you ! arg, i really hate you (haytam)

Poppy n'avait pas vécu de choses trop difficile. Elle n'avait seulement jamais connu ses parents biologiques, sa grande soeur lui avait été arraché avant même qu'elle ne soit née. Elle avait perdu sa grand-mère paternel, qui avait toujours compté pour elle. Sa cousine avait fait une crise et avait du partir à l'autre bout du pays sans Poppy. Elle était tombée amoureuse et avait tout gâché. La jeune blondinette pensait que sa vie était un cheminement de mauvaises nouvelles et que chaque personnes qui pouvait s'approcher d'elle, finissait d'une manière ou d'une autre par souffrir. « Le feeling... Hum. » Elle plissa le nez et lâcha sa tête afin qu'elle puisse regarder correctement en face d'elle. Haytam avait peut-être raison en fin de compte. Poppy n'était pas si mauvaise que ça, c'était seulement les évènements qu'elle avait pu vivre qui la faisait se comporter comme une garce égoïste. « Quel genre de choses ? » La jeune Silver tourna son regard azur vers le brun et sourit vaguement. Elle en avait marre de parler d'elle, elle se sentait de plus en plus débile au fur et a mesure que le temps s'écoulait.

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I really hate you

Je l’avais vue fâchée contre moi, puis hésitante, et la voilà calme, presque déterminée, prête à accepter ce que je venais de dire. J’étais intelligent, et j’avais le don d’apprendre pas mal des gens, je savais donc, sans vouloir me vanter, que j’avais raison. Je lui souriais alors qu’elle acquiesçait sur mes dernières paroles, je posais alors ma main sur sa jambe juste un court instant, comme une tape amicale. « Tu me promets d’y penser hein ? » Je lui offrais alors un autre sourire, plus confiant, pour confirmer qu’en cas de problème, j’étais là pour elle. J’étais peut être débile d’être là pour toutes les personnes dans le besoin mais c’était une sorte de rédemption pour moi, disons que j’essayais de me racheter. « Disons que je n’étais pas très fréquentable d’après ce qu’on m’a dit, j’étais assez spéciale, un peu morbide. Et puis… » Je soufflais longuement, hésitant, déjà qu’elle m’avait gueulé dessus, lui apprendre ce que les rumeurs de l’université avaient révélées sur moi n’étaient pas le meilleur moyen de la rendre confiance à mon égard. « Enfin voilà quoi... »

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Poppy avait ce don de ne pas juger les gens lorsqu'elle ne les connaissait pas. Au contraire, elle attendait de parler avec ces personnes afin d'en apprendre plus sur eux. Cependant, la jeune blondinette avait un sens de l'amitié très prononcé, aussi elle protégée souvent ses amis qui était dans le besoin d'un soutient quelconque. Mais là n'était pas la question, Poppy ne jugeait tout simplement pas les gens sans les connaître, et lorsqu'elle avait entendu parler des rumeurs sur Haytam, elle n'y avait pas prêtait attention. « Je te promet d'y penser. » Elle leva les yeux aux ciels en espérant qu'il ne l'avait pas vu puis elle ajouta. « Oh.. J'ai déjà entendu parler de toutes ces rumeurs, mais tu n'es plus cette personne Haytam. Du moins, c'est ce que je constate. » La blondinette fronça les sourcils perplexe, souriant vaguement, elle détourna le regard pour regarder de nouveau en face d'elle.

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I really hate you

Je lui souriais faiblement, j’étais plutôt satisfait qu’elle se calme ainsi et daigne m’écouter, pour une fois, au moins cela réglait la dispute de l’instant, je ne m’étais pas fait viré pour rien. Assis, j’attrapais mon portable dans ma poche pour constater l’heure, le temps passait plus vite que je ne le pensais seulement nous en avions encore devant nous, avant la prochaine sonnerie en tout cas. Je m’étirais soudainement alors, faisant craquer mon dos alors qu’elle me questionnait sur l’ancien moi et tout le bordel que ça amenait. L’information concernant mon accident avait très vite fait le tour de l’université, et de Haytam l’inconnu glauque j’étais passé à Haytam la victime totalement amnésique, et j’en passe, j’en avais eu des titres et encore aujourd’hui j’étais la victime de rumeurs et des dires de certains élèves. Je passais alors une main dans mes cheveux, gêné, pendant qu’elle faisait une mini éloge de mon cas. Un rictus affiché sur les lèvres, j’hésitais, puis je me résignais, après tout elle avait dû entendre cette énorme rumeur. « J’ai des ennuis avec les flics tu sais… ils me cherchent constamment. » J’évitais alors son regard et soufflais longuement exaspéré, à cause d’une foutue humeur je me retrouvais accuser de meurtre et au premier faux pas je me retrouverais en taule, quelle vie de merde.

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Bien que Poppy était inscrite à Harvard depuis peu, elle avait prit soin d'écouter tout les commérages et toutes les rumeurs qui circulait sur le campus. En temps normal, la blondinette ne faisait pas attention à ce genre de rumeurs, mais vu qu'elle était nouvelle, elle voulait savoir ce qui ce disait sur les personnes de son entourage. Cependant bien qu'elle connaissait au final, que très peu le brun qui se trouvait à côté d'elle, elle devait avouer que cette rumeur sur les ennuis avec les flics, la jeune Poppy n'en avait pas entendu parler. « Pourquoi ils te cherchent ? » Peut-être Haytam allait se braquer suite à cette question, mais la blondinette aimerait savoir qu'elle était cette rumeur que les gens du campus aimait colporter. Aussi la jeune Silver, ne se doutait pas du tout qu'Haytam était recherché par la police, et encore moins qu'il était possiblement mêlé à une affaire de meurtre.

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I really hate you

Ma vie était merdique. J’avais eu une enfance, a priori, de merde, puis j’avais été renié par ma famille avant de devoir galérer pour mes études. Après les nombreux coups que j’avais reçus durant mon enfance, des gros bras s’étaient amusés à me tabasser jusqu’à ce que mes yeux se ferment et que mon cœur s’arrête. Puis je m’étais réveillé en traînant ce passé de merde tel un boulet, étant totalement amnésique, et voilà que j’apprenais que j’avais soi-disant commis un meurtre . Comment est-ce que quelqu’un de normal pourrait réagir à ça ? Ma vie ne tenait plus qu’à un fil déjà bien usé, qu’est-ce que je pouvais donc bien faire pour me défendre, avec ma stupide amnésie et mes pauvres moyens, tout était perdu d’avance. Je baissais alors la tête, visiblement elle n’avait pas entendu la rumeur, je m’étais donc vendu tout seul. Je posais mon regard quelques secondes sur elle, totalement hésitant, je ne voulais pas qu’elle prenne peur. Je baissais alors à nouveau le regard, honteux et gêné. « Je suis accusé de meurtre à cause d’une stupide rumeur et vu qu’ils n’ont pas de preuves ils me surveillent constamment pour trouver un truc et me faire plonger, parce que cela les amuse… »

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Poppy estimait qu'elle n'avait pas eu vraiment de chance dans la vie. Elle n'avait jamais connu ses parents, elle avait rencontrée sa soeur il y a peu de temps, elle avait été éloignée de sa cousine qu'elle considérait comme une soeur. Tout n'avait pas était rose, mais la jeune Cabot gardait sans cesse un sang-froid impeccable. Elle avait tendance à avoir des comportements de garce ou petite fille pourri gâtée, mais elle pouvait être tout aussi naïve. Elle accordait sa confiance aux gens trop rapidement et même si elle finissait quasiment toujours par être déçue par les comportements d'autrui, elle continuait à faire la même erreur. Assise à côté d'Haytam elle fronça les sourcils, perplexe, elle l'écoutait parler et essayait d'analyser chaque mots qui pouvait sortir de sa bouche. Il était accusé de meurtre, une chose qu'on ne devait sûrement pas prendre à la légère, et surtout si ça émanait d'une rumeur. « D'où vient cette rumeur ? » Mordant sa lèvre inférieur, Poppy secoua négativement la tête, avait-elle seulement envie de savoir ce qu'il en était ? Détournant alors le regard du jeune homme, Poppy resta silencieuse et attendit néanmoins, par curiosité, la réponse du jeune Dunster.

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I really hate you

Je ne savais plus où donner de la tête en ce moment, avec tout ce qui se passait autour de moi, j’avais juste l’impression que l’étau se resserrait autour de mon cou. J’avais les flics qui me surveillaient constamment, je me sentais épié, et les élèves se méfiaient encore plus de moi depuis que j’avais soi-disant perdu la mémoire à leurs yeux. Certains inventaient même des histoires absurdes comme quoi j’aurais payé d’autres élèves pour me tabasser afin de faire croire que j’allais tout oublier et me blanchir, non mais qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre. Mais c’était ma vie, et je n’avais pas d’autre choix que d’avancer alors je gardais la tête baissée, eh oui, puis je continuais à marcher. Je me contentais de hocher les épaules en écoutant Poppy, c’est vrai, d’où venait cette stupide rumeur qui m’avait une fois de plus rapproché des limbes ? « J’en sais foutrement rien. » Lâchais-je désespéré. Si je tenais celui qui avait lancé ces conneries je… là oui il y aurait certainement un meurtre par impulsion, peut-être de sang-froid, mais il l’aurait mérité non ? Après tout il avait ruiné ma vie… je me mettais à divaguer, à aller vers le sombre, je secouais donc la tête pour sortir de mes idées glauques.

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Poppy ne comprenait pas comment les gens du campus pouvait divaguer des rumeurs toujours aussi absurdes les unes que les autres. Elle trouvait que ça frôlait le pathétique. Mais bon, les gens ne savaient faire plus que ça de toute façon. Ils prenaient un malin plaisir à démolir des gens seulement pour leur bon vouloir. La pensée humaine était futile et totalement immature, et personne ne pourrait sûrement changer ça. Il fallait vivre avec, même si ça se montrait la plupart du temps, très dur. « Laisse les parler. Les gens sont des idiots, ils ne savent la plupart du temps, pas du tout ce qu'ils disent. Et il y a un fort taux de population à Cambridge qui est plus débile qu'il ne le laisse paraître. » Haussant les épaules avec amusement, la jeune Cabot mordit sa lèvre inférieur et posa de nouveau son regard sur le jeune homme qui était assis à côté d'elle. Inspirant profondément, elle baissa finalement la tête et ajouta sincèrement. « Je suis désolée. Désolée pour tout ce que je t'ai fais subir depuis que nous ne sommes plus ensemble. Enfin si je puis dire. » Elle ria légèrement amusé et poursuivis son excuse. « Tu ne méritais pas d'être traité comme de la merde. Donc si tu ne voulais plus me parler, je le comprendrais. » Tordant sa bouche en une drôle de moue, Poppy se leva et attrapa ses livres de cours qu'elle avait posé par terre, elle les serra contre sa poitrine et observa pendant quelques secondes le jeune Dunster.

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I really hate you

J’avais déjà eu une vie de merde ces derniers temps, non en fait, ma vie entière était totalement de la merde, j’avais été privé de tout durant ma jeunesse, martyrisé par mon salop de père, et alors que je prenais un nouveau départ, je connaissais drame sur drame. D’abord la bombe, puis mon coma, et j’étais loin de me douter que l’épidémie qui avait rôdé sur Harvard allait me faire un arrêt cardiaque. Chacune des nombreuses, trop à mon goût, cicatrices sur mon corps me rappelait quelle torture j’avais à supporter pour avoir le droit à une nouvelle vie. Le karma, sans doute, bien que je ne voyais pas en quoi ma vie pouvait mériter autant de haine de la part de celui-ci, après tout je n’avais tué personne non ? Okay… Je devais peut-être arrêter de me torturer avec cette histoire qui était loin d’être finie. « Va dire ça aux flics, ils seront heureux de l’entendre je pense. » Je me mettais à rire nerveusement, qui pourrait savoir si cette rumeur était vraie ou fausse ? Même moi je l’ignorais étant donné que j’avais perdu complètement la mémoire, cette histoire me glaçait littéralement le sang. Je soufflais longuement en l’écoutant parler, des excuses ? Elle venait d’être piquée par quelque chose ou quoi ? Je me mettais alors à sourire et la regardais se lever. « C’est gentil, tu dois être une des seules à penser ça. » Je me levais alors à mon tour et frottais légèrement mon jean pour en enlever la poussière, puis je lançais. « Oh tu sais, c’est le paradis ce que tu m’as fait vivre comparé à tout ce que j’ai pu subir, donc ne t’en fais pas. » Je lui souriais derechef et lui tendais ma main en signe de réconciliation. Je l’enlevais soudainement, faisant une moue « Mais tu ne recommenceras pas hein ? »

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