[HOT] Ce rythme qui t'entraîne jusqu'au bout de la nuit, réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie. [Nikko]

Lundi 21 Septembre 2013. La rentrée était passée maintenant et la vie reprenait son cours normal à l’université de Harvard, où étudiait Elsy Esterhazy. Pendant ses vacances, la jeune femme était un peu rentrée au pays mais avait également voyagé. Elle avait découvert les paysages du Kenya, ce qui lui avait beaucoup plût. Évidemment, de retour en Amérique la patineuse se sentait un peu morne, le soleil avait disparu et elle retrouvait la grisaille. C’était loin de l’enchantement qu’elle avait vu au cours de son séjour. Bien sûr, il y avait avec cela tout le côté positif d’une rentrée. Dont un, principalement : les retrouvailles avec les amis. Quoique la brune n’était pas toujours d’accord avec les membres de la Eliot House, elle les avait tous retrouvé avec une certaine joie. Dans un autre temps il y avait le plaisir de faire de nouvelles rencontres. Chaque année à l’université, certains terminent leurs études et quittent l’établissement alors que d’autres arrivent et tente de s’y faire un nom. Pas facile pour tous, Elsy se souvient ne pas avoir eut de soucis mais l’une de ses amies avait mit un long moment pour s’intégrer.

Maintenant que les choses étaient bien en place et que l’existence reprenait son cours normal, les élèves commençaient à ressentir l’envie de sortir. Comme pour prolonger un peu, dans les esprits, le fantôme des vacances. Ou pour célébrer les retrouvailles de l’amitié. Elsy était pareille à ces autres : elle aussi avait bien envie de faire la fête en ce début d’année scolaire. Du coup, elle s’était résolue à sortir ce soir là. C’est ainsi qu’après le repas, elle prit la direction du Lord Hobo, dans une tenue rouge. Sans manche, pour profiter de la douceur des températures de la fin septembre. Quoiqu’elle avait un petit linge assortit à mettre sur ses épaules au cas où.

La rentrée scolaire n'avait pas été facile. En effet, c'était ma première année au sein de cette université et je ne connaissais vraiment personne. Je savais que mon cousin, Wyatt, avec qui j'étais proche était au sein d'Harvard. Cela avait été une des raisons de me faire rejoindre Harvard, l'autre raison était le besoin d'un changement d'univers, j'avais eu l'envie de changer d'air en quittant la Norvège pour rejoindre Cambridge. L'ambiance y était bien plus agréable à ce que j'avais pu entendre de mon cousin. Je n'avais pas encore eu la chance de le voir depuis le début de cette année. Il faut dire que j'avais été fortement occuper et le fait de s'intégrer au sein d'une telle université n'est pas chose simple.

C'est pourquoi, j'eus l'idée de profiter d'une soirée où j'étais totalement libre, histoire de bouger et faire quelques connaissances. Qui sait ce qui peut se passer lors d'une soirée sur Inman Square. J'avais entendu que le Lord Hobo était un endroit assez tranquille pour passer de bonnes soirées. Il fallait dire que les études rimaient avec l'ambiance et les fêtes. Il y en avait peu à Oslo et je pense que je saurais bien m'amuser étant ici, où des soirées sont organisés quasiment chaque soir. Pour cette soirée, j'avais simplement enfilé un pantalon noir ainsi qu'une chemise blanche, un style assez classe tout de même, mais qui restait décontracté. Je ne savais pas vraiment comment les gens se préparaient pour sortir en soirée par ici. J'avançais un peu dans l'inconnu et la soirée allait être un mystère tout de même, je devais m'y faire et m'accrocher pour me faire à l'ambiance d'Harvard.

Enfin arrivée au Lors Hobo, où elle entre sans mal, la hongroise fait d’abord le tour de ses amis présents, qu’elle salut à tour de rôle avant de se diriger vers le bar où, en bonne habituée, elle salut les personne derrière le comptoir, qu’elle connait quasiment toute, de nom. Puis elle commande un verre de Palinka et va taper la discutions avec un groupe d’amis. Quelques minutes, pour entamer la soirée. Mais la demoiselle a envie de danser. C’est pour ça qu’elle sort à la base, pas pour se la jouer Mather à boire verre sur verre, finir mort, en restant le cul sur sa chaise, la clope au bec. Du coup, la demoiselle finit par s’éclipser en s’excusant auprès des autres, disant qu’elle va danser et les invitant à la rejoindre si l’envie les prend. Son verre étant vide la demoiselle le pose sur le bar et rejoint donc la piste de danse où elle commence à se trémousser avec une amie qui l’a rejointe. Bientôt, plusieurs de leurs proches les rejoignent sur la piste. Mais beaucoup l’abandonnent rapidement après, pour retourner boire ou parce qu’ils ont mal aux pieds. Elsy, malgré ses talons, est toujours sur la piste de danse, un peu seule et abandonnée mais ce n’est pas grave. Elle danse et s’amuse avec des inconnus. Cela peut même lui permettre de faire de nouvelles rencontres, qui sait ? C’est ainsi qu’après une dizaine de minutes passées à danser sans ses amis, la jeune femme se retrouve à danser devant un type qu’elle a l’impression d’avoir déjà vu à Harvard, parmi les nouvelles têtes. Et elle lui envoie un sourire alors qu’il lui donne l’impression d’être un peu perdu.

Le moment de pousser la porte du Lord Hobo était arrivé. j'étais d'abord étonné par l'ambiance qui y régnait, c'était assez calme et pas aussi fou que je m'y attendais, mais c'était une bonne chose. Directement arriver dans une soirée folle et bien lancer n'aurait pas arranger ma venue. La salle était tout de même bien remplie et j'essayais de me frayer un léger chemin, sauf que je ne fis pas vraiment attention et traversait la piste de danse. Je remarquais cette jeune fille se déhancher et soudainement me regarder, je m'arrêtais là en plein milieu pour l'observer, sans trop savoir quoi faire. J'étais un peu perdu au milieu de cette piste de danse, alors que je n'avais pas l'intention de danser. Il fallait se mettre dans l'ambiance avant toute chose, mais là j'y étais brusquement. Il faut dire que je ne connaissais pas les lieux et j'avais pas vraiment fait attention en avançant que je me retrouverais au milieu des jeunes entrain de danser.

Ce visage lui disait quelque chose, c’était certain. Etudiant à Harvard, elle était sûre qu’il l’était. Pas depuis longtemps, elle en était certaine. Et il lui semblait fortement avoir vu sur lui le badge de la Winthrop House. Il avait l’air perdu, peut-être devrait elle arrêter de danser pour aller lui parler et le dérider un peu, l’aider à s’intégrer. Elle finit par cesser de se trémousser pour rejoindre le jeune homme, qui se trouvait au milieu de la piste de danse, un peu ballotée par les quelques danseurs. De ce fait, la demoiselle l’entraîne un peu à l’écart pour qu’ils puissent discuter plus tranquillement.

«- Salut. Tu es à Harvard toi non ? Tu me semble un peu perdu. La soirée ne te plaît pas ? Il y a un peu d‘ambiance pourtant, même si tu arrive au début des festivités !» lance la brunette pour lancer la conversation entre eux deux. Puisqu’il faut bien commencer par quelque chose et qu’en fin de compte, elle ne savait pas trop quoi lui dire. Elle aimait faire des rencontres mais parfois, c’était vraiment difficile pour elle d’engager une conversation intéressante. A voir si les choses allaient bien se passer avec ce jeune homme. « Je me présente, je suis Elsy Esterhazy.»

Même en étant perdu sur cette piste de danse, je profitais du moment pour regarder cette jeune fille se déhancher. Après tout, un homme reste un homme et fuir de tel scène, je ne peux pas. Mais l'avais-je trop regarder ? Je n'en sais rien mais elle s'était arrêter et s'approchait de moi pour finir par m'attirer un peu plus loin, cette fois-ci, j'étais sur le côté de la salle où tout était plus calme. « Salut, je suis bel et bien à Harvard, mais nouveau depuis Septembre et c'est la première fois que je met les pieds ici » En effet, c'était pas simple de s'intégrer dans une telle université, alors que beaucoup de monde étaient là depuis le début et se connaissent depuis pas mal d'années. Faut dire que c'était rassurant que la jeune fille soit venu à ma rencontre et fasse un peu la discussion. Je me sentais moins seul et faire de nouvelles rencontres peut être intéressant, surtout lors de sortie nocturne. « Enchanté Elsy. Je m'appelle Nikko Hantz Østberg » Je lui tendais la main tout en gardant un léger sourire sur mes lèvres. C'était mieux de parler avec quelqu'un, le sourire aux lèvres que renfermer sur soi-même.

«- Ah ouai. Et tu es de qu’elle origine dis-moi ?»

Au fond, cette question est l’une des premières que l’on pose à une personne que l’on vient tout juste de rencontrer, si l’on espère faire davantage connaissance. Surtout, Elsy songe que c’est le genre de questions qui peuvent en entrainer d’autres et de ce fait c’est intéressant dans la mesure où ça permet de faire la conversation. Et donc de potentiellement en apprendre davantage sur l’autre personne. En tout cas la Hongroise espère que cela les fera parler un peu l’un de l’autre. D’ailleurs, elle enchaine pour informer le jeune homme est poursuivre sur sa lancée.

«- Pour ma part je suis Hongroise. » sourit la jeune femme, fière de ses origines même si elle a quitté son pays de naissance à cause de ce qu’elle y a vécu à cause de son demi-frère malade. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que c’est la Hongrie qu’elle représentera aux prochains jeux olympiques, à Sotchi. C’est parce qu’elle aime ses origines, même si elle a souffert au pays, même si sa vie n’y a pas été toujours bien rose. Fière malgré ce qu’il peut se dire parfois sur les Hongrois, fière, simplement.

J'aimais bien le fait qu'elle soit venu me parler comme elle l'avait fait. En plus, elle continuait à faire la discussion et c'était rare, d'habitude l'envie de faire connaissance chutait vite dés les premiers instants. Tout ça, car on ne trouve pas d'idée à propos de quoi dire à la personne en face de nous. Mais là ce n'était pas le cas, elle me demandait de quelle origine est-ce que j'étais et je lui répondis avec le sourire. « Je suis Norvégien, d'Oslo.. la capitale » Je lui fis un clin d'oeil, elle devait connaître les pays et leur capitale, étant elle même européenne. Mais j'aimais préciser la chose, quant à elle, elle venait d'Hongrie et je n'avais pas vraiment eu la chance de rencontrer des personnes venant de ce pays. « Première fois que j'ai l'honneur de parler à une Hongroise » C'est vrai que question voyage, je n'avais pas vraiment eu de chance et j'était beaucoup rester en Norvège. D'ailleurs, si j'ai bon souvenir, j'ai simplement quitter la Norvège pour rejoindre Harvard et ça s'arrête là.

Oslo. La jeune femme connaissait cette ville pour y avoir déjà mis les pieds. La dernière fois, c’était il y a quelques mois à vrai dire. Elle avait été invitée par la princesse Mette-Marit, épouse du prince Haakon., au palais de Skaugum. Un peu avant encore, au mois de Juillet, elle avait assisté aux festivités données en l’honneur du quarantième anniversaire du prince héritier. Et puis il était arrivé que la jeune femme aille en Norvège pour skier. C’était un charmant pays, aux coutumes et à la culture bien différentes du sien, qui avait sût la charmer. Oh elle savait bien qu’elle y retournerait un jour. Il serait bientôt donné une fête en l’honneur du dixième anniversaire de la petite princesse Ingrid Alexandra, première fille d’Haakon, mais la brune ne pouvait pas s’y rendre à cause de l’approche des jeux olympiques.

«- Oh je connais Oslo, j’y vais de temps à autre. J’y étais il y a trois mois. En aout dernier aussi pour l’anniversaire de la princesse Mette-Marit. Et avant ça j’y étais au mois de juillet pour la quarantième anniversaire du prince Haakon. Je connais la Norvège, c’est vraiment très joli. »

La jeune fille venait m'expliquer qu'elle se rendait souvent à Oslo et ce qu'elle disait ensuite, m'étonnait tout de même. Elle connaissait autant, voir même plus mon propre pays. Elle devait avoir voyager beaucoup à mon avis, ou peut-être simplement en Norvège. En tout cas, j'avais bien envie de le savoir et je n'attendais pas pour le lui demander. « Tu as l'air d'avoir voyager beaucoup, mais j'ai le droit de me tromper sur ce jugement. Peut être as-tu un coup de cœur pour la Norvège simplement » Je ne m'intéressais pas vraiment aux dirigeants et représentant des pays. Je sais que j'avais été bien au pays, d'ailleurs le quitter m'ennuyait dans un sens, mais de l'autre un petit changement d'air me ferait du bien. Et c'est en effet le cas, pour l'instant. « En tout cas, je n'ai pas eu la chance de voyager, à part mon pays d'origine et le fait que je sois venu ici à Harvard, sont les deux seuls coins, où j'ai pu me rendre » Je te fis un petit clin d’œil, je n'avais pas l'air perdu simplement, mais je l'étais complètement. Cette université était si grande que l'on pouvait s'y perdre n'importe où. Même en la connaissant depuis une paire d'année.