« On est des déesses alors ! » coupais-je la poire en deux avant de frissonner sous mes mains, n’hésitant pas à laisser les miennes voguer au même rythme que les vagues venant nous caresser le corps. Mes lèvres ne cessèrent de taquiner les siennes avant de les délaisser pour venir se repaitre de sa gorge. « Tu as un goût salé » notais-je tandis que je donnais un petit coup de langue sur sa peau. Oui, elle avait un goût d’océan.
« Tu veux que j’te chante la pub pour le rasoir « I’m your Venus » ? » lui proposa-t-elle en éclatant de rire face à sa propre connerie, car celle-là, tout de même, elle était corsée. Mais autant dire que Bambi redevint sérieuse face aux diverses attention de Mina, lui rendant baiser pour baiser, caresse pour caresse. « Ça doit être l’eau de mer, chérie » fit-elle en la renversant sur le sable, prenant délicieusement les commandes pour mieux flatter les deux globes de chair lui faisant de l’œil depuis le début.
« Chiche Kebab » rétorquais-je en rigolant en chœur avec ma beauté blonde préférée. Il n’y avait vraiment qu’elle pour sortir ce genre de conneries et cela faisait bien entendu partie de son charme. « J’aime alors » murmurais-je après coup. J’aimais le goût de sa peau, j’aimais sa chaleur, j’aimais sa voix et dieu que j’aimais ses attentions tandis que je poussais de faibles soupires, fermant les yeux pour mieux en profiter tandis que mes mains plongeaient dans ses cheveux et sur ses épaules.
Il allait sans dire que Bambi se mit à chanter plutôt juste la chanson de la pub pour le rasoir, à tue tête, sitôt que Mina lui eut dit « chiche kebab ». Il ne fallait jamais lui en promettre à elle ! « Satisfaite ? » fanfaronna Bambi, à moitié hilare dans le genre. Sûrement la brunette serait-elle satisfaite de voir la blonde reprendre les rennes de la situation, car elle couvrait littéralement ce corps parfait de baisers en s’approchant dangereusement de sa petite culotte, avec laquelle elle jouait déjà.
« On ne peut plus satisfaite »rigolais-je car il faut dire que je m’étais réellement cru dans la publicité. « T’as la peau douce Venus de moi » plaisantais-je avant de gémir sous ses attentions. Mon dieu, j’allais mourir sur place tandis que je me redressais sur mes coudes, pour la regarder avec un profond désir. « Tu sais que toute torture sera rendue au centuple ? » lui demandais-je mutine avant de mordiller la lèvre.
Bambi éclata de rire face à cette nouvelle appellation dont Mina venait de l’affubler. « Venus de toi ? Flatteur » avoua-t-elle non sans poursuivre son petit stratège, sachant pertinemment que sa brunette préférée ne pourrait qu’être soulagée de laisser ses pulsions la dominer… enfin. « Toute torture sera rendue au centuple ? J’ai le droit de chanter : des paroles, des paroles, des paroles pour le coup ? »
« Réaliste, t’es ma déesse » ponctuais-je ma réponse d’un petit clin d’œil complice avant de tout simplement rigoler. « On t’a jamais appris qu’il était dangereux de défier une personne dont la libido fait 100 fois la taille du grand canyon ? Non mais je dis ça, je dis rien hein » la taquinais-je avant de me redresser pour prendre son visage en coupe et l’embrasser passionnément, l’allongeant sur le sable. Finalement, je comptais bien la torturer en première.
« Tu risques de me faire rougir, fais gaffe ! » avoua-t-elle et pourtant dieu sait combien Bambi était dure à faire rougir. Difficile de montrer qu’elle était gênée et puis elle savait si bien mettre un masque sur son visage que c’en était presque choquant. « Je crois que j’aime définitivement vivre dangereusement darling ! » avoua-t-elle avant de se laisser allonger, lui rendant son baiser au centuple comme pour l’inciter à la torturer.
« Je suis sûre que tu serais mignonne comme tout en rougissant » murmurais-je appréciant au-delà des mots de pouvoir tenir cette petite joute avec elle. Je me sentais tellement proche du coup que mon cœur n’avait de cesse de battre la chamade. « Je vois ça » murmurais-je tandis que je m’installais au-dessus d’elle, pour mieux savourer ce corps féminin allant jusqu’à dévorer sa poitrine nue de mes baisers tandis que je glissais une jambe entre les siennes pour venir frotter ma cuisse contre sa féminité toujours couverte de son bas de maillot de bain.
« Voilà ton nouveau défi du jour : parvenir à me faire rougir ! Dois-je dire bon courage ? » Bambi était une coriace en la matière, très pudique sur ses sentiments même si Mina avait réussi le miracle de la pousser à s’ouvrir davantage. Il ne s’en faudrait sûrement pas de beaucoup… « Je pense que tu aimes ça » murmura-t-elle avant de se mettre à gémir de plus en plus puissamment, bien qu’elle ne soit pas en reste de titiller la pointe durcie de sa poitrine histoire de faire bonne mesure.
