(+ Siobban) I need you now...

« Sans déconner ?! Ouais alors tu planques tes chaussons de danse dans ces cas là parce que ce n’est vraiment pas le même prix… » rigola aussitôt Thaïs car Sio risquait de ne pas trouver cela fun du tout si elle devait racheter sans arrêt une paire de chaussons de danse hors de prix… la seconde irlandaise n’aurait pas davantage apprécié, d’ailleurs, c’était l’évidence même ! « Oh je suis tout à fait d’accord… c’est pour ça que je veux apprendre un maximum, que ce soit avec Anna ou même avec sa sœur Mei, qui me donne beaucoup de conseils en plus de me suivre de temps en temps. Bon elle m’engueule parce que j’ai une tension trop haute mais ça, c’est un détail ! »

« Oui, quand je vais chez eux en Irlande, je ferme ma porte de chambre pour qu’il ne mange pas tout. »Je trouvais donc que pour l’instant, il fallait juste que cela soit mieux par la suite. Je prenais donc le temps aussi de réfléchir à ce que je pourrais lui dire. «C’est bien si tu as des gens pour t’aider. Il est indispensable que tu le fasse.»

« Très bonne initiative ! Même si je pense qu’en Irlande du coup t’as un peu moins de trucs de valeur qu’avant vu que tu n’y habites plus… » demanda-t-elle de façon déguisée bien que Thaïs connaisse déjà la réponse : la vie de Sio était ici désormais et non plus à Dublin comme par le passé. C’était étrange à dire mais ça n’en n’était pas moins vrai. « Tu me connais… je ne me laisse jamais dépérir même si j’ai l’impression qu’en ce moment, tout va de travers quand même. Ca passera, c’est comme tout… de toute façon heureusement que tu es là ! »

« Ouais bien sûr on aurait pu faire du camping mais tu aurais sûrement mal dormi ! » fit-elle non sans hausser les épaules et sans attraper le baby phone qu’elle avait placé sur la table de nuit. « Mais le gros avantage, c’est que si tu as besoin de quelque chose ou que moi j’en ai besoin, on s’entendra à travers le mur grâce aux deux baby phones que j’ai acheté ! La classe hein ? Au moins aussi classe que d’avoir un grand lit, avoue ! » plaisanta-t-elle de bon cœur non sans lui tendre l’appareil pour qu’elle puisse mieux l’observer.