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( HOLAAAAAAAAAA, la famille Kovalevski est en week-end à Londres pour l'enterrement, puisque c'est la ville d'origine du papa 
Ne vous inquiétez pas pour le fric les non-Eliotiens, on vous a payé le voyage ahah 
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Ne vous inquiétez pas pour le fric les non-Eliotiens, on vous a payé le voyage ahah )Ça y est… le jour J était arrivé. C’était l’enterrement de mon père. Le dernier moment que l’on pouvait lui dire adieu. J’avais envoyé un message SMS à Andy en souhaitant qu’il me réponde… j’aurais tellement aimée l’avoir à mes côtés aujourd’hui mais bon… Ce serait égoïste, sachant qu’il avait sa santé à s’occuper. Nous venions de terminer le service, j’étais dans la voiture de ma mère qui conduisait jusqu’au cimetière de Londres, à la queue-leu-leu avec les autres voitures. Il y avait tellement de choses qui se passait dans ma tête, là… En voyant toutes ces voitures. Il y avait les collègues de mon père, ses amis, ses connaissances, des fans, la famille… Tellement de monde, presque comme si c’était une célébrité. Je déglutis en voyant ma mère pleurer au volant et nous sommes finalement arrivés. Je débarquais de la voiture en marchant côte à côte avec ma mère jusqu’à la pierre tombale gigantesque pour mon père. Il a toujours tout vu en grand… même sa mort. Je levai les yeux pour regarder Karlie, puis Diamantika et Elia, pour finalement poser mes yeux sur Kenny. Je me demandais comment il vivait le deuil… lui qui n’avait pas une relation si ‘bonne’ avec lui… et aussi pour l’héritage de la compagnie.
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Si on m'avait dit que la prochaine fois que toute la famille Kovalevski se réunirait, se serait lors de la perte de l'un de nos proches, je n'y aurai sûrement pas cru et pourtant, c'était le cas. Nous avions tous prit un jet-privé jusqu'à Londres. Superbe voyage, j'étais restée dans les bras de Ricardo durant tout le vol, à pleurer et arrivée à Londres, je n'avais plus de force. En même temps, j'avais tellement pleurer ces dernières semaines que ça commençait à réellement me fatiguer. J'avais eu droit à une grossesse, à une rupture, à la peste, à une fausse couche et voilà que maintenant je perdais mon oncle. Comme début de nouvelle année, j'avais connu mieux. J'étais passée prendre ma mère au domicile familiale, bien que mes parents ne soient plus ensemble. Je venais de me rappeler d'une chose, elle allait voir Ricardo pour la première fois. On avait connu mieux comme première rencontre. Mais je ne pouvais pas me passer de lui pour une journée comme celle-là. J'avais conduis jusqu'au lieu de l'enterrement à la place de ma mère qui n'était absolument pas en état de faire quoique se soit. En même temps, c'était son frère qu'elle venait de perdre donc c'était totalement compréhensible. Arrivée sur les lieux j'étais comme pétrifiée. Trop de monde, beaucoup trop d'inconnus. Comme s'ils assistaient à une fête ou je ne sais quelle autre connerie. Aucun respect, c'était un enterrement tout de même. J'allai dans les bras de Ricardo, m'approchant de son oreille pour y murmurer quelque chose que je m'imaginais mal dire à ma mère. Je n'vais vraiment pas tenir là ! Je posais ensuite ma tête sur son épaule, gardant tout de même un oeil sur ma mère. 
Apple m’avait annoncé le jour de ma sortie que son père, soit mon oncle était décédé à cause de la quarantaine. Moi qui avait cru qu’on s’en était bien sorti de toute cette histoire, c’était pas vraiment le cas au final. J’étais pas super proche de lui mais ça restait le frère de mon père. Le père de mes cousins et il restait de ma famille. J’avais dit à Apple que j’étais là si besoin et en ce week end j’allais leur montrer mon soutien. Après avoir volé jusqu’à Londres, je m’étais un peu reposé étant toujours malade suite à la quarantaine et également toujours sous traitement. L’enterrement avait désormais lieu, assise dans une voiture qui menait au lieu je cessais de penser à mes cousines et mon cousin. Me rappelant ma discussion avec Kenny quand il s’était arrêté me voir quand j’étais en quarantaine. Sortant de la voiture, je suivais tout le monde jusqu’au lieu où tout ça devait se passer. Habiller d’une robe noire et d’un blazer de même couleur. Des chaussures noires et d’un collant, je me sentais mal à l’aise. Le dernier enterrement que j’avais vécu était celui de Robyn, une cabot et même si personne aime ce genre de moment, j’aimais vraiment pas ça, sachant pas trouver les bons mots pour les personnes en besoin. Arrivant devant mes cousins et ma tante, je pris chacun d’eux dans mes bras un court instant. Je ne disais rien, juste laissant mon corps et mon geste leur montrait mon affection et mon soutien. Je prenais ensuite place près de mes parents et de mon frère.
C'était bien plus dur qu'il ne c'était imaginé. Le voyage avait été un vrai calvaire, entre la Russie ou il était allé avec Anya pour une sortie officielle qui avait lieu hier soir à Sotchi pour les JO d'hiver et Londres désormais pour aller enterrer son père, il ne savait même plus ce que cela faisait de voyager juste pour le plaisir. Les yeux rivés sur la famille après avoir vécu le service, Kenny s'était muré dans le silence, aucuns mots n'étaient sortis de sa bouche, aucuns sourires, rien alors quand Elia le prenait dans ses bras, il la serrait sans vraiment le faire, pareil pour Sasha. Au coté de ses sœurs, Kenny avait l'air bien vide peut être parce que cette mort le touchait bien plus que les autres. La relation avec son père avait été compliqué notamment depuis qu'il avait dit à haute voix qu'il ne reprendrait pas le label, qu'il irait vivre en Russie avec sa petite famille et qu'il ferait ce qu'il souhaitait. Une crise d'ados en quelque sorte car désormais c'était bien Kenny qui gérait un peu la boite de son paternel depuis qu'il était malade. Alors que la pierre tombale se dressait devant ses yeux, le brun se détournait d'elle, il avait assez pleuré, il n'allait pas le faire, pas devant tout ce monde c'était bien trop… dur. Anya n'était pas présente comme Andy apparemment, d'ailleurs Kenny n'avait aucune idée ou pouvait être son ex beau-frère par contre sa future épouse était à la maison, il faut dire qu'elle ne pouvait plus voyager, qu'à presque 8 mois de grossesse, elle était crevée mais il aurait tout donné pour l'avoir à ses cotés en cet instant, sentir sa respiration s'heurter contre sa peau pour l'apaiser car là il sentait parfaitement bien que ses nerfs lâchaient un peu plus chaque minutes. 
C’était un évènement triste pour tout le monde. Mais mon attention était particulièrement attirée sur Kenny, qui devait désormais accepter l’héritage ou tout laisser… C’était tout ou rien, puisque j’imagine que mon père n’a même pas eu le temps de changer son testament après leur dispute… Je me mordis la lèvre et baissai les yeux. Diamantika était venue me serrer dans ses bras et je serrai légèrement mon étreinte sur elle également. Le cercueil de mon père s’enfonçait dans la terre petit à petit, et je me décollai de ma cousine pour m’approcher du bord et prendre une poignée de terre. Aucun mot n’arrivait à quitter mes lèvres… je n’avais rien à dire de bien particulier, même si j’en avais tellement à la fois. Merci… juste merci papa d’avoir été là pour moi pendant toutes ces années. La vie sera bizarre sans toi, et j’espère que tu seras bien là ou tu es. Je déglutis, la boule au ventre, et me relève après avoir laissé tomber la terre sur le cercueil. J’avais déjà trop pleurée, que maintenant je n’y arrivais même plus. Je retournais auprès de ma mère pour la serrer dans mes bras.