[Ambre&Luke] ∆ Life, with a pregnant woman

Merde la vendeuse était de retour. J'souriais nerveusement, mais Luke se retira sans terminer ce que nous étions en train de faire. Plaquée contre le mur, ça m'excitait encore plus et je glissais mes mains sur son torse "Je prends note monsieur Lewis..." fis-je à travers sa main, lui léchant les doigts rien que pour l'embêter. "Hihi, non non c'est bon, on s'en sort très bien merci." fis-je en pouffant bêtement, après tout, ça avait été spécial quand même. "Faudrait peut-être que je pense à me rhabiller..."

La vendeuse semblait surprise de me voir sortir de la cabine, au fond, elle devait se douter qu'on avait pas forcement joué aux dominos toutes ces longues minutes. Je laissais Ambre se rhabiller en regardant tout autour de moi. Y'avait que des femmes, avec des enfants pour la plupart, ou leur ventre arrondis. J'eu soudain la chaire de poule à cette vision. J'me voyais dans quelques temps, avec Ambre, qui serait dans le même état, c'était pas ce que j'avais prévu pour mon avenir. Je cherchais désespérément les toilettes et trouvait la petite porte au fond du magasin. Je soupirais en m'enfermant à l'intérieur et fouillait les poches de ma veste à la recherche du petit sachet qui me suit partout. Un rail et ça repart. Je sortais, plus confiant qu'en entrant et attendit Ambre à la caisse.

J'avais les cheveux en bataille, les joues rouges, la vendeuse allait se douter de quelque chose. J'me rhabillais pendant que Luke était parti je ne savais où... Une fois habillée, je sortais de la cabine, me rendant compte qu'il y avait beaucoup trop de femmes enceintes à mon goût. Certaines venaient déjà avec leur premier enfant, toutes ayant la bague au doigt... Je cherchais Luke du regard, mais j'n'arrivais pas à avancer. J'voyais aucun avenir pour moi. Enfin pas un avenir, mais je n'avais aucun projet et ça, ça craignait... J'avais l'impression que j'étais à deux doigts de faire un malaise et ne tenant presque plus sur mes jambes la vendeuse s'inquiéta "Tout va bien mademoiselle ? Vous avez l'air toute pâle, asseyez-vous un instant." me fit-elle pendant que je m'installais sur le canapé dans la pièce.