DENZELINA | I Don't Want The World To See Me

Elle soupira un peu lorsqu'il lui enleva ses mains de sous son shirt. Cependant il les gardait dans les siennes et les couvrait de baisers, et elle fut un peu moins déçue qu'au départ. Bon, il voulait parler apparamment. Il lui demandait ce qu'elle voyait de plus chez lui que chez les autres. Cette question était stupide. Comment devait-on décrire la chimie qu'elle avait avec lui. Il n'était pas parfait, elle non plus, mais ils se complétaient. Comment devait-on expliqué que son coeur a choisit lui, et non Harry, et non Ric, et non Lukas. Son coeur s'est attaché à Denzel, pour une raison quelconque. Elle ne pouvait pas l'expliquer, mais elle le savait très bien que c'était Denzel qu'elle désirait et personne d'autre.

Il se remit à la complimenter, et Valentina baissa la tête un peu. Il la couvrait de compliments, mais elle n'était pas d'accord. Il parlait d'elle comme si elle était parfaite, inatteignable. Pourtant elle était si simple, si normale. Il desserra sa prise sur elle, et elle ferma les yeux tristement.

« Mais moi je veux que tu me proteges. Je veux que tu me gardes pour toi, parce que je veux te garder juste pour moi. Je veux être la seule que tu acceptes de toucher, de laisser entrer dans ta vie. Je veux être cette fille Denzel.. » Elle ouvrit les yeux et le fixa. Elle leva timidement une main pour caresser sa joue à nouveau. Elle adorait faire cela, elle adorait voir sa petite main contre le visage de Denzel. « J'ai vu le Denzel saoul, j'ai vu le Denzel froid qui repousse les gens, et je suis encore là, tu me plaies encore plus qu'avant même. Je suis là je veux rester là Dez.. Tu ne peux pas me demander pourquoi c'est toi que je choisis et pas le voisin d'à côté. C'est impossible d'expliquer comment je me suis autant attacher à toi, comment je suis tombée pour tes yeux, ton air mystérieux, tes mains, tes tendances à te renfermer et repousser les autres.. Dez, je n'ai jamais été amoureuse de personne. Je n'ai jamais eut de petit ami, je ne sais pas c'est quoi être en couple, mais je sais que j'aime être près de toi, je sais que je veux être avec toi. » Elle colla son front au sien et ferma les yeux. « Crois-moi Dez, je ne vais pas partir, je veux être ici avec toi. »

Elle avait l'air ennuyer des paroles de Denzel. Elle avait l'air épuiser de répéter toujours la même chose. Elle voulait rester , elle le voulait lui pas un autre. Tous ses mots qu'elle disait, personne ne les avait jamais dit pour lui. Personne ne l'avait voulu à ce point. Personne n'avait cherché à regarder plus loin que la bulle dans laquelle il s'était enfermé. Personne jusqu'aujourd'hui. Il fermait les yeux et pensait à Hope, pensait à sa mère qui s'inquiétait de le voir toujours si seul après toute ses année. Son cœur battait tellement fort rien qu'à l'idée d’essayé de faire confiance à Valentina. Il ne préférait même pas y penser. Il était toujours partit du principe que les gens mentaient tous. La confiance n'existait que dans sa famille. Denzel commença à trembler , c'était mauvais signe. Signe que certain mauvais souvenir revenaient à la surface. Il ferma fortement les yeux canalisant ce qu'il avait en lui.

« J’essaie de te croire Val , j’essaie mais c'est dur. »

Denzel respirait fortement. On sentait l'intensité de ces paroles. On sentait qu'il avait mal . C'était la deuxième fois qu'il se montrait si vulnérable devant elle.

« J'ai peur de te faire du mal. J'ai peur qu'on se fasse du mal... »

Il saisit le visage de Valentina entre ces mains tremblante et la regarda de ces prunelle bleu comme si il voulait la transpercer. Il l'embrassa une nouvelle fois, mais cette fois si sans se contenir, en lâchant le flot d'émotions qui le parcourait. Alors qu'il scellait leur baiser il baissa lentement ces mains, les posant sur ses cuisses, effleurant très légèrement sa poitrine au passage.

« Je veux faire disparaître toute douleurs et peine de ton visage ... »

Denzel était contradictoire dans son discours mais en même temps il avait du mal à se concentrer étant donné que Valentina était su ses genoux .

Ce baiser était sans mot.. Tant d'émotions, tant de passion. Elle ne savait pas comment, mais en un seul baiser, Valentina pouvait comprendre Denzel. C'était inexplicable. Elle lui rendit le baiser avec autant de ferveur qu'elle le pouvait. C'était ce qu'elle voulait. Ses lèvres contre le sienne, ses mains sur son corps.. Oui, Valentina voulait cela. Elle voulait cela tous les jours, 24h sur 24. Quelqu'un qui avait peur de la perdre autant qu'elle avait peur de le perdre. Elle l'écouta parler, et souria tendrement car il était tellement contradictoire.

« Je sais Dez.. » Elle déposa un baiser sur son front. « .. et tu es sur la bonne voie. Tu fais si bien ça mais tu ne t'en rends pas compte. » Elle caressa ses épaules à nouveau, et joua avec ses cheveux sur sa nuque. Ce moment était si précieux, elle se battait à le garder, à le convaincre. Elle pourrait passer sa vie à le rassurer ainsi, parce qu'en même temps, elle se sentait importante quand il avait besoin d'entendre Valentina le rassurer. Elle se sentait importante pour quelqu'un finalement. Pour une fois, elle n'était pas "la cousine" ou bien "la meilleure amie" ou bien "l'amie"... Non, pour une fois, elle était Valentina, juste Valentina, et elle important pour quelqu'un.

« Je ne te ferai jamais du mal Denzel. Fais-moi confiance.. » Elle descendit ses mains de sa nuque jusqu'à son torse. Elle avait encore froid aux mains et aux pieds, mais tout le milieu de son corps était réchauffer contre Denzel. Valentina commençait à manquer de mots pour le convaincre. N'était-elle pas assez sincère? Ne pouvait-il pas lire dans ses yeux à quel point elle était honnête? À quel point elle voulait cela? « On a besoin de l'un et l'autre. » dit-elle en le regardant dans les yeux. Il ne pouvait pas le nier non? Ne pensait-il pas à elle lorsqu'ils se chicanaient? Ne pensait-il pas à elle lorsqu'ils ne se parlaient pas? Parce que Valentina ne pensait qu'à lui à longueur de journée. Elle avait besoin de lui.

« Ça prendra le temps que ça prendra. On ira avec le rythme qui te conviendra. N'importe quoi, mais ne me repousse plus, et laisse-moi une chance Dez. Je veux être avec toi, et tu veux être avec moi.. » Elle recaptura ses lèvres pour un autre baiser passionné. Elle laissa ses mains reglisser sous le shirt à Denzel. Elle n'avait plus de mots pour lui dire qu'elle le désirait, mais elle pouvait le lui montrer sans problème. Il pouvait sentir la tension dans l'air, non?

Son sourire . Son radieux sourire. Comment pouvait-il lui résister. Toutes ces caresses et ces baisers, il n'avait pas l'habitude de tout cela. Il frissonnait à chaque contacte entre la peau de Valentina et la sienne. Elle essayait de le rassurer, de lui dire que ce qu'il y avait entre eux deux était normal & qu'ils étaient fait pour être ensemble. Denzel était un peu paniqué, il ne savait pas pourquoi il n'arrivait plus à repousser Valentina et dans le fond il savait qu'il ne voulait plus vraiment.
Elle lui touchait la nuque, jouait avec ses cheveux et le regardait dans les yeux. Elle était tellement belle, tellement gentille et douce. Il ne pouvait lui en vouloir. Elle ne pouvait pas savoir que cette proximité le déstabilisait. Il n'avait tellement pas l'habitude qu'on le touche, qu'on l'approche. Tant physiquement que mentalement. Les mains de Valentina allèrent de nouveau se réfugier sous son t-shirt alors qu'elle rapprochait son visage pour l'embrasser.

Denzel répondit avec beaucoup d'envie et prolongea encore plus longtemps leur baiser. Il sentait dans ce tendre baiser bien plus que l'acte, il sentait le désir de Valentina de rester prêt de lui. Il laissa ses mains se balader sur son torse et finit par sceller leur baiser.

« Je n'ai jamais ressentit, ce que je sens la maintenant. Je penses pas pouvoir canaliser et gérer tous ça . Tu … Tu prends le risque ?»

Prendre le risque ? Qu'es que question signifiait ? Es que ça voulait dire qu'il la laissait entrer ? Pas tout à fait … Ça voulait dire qu'il ne se défendrait plus c'était tout. Il ne s'était pas poser la question de ce qu'il deviendrait si jamais il commençait à se fréquenterait régulièrement. Denzel était prêt à avoir une amie mais pas une copine. Seulement si celui-ci était attiré par ses lèvres chaque fois qu'il l'a voyait cela risquait d'être difficile. Il ne voulait pas encore mettre de mots sur ça, il n'était pas prêt . Si Valentina voulait être avec lui, elle le serait, mais il ne serait pas capable encore pour rendre ça publique et officielle. Ce n'était même pas envisageable pour lui.

« Je suis … Je … Tu m'as choisis moi. J’essayerais de ne pas te faire souffrir et de te protéger. Je te le promet. »

Il caressa ces cuisse remontant vers ces hanche et descendant vers le bas de son dos.

Prendre le risque? Elle ne savait pas tout ce que cela voulait dire, mais oui, elle prendrait le risque. Elle prendrait n'importe quel risque existant sur Terre pour être avec lui. Ce n'était plus une option d'être son amie. Depuis le soir où ils se sont embrassés.. Depuis ce soir là, Valentina avait du mal à rester loin de lui et être une amie. On pouvait sentir à des kilomètres de distance qu'elle le désirait. Elle savait que ce n'était pas juste l'alcool. Cette attirance existait depuis le jour où ils sont allés prendre un verre au bar. Elle s'est tout simplement aggrandit quand leurs lèvres se sont collés pour la première fois. Elle était accro à ses lèvres à présent. Elle adorait comment leurs baisers étaient en parfaite synchronisation. Elle frissonna lorsqu'il caressa ses cuisses jusqu'au bas de son dos. Par réflexe, elle se colla encore plus à lui, et resserra ses jambes autour de lui.

« Je te fais confiance Dez.. » murmura-t-elle à son oreille. Elle enleva ses mains de sous son shirt et enlaça ses bras autour de son cou. Elle lui donna une longue étreinte, fermant les yeux, profitant du moment. Elle était confortable dans ses bras, elle était à l'aise contre son corps. Elle pourrait s'endormir ainsi, enlacée contre lui.

« Je m'endors.. » marmonna-t-elle contre lui, la tête enfouie au creux de son cou. Elle garda les yeux fermés, ses bras dans une étreinte ferme. Elle lâcha un soupire d'aise, de bonheur. Elle déposa tendrement un baiser dans le creux de son cou. Oui, Valentina pourrait définitivement s'endormir ainsi, c'était le paradis.

Elle se colla à lui et Denzel eut encore plus de mal à pensé. Il enfouit son visage dans le creux du cou de Valentina et inspira l'odeur émanant de ses cheveux. C'était fou, elle était encore un peu froide. La différence de température entre lui et elle était flagrante, et lui provoquait des frissons. « Je te fais confiance Dez.. » C'était ce qu'elle disait mais il était incapable de lui retourné la même phrase. Il ne faisait confiance à personne, sauf à sa famille. La vie l'avait rendu méfiant, comme si quant il avait perdu Sally il c'était sentit trahit d'une manière ou d'une autre par elle. Il inspira lorsqu'il pensa à elle et fixa un instant une photo d'elle accroché au mur.
Valentina l'enlaça se reposant sur son épaule. Elle avait relâchée tout son corps, comme si elle se donnait entièrement à lui. C'était un geste qui illustrait bien le fait qu'elle lui faisait confiance. Quelque part Denzel se sentait privilégié et d'un autre côté cela lui mettait beaucoup de pression sur les épaules. C'était pour ça qu'il avait toujours refusé, par peur de décevoir. Il était du genre à ne pas concevoir un échec, il n'aimait pas ça … La mort de Sally il l'avait interprété comme un échec, c'était l'une des raison pour laquelle il refusait de se ré-impliqué dans une quelconque relation.

Quant elle marmonna qu'elle s'endormait Denzel eu un léger sourire attendrit. Une part de lui le maudissait d'être aussi tendre en sa présence.

« J'ai pas l'habitude d'avoir quelqu'un dans mes bras . Désolé si je suis maladroit … »

Il caressa la chevelure de Valentina et déposa un léger baiser dans son cou.

« Si tu veux dormir tu peux... Si tu veux allumé la télévision va z'y aussi. »
Il retira la bière des main de Valentina pour éviter l'accident, et la déposa sur la table.

Elle eut un sourire lorsqu'il lui dit qu'il n'était pas habitué d'avoir quelqu'un dans ses bras. Pourquoi était-il si mignon? Elle enfouie son visage entre plus dans son cou, si c'était possible. Elle se sentait chez elle. Elle se sentait en sécurité et en paix. Valentina ne voulait plus jamais quitter les bras de Denzel, même s'il se trouvait maladroit. Elle le laissa reprendre la bière, puis se décolla un peu de lui. Elle se déplaca afin de placer ses deux jambes du même côté pour les allonger. Elle resta assise sur ses genoux, et se perdit à nouveau contre son corps. Elle enroula ses bras autour de son torse et reposa sa tête contre son épaule.

« B'nuit.. » marmonna-t-elle comme une enfant. Il était loin d'être la nuit, mais toutes les larmes l'ont fatiguée, et elle se sentait épuisée. Elle s'endormie assez rapidement contre l'épaule de Denzel, ses bras le tenant fermement. Lorsqu'elle fut complètement endormie, sa tête tomba légèrement contre le torse du Dunster, et ses bras relâchèrent un peu sa taille. Elle ramena inconsciement ses jambes un peu plus près d'elle, se retrouvant accroupie contre lui. « Hmm.. Dez.. » soupira-t-elle tranquillement dans son sommeil, un léger sourire apparaissant sur ses lèvres.

Lorsque Valentina finit par s'endormir dans ces bras se cœur se calma légèrement. Comme si elle reprenait possession de ses esprits. Il la regardait dormir comme un ange. Elle avait même l'air heureuse en dormant. Lorsqu'elle l'appela dans son sommeil il sourit légèrement et effleura ses cheveux. « Je suis la » murmura-t-il sachant bien qu'elle ne l'entendait pas. Il avait besoin de l'extérioriser quant même.

Maintenant qu'elle dormait il était seul avec sa conscience. Il se demandait dans quoi il s'était lancé, dans quoi il s'était engagé et es qu'il l'assumerait jusqu'au bout. Parce que c'était bien beau de vouloir s'ouvrir au monde, mais lorsqu'on avait derrière nous plus de cinq ans de silence et de solitude cela ne se faisait pas du jour au lendemain en un claquement de doigts. Certes ce qu'il venait de se passer entre lui et Valentina était sûrement un miracle de dieux, mais il ne fallait pas s'attendre à un changement immédiat. Et il était fort possible que Denzel revienne sur ces pas, regrette tout cela et efface tout sans jamais plus en parler. Il était fort pour ça, tout refouler à l’intérieur de lui.

Le jeune homme attendit que Valentine soit complètement endormit pour doucement l'allonger sur le canapé. Mais il ne l'éloigna cependant pas de lui. Il les couvrit tout les deux avec une couette et regarda le visage de Valentina qui avait l'air si paisible. A force de contemplation il finit par s'assoupie, mais pas longtemps seulement vingt minutes. Il était midi et quart maintenant et il pensa au faite que Valentina aurait sûrement faim quant elle se réveillerait, il se leva et décida de se lancer dans la préparation d'un Loco Moco. Plat d'origine Hawaïenne que Denzel avait toujours affectionné. Il se souvenait qu'étant petite quant son père le cuisinait il n'en laissait pas une cuillère. Il lança la cuisson du riz et décida d'aller rapidement prendre une douche rapide. Il en sortit vêtu simplement d'un bas de jogging les cheveux et le torse mouillé. Il retira le riz du feu qui était cuit.

Une petite sieste était assez pour rendre toute l'énergie dont Valentina avait besoin. Elle s'étira lentement, avant de se remettre en boule sous la couverture. Elle avait fait un joli rêve. Elle était partie à Hawaï avec Denzel et il lui faisait visiter les lieux. C'était fou, car elle n'y connaissait rien à Hawaï, et pourtant après son rêve, elle avait l'impression d'être lié à cette place. Elle soupira, mais son soupir se transforma en un baillement. Elle se plaqua la main sur la bouche, puis se frotta les yeux avant de les ouvrir. Sa vision était floue, mais lorsqu'elle redevint nette, Valentina se retrouva face à un canapé. Confuse, elle se retourna et observa les alentours, avant que son regard ne se pose sur Denzel dans la cuisine. Un énorme sourire s'étira sur ses lèvres.

Discrètement et silencieusement, Valentina se leva et alla derrière lui en cachette. Ça sentait bon, et Valentina ne put s'empêcher les papillons dans son ventre en pensant que Denzel était un bon cuisinier. Honnêtement, c'était rare les mecs qui savaient faire à manger. Jason savait seulement faire livrer de la pizza. Valentina observa le dos mouillé de Denzel, puis son derrière. Ses jogging lui donnaient un look trop sexy. Valentina voyait bien qu'il était concentré, alors elle ne voulait pas lui faire peur. « Hey.. » murmura-t-elle doucement avant de l'enlacer par derrière. Elle se fichait qu'il soit mouillé, Denzel était une vraie boule de chaleur sur patte. Il était beaucoup plus grand qu'elle, alors elle déposa un baiser sur son dos nu. « Ça sent vraiment bon, c'est quoi? » demanda-t-elle curieusement en le lâchant pour le contourner et jeter un coup d'oeil à la nourriture. Elle prit une grande inspiration, et son très petit minuscule ventre fit bruit énorme, digne d'un ours. Elle rougit, et déposa une main rapidement sur son ventre. « C'est pas moi! » nia-t-elle en boudant. Quelle honte, c'était pas classe.

Des gouttes d'eau ruisselaient sur la peau beige de Denzel. Le jeune homme avait beau avoir des origines hawaïenne sa peau n'avait malheureusement pas assez de cette couleur halé et crémeuse que son père lui avait : c'était pas de chance. Il avait tout de même hérité d'un corps naturellement bien formé et d'une chevelure bien fournis : assez typique du côté de la famille à son père. Denzel avait toujours voulu avoir un peu plus de ce côté la de ces origines, non pas qu'il ne voulait pas ressembler à un Américain de base, seulement qu'il voulait qu'on reconnaisse d'où il venait en le regardant : ce qui n'était pas le cas actuellement. Le jeune homme se contentait des choses que son père et son grand père lui avait inculqués et apprises, le respect des traditions, et surtout, le respect des « anciens ». C'était de la que lui venait sa grande politesse et sa bien séance. Toutes ces bonnes manières et son sens du devoir étaient ce qu'il l'avait amener la aujourd'hui d'ailleurs : si il n'avait pas invitée Valentina dans ce bar pour la remercier il n'y aurait jamais eu une tel suite … Mais peu importait, les choses était faite maintenant. Certes, Denzel pouvait toujours fuir comme le lâche qu'il était au fond de lui, mais pour le moment, rien ne lui avait donner une raison assez forte pour fuir.
Lorsque Valentina l'encercla de ses minuscules bras Denzel eu un léger sursaut : elle avait encore froid, c'était incroyable. Elle lui demanda ce qu'il cuisinait et son ventre poussa un fort grognement. Denzel ne pue se contenir de rire. C'était un rire tout bas et un peu gêné, mais un rire quant même. Il détestait ça : qu'on le voit comme ça, mais tant pis , au point ou il en était...
Par contre il ne put supporter le contact de proximité entre lui et Valentina, c'était un peu trop tôt pour lui, ces gestes « d'affection » aussi spontanés. Il se retourna donc pour lui faire face, plaça ses mains en dessous des fesses à Valentina, et la porta par dessus son épaule. Il la posa en suite, assise sur le comptoir, pas trop loin des plaques ou était en train de chauffer la nourriture. Denzel resta un moment la fixant de ses yeux bleu impassibles. Il aimait ça lui, captiver les gens avec les deux océan bleu qui lui servait d'yeux. Et puis la porter ainsi permettait de l'éloigner de lui, sans avoir à la repousser. Il lui caressa la joue légèrement et se concentra à nouveau sur les casseroles

« Quand tu as faim c'est plutôt bruyant.»

Denzel éteignit le riz qui était maintenant cuit, et le changea d'emplacement.

« Je suis en train de préparer un plat typiquement Hawaïen : du Loco Moco »

Quant il prononça le mot de la spécialité, Denzel ne s'en rendit pas compte mais il avait un léger accent typique d'Hawaï. En effet, il avait apprit le dialecte Hawaïen tout petit, il devait avoir à peine cinq ans. C'était son grand-père qui lui avait inculqué les bases, puis son père en lui parlant un peu au quotidien sa langue paternelle. C'était comme une seconde nature pour Denzel à présent.

« C'est fait avec du riz, de la viande haché, surmonté d'un œuf au plat t'auras lus faim après ça crois moi … Tu es de quel origine déjà ? Italienne c'est ça ? »