A while back, in New-York {feat Jasmine et Nicholas}

Si Nicholas sentait qu'il adorerait passer un hiver avec Jasmine, de son côté, elle en était même certaine, remarque qui le fit rire un brin. Faut dire que ces deux-là avaient bien profité de leurs journées. Encore ce matin, ils en avaient eu un bel exemple. Quand la complicité est à tous les niveaux, autant en profiter non?

Sur l'idée de se recroiser, Jasmine parut pensive un instant, avant de dire que oui, peut-être qu'ils se recroiseraient. On ne peut qu'espérer, mais s'ils ne se recroisaient, ce n'était pas plus grave non plus, après tout, c'est sur quoi ils s'étaient entendus. Les beaux paysages les amènent à prendre des photos, d'abord du décor, mais bientôt, des principaux acteurs aussi, à savoir, eux. Le résultat leur plu, Nick aimait bien la deuxième d'ailleurs. Au commentaire de Jasmine, comme quoi on dirait qu'il est aux anges, le Mather fit un petit sourire espiègle et profita du bref baiser qu'il reçut. Après quoi, il se remit à marcher au côté de la belle blonde.

-Ouais, comment ils appellent ça déjà... du "urban design"? Réaménagement urbain. En tout cas, c'est une belle réussite.


Après quelques pas, le jeune homme relançait la conversation, évoquant le dîner de tout à l'heure.

-Pour le dîner tout à l'heure, je me suis dit qu'on aurait qu'à dîner au restaurant de l'hôtel. Ça nous donnera un max de temps et puis, pourquoi chercher un bon restau' quand on a celui de l'hôtel juste à portée.

Ils allaient bientôt arriver au bout du parc, au fil de toutes leurs conversations, photos, mine de rien, le temps passait vite. Le soleil était déjà à son zénith. Faut dire qu'ils s'étaient levés tard quand même.

-Quand on s'est rencontré, tu m'as parlé de ton père qui était ici pour affaire je crois. Qu'est-ce qu'il fait dans la vie?

Les photos étaient belles et je lui fis une remarque qui le faisait alors sourire. Continuant notre chemin je lui disais que c'était chouette ce qu'ils avaient fait de cette endroit. "Urban design" ca devait surement être ça oui. En tout cas cela avait du succès, il y avait quand même du monde autour de nous. C'était pas étonnant que cela figurait dans le guide touristique de New-York. Nicholas relançait la conversation sur le diner qui allait suivre. Effectivement cela serait mieux à l’Hôtel, il était bon alors pourquoi chercher autre chose. De plus cela nous laisserais plus de temps, c'était tout bénef'.
"Oui, je suis d'accord, on aura plus de temps comme ça." Lui disais-je avec un sourire en coin. Je savais que nos "adieu" n'allait pas durer des heures. On savait très bien, depuis le premier jour que cela se finirait à la fin de la semaine. J'étais d'ailleurs même pas triste, juste contente de l'avoir rencontré pour passer la semaine que l'on avait eu. Je le remercierait certainement pour cela.
Il me lançait alors sur mon père, savoir ce qu'il faisait et pourquoi il venait à New-York.
"Il est patron d'une grosse boite, alors cela lui arrive de venir ici pour des rendez-vous importants. Il faut dire aussi qu'il y a pas mal de transactions qui se font à ce moment là car il a des dirigeants qui se trouve ici." Je ne mettais pas trop mon nez dans les affaires de mon père, il avait sa boite à gérer et il faisait ce qu'il avait à faire. D'ailleurs nous n'en discutions pas souvent, les sujets de conversations étaient plus tournés sur moi ou bien même Hendrix. On évitait aussi souvent le sujet de ma mère car cela allait ensemble. C'était plutôt de mauvais souvenirs, aussi bien pour lui que pour moi.
"Mais tu sais on n'en parle pas des masses... Et toi comment ça se fait que tu peux te payer un hôtel dans ses prix ?" C'était évidement pas méchant, car je pouvais aussi me le payer, on était dans la même situation. Nous avions bientôt terminé le parc, je voyais déjà la fin de là où on se trouvais.

Jasmine était d'accord pour qu'ils mangent à l'hôtel tout à l'heure. C'était parfait, pas de chi-chi. Puis, tandis qu'ils visitaient toujours les fameux jardins, Nicholas se montrait un peu plus curieux quant au père de Jasmine par exemple. Il savait bien qu'elle était de la classe aisée, peut-être même supérieur. Ce n'est pas quelque chose qui le gêne, après tout, même s'il a des origines très modeste, il est aussi très aisé aujourd'hui.

-Ouais, New-York, c'est une bonne ville où brasser des affaires.

Ahh Wall Street... Peut-être que Nick aura à y faire affaire aussi un jour. Déjà, il a pas mal d'argent en bourse, dans des compagnies assez fiables. Gambler, ce n'est pas son fort. D'ailleurs, Jasmine voulait savoir comment il pouvait se payer une suite 5 étoiles à Manhattan. La question et la manière dont elle était posée l'amusa un brin. Jusqu'ici, il n'avait pas parlé de sa fortune. À ce niveau, il n'était pas très vantard.

-Bah j'ai les moyens. Ce qui t'intéresse c'est de savoir comment j'ai les moyens? Je vais te raconter une histoire, mais promets moi de ne pas prendre en pitié le petit garçon dans l'histoire, d'accord?

Après quoi, tandis qu'ils revenaient sur leurs pas, étant arrivés au bout de la ligne, il racontait sa petite histoire, d'une manière un peu détachée, compte tenu les événements qu'elle impliquait.

-C'est l'histoire d'un petit garçon de trois ans qui vivait heureux, avec ses deux parents, à Montréal. Ils vivaient dans une modeste maison, ils avaient des boulots bien modestes. Un été, ils décident d'aller prendre des vacances en couple, en Europe et de laisser le petit garçon avec ces grands-parents. Hey bien un beau jour, des policiers cognent chez Grand-Papa et annonce au petit garçon que ses parents sont morts. Une avion s'était écrasée sur l'immeuble où ils étaient. Du coup, selon le testament, le tuteur légal du petit garçon était la sœur de sa mère, une comptable, qui s'est assuré que le petit ait droit à tout l'argent possible: l'assurance-vie de ses parents, la compensation de la compagnie aérienne, les fonds du gouvernement, tout quoi et elle a placé ces centaines de milliers de dollars pour les faire fructifier. C'était une mauvaise tuteure, mais une bonne investisseure. Des années plus tard, petit garçon est devenu grand et il a mis la main sur toute cet argent, dont il profite un peu, parfois.

Voilà comment Nicholas Laflamme est devenu riche, au prix de la perte de ses parents. C'est sans doute pour cela qu'il s'est donné pour mission, il y a quelques années, de tenter de faire quelque chose de concret de toute cette argent et de pas simplement la brûler dans du luxe comme une collection de voiture, des appartements partout dans le monde et etc. D'où l'importance de ces études aussi...

Le jour commençait à se cacher un peu, le soleil tapait beaucoup moins. En été il fait vraiment chaud et quand le soir arrive avec la fraicheur c'est toujours très agréable de se promener dans la ville. D'ailleurs j'avais déjà assistée au Manhattanhenge qui est un couché de soleil spectaculaire à voir quand on y est. Ce n'était pas la bonne période pour cette fois-ci alors le diner serait un bon moyen de finir la journée en beauté. Après avoir conclu du lieu du repas, Nicholas se faisait plus curieux, me posant alors des questions sur mon père. Je lui disais alors que c'était un patron et qu'ici, dans cette ville, il avait beaucoup d'argent placé. C'était donc normal qu'il s'y rend régulièrement, histoire de surveiller un peu ce qu'il s'y passe. Cette année je m'étais retrouvée toute seule de plus, Hendrix n'avait pas pu venir avec nous.

Je me faisais alors curieuse aussi, lui posant à mon tour la question. Il me demandait de ne pas prendre pitié de ce qu'il allait me raconter. Je ne savais pas à quoi m'attendre, je fronçais un peu les sourcils mais j'attendais qu'il se lance. Quand il commençait alors à me raconter son enfance. Me dire que ses parents étaient mort et que c'était comme ça qu'il avait eu cet argent, je me sentis alors un peu gênée d'avoir posé la question. Je ne m'y étais pas vraiment attendu. Mais j'étais contente qu'il met raconté cela, même si on ne c'était pas dit grand chose sur nos vies respectives jusqu'ici. J’apprenais également qu'à la base il venait d'une famille modeste, je n'avais pas de pitié pour son histoire, j'étais juste contente qu'il puisse me raconter cela. Pour moi quand il t'arrive un drame soit tu te relèves ou soit tu restes à ne rien faire. J'étais dans la première catégorie et Nicholas aussi visiblement. Nous faisions demi tour alors arrivé au bout.

" Tu sais avoir de la pitié pour les gens ce n'est pas vraiment mon genre. J'suis juste contente que tu me l'ai dis." Oui, après tout c'était du passé même s'il avait dû beaucoup souffrir de cette situation.
"J'imagine que ce n'a pas été facile tous les jours pour ce petit garçon mais personnellement je trouve qu'il a bien évoluer dans son genre." Je préférais parler comme lui, pour ne pas que cela le touche directement. Je n'avais aucunement envie de gâcher la soirée avec cela. Nous étions pas loin de la sortie, profitant encore un peu de cet instant. Respirant un grand coup.
" Je pense que du coup nous irons directement rejoindre l’hôtel, nous n'avons pas vraiment le temps de faire autre chose, si on veut être tranquille."  

Tandis qu'ils revenaient sur leurs pas, Nicholas racontait son histoire, du moins, celle de comment il était devenu riche. Il épargnait tout de même à Jasmine la manœuvre qu'il avait fait pour mettre la main sur sa fortune plus tôt que prévu, mais tout de même, il lui racontait l'essentiel et confiait ainsi qu'il était un orphelin. Ses parents étaient des victimes de l'avion cargo vol 1862 El Al qui s'est écrasé dans les Pays-Bas au début des années 90.

D'habitude, les gens réagissent presque tous de la même façon. Aussitôt, ils se sentent mal, on lui dit que cela a dû être difficile de grandir sans ses parents, qu'ils étaient désolés et regrettaient presque tout le temps d'avoir posé la question. Des réactions qui depuis le temps, avaient le don d'irriter Nick, qui n'a jamais voulu être pris en pitié et qui fait avec la mort de ses parents depuis une vingtaine d'années.

Or, ce n'est pas du tout la réaction que Jasmine eut, ce qui prouvait encore une fois, bien qu'il ne veuille pas se répéter, que ce n'est pas pour rien si ces deux-là se sont si vites bien entendus. Elle figure aisément parmi le top 10 des meilleures réactions. D'abord, elle ne le prit pas du tout en pitié, mais se montra reconnaissante qu'il lui en ait parlé. Nick eut un petit acquiescement de la tête et la laissa continuer. Embarquant dans son ton, elle mentionna que selon elle, le petit garçon avait bien évolué, ce qui le fit aussitôt sourire. Il prit la main de Jasmine pour l'attirer contre lui un petit moment.

-Tu sais que je t'adore toi?

Nick ne se priva pas de venir l'embrasser, de manière plutôt langoureuse, histoire de souligner sa reconnaissance et puis, de profiter encore un peu de la belle blonde avant de la quitter, un moment qui approchait, inévitablement. D'ailleurs, ils quittaient maintenant les High Lines et se retrouvaient sur la rue. Tandis que Jasmine parlait, il jeta un coup d’œil à sa montre. Ah oui, il était déjà tard!

-T'as raison. Puis j'imagine que tu veux te changer pour le dîner?

En tout cas, Nick comptait se changer, parce qu'être en t-shirt et en jeans dans le restaurant d'un grand hôtel... Il a beau se foutre de beaucoup de choses, il était bien prêt à faire un petit effort quand même. Une fois dans la rue, Nicholas faisait signe à un taxi et ils purent embarquer pour retourner à l'hôtel.

J'étais contente qu'il se soit confier à moi, ou du moins qu'il m'ait raconté une partie de son enfance. J'en savais maintenant un plus sur lui et c'était peut-être une bonne chose pour notre dernière journée ensemble. Il m'avait demandé de ne pas le prendre en pitié et c'est ce que je fis. Je ne le jugeais absolument pas, j'étais mal placée pour cela. Il n'était pas au courant de ce qu'avais fait ma mère et très peu de personnes le savais. Mais j'avais également une histoire comme la sienne qui apportait de la peine et des jugements de la part des autres. C'était bien pour cela que je n'en parlais pas, disant simplement que mes parents avaient divorcés. A sa place j'aurais voulu avoir une personne en face de moi compréhensive, mais qui n'allait pas te lécher les bottes et s'excuser cent-cinquante fois d'avoir posé la question. Évidemment c'était triste ce qu'il avait vécu, mais maintenant il s'en sortait très bien. Il avait relevé la tête et je suppose qu'il réussissait sa vie. Finalement on est pas si différent lui et moi. Il avait l'air d'apprécier ma réaction qui était naturelle et sans artifice et j'aurais également été soulagé à sa place. Il me prit la main, alors pour m'attirer contre lui avant de me dire une phrase qui me fit sourire longuement.

"Maintenant je le saurais." Lui susurrais-je avant qu'il dépose un baiser langoureux sur mes lèvres. J'adorais quand il avait ce genre de réaction, profitant de se moment, serrant un peu son t-shirt dans l'une de mes mains, pour l'attirer un peu plus à moi. Une fois l’étreinte terminé, ils étaient arrivé à la fin. Il me demandait si je voulais me changer avant le repas et j'hochais la tête pour lui dire oui. Je n'allais certainement pas me présenter comme ça dans un hôtel cinq étoiles. Non pas que j'étais mal habillé, mais je ne me voyais pas le faire. Un taxi c'était arrêté et nous montions dedans, disant le chemin du retour au chauffeur. Cette promenade avait vraiment été bien, cela serait un bon souvenirs. Le retour ce faisait dans le calme, parlant alors un peu de ce qu'on avait vu, avant que le chauffeur ne s’arrête pour nous dire que nous étions arrivé. Cette fois-ci je ne laissais pas le temps à Nicholas de payer je le faisais, j'avais également les moyens. Je n'étais pas totalement une poule qui aimait ce faire entretenir, j'aimais la galanterie mais à un certain stade. Prenant alors la direction de la chambre.

C'était rare qu'il tombe sur une fille qui le comprenait à ce point. En même temps, c'était peut-être l'atmosphère des vacances qui les rendaient meilleurs que ce qu'ils ne sont. Par exemple, Nick sait qu'au quotidien, il est moins bien agréable. N'empêche, c'était presque dommage de se dire qu'ils ne se reverraient pas, mais c'était peut-être aussi la meilleure façon de s'assurer de garder que des bons souvenirs de l'autre et d'éviter que tout ne s'envenime.

En tout cas, de sentir que l'appréciation était réciproque, ça faisait du bien, comme cette main douce qui s'accrochait à lui et ce baiser qui prit le temps d'être partagé et apprécié. La journée tirait déjà à sa fin et le duo prit un taxi pour rentrer à l'hôtel. Les discussions en chemin furent anodines, mais agréables et lorsque la blonde paya le taxi, Nick ne dit pas un mot. C'était normal qu'elle paie sa part, on est au XXIème siècle après tout! Après quoi, ascenseur, porte de chambre et hop, les voilà de retour! La porte fermée, d'emblée, le jeune homme enlevait son t-shirt, se défaisait de ses sneakers.

-J'ai pas vraiment emmené de vêtements chics, mais un polo, ça devrait faire l'affaire? Avec une paire de pantalons propres.

Pour qu'elle voit, il sortait le polo en question et le lui montrait. Sinon, il pourrait toujours sortir et aller s'acheter une chemise par exemple. En plus du polo, il avait mis une cigarette au coin de sa bouche. Ouais, il était en manque de nicotine, que voulez-vous, à chacun son vice.

-Ça te dérange pas si je vais fumer sur le balcon en attendant que tu te prépares?

Fallait le voir fumer sur le balcon, torse nu dehors, à observer les buildings autour, ce qui se passait en bas dans la rue aussi. New-York est vraiment une ville animée. Son polo était resté sur le lit, bien plié, bien tranquille, attendant que son propriétaire l'enfile, mais bon, lui, se préparer ne lui prendra que quelques secondes.

Ils étaient arrivé dans la chambre pour se changer. Après tout c'était un hôtel prestigieux et le restaurant devait certainement l'être. Arrivé en jean basket ne le ferais certainement pas. Nicholas, me disais alors qu'il n'avait pas vraiment de vêtements dit "chic" et me montrait alors un polo qui ferait l'affaire.
" Ça ira très bien." Rigolant un peu, il n'avait pas dû prévoir diner avec une fille comme moi. Pourtant j'étais quasiment certaine qu'il en faisait tomber plus d'une. Il n'y avait qu'à voir comment ça c'était fait pour cette fois, même si je n'étais pas totalement innocente dans l'histoire. C'était bien que je sois tombée sur un mec comme lui, il n'y avait aucun chichi et on ne se prenait pas la tête. Exactement ce que j'avais besoin pour ces vacances. Il avait retirer son t-shirt et ses chaussure avant de me demander si ça me dérangeait qu'il aille fumer.

"Non, non, je vais me préparer de toute façon." Il partait alors sur le balcon, laissant son polo sur le lit. Quittant mon débardeur, ma jupe et mes chaussures pour faire un brin de toilette. J'avais quelques vêtements dans cette chambre même si le reste se trouvait dans une autre. A nouveau fraiche, je regardais son polo sur le lit. Me dirigeant vers la porte-fenêtre du balcon pour l’entrouvrir. J'étais en sous-vêtements et je ne voulais pas que le voisinage en profite.
" Sinon tu peux aussi rester comme ça, moi ça me va parfaitement." Le taquinais-je un peu avant de m'éloigner.

Jasmine semblait satisfaite par le polo. Dans ce cas, tout était parfait, il n'avait pas à aller faire les boutiques pour s'acheter plus beau vêtement. Disons que ce n'était pas son genre d'amener un costard en voyage et c'est vrai aussi qu'il n'avait pas prévu dîner dans un restaurant chic en compagnie d'une amante. Quoique...

Nick hocha de la tête. Il pouvait donc aller fumer sa cigarette sans crainte de représailles, ce qu'il fit. Cela lui faisait du bien, de fumer un peu dehors, tranquille. Même si le soleil commençait à descendre du long de l'horizon, il faisait assez chaud dehors et à cette hauteur, avec le vent, on était juste bien. Puis, comme il entendit la porte du balcon ouvrir, il crut que la blonde était prête, alors il jeta sa cigarette et se retourna pour constater que non, qu'elle n'était pas prête, mais ce qu'elle était sexy! Après quoi, il rigola. Pas certain que cela plairait aux hôteliers.

-Je reste comme ça si tu restes en sous-vêtements.

Si vous voulez son avis, il sort grand gagnant de cette entente. Le beau brun entre à l'intérieur de la chambre, puisque la blonde s'était reculée et se rapproche d'elle, très proche même. Assez pour poser ses mains sur la taille de la jeune femme et caresser sa peau.

Je venais de le taquiner un peu en lui proposant de rester comme il était -torse nu- pour le dîner. Cela me paraissait être une bonne idée s'il n'y avait personne d'autre. Malheureusement, tout le monde ne partagerait certainement pas mon idée parmi les clients. Certainement les hommes, car il faut bien l'avouer il est sexy et les femmes ne se plaindraient pas. Cette idée me faisait rire et quand je l'entendais dire qu'il le faisait si je restais comme ça, cela ne faisait qu’accentuer mon ricanement. Fallait s'imaginer le truc débarquer en sous-vêtements dans un restaurant cinq étoiles. Rien que la tête des serveurs me ferait rire.
" Voleur d'idée... Je ne suis pas sur que c'est avec ça qu'on aura une table facilement." Je le vis rentrer alors que je m'étais éloigné de la porte-fenêtre. Sentant ses mains se poser sur ma taille pour venir caresser doucement ma peau nue. Le laissant faire, avant de me baisser et prendre deux robes.
"A ton avis la rouge ou la blanche  ?" Il me disait alors l'une des couleur et je la mettais de côté. Me tournant alors vers Nicholas pour lui faire face. Je voulais en profiter un peu aussi après tout c'était les dernières heures qu'ils nous restaient. Posant l'une de mes mains sur son torse et passant l'autre derrière sa nuque pour l'attirer à moi et lui déposer un baiser langoureux.