J'suis en r'tard, en r'tard, terriblement en r'tard... mais je suis pas un lapin ♣ Dante

Elsy & Dante

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Je le garde secret. Et puis si mes informations sont fausses je pourrais vérifier comme ça, avec le temps. -dis-je avec un sourire narquois. Ca pouvait arriver que des fois je sois mal informé, souvent les gens me donnaient de fausses informations pour protéger leurs amis. D'autres aussi s'amusaient à prétendre en savoir plus que tout le monde, alors qu'en réalité ils n'en savaient pas plus. Avec le temps j'avais appris à ne pas dire ce que j'avais découvert. Oui pourquoi pas, ça me fera du bien avant de repartir courir avec mon chien.

crédit to Kaiji on I love Harvard™

Bon. Tant pis pour elle. Si le jeune homme ne veut pas lui dire tant pis. Elle le découvrira peut-être plus tard. Néanmoins elle lui fait remarquer qu’il est méchant, très méchant, de ne rien vouloir lui dire. Et elle lui tire même la langue avant de se mettre à rire pour finalement appeler le responsable de la cafétéria pour qu’il prenne leur commande. La brune demande un thé Earl Grey et laisse le jeune homme choisir ce qu’il souhaite boire. Puis elle dépose l’argent sur le comptoir, insistant pour payer leur consommation. Rapidement ils sont servit et la jeune femme demande du miel pour sucrer sa boisson qu’elle porte ensuite à ses lèvres pour souffler un peu dessus histoire de refroidir le liquide d’où s’échappe un petit fumet signe de la chaleur de la boisson. Après quoi elle se décide enfin à tremper ses lèvres dans sa tasse pour boire une gorgée qui la réchauffe de l’intérieur et lui fait un bien fou : elle adore le thé.

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Elle me fait remarquer que je suis méchant de ne rien vouloir lui dire. On me l'a souvent fait remarquer mais la plupart du temps ce n'est pas avec ces termes. Oui on me le dit souvent, très souvent même, enfin la plupart du temps on n'emploie pas ces termes. Elle me tire la langue dans un geste enfantin, ce qui me fait sourire. C'est vraiment une très gentille fille à qui il est arrivé d'horrible choses. Je reprend un café et la laisse, à contre coeur, payer la commande. Je l'a regarde boire son thé, elle à l'air d'adorer ça vu la tête qu'elle fait. Tu compte faire quoi après Harvard ?

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«- Et bien… J’espère continuer dans le patinage artistique évidemment et après ça, quand ma carrière de sportive sera terminée, peut-être que je deviendrai professeur. Ou entraineuse d’un ou d’une patineuse, voire d’un couple de patineurs qui souhaiterais aller aux compétitions nationales, internationales… olympiques. Nous verrons bien. Je n’en suis pas encore là. Dans l’immédiat, ce qui me préoccupe surtout, c’es de réussir aux jeux Olympiques de Sotchi. Pour le reste, on verra après je pense.» répond la demoiselle avec un sourire. Après tout, elle est déjà patineuse professionnelle, pourquoi cesser une fois sortie de l’école ? Ce serait idiot. Et puis elle aime beaucoup trop la glace pour bien vouloir se retirer du milieu du patinage. Quand à son rang de princesse… pour l’heure, il n’est pas question en Hongrie du retour d’une monarchie : la voilà tranquille. «Et toi que voudrais-tu faire après tes études ici ? Parce qu’en ce qui me concerne, je n’ai pas suffisamment fouillé ton dossier pour le savoir.» le taquine-t-elle.

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Tu poursuis ta passion jusqu'au bout, c'est bien. Elle savait déjà ce qu'elle voulait faire, contrairement à moi. Avec toutes histoires avec mon père ça devenait compliqué de trouver quelque chose. Je ne savais déjà pas vraiment qui j'étais alors après savoir si je devais ou non suivre les traces de mon père et ce même si je n'en avais pas envie. Je suis censé reprendre l'entreprise de mon père, du moins c'est ce qu'il veut. C'est dans ce but que j'ai choisit économie et droit.

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«- Je crois que, quand on a la chance de pouvoir vivre de ce que l’on aime faire, pouvoir vivre de sa passion… alors il ne faut pas hésiter une seule seconde mais foncer, simplement foncer. Parce qu’alors… on sera toujours heureux. C’est ainsi que je vois les choses et je sais que j’ai beaucoup de chance de pouvoir vivre du patinage, de mon sport. Je me sens très heureuse et je sais que tout les sportifs n’ont malheureusement pas forcément la même chance que moi alors… J’ai une certaine chance que je ne veux surtout pas gâcher en fait.» En parlant de malchanceux… Le jeune homme parle de l’entreprise de son père mais curieusement la brune n’a pas l’impression que cette perspective face réellement vibrer le jeune homme. C’est moche défaire quelque chose par défaut, parce que l’on n’a pas sût se décider, pas sût choisit sa voix. Et elle ne sait alors pas trop quoi répondre à l’étudiant.

Elsy & Dante

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Oui c'est vrai. Tu as de la chance en tout cas. J'aimerais être à sa place, déjà savoir ce que je veux faire, mais surtout avoir le choix de faire ce qu'il me plait, c'est le plus important. Jusque là je n'avais jamais vraiment eu trop le choix mais ça allait changer, enfindu moins j'essaierais. J'avais déjà commencé depuis mes 15 ans à ne plus trop écouter mon père, le divorce avec ma mère y aidant. Mais cette année si je m'étais inscrit à Harvard c'est parce que je voulais faire ce qu'il me plait et j'en vais bien l'intention.

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Oui, la demoiselle sait qu’elle a énormément de chance dans sa vie même si quelque part elle sait également qu’il n’y a pas que la chance qui lui permet d’en être là où elle en est aujourd’hui. D’abord, elle a un talent indéniable bien sûr, ce qui facilite quelque peu les choses. Mais elle a aussi beaucoup beaucoup travailler pour atteindre les sommets, pour arriver là où elle en est arrivé. Parce qu’être patineuse au niveau olympique, ce n’est pas que de la rigolade et ce n’est pas juste la gloire, la beauté et les paillettes non. C’est aussi les larmes, la sueur des échecs, des entrainements intenses. Être patineuse c’est aussi plein de risque. La moindre blessure peut parfois vous coûter la victoire. Ou votre carrière. Comme une ballerine. C’est pour cela d’ailleurs que la demoiselle est toujours très prudente dans les activités qu’elle choisit de faire, pour ne pas avoir de problème avec sa santé, son corps.

Elsy & Dante

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J'aurais aimé naitre dans une autre famille que celle là. Pouvoir faire ce qu'il me plait, ne pas toujours devoir suivre le modèle de mes parents, encore que ma mère s'en fichait pas mal. C'est surtout ça. J'aurais au moins aimé naitre et être aimé de ma propre mère. Je m'en fichais pas mal d'être riche, du moins je m'en ficherais pas mal si elle m'aimait, mais ce n'était pas le cas. Mon père, et bien pour lui j'étais juste un héritier, rien de plus. On dit que les plus riches sont heureux et bien ce n'est pas mon cas et ça ne le saura sans doute jamais. J'avoue être méchant avec les autres parce que je suis jaloux de ce qu'ils ont et de ce que moi je n'aurais jamais. Fouiller dans la vie des gens et voir qu'elle est plus merdique que moi me rassure, c'est comme ça je n'y peux rien.

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On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. C’est l’adage et il est plus que véridique. Mais la brune ne sait pas que l’homme qui lui fait face regrette d’avoir vu le jour parmi les siens, lui qui aurait voulu faire ce qu’il avait envie de faire, comme il l’entendait. La demoiselle sait toutefois que les problèmes de famille existent, que certains ne se sentent pas très épanouie au milieu des leurs, dans la vie que le destin a tracé, choisit pour eux. Elle ignore que c’est le cas de Dante et que c’est cela qui cause ses problème, son envie d’épier le monde, de faire chier les autres. Que dire et que faire contre cela, s’il y a effectivement de quoi dire et de quoi faire à ce sujet ? La brune ne sait trop que faire et l’ambiance entre eux n’est plus très amicale. Il n’y a à vrai dire plus aucune ambiance du tout, alors qu’il n’y a plus de conversation. Alors la demoiselle se lance pour essayer de la rétablir.

«- Et… ça te plaît, les études ?»