[HOT] Ce rythme qui t'entraîne jusqu'au bout de la nuit, réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie. [Nikko]

La demoiselle entre dans la chambre de Nikko et s’installe dans le canapé qu’il lui indique, dans un coin de la pièce. Puis comme il lui demande si elle souhaite boire ou manger quelque chose, elle dessine un léger sourire sur ses lèvres avant de répondre que non, elle n’a besoin de rien. Alors au lieu d’aller chercher quoi que ce soit comme il projetait probablement de le faire en attendant sa réponse, il vient simplement s’asseoir auprès d’elle sur le canapé. Silencieusement, la demoiselle le regarde et sourit, sans trop savoir que dire, alors que le silence les enveloppe de nouveaux. Puis elle vient embrasser son hôte et glisse une main dans son dos, doucement. Puis une autre dans la chevelure de ce dernier. C’est au fond, peut-être bien la meilleure manière de renouer non pas le dialogue, lais les attention qu’ils avaient l’un pour l’autre avant que les choses ne foirent stupidement, pour quatre mots sur un piano, balancés n’importe comment.

La jeune fille avait pris place dans le canapé, à l'endroit que je lui avais indiquer. Comme je la réceptionnais chez moi, je lui demandais si elle voulait boire un petit truc ou bien si elle avait un petit creux. Mais elle me répondait de la tête que non. Décidément, elle semblait avoir perdue sa langue et cela me fit sourire. Donc je m'installais également à ces côtés sur le canapé, je ne savais pas que dire. Je restais bêtement assis à la regarder, mais elle interrompu assez rapidement cela en venant m'embrasser tout en déposant une main dans mon dos, ainsi que l'autre dans mes cheveux. Je venais la pousser un peu pour reprendre le contrôle, je ne voulais pas me laisser envelopper de cette façon, je me devais de prendre le dessus. Je venais la laisser glisser sur le canapé pour finir par l'avoir couché sous mon corps, je prolongeais ce baiser qui durait depuis plusieurs secondes. « Dis donc, tu as pris les choses en main en peu de temps, mais ça à changer » Je venais lui déposer de court baiser dans le cou, tout en venant entrelacer les doigts de ma main droite avec ceux de la main de la jeune fille. Je me posais toutefois des questions, comment allait se dérouler tout ça, puis comment allait se passer la nuit et surtout le réveil, le lendemain.

Elle l’embrasse, il proteste, veut contrôler les choses. Rapidement, elle se retrouve allongée sous lui, offerte. Ses pensées se bousculent dans son esprit alors qu’il dépose une multitude de baisers dans son cou. Oh non, non, elle ne doit pas se laisser faire si vite, ce n’est pas possible. Elle commence à paniquer, à sentir son rythme cardiaque s’accélérer. Ses mains deviennent soudainement moites. Sa respiration est saccadée. «Ar… arrête. Si on fait ça ici et qu’on… s’endort là, on risque de se casser la figure pendant la nuit.» fait remarquer la demoiselle avant de déglutir, le regard un peu fuyant. «Et puis je voudrais… j’aimerais que… est-ce que ça te dérangerais beaucoup si… si on coupait la lumière ? Je… vraiment ça me… ça me bloque. Je suis mal à l’aise avec ça je…» souffle la brune qui espère le voir accepter sans quoi… et bien sans quoi il est clair que c’est mort pour leur soirée qui de l’agréable pourrait virait à la tragédie, avec une crise de panique de la part de la demoiselle. «Tu as un lit ? On aurait plus de place si jamais on est trop mort après pour changer de place. Je sais pas trop… ce que t’en pense ?»

Elle venait de stopper le départ de notre relation en pleine course. J'étais totalement couper dans mon élan par Elsy et celle-ci essayait de trouver des excuses, sauf qu'elle réfléchissait beaucoup. Ses réponses n'étaient pas vraiment claire et elle réfléchissait surtout à quoi dire, du moins, c'est ce qu'elle laissait paraître, elle semblait vraiment perdue, cela semblait aller trop rapidement pour elle. La jeune Eliot continuait à me parler, coupant ses phrases, elle semblait apeurer et le fait qu'elle me demande de couper la lumière, je me demandais vraiment ce qu'il se passait. « Heu... oui » Répondais-je simplement tout en me dégageant du canapé, la laissant un peu respirer, elle semblait vraiment manquer de souffle et me fuyait du regard. Elle me demandait ensuite, si j'avais un lit, je lui montrais du doigt une porte qui menait droit à la petite pièce où se trouvait mon lit, je lui pris la main et l'attirait dans cet endroit calme. Je m'allongeais doucement sur le lit tout en l'attirant sur moi. Je prenais la peine de la serrer dans mes bras, tout en venant lui déposer un petit baiser sur le nez. « Elsy.. qu'est ce qui à ..? Dis moi le clairement, s'il te plaît. Te voir comme ça, ça me rassure pas vraiment, dis moi tout ! » La lumière était à présent fermer et j'étais en compagnie de la jeune fille, qui était positionné sur moi. Sauf que j'étais entrain de lui faire un câlin en la serrant contre moi, histoire de la rassurer, je voulais comprendre la situation.

Elsy n’était pas rassurée sitôt qu’un rapport sexuel s’annonçait, lumière allumait. Cela la bloquait tellement qu’elle se débrouillait toujours de toute façon pour faire éteindre la lumière. Et si le rapport arrivait en plein jour – c’était arrivé une fois seulement car elle n’est pas non plus une coureuse de boxer – elle demandait à faire fermer les volets, purement et simplement. Elle ne devait pas et surtout ne pouvait pas accorder un regard à l’acte. C’était beaucoup trop dure, trop compliqué. Elle ne pouvait pas s’y résoudre, pas avec ce qu’elle avait vécu. Là en plus, les choses allaient un peu vite. Alors sa réaction fut assez brusque. D’habitude elle demandait posément la chose, sans inquiéter son partenaire. Pour le coup, là c’était loupé. Il l’entrainait au lit comme demandée puis la serrait contre elle et le silence se faisait, mais elle se doutait bien qu’il allait la questionner. C’est effectivement ce qu’il ne manque pas de faire en demandant à la jeune femme de lui parler, de s’expliquer, de raconter ce qui lui arrive. Comme si elle pouvait parler librement de son viol. Cela arrivait avec Dexter c’est vrai. Mais Dexter avait connu la même chose donc ce n’était sensiblement pas la même chose, pas la même situation. Là, elle ne veut pas parler. Et elle ne le fera pas. «Rien ne t’inquiète pas, c’est passé. Je ne supporte simplement pas de faire ça à la lumière. Mais tout ira bien maintenant ne t’inquiète pas. D’habitude je ne réagis pas si… pas si violemment, parce que bon, je ne voulais pas t’inquiéter hein ? Mais là… probablement qu’on allait trop vite et que, n’ayant pas dit ce que j’avais à dire, tout s’est précipité dans ma tête.» souffle la jeune femme avant de venir l’embrasser pour reprendre les choses là où elle les a fait se stopper.

Décidément, j'avais été coupé assez net dans mes actions envers la jeune fille. Me repoussant quasiment dans ce moment, je ne savais pas vraiment ce qu'elle voulait. Était-elle sûre d'elle ? elle semblait vraiment se contredire, d'un côté, l'envie d'aller plus loin et vis à vis de ce qu'elle venait de dire, on pouvait penser le contraire. Elle m'avait demander si j'avais un lit et je l'avais attirer jusqu'à celui-ci, où nous étions à présent. Je l'avais pris dans mes bras et attendait des explications de sa part, mais ce que j'attendais, elle ne me l'expliquait pas, me disant simplement que s'était passé et qu'elle voulait simplement et que c'était une habitude, d'être dans le noir le plus complet. Chacun avait ses petites habitudes et il fallait faire avec, ou bien ne rien faire du tout. « D'accord, comme tu le veux... mais un jour où l'autre, il faudra m'expliquer ce qu'il vient de se passer là juste avant... je suis pas aveugle, y a bien quelque chose » Puis elle venait déposer ses lèvres contre les miennes pour reprendre là, où on en était rester. Sauf, que je ne prenais plus les choses en main comme précédemment. Je la laissais prendre position sur moi, tout en venant lui caresser le bas du dos d'une main et de lui caresser la joue de l'autre. Je ne voyais pas vraiment la jeune fille et sa beauté, il n'y avait qu'une fine lumière qui traversait la petite fenêtre de la chambre. Je voyais pas très loin, à peine au bout de mon nez, juste assez pour voir le doux visage d'Elsy.

La brune avait beau s'expliquer et dire que maintenant tout allait très bien se passer, le jeune homme lui ne semblait pas en être très sûr. Mais avec la réaction qu'elle avait eut, elle pouvait bien comprendre qu'il ne soit guère rassuré. À sa place... Peut-être bien qu'elle ne serait pas tranquille non plus. Après tout ça ne rassurerait personne il faut bien le reconnaître. Pourtant la demoiselle sait bien, elle, que maintenant tout ira bien. Pour le prouver d'ailleurs la jolie jeune femme embrasse son partenaire; cherchant en prime à le dérider. Mais comme dit qu'il veux cette explication un jour, de ce qui est arrivé parce qu'il voit bien que quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire, la demoiselle soupire et s'installe assise sur le lit. "J'ai été violée. À douze ans. Par mon frère adoptif. C'était là nuit mais la lumière était allumée alors j'ai tout vu et... C'était horrible. Je me rapelle même d'un peu ddi sang enfin bref. Ma psychologue... Ont est sortit ensemble,m'a soigné contre ma peur si tu veux. Elle m'a montré ce qu'il y a de bon dans les rapports intimes. Aujourd'hui je n'ai pas peur de coucher... Même si des fois je me sens moins à l'aise avec la plupart des hommes... Quoi qu'il en soit je ne peut juste pas supporter de voir la chose..." révèle la demoiselle avant de reprendre. "Et là je... Je suppose que je viens de plomber l'ambiance c'est ça ?"

Cela se voyait qu'elle avait un léger soucis. Et j'allais le savoir un jour ou l'autre, je ne laisserais pas couler cette histoire sans savoir ce qui se trimbalait dans sa tête. D'ailleurs, elle m'expliquait assez rapidement une partie de son passée, le soucis était donc le fait qu'elle se soit fait violée, l'histoire était assez bizarre et je la comprenait. Cela doit être quelques choses de pas simple à vivre, elle avait du courage. « Ha oui, je comprend mieux... t'es bien courageuse d'en parler et surtout de pas être bloqué au niveau des relations » Je lui fis un petit sourire, même si elle ne pouvait pas le voir. Elle me demandait si elle venait de plomber l'ambiance du coup, mais ça allait encore, j'avais connu pire. Je la serrais dans mes bras en guise de réponse, tout en lui déposant un baiser sur le front.

«- En fait tu vois, je n’en parles jamais. Et vraiment avec personne. Vous devez être deux… trois, avec qui j’en ai parlé. En général j’évite mais je vois que tu t’inquiétais. Oh ce n’est pas comme si c’était un secret. Tu n’as pas le luxe d’en avoir quand tu es un personnage public. Mais voilà. C’est vrai que je n’en parle pas des masses. Quand je peux l’éviter c’est clair que je le fais.» lance la demoiselle avant de sourire au jeune homme qui dépose un baiser sur son front en la serrant contre lui. N’empêche que pour l’ambiance caliente on repassera. La soirée se transforme sans arrêt. D’abord innocente elle vire chaude avant de partir en vrille pour mieux se réchauffer et maintenant, devenir tendre comme un marshmallow. «On… tu veux que l’on fasse quoi ? Je ne sais pas si tu es encore trop… trop dans la petite ambiance qui s’était lancée tout à l’heure tu vois… »

Ce n'était pas un secret pour elle, elle en avait parler à très peu de personnes et je trouvais ça vraiment adorable de m'en parler. Je suis sur que la plupart de ses vrais amis n'est au courant de rien et que moi, le simple inconnu rencontrer lors d'une soirée, elle me lâche un bout de son passé. « Désolé de t'avoir fait dire ce petit bout de ton histoire » Je l'avais serrer dans mes bras, histoire de la rassurer et l'atmosphère était détendu. Elle me demandait même ce que je voulais faire, car l'ambiance assez coquine de tout à l'heure avait assez rapidement disparue. « Tu préfère... peut-être passer une nuit tranquillement ici ? Au lieu de vouloir partir dans les toilettes de ma chambre ? » Je te fis un sourire, il fallait retourner un peu sur de l'humour, ne pas continuer à être dans cette période un peu creuse.