(+ Siobban) the best, it's you !

Thaïs éclata de rire. « Tu sais que je connais même pas le fonctionnement d’un mariage à l’irlandaise ? A moins que tu parles de l’enterrement de vie de jeune fille… » Pour la dernière option, il y avait forcément le mot « whisky » à caler quelque part, c’était obligé. Mais tant que Sio n’avait pas éclaircit sa manière de voir les choses, difficile de trop s’avancer et la blondinette préférait éviter de dire une connerie. « Ça me rassure de savoir que tu seras avec moi au moins je vais pas être lâchée dans le grand bain sans rien ! Et c’est quoi la formule trois avec la totale au juste ? » plaisanta Thaïs de bon cœur.

« Bah moi non plus, mais bon, mais si tu veux un truc avec des ambiances irlandaise on peut faire ça. » Je répondais à ma sœur, « Pédicure, massage, bain de pieds, c’est ça la totale. Tu vas l’avoir aussi. » Je comprenais donc que pour la suite serait assez drôle. Tout en fermant les yeux, je me calais dans le fauteuil un peu mieux. Je continuais patiemment de savourer la chose. Nelly venait d’arriver, elle avait les serviettes et les huiles essentielles. J’observais le tout parce que le bruit m’avait réveillé et donc tout en voyant le tout je souriais.
 

« Au pire tu sais qu’il y a une invention trop bien qui s’appelle internet… on peut sûrement se renseigner sur des trucs sympa à faire dans ce thème ! » avoua-t-elle, réellement curieuse pour le coup et puis renouer avec ses racines, c’est toujours agréable, il n’y a pas à dire. « Rien que pour les robes… moi j’aime bien les jupes d’autrefois, tu sais avec de vrais jupons, des corsets et tout. Au fait, tu jouais pas de la cornemuse dans le temps ? » Thaïs avait toujours trouvé ça très compliqué mais si Sio acceptait de lui en jouer pour la soirée d’enterrement de vie de jeune fille, rien ne lui ferait davantage plaisir. « J’te bénis de m’avoir amenée ici c’est pile ce qu’il me fallait ! »

« Oui, on peut aller voir par la suite sur internet pas de soucis. » Je continuais donc de suivre mon truc et tout en regardant la suite des évènements, je lui répondais : « On en fait une ? Ou tu veux en acheter une ? Si on demande à Jenny tu penses qu’elle pourra t’en faire une ? » Voilà la question était posée et il m’en fallait peu pour avoir une réponse. Je patientais un instant et je disais à mes pieds : « Prêt pour l’extase mes petits orteils ? » Changeant ma voix, je les bougeais et je disais : « Oh oui, oh oui. »
 

« Bah c’est une mine d’or d’informations on va bien trouver quelque chose d’intéressant, c’est forcé ! » Au pire des cas elles seraient bredouilles l’une comme l’autre mais Thaïs en doutait sincèrement. Il n’y avait aucune raison qu’elle ne trouve pas une idée histoire de faire une soirée ultra sympa pour l’enterrement de vie de jeune fille de la première irlandaise. « Eh bien j’avais pensé à Jenny mais… le problème c’est qu’elle doit être en pleins examens donc autant faire appel à un pro, avoir plusieurs rendez-vous quitte à y mettre le prix. Après tout je ne me marie qu’une fois, que ce soit grandiose au moins ! » lança-t-elle d’un ton léger avant de connaître effectivement l’extase des pieds avec ce massage.

« Google est ton ami. » Une simple phrase qui pour moi était donc importante mais juste. Je l’entendais me dire que Jenny était en exam, je disais : « Ah oui, j’ai zappé…Bah, je pense que l’on peut trouver une personne digne de toi pour te confectionner une jolie robe. » Ma sœur avait sans doute raison, et donc pour ma part, je ferais tout pour l’aider bien entendu. Il serait dommage que son mariage soit un fiasco.
 

Thaïs éclata de rire avant de renchérir aussitôt : « Et Wikipédia aussi ! » reprit-elle, donnant parfaitement dans le mille car les deux s’avéraient être une mine d’or au niveau des informations. Quoi qu’en matière d’idées pour une potentielle soirée d’enterrement de vie de jeune fille, Google serait sûrement bien plus efficace. « On peut essayer de taper dans le sur mesure mais le problème ça va sûrement être le prix… après, c’est sûrement possible d’en trouver une dans un prêt à porter et de demander de toutes petites retouches, tu ne crois pas que ce sera plus efficace ? »

« Ou alors, on va t’en trouver une d’occasion, et on fait faire les retouches. Il y a aussi des soldes pour ce genre de choses. On peut bien t’en choisir une dans tout ce bazar. » Abby se levant me ramenait un magazine de mariage. Je lui disais : « Merci Abby pour le magazine, je vais lui décrire les robes. » Cela allait sans doute être un peu compliqué pour moi, mais bon, il fallait que je lui explique. « Thaïs ; Abby m’a donné un magazine pour les mariages. Il y a un magasin en ville pour les petits prix. Mais bon, je ne sais pas si la qualité y est. »
 

« Peut-être pas d’occasion, une neuve m’ira hein ! J’ai économisé exprès pour ça ne t’en fais pas… » l’informa-t-elle car hors de question que Thaïs soit habillée comme un sac même si elle ne s’attendait pas à ce qu’Abby vienne carrément à la rescousse avec un magazine contenant de très belles robes de mariées. Heureusement, également, que Sio était là pour les lui décrire sans quoi elle aurait été bien embêtée… « Décris-moi un peu ce qu’il y a dans le magazine, après pour la qualité on ira voir sur place, ça se sent vite rien qu’au choix du tissu tu sais… mais au pire j’y mettrais un peu plus le prix pour éviter de me retrouver cul nu à mon mariage ! »

« Oui, on peut faire cela comme ça. » Tout en sentant les doigts de fée d’Abby sur mes pieds, je voyais Nelly qui voulait dire un truc. Puis elle tentait le coup : « Ma famille a une boutique de traiteur en ville si cela vous intéresse. » Je me demandais bien ce qu’il fallait que je fasse par la suite, mais bon, j’espérais bien que ma sœur puisse avoir un avis. Tout en ouvrant le bouquin, je lui disais : « Pour le moment, c’est des bustiers avec un peu de jupons. Elles sont blanches, après il y a du beige qui change un peu. »