※ CAUSE WE'RE JUST UNDER THE UPPERHAND CERCEÏ

Cody complexait un peu de cette malformation, de cette petite recrudescence qu'il avait parmi tous ses muscles. Il espérait que Cerceï ne le jugerait pas trop sévèrement, qu'elle ne divorcerait pas de son amitié en sachant qu'il était le X-Men avec le pouvoir le plus naze du monde ; celui du téton maléfique qui fait fuir tout le monde sur son passage, BOOOOOUH. Mon dieu, je raconte vraiment de la merde. « Je te montre mais interdiction de rire. » Parce que Cody pouvait aussi rire du physique de Cece dans ce cas-là, et il y avait matière donc il ne valait mieux pas le chercher sur ce terrain en terre battue. Il commença à tirer sur le col de son t-shirt. La déformation était un peu basse sur son mamelon, mais il était hors de question qu'il se mette torse nu devant elle, il tenait très sévèrement à sa pudeur et son intimité. « Tu vois ? C'est l'espèce de bouton de moustique sous l'officiel. » Il se pencha en avant pour qu'elle puisse mater dans son décolleté. « Rappelle-moi de ne plus jamais toucher tes doigts ... » grimaça-t-il, ne souhaitant plus entrer en contact avec ses doigts collants.

Cody aurait aimé être unique de mille façons, comme par exemple grâce à un don inné en matière de guitare, ou bien parce qu'il avait réussi à sauver le monde d'un virus récalcitrant, ou alors tout simplement parce qu'il venait d'être élu Mister Univers. Et non, rien de tout ça ; il était unique de par son nombre impair de tétons. C'était classe, d'une certaine manière. « Merci Cece, je vais le prendre comme un compliment. » C'en était sûrement un, bien enfoui derrière ces poignées d'amouuur. Ces poignées de grand amour, concernant Cerceï. « J'espère bien, j'ai pas envie que tu me touches avec tes doigts collants. » Rien qu'à imaginer ça … Berk berk. Après, c'était tout à fait naturel, bien évidemment qu'il lui arrivait d'avoir ce genre de pratique, beaucoup moins depuis qu'il a appris les rudiments de la drague, ceci dit. « Pour Scarlett, on se mariera de toute façon donc quand il faudra consommer notre mariage, elle verra cette excroissance douteuse ... » Il remit son t-shirt correctement, heureux d'avoir pu partager ses inquiétudes avec Cerceï. Ou pas. Franchement, leurs conversations viraient un peu au n'importe quoi des fois.

La pauvre étudiante … Maintenant, Cody la soupçonnait de se faire des choses à elle-même sous la couette, la situation était plutôt drôle et il allait de soit que le jeune homme ne comptait pas s'en arrêter là. Il était maléfique. Il cala une mèche de cheveux de son amie derrière son oreille avec un sourire empli de malice. « Cerceï, je ne sais pas c'est quoi ton genre, tu es tellement volatile ! Un coup tu m'aimes, un coup tu m'aimes plus, un coup tu t'aimes, un coup tu t'aimes plus …  C'est normal de se faire l'amour à soi-même, c'est par là que commence l'acceptation de soi. » débita-t-il dans un discours à la limite de la psychothérapie. Cody n'était pas bourré, donc soit la cuite de Cerceï le contaminait, soit il était tout bonnement fatigué et, peut-être, il était temps de partir. Il ne savait pas trop bien où il en était dans sa tête. « Tu seras mon témoin. » Il posa ses mains sur ses épaules, l'air solennel, comme s'il lui proposait officiellement de le représenter à son mariage. Il fallait qu'ils partent en Spring Break plus souvent, les deux tourtereaux devenaient presque sentimentaux. « Je consomme mon mariage avec d'autre .. Scarlett je la respecte trop, je l'attendrais. » Et il voulait la piéger ; au moins, si elle voyait son torse OVNI après le mariage et qu'elle ne l'aimait pas, et bien elle ne pourrait plus faire marche-arrière MOUAHAHAHHA, quel plan sadique.

Cody voulait piéger Cerceï avec ses thérapies dignes de Freud, allez, il fallait qu'elle parle, il était à deux doigts de lui déceler un complexe d'Oedipe là, son premier de toute sa vie de psychologue. Du coup, il continua avec un ton solennel, digne de Dumbledore dans Harry Potter ; « Pourtant je trouvais que tu étais partie sur une bonne lancée. N'hésite pas, je suis une oreille attentive. » Mouahaha, il cherchait surtout des Gossip pour s'en servir contre elle, voilà tout. Oui, Cody avait un mauvais fond, il était comme un coffre secret avec un double fond. D'ailleurs, c'est sûrement pour ça qu'il comptait piéger Scarlett Johansson en lui montrant sa tare physique seulement lorsqu'elle aura la corde au cou – je parle du mariage, pas du suicide – comme ça elle sera obligée de l'accepter tel qu'il est, jusqu'à ce que la mort les sépare. Ça c'est du sadisme à l'état pur. « Ben tu sais, la première chose que je vois en te regardant, ce sont tes seins. » Accompagnant le geste à la parole, il baissa le regard sur son décolleté avant d'annoncer ; « Et ils sont très bien, parfaits, on en ferait presque du tam-tam dessus ! Tu sais, ils sont ronds et fermes comme un matelas orthopédique. » C'est un compliment qu'il avait vu dans un film, il avait eu envie de le sortir et il était fier de réaliser ce rêve avec Cece.

Quand Cody voyait la tambouille de conneries qu'il y avait dans la cervelle de Cerceï, il prenait quand même de sacrés risques en lui supputant de se confier à lui. Surtout qu'ils n'étaient pas ce genre de meilleurs amis. Vous voyez, il y a ceux qui se racontent tout sur tout, leurs sentiments, leurs émotions, leurs rires, leurs pleurs … Et bien Cerceï, le seul truc qu'ils partageaient étaient la bouffe, leur goût pour la musique et leurs blagues à deux balles. C'était pas mal quand même, Cody était content d'avoir une BFF qui ne se prend pas trop la tête, surtout lorsqu'à côté il a une fille comme Jackie, parfois un peu névrosée. Elles se complétaient. Si les deux étaient dans un même corps, Cody aurait la meilleure amie la plus parfaite du monde. En tout cas, il espérait que cette BFF ait les boobs de Cece, ils étaient parfaits. Mais ça, il l'avait déjà dit. « Oui je sais, en général les femmes préfèrent les trucs niaiseux style 'tu es belle, tu as de beaux cheveux, je préfère ton cul à celui de la Kardashian' mais tu vois, je suis sincère avec toi, ça vient du cœur ma sœur. » fit-il en se tapotant le mamelon au téton alien. « J'ai pas envie qu'on se câline parce qu'après ce que je t'ai dit, j'vais pas pouvoir m'empêcher de te toucher le matelas orthopédique. » Charmant.