Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityORLANE & DEXTER ♕ le coeur sensible. - Page 3
-16%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile NINJA Foodi Dual Zone 7,6 L 2400W à 135€
135.01 € 159.99 €
Voir le deal


ORLANE & DEXTER ♕ le coeur sensible.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ORLANE & DEXTER  ♕ le coeur sensible.  - Page 3 Tumblr_m5qdcehC981rt7c04o3_250
Plongé dans le noir, mes autres sens eurent la chance de réellement vivre, pleinement, à leur complet potentiel. Le silence n'était plus qu'un simple concept, il devenait une réalité. J'entendais son souffle se gaspiller, j'entendais le bruissement de ses cuisses contre le tissus, j'avais impression de pouvoir entendre ses cils battre comme le feraient les ailes d'un papillon. « Mais non Dexter. » Sa voix même semblait plus charmeuse, mon prénom sans cesse renouvelé par son accent bien d'ailleurs. Elle avait beau essayé de me rassurer sur la situation dans laquelle je m'étais embobiner, rien n'y ferait. Je me trouvais ridicule même de lui avoir adressé la parole ce premier jour. Il n'y avait plus de place dans mon cœur pour battre au contact d'une autre que Valentine, et pourtant... pourtant Orlane était là, en toutes splendeurs, à ébranler mes fondations. Je lui avouai mes faiblesses, mes incompétences elle je la sentis bouger sur le lit, s'étendre peut-être? Je n'osais même pas vérifier par peur de la revoir et de brûler. « Pourquoi la rompre? » Je soupirai, je n'avais pas de raison précise, c'était simplement ainsi que j'étais, malade et démunis. «Parce que je ne suis pas comme toi, je n'embrasse jamais quiconque sur un coup de tête, ça veut tout dire ... et je crois que je m'en veux d'en vouloir davantage alors que j'ignore encore tout de toi.» Ça ne m'étais sincèrement jamais arrivé auparavant, m'accrocher ainsi par un regard, mon cœur cependant n'en était pas à sa première confusion. Ses lèvres étaient douces, se moulaient parfaitement aux miennes, avec naturel. La nouveauté m'effraie. Pour en apprendre un peu plus sur la femme qui se trouvait dans mon lit je lui demandai son plus grand défaut. « Je ne tiens jamais mes promesses. »  Déclara-t-elle après un léger temps de réflexion. Ce n'était pas le pire des défauts, de nos jours qui pouvait affirmer sans mentir n'avoir jamais mentis? Je rabaissai légèrement mon bras de sur mes yeux, entrevoyant sa silhouette maintenant allongé... mon estomac se renversa entier. Oh non. Mes yeux dévièrent sans réfléchir sur ses lèvres. «Orlane, je meurs d'envie de t'embrasser...» Ces mots n'étaient plus qu'un murmure, mes yeux fixant l'objet de leur désir sans la moindre subtilité. Elle allait me rendre dingue. «Parles moi.» Dis n'importe quoi, tant que ça me change les idées. J'enfouis de nouveau mon regard sous mon avant-bras, la tête dans les nuages. «Tu veux jouer à un jeu avec moi? Tu me poses une question j'y répond franchement et ensuite c'est à toi? Celui qui refuse de dire, devra subir sa conséquence?» Action ou vérité, c'était le nom du jeu il me semble. C'était tout ce que j'avais trouvé spontanément pour combler tous les trous, pour apprendre à la connaître. Si elle était le moindrement comme moi, l'idée de devoir s'ouvrir à un presque inconnu ne l'enchanterait guère. Tout pour ne plus penser à ...  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je n'aimais pas ne pas l'apercevoir droit dans les yeux. Mon regard tentait alors de se rassurer ailleurs et venait se figer sur ses lèvres intactes. Mais ce n'était surement pas la meilleure idée pour contrôler cette tentation qui m'habitait. Je tentais alors d'y décrocher mon regard, de la poser ailleurs, fixer un point sur la plafond et l'empêcher de basculer vers lui. Je me pincais discrètement les lèvres, comme pour les punir de vouloir celles de Dexter. Il me rendait complètement folle. Je perdais la tête, je ne savais plus quoi penser, ni quoi éprouver. J'étais toujours effrayée, essayais du mieux que je pouvais de refouler le moindre sentiment nocif pour moi, mais en vint. Ces paroles m'intriguaient. Je voulais en savoir plus, je voulais des détails, des pourquoi au comment. Il voulait rompre la magie. Je n'étais pas de cet avis. J'aimais plutôt bien ce côté magique bien que je préférais ne pas le lui montrer. Ca changeait de tout ce que j'avais pu vivre. Une routine banale, sans rebondissement, des histoires sans sentiments. Tout avait été trop simples à mon goût jusqu'au jour d'aujourd'hui. Je découvrais à présent autre chose. « Parce que je ne suis pas comme toi, je n'embrasse jamais quiconque sur un coup de tête, ça veut tout dire ... et je crois que je m'en veux d'en vouloir davantage alors que j'ignore encore tout de toi. » Comme moi. Il n'était pas comme moi. Et si aujourd'hui moi non plus je n'étais plus comme moi? Que j'avais changé de rive, sans même le décider, que ça s'était fait tout naturellement, tout simplement sous l'effet d'un coup de foudre? Mais il avait raison sur un point, c'est qu'il ne connaissait encore rien de moi. Ou du moins il ne connaissait que la partie que je laissais paraître, mais pas celle que j'étais au fond. « Arrête de t'en vouloir, tu n'as qu'à me poser des questions et je t'y répondrai. » Il semblait culpabiliser de sa manière d'agir avec moi. Il n'avait pas à l'être, pas pour le moins du monde. Il fallait que j'arrête d'être si réticente, que je me dévoile une fois pour toute devant lui, que je montre la Orlane, la vraie, celle que j'avais caché ces derniers temps. J'avais envie de lui montrer ce bon côté, mais si je me plantais? « Orlane, je meurs d'envie de t'embrasser... » J'en mourais aussi. Beaucoup trop. J'en brûlais, ça me picotait tout l'intérieur du corps jusqu'au bout des doigts. J'étais misérable face à cette tentation, et pourtant je prenais sur moi, j'évitais de m'attarder sur les traits parfaitement dessinés de sa bouche. J'essayais de penser à autre chose, mais cette manière de me mordre la lèvre inférieure me faisait perdre tout crédibilité.  « Rien ne t'empêche de le faire. » Et surtout pas moi. Je n'attendais que ça. Pouvoir y goûter à nouveau, me laisser transporter, m'évader rien qu'au toucher de sa bouche et en fermant mes paupières. « Parles moi. » Lui parler, pour lui dire quoi? La même chose? Je doute que tout ça n'arrange la situation. « Tu veux jouer à un jeu avec moi? Tu me poses une question j'y répond franchement et ensuite c'est à toi? Celui qui refuse de dire, devra subir sa conséquence? » Je connaissais ce jeu. Je ne l'avais plus jouer depuis longtemps. Mais j'étais emballée à l'idée d'y remédier avec lui. Je me tournais alors sur le flanc, étant désormais complètement tournée vers lui. « Très bien, jouons à ce jeu. » Je me creusais ensuite la tête. Il fallait que je lui pose une question, alors autant en poser des pertinentes et qui nous éclaireront tous les deux. Tout en douceur j'entrouvrais mes lèvres. « Qu'est-ce qui te retient de m'embrasser? Tu sais très bien que j'en ai envie autant que toi. » J'étais rapidement devenue accro à ses lèvres, et vraisemblablement pas qu'à ça...
(c) teenage.dream

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ORLANE & DEXTER  ♕ le coeur sensible.  - Page 3 Tumblr_m5qdcehC981rt7c04o3_250
Elle faisait tant que de chose que je ne voulais pas voir, j’étais témoin de sa beauté, mais aussi de son impatience. Je pouvais voir mon baiser luire au coin de ses lèvres, m’appeler à la récidive. C’était complètement illégal, pour mon coeur comme pour ma conscience, j’en aimais une autre et cela ne changera pas. J’étais coupable d’un crime de luxure, pendant un instant, en possédant son souffle j’en avais oublié l’amour. « Arrête de t'en vouloir, tu n'as qu'à me poser des questions et je t'y répondrai. » C’était un couteau à double tranchant, ne pas la connaître m’en rendait d’autant plus blâmable, la connaître davantage me rendrait plus vulnérable à ses charmes. La sensibilité de mon coeur me faisait sujet à toutes les brisures, cassures, déchirures susceptibles d’être faites par l’oeuvre d’une femme. J’avais tant de question à poser et trop peu de temps pour le faire avant de perdre la tête. Je me connaissais, je craquais déjà. Et mes envies devinrent rapidement vocales. Elle ne mis pas longtemps à répondre, se mordant la lèvre, accentuant ma faim à en devenir intolérable. « Rien ne t'empêche de le faire. » Je clos les yeux un instant, tentant d’oublier ces mots que me donnait un feu vert que je n’avais pourtant pas demander. J’aimerais être comme elle, pouvoir me laisser aller complètement sans jamais rien regretter. Mes dents trouvèrent à leur tour ma lèvre pour y mordre leur insatisfaction. Mes yeux restaient perchés sans subtilité à l’entre de ses mots. Je lui proposai de jouer à quelque chose pour m’aider à oublier cette tension qui flottait d’elle à moi. « Très bien, jouons à ce jeu. » Un sourire fit son chemin sur mon visage, j’avais déjà de quoi remplir les prochaines minutes de mots plutôt que de soupires. Elle ne dû pas réfléchir longtemps avant de trouver son point d’interrogation. « Qu'est-ce qui te retient de m'embrasser? Tu sais très bien que j'en ai envie autant que toi. » Hum, elle n’y allait pas de mains mortes. Je plissai les yeux, il me semblait avoir déjà répondu à cette question des dizaines de fois sans qu’elle n’en trouve satisfaction et moi non plus d’ailleurs. Tout s’embrouillait dans ma tête, je pensais à elle et puis à cette autre femme qui possédait ce qu’il me restait de coeur. Et pourtant, il n’était pas réellement question d’amour, c’était autre chose d’encore plus inexplicable. « Ah ça c’est une longue histoire, elle remonte à ma naissance il me semble. Tu sais comment on a tous la stupidité de vouloir la seule chose qu’on ne pourra jamais atteindre ? De toujours devoir aller vérifier chez le voisin si son herbe est plus verte que la nôtre? C’est un peu comme ça pour moi... avec l’amour.» Je m’engageais en sentier complètement glissant, elle avait posé une question qui semblait pourtant innocente, mais qui désarmais en moi ma plus fine carapace. Le principe du jeu n’était-il pas de dire l’entière vérité? Je baissai la tête, incapable de continuer sans l’ignorer du regard. « Il y en avait carence chez moi, mon père nous...» Ma voix se brisa, il n’était pas nécessaire d’absolument tout dire non plus, aussi bien ignorer cette partie plus noire de l’histoire. Je secouai la tête. «Bref, l’amour est mon herbe verte, je n’en ai jamais eu alors aujourd’hui c’est tout ce que je désir... Voilà pourquoi je dois retenir mes envies, quand tu m’embrasses je ne pense qu’à t’aimer et je sais que ce n’est pas ce que tu recherches. Je n’ai simplement jamais su me laisser aller comme tu peux le faire, je suis jaloux je crois de ta légèreté, de ta manière de ne pas te poser plus de question. C’est ce que je veux moi aussi.» J’évitai de l’effrayé en lui parlant du trouble de personnalité que j’avais développé à travers mes misères, elle pourrait s’en effrayer comme toutes mes ex l’avaient fait avant aujourd’hui. «C’est à mon tours je crois... hum...» Je relevai les yeux, me forçant à sourire, j’avais tellement de questions à lui poser que je n’en arrivais pas à choisir ma préféré... alors j’en dis plusieurs à la fois en espérant obtenir réponse à tout. «Pourquoi es-tu venu ici? Qu’est-ce que ça te fais de savoir que mon coeur en aime une autre? Le tien est-il entièrement libre?» Je parlais vite pour que ça passe inaperçu, mais je me doutais bien qu’elle n’allait pas me rendre la tâche aisée.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'étais en pleine chute libre, incapable de rompre ce sentiment que me dévorait de l'intérieur. J'avais l'impression de toucher le fond, ou que c'était plutôt le fond qui me touchait. Il brisait toutes mes fondations, tous ces piliers qui avaient réussi à me garder intact jusqu'à aujourd'hui. Et même si la peur me méprenait, j'aimais être cette autre personne. J'étais plus vivante, plus libre de moi-même. J'avais besoin autant que lui de me changer les idées, d'oublier cette tentation, de stopper ces fourmillements qui me démangeaient dans tout mon être. Alors je ne pouvais qu'accepter le jeu qu'il venait de me proposer. Je prenais tout, tout ce qui était bon pour me retenir de m'emparer de ses lèvres jusqu'à les lui voler. Pourtant, pour cette première question, je n'avais pu m'empêcher de revenir sur le sujet. J'étais une éternelle insatisfaite de ces précédentes réponses. «  Ah ça c’est une longue histoire, elle remonte à ma naissance il me semble. Tu sais comment on a tous la stupidité de vouloir la seule chose qu’on ne pourra jamais atteindre ? De toujours devoir aller vérifier chez le voisin si son herbe est plus verte que la nôtre? C’est un peu comme ça pour moi... avec l’amour. Il y en avait carence chez moi, mon père nous... » Sa voix se brisait net, interrompant la suite de sa phrase. Il ne semblait pas vouloir dire la suite. Je voyais dans son regard que c'était quelque chose qu'il préférait garder pour lui. Et même si la curiosité de lui demander la suite était au bout de ma langue, je la ravalais, ne cherchant pas à en savoir plus. « Bref, l’amour est mon herbe verte, je n’en ai jamais eu alors aujourd’hui c’est tout ce que je désir... Voilà pourquoi je dois retenir mes envies, quand tu m’embrasses je ne pense qu’à t’aimer et je sais que ce n’est pas ce que tu recherches. Je n’ai simplement jamais su me laisser aller comme tu peux le faire, je suis jaloux je crois de ta légèreté, de ta manière de ne pas te poser plus de question. C’est ce que je veux moi aussi. » Je l'écoutais, buvant tous ses moindres mots. Je tentais de me focaliser que sur ce qu'il disait, de figer mon regard dans le sien, évitant toute déviation vers ses lèvres. Je me concentrais du mieux que je pouvais. Cette réponse avait été la plus plausible de toutes celles qu'il m'avait données jusqu'à maintenant. Et pourtant je n'en restais pas plus convaincue, n'apaisant en rien cette envie qui me démangeait. En fait, je pense que quoi qu'il me dise, rien ne pourra faire disparaître tout ça. Cette tentation était bel et bien là, et n'était pas anodine. « Tu as peut-être raison, mais... ça n'a pas forcément que des avantages de foncer sans se poser de question. Je me suis souvent plantée, mais ça personne ne s'en est jamais soucié. C'est juste que quand je veux quelque chose, je ne lâche jamais l'affaire. Alors je pense que quoi que tu me dises, j'aurai toujours autant envie de t'embrasser. » Il était définitivement ma détermination. Je le voulais, de toutes les manières possibles, et pourtant je savais, je sentais que je n'allais devoir me contenter que de ses lèvres. « C’est à mon tour je crois... hum... Pourquoi es-tu venue ici? Qu’est-ce que ça te fait de savoir que mon coeur en aime une autre? Le tiens est-il entièrement libre? » Il me bombardait de questions. Je les retenais l'une après l'autre, posant mes deux mains sous ma tête pour la surélevée. « J'avais besoin de te revoir, aussi impossible que ça puisse paraître. J'avais envie d'en savoir plus sur toi, de savoir qui tu étais, ce que tu cachais. Tu m'as intriguée, beaucoup trop pour en rester sur ma faim. » J'avais décidé de jouer la carte de la vérité pour une fois. J'évitais tout de même d'en dire trop. de m'humilier. « Ce n'est pas parce que ton coeur en aime une autre que j'allais me résigner. Rien ne m'arrête Dexter, pas même un obstacle. » avais je répondu entre deux bouffées d'inspiration. « Le mien est ce qu'il y a de plus libre. Il n'a jamais trouvé l'étincelle qui le remettrait en fonction. » Ou du moins, jusqu'à la nuit dernière. Je me dévoilais peu à peu à lui, faisais part d'une partie de mes pensées et de mes envies. « Pourquoi m'avoir accoster ce soir là? Pourquoi moi et pas une autre? » Cette question me trottait depuis ce soir-là. Je n'étais surement pas la seule femme présente dans la salle, et en plus de ça j'étais déjà en compagnie de quelqu'un d'autre. Je devais savoir.
(c) teenage.dream

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ORLANE & DEXTER  ♕ le coeur sensible.  - Page 3 Tumblr_m5qdcehC981rt7c04o3_250
J'appréciais ces efforts de ne regarder que mes yeux. Je l'avais déjà surprise, alors qu'elle le faisait sans la moindre subtilité, en un silence, en un mot. Cela ne me déplaisait pas, mais n'encourageait certes pas ma droiture. « Tu as peut-être raison, mais... ça n'a pas forcément que des avantages de foncer sans se poser de question. Je me suis souvent plantée, mais ça personne ne s'en est jamais soucié. C'est juste que quand je veux quelque chose, je ne lâche jamais l'affaire. Alors je pense que quoi que tu me dises, j'aurai toujours autant envie de t'embrasser. » Je souris à la fin de sa phrase, que brièvement avant de me souvenir du reste. «Quelqu’un s’en soucis maintenant. J’espère que tu me laisseras t’aider à l’avenir... » Je tendis la main pour attraper la sienne avec douceur, je glissai mes doigts entre les siens lentement, pour les unir une fois pour toute. Son contact voyagea dans mon être entier, cette chaleur, ce bien-être, ce petit je-ne-sais-quoi qu’elle prouvait, encore une fois, posséder. Un coeur ne devrait jamais resté seul, qu’il aime ou qu’il pleure, il se nourrit de cohabitation et j’étais prêt à me dévouer à la cause du sien. Perdu dans notre union, je me laissai emporter par ces questions qui me piquaient toujours la langue, les lançant sans calculer les règlements du jeu. Elle ne broncha pas une seule fois, s'installant plutôt confortablement sur mon lit, sur un oreiller qui porterait maintenant son parfum. « J'avais besoin de te revoir, aussi impossible que ça puisse paraître. J'avais envie d'en savoir plus sur toi, de savoir qui tu étais, ce que tu cachais. Tu m'as intriguée, beaucoup trop pour en rester sur ma faim. » Je fronçai les sourcils, cette réponse était sans doute trop belle pour être vraie, mais n’avais-je d’autre choix que de la croire sur parole? Je soupirai un sourire gêné, baissai les yeux pour ne regarder que nos doigts entrelacés, je pouvais lui en vouloir de ne pas s’être tenue à l’écart, mais ma propre réalité était que je m’étais moi-même languis de son retour... une autre nuit comme les précédentes que j’aurais fini par m’en rendre fou, plus que je ne l’étais déjà. La réponse à ma deuxième question vint presque aussitôt. « Ce n'est pas parce que ton coeur en aime une autre que j'allais me résigner. Rien ne m'arrête Dexter, pas même un obstacle. » Il était intéressant de la voir désigner Valentine comme un simple obstacle. La confiance était, après tout, le meilleur aphrodisiaque. «Personne ne s’est jamais battu pour moi auparavant, j’avais fini par me convaincre que je n’en valais simplement pas la peine.» C’était toujours à moi de faire le premier pas, à moi de me feindre en quatre pour accommoder la femme que j’aimais. C’est épuisant et pour un soir j’avoue ne plus vouloir y mettre autant d’effort. « Le mien est ce qu'il y a de plus libre. Il n'a jamais trouvé l'étincelle qui le remettrait en fonction. » Ajouta-t-elle pour alimenter mon enthousiasme davantage. J’étais cependant déjà jaloux, déjà furieux contre cet homme de l’avoir abimé. «J’assume alors que tu n’étais pas celle qui souhaitais mettre fin à votre relation?» Elle saurait de quoi je voulais parler, on n’en avait qu’un seul de ses amours qui font mal, on ne pouvait y survivre trop souvent et pourtant moi... moi je poussais encore mes souffles comme si la vie ne m’avait pas enlever tout ce que j’avais de lumière.  « Pourquoi m'avoir accoster ce soir là? Pourquoi moi et pas une autre? »  J’avais déjà répondu en partie à cette question le soir de notre rencontre, en pointant ses yeux comme seuls coupables... la profondeur et la vérité s’y trouvaient, accrocheraient le moindre regard pour le voler au monde réel et l’emporter bien ailleurs. «Je devais simplement t’avoir.» Soufflais-je en toute confession, ce qu’elle ignorait c’était cette jalousie qui avait bouillis au creux de mon ventre à l’idée de devoir la partager, cette parfaite étrangère qui avait attiser mon attention quelques secondes de trop. C’était maintenant à mon tours de poser la question et j’en avais une déjà qui avait tout d’envahissant et d’impolie. «Dis moi comment c'est. Comment on se sent quand on fait l’amour avec quelqu’un qu’on aime pas.» L’acte se nommait ainsi pour une raison qui me semblait évidente jusqu’alors. Elle avait quelques trucs à m’enseigner encore semblait-il.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'avais l'impression de devenir folle. J'étais incapable de contrôler mes pensées, et encore moins mes envies. Il y avait cette attraction si forte entre nous que mes lèvres réclamaient sans cesse les siennes. « Quelqu’un s’en soucis maintenant. J’espère que tu me laisseras t’aider à l’avenir...  » Je souriais à cette parole qui me réchauffait le coeur. C'était bien la première fois qu'un homme me disait ça, qu'il voulait se soucier de ce que mon coeur vivait. Sa main venait se fusionner à la mienne. Nos doigts glissaient les uns contre les autres jusqu'à parfaitement s’emboîter, comme si nous formions un puzzle, et qu'il avait été ma pièce manquante. Ce n'était pas non seulement ses lèvres sur les miennes que j'aimais, mais aussi sa peau contre la mienne. Je pouvais sentir sa chaleur, le sang circuler dans ses veines, mais surtout cette douceur si particulière qui rendait le toucher appréciable. Je me laissais emporter pour ce tourbillon, me dévoilait à lui, tout naturellement. J'avais l'impression que cette peur s'en allait peu à peu. Plus le temps passait, et plus je me sentais en confiance. Je savais que je pouvais tout lui dire, qu'il n'était pas ce genre d'homme qui allait s'en contre-foutre de mes paroles et me rire en pleine face. Je devenais presque sentimentale, lui parlait comme je ne parlais jamais à personne. « Personne ne s’est jamais battu pour moi auparavant, j’avais fini par me convaincre que je n’en valais simplement pas la peine. » Je serrais légèrement sa main dans la mienne. A vrai dire, je n'avais pas envie de la lâcher, ou que lui me la lâche. Mon regard ne lâchait pas le sien, ou du moins je faisais tout pour. « Il y a un début un tout. Ou alors ce sont surtout ces personnes qui n'en valaient pas la peine. » Je doutais qu'il n'en valait pas la peine. Si je disais ça aujourd'hui, ce n'était pas pour rien. Je ne me battais jamais pour ce genre de cause. C'était bien la première fois que je me défiais à une concurrente pour le coeur de quelqu'un. Pourtant au fond je savais pertinemment que cette bataille n'allait pas être une victoire pour moi. Je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais, mais j'en connaissais déjà la fin. « J’assume alors que tu n’étais pas celle qui souhaitais mettre fin à votre relation? » Mon regard se glissait ailleurs, passant au dessus de sa tête le temps de quelques secondes. Un petit retour au passé en quelque sorte. Mais mon regard se sentait désemparé venait se rassurer dans le sien. « Disons que j'aurai préféré ne pas y mettre fin. » Parfois les événements nous font prendre des décisions contre notre gré. A partir du moment où la fidélité avait été dépassée, je ne pouvais pas laisser passer. Je venais à présent de répondre à ses questions, les unes après les autres jusqu'à mon tour lui en poser une. « Je devais simplement t’avoir. » Sa réponse ne se faisait pas attendre et était de nouveau encore assez floue. M'avoir? De quelle manière? Pourtant je ne décidais de pas m'approfondir, me contentant de cette jolie réponse. J'affichais à nouveau un sourire sur mes lèvres. « Dis moi comment c'est. Comment on se sent quand on fait l’amour avec quelqu’un qu’on aime pas. » Bizarrement je m'attendais à cette question. Pour une fois, j'avais pu prévoir quelque chose de lui. « Il n'y a rien à savoir. » Ca ne me faisait rien. Rien d'extraordinaire, rien qui pouvait apporter un petit plus à la vie outre qu'un plaisir régulier. « Ca n'apporte que du réconfort, un peu d'affection. Celui qu'on a pas au quotidien grâce à l'amour. Mais parfois ce n'est pas suffisant. » fini-je par rajouter.
(c) teenage.dream

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ORLANE & DEXTER  ♕ le coeur sensible.  - Page 3 Tumblr_m5qdcehC981rt7c04o3_250
Elle n'avait pas bronché depuis que j'avais glissé mes doigts entre les siens, le contact s'accordant si naturellement au reste. J'aurais pu en mourir un sourire au visage si la vie en avait décidé ainsi. Il y avait ce tremblement de terre au creux de mon ventre, quelque chose de partiellement connu par ma mémoire, j'avais survécu à de similaires attaques, mais elles n'étaient jamais survenu aussi rapidement dans une conversation, dans un regard tendrement lancé. Elle ponctuait ses paroles d'une caresse plus affirmée, équilibrée à la perfection pour ne me laisser douter de rien. « Il y a un début à tout. Ou alors ce sont surtout ces personnes qui n'en valaient pas la peine. » À travers les années, pour me rassurer peut-être, j'en étais venu aussi à ces conclusions. Mon tour viendra, je n'ai jamais eu de chance, simplement. Il y avait ce côté très sombre en moi qui finissait toujours par enterrer ses hypothèses en me rabaissant, en m'insultant. «Ou alors c'est moi qui n'en valais pas la peine, c'est plus plausible encore.» Je baissai les yeux, choisissant de ne pas être témoin du sentiment de pitié qui se hissait probablement à son regard suite à cette déclaration. Sauver par le cours du jeu, je m'attardai un instant sur sa dernière relation amoureuse, curieux d'en savoir le moindre détail, je n'eus l'audace de la questionner que sur sa finalité. « Disons que j'aurai préféré ne pas y mettre fin. » Je plissai les yeux entres les siens, insatisfait par cette réponse, quelque chose en moi espérait toujours pouvoir la sauver de ses souvenirs, je l'avais fait moi-même après tout... et cela faisait de moi une sorte d'expert. «Je peux savoir ce qu'il s'est passé? Ce qui t'as séduit en lui? Ce qui t'as brisée ensuite?» J'osais presque qu’inconsciemment. C'était sans doute toujours la tiédeur de ses doigts qui me laissaient croire que nous étions déjà amis. Elle ne sembla pas surprise non plus quand je lui demandai quelque chose de très personnel. Ça m'avait toujours intrigué, vu la popularité des conquêtes sans lendemain, j'avais bien fini par me pauser des questions. . « Il n'y a rien à savoir. » Me répondit-elle sans avoir à réfléchir. Je fronçai les sourcils, espérant la suite de sa réponse avec impatience maintenant qu'elle m'avait laissé sur ma faim. « Ca n'apporte que du réconfort, un peu d'affection. Celui qu'on a pas au quotidien grâce à l'amour. Mais parfois ce n'est pas suffisant. » Je me demandai aussitôt quand étais-ce que cela ne suffisait plus? Et puis ce baiser, le parfum de ses lèvres que j'avais toujours sur ces lèvres. «C'était ce que tu étais venu chercher sur mes lèvres?» Ma langue glissa contre ma bouche en éveille, elle s'insulterait sans doute d'avoir été utilisé de la sorte, mais je la laisserai répéter son crime encore et encore si elle s'approchait de nouveau. «Ça t'as suffit?»
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ce jeu était l'occasion d'en savoir un peu plus sur l'autre, d'avoir des réponses aux questions qui nous turlupinent dans la tête. Pour ma part, j'en avais pas mal à lui poser. Je ne savais même pas laquelle lui demander en première. Après tout on avait toute la soirée pour s'éclairer. « Ou alors c'est moi qui n'en valais pas la peine, c'est plus plausible encore. » Il avait l'art et la manière de toujours tout retourner sur lui. J'avais d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi il préférait se faire passer pour le "mauvais" dans l'histoire. Il se rabaissait lui-même, et je le ne supportais pas. « Arrête de toujours tout retourner contre toi. Tu te trompes, j'en suis certaine. » Je tentais du mieux que je pouvais de le rassurer, de lui prouver qu'il se trompait, ou du moins que moi je ne pensais pas comme lui. « Je peux savoir ce qu'il s'est passé? Ce qui t'as séduit en lui? Ce qui t'as brisée ensuite? » Nos doigts étaient toujours entrelacés, fusionnaient à la perfection comme s'ils avaient été fait pour se rencontrer. Je me sentais en sécurité avec lui. Je ne pouvais définir ce sentiment de confiance qui m'envahissait par sa présence. Je savais que je pouvais tout lui dire, sans craindre quoi que ce soit. « Ce qui m'a séduit chez lui est ce qui m'a brisée ensuite. Celui que je pensais être un homme fidèle a préférer battre de l'aile et butiner d'autres fleurs. » J'avais été trompée, plus d'une fois. J'en avais perdu ma confiance générale vis à vis des hommes. Il ne suffit parfois que d'un cas pour nous dégoutter de l'ensemble. J'avais été trahie, brisée, perdue, chiffonnée. Je le détestais aujourd'hui de m'avoir fait ça. Je détestais tous les hommes et j'avais décidé de leur consacrer que mon corps depuis. Je ne voulais plus prendre le risque d'avoir le coeur à nouveau déchiré. C'était beaucoup trop douloureux. « C'était ce que tu étais venu chercher sur mes lèvres? Ca t'a suffit? » Je ne savais pas ce que j'étais venu chercher en venant ici. Tout ce que je savais, c'est que ma tête avait été beaucoup trop hanté par son visage et ses paroles que j'en étais devenue folle. Je n'aurai pu passer une nuit de plus à être torturée. Seule ma présence ici pouvait peut-être m'apporter des réponses. « Non, justement ça ne m'a pas suffit. » lui répondais-je alors que je haussais la tête négativement pour accompagner mes propos. « J'ai cette envie immense de m'emparer de tes lèvres. Je fais tout pour penser à autre chose et me retenir de me jeter dessus, mais ça en devient presque une torture. » dis-je alors que mes yeux s'étaient à nouveau poser sur les siennes, intensifiant cette envie. Mes lèvres réclamaient toujours autant les siennes. Elles ne voulaient pas perdre ce gout qu'il avait laissé sur les miennes. Habituellement, je me contentais toujours d'un simple baiser, j'étais satisfaite, même plutôt fière. Mais cette fois-ci j'avais l'impression de vouloir plus, inconsciemment. « Qu'est-ce qui te plait chez elle? Qu'est-ce qui a fait que ton coeur a décidé de se réserver pour elle? » J'ignorais complètement le prénom de l'heureuse élue. Je pouvais mettre un visage sur cette femme, elle s'était interposé entre nous lors de notre danse de la nouvelle année pour mon plus grand désarroi. Et j'avais à présent envie de savoir qui elle était, à côté de qui je rivalisais.
(c) teenage.dream

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
ORLANE & DEXTER  ♕ le coeur sensible.  - Page 3 Tumblr_m5qdcehC981rt7c04o3_250
Ma vérité la plus pure avait toujours été la même. Quand on me quittait c'était de ma faute, quand on me souriait c'était aussi de ma faute. Je vivais dans un égocentrisme maladif, très malsain, qui m'empêcher de penser trop au philosophie du monde. Il y avait moi et puis ma quête d'amour propre qui n'en finissait plus de finir, qui s'essoufflait en longueur par la brutalité de tout ceux qui m'avait de nouveau fait croire que je n'en valait pas la peine. Alors non, il était loin le jour où je me féliciterai d'être né. « Arrête de toujours tout retourner contre toi. Tu te trompes, j'en suis certaine. » C'est toi qui te trompe. Je n'osai cependant brusquer ces prédéterminations. «Je rebute le jour où tu te rendras compte que je ne suis pas un prince, mais bien un crapaud.» Qu'elle ne voudrait jamais plu embrasser vu la laideur de mon vrai visage. Elle était là l'importance de mettre fin rapidement à mes échanges, il ne fallait jamais laisser la chance d'être remplacé, d'être compris à juste titre. Orlane en savait déjà trop et son regard toujours fuyant sur mes lèvres, me la rendait mystérieuse. Un trésor que je n'avais pas encore découvert, je me vanterai de l'avoir trouvé le jour où la flamme au fond de ses yeux éteindra sa passion. Je lui posai une question bien précise sur son passé et ne reçu qu'une évasion. « Ce qui m'a séduit chez lui est ce qui m'a brisée ensuite. Celui que je pensais être un homme fidèle a préférer battre de l'aile et butiner d'autres fleurs. » Je fronçai les sourcils en m'imaginant la suite qui ne viendrait cependant jamais. Je savais dès lors qu'elle ne voulait pas en parler, avec moi ou avec quiconque, je choisi de ne pas le prendre personnel pour une fois. Il ne m'était jamais arrivé d'être infidèle à mon coeur, et pourtant aujourd'hui elle détrompait mes illusions en me tenant de la sorte, en séduisant mon corps qui se retrouvait au bord de l'implosion sensationnelle. Ma main dans la sienne se retrouvait aux portes d'un rêve similaire au paradis, c'était étrange et non-négligeable. Je me contentai d'hocher la tête pour toute réponse. Le sujet changea de cap, du drame au salace. « Non, justement ça ne m'a pas suffit. » Elle ponctua sa phrase d'un hochement de tête affirmé. « J'ai cette envie immense de m'emparer de tes lèvres. Je fais tout pour penser à autre chose et me retenir de me jeter dessus, mais ça en devient presque une torture. » Cette franchise me tordis le ventre d'impatience, l'entendre penser tout haut ce que je désirais tout bas n'aida en rien ma cause. Le mot torture avait été bien choisie. Je repris possession de ma main doucement, la chaleur qu'elle dégageait de sa paume immanquablement perdue. C'était était presque douloureux de rompre ainsi quelque chose qui semblait destiné à l'avance. La tristesse se hissa à mes yeux. Peut-être ceci l'aiderait-elle à survivre, je ne sais pas.  « Qu'est-ce qui te plait chez elle? Qu'est-ce qui a fait que ton coeur a décidé de se réserver pour elle? » J'eus un mouvement de recul en entendant cette question, elle était tellement cru et pourrait fort bien provoquer son départ, chose que je souhaitais éviter en tout point. À bien y penser, la réponse était plutôt simple. «Je n'en sais rien.» Soufflais-je en haussant les épaules. Certes, j'aurais pu lui dresser la liste de toutes les qualités que possédait Valentine, de ces quelques défauts que je n'arrivais jamais à retenir, leur manifestations plutôt rare, voire même inexistantes. «Pour te répondre il me faudrait savoir expliquer ce qu'est l'amour véritablement et... je ne peux pas. C'est juste... Enfin c'est sa...» Pour la première fois j'en perdais mon éloquence, il n'y avait pas de définition précise à l'amour, c'était quelque chose intérieur qui nous rendait fou, qui nous faisait mal en l'absence de l'autre, c'était une chaîne qu'on s'attachait volontairement à la gorge et un étau qui se refermait sur notre liberté. J'aimais tout et je prenais tout de cette femme. «J'aime la personne que je suis quand je suis avec elle.» Réussis-je à enfin expliquer. Et c'était rare de réussir à me faire m'aimer moi-même, par les miroirs de l'âme d'une autre. Sans précédent en fait. «Elle me fait croire que je suis suffisant...» Je baissai rapidement les yeux sur le matelas, si la phrase avait commencer, elle devait trouvée sa fin. «... même si elle est en couple avec quelqu'un d'autre...» Ma voix n'était plus qu'un souffle, même moi je n'étais pas prêt à m'entendre le dire. J'en devenais pathétique pas cette simple vérité et Orlane en avait déjà conscience comme je lui en avais glissé mot à notre première rencontre, pourtant ce n'était pas plus simple à digérer. Je secouai la tête, passant du coq à l'âne comme je savais si bien le faire dans le but de protéger mon coeur. «Fermes les yeux.» L'ordonnais-je, alors que je m'apprêtais à l'imiter quelques secondes plus tard, alors que je vint poser finement la paume de ma main nouvellement libérée contre sa bouche. Mon souffle rejoint rapidement ma caresse, s’écrasant sur le dos de ma main juste avant de sentir mes lèvres embrasser mes jointures. Ma question serait simple cette fois, à mi-chemin entre la Terre et ce bonheur flottant je réussi à lui demander. «Tu arrives à les sentir?» Mes lèvres, toutes ses éternités qui nous éloignent de la réalité. Un délice. Je regagnai de nouveau ma peau, m'embrassant avec plus de vigueur et de passion... je le jure, de là je peux tout sentir et tout goûter. 
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il se sous-estimait un peu trop à on goût. Je ne le connaissais pas plus que ça, et pourtant j'avais l'impression de le connaître depuis toujours. Je savais que je pouvais me livrer à lui, être vraiment moi-même. En sa présence, je pouvais enlever ce masque que je m'obligeais à porter quotidiennement. Il était différent. C'était différent. « Je rebute le jour où tu te rendras compte que je ne suis pas un prince, mais bien un crapaud. » Il était têtu, s'obstinait à dire qu'il était le mauvais. Pour moi il ne l'était pas. Bien au contraire, puisqu'il faisait ressortir tout ce qu'il y a de meilleur en moi. « Prince ou crapaud, ça ne change rien pour moi. » Mon coeur s'était attaché au sien. Je n'avais pu le retenir, l'empêcher de se froisser. A la minute même où ses mains se sont posées sur moi et lorsque nos regards se sont croisés, il s'est laissé touché par sa beauté. Son mystère m'avait conquise, m'avait amené aujourd'hui à être là, le coeur ouvert. Mais je ne voulais pas parler de cette histoire qui m'avait littéralement réduite en poussière. Je n'en parlais à personne. Même pas à moi-même. Je préférais enfuir cette plaie, loin de mes pensées. Je ne voulais pas de nostalgie. Je voulais juste oublier. Je préférais ne pas m'éterniser sur ça. Je n'étais pas venue pour parler de cette peine. Et sans doute l'avait-il compris, puisqu'il ne se questionna pas plus. Ou du moins il se retenait. Je voyais sur son visage que ma réponse n'avait pas été assez comprise. Mais pour moi, c'était suffisant. Je n'avais rien d'autre à dire en plus. Je ne voulais pas. Je refermais ainsi cette conversation, préférant me focaliser sur la question qui avait suivi. J'étais obsédée par ses lèvres. Elles me manquaient déjà tant. Je me torturais à ne pas les savourer encore et encore. Sans doute si je les touchais à nouveau, je ne pourrais plus m'en détacher. Je ne m'étais pas privée pour lui faire savoir cette envie qui m'envahissait chaque seconde, et qui ne faisait que s'intensifier lorsque mon regard les caressait. Ma main se sentait perdue lorsque la sienne s'était détachée. Elle ne savait plus où aller, ne bougeait pas d'un poil, attendant presque de retrouver ce binôme chaleureux. « Je n'en sais rien. Pour te répondre il me faudrait savoir expliquer ce qu'est l'amour véritablement et... je ne peux pas. C'est juste... Enfin c'est ça... » Il ne semblait pas savoir par où commencer. Je n'en doutais pas qu'il devait avoir beaucoup de chose à dire sur elle, mais qu'il suffisait juste de commencer par le commencement. « J'aime la personne que je suis quand je suis avec elle. Elle me fait croire que je suis suffisant... » Il avait ce regard qui pétillait lorsqu'il parlait d'elle. J'étais jalouse. Jalouse de voir que ces si beaux yeux pétillaient pour elle. Jalouse de l'entendre parler de cette manière. Et pourtant cette histoire ne lui apportait pas que du bonheur. « ... même si elle est en couple avec quelqu'un d'autre... » Il courait après un bonheur qui en avait déjà un de son côté. Le genre de chose que l'on préfère éviter. Mais on ne contrôle pas son coeur. On ne choisit pas qui on doit aimer. Je voyais que cette situation l'affectait. Je préférais ainsi me taire, ne rien dire de plus à ce propos, comme lui l'avait fait précédemment en voulant ressasser un passé que je préférais enfuir. « Fermes les yeux. » J’exécutais cet ordre, dès la seconde qui suivait sans me poser plus de questions. Je fermais ainsi les paupières, sentant la chaleur de sa main se poser sur ma bouche. Il embrassait le dos de sa main de ses lèvres parfaites. « Tu arrives à les sentir? » A sa question, mes yeux restaient intactes alors que ma tête allait de haut en bas pour lui répondre positivement. J'avais imaginé que sa main n'était pas entre nos lèvres. Je me rappelais parfaitement du gout, de la texture de ses lèvres que j'avais eu la chance de frôler un peu avant. J'avais pensé à tout, au moindre détail que j'avais tant savouré. Je ressentais du mieux que je pouvais ce qu'il voulait me faire passer. Mais j'en restais insatisfaite. Cet acte n'avait qu'intensifier mon envie, et cette fois s'en était trop. Je posais ainsi ma main sur celle qu'il avait sur ma bouche, la dégagea délicatement alors que nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je m'avançais doucement vers lui, mes lèvres prêtes à caresser les siennes. « Je ne peux plus y résister. C'est beaucoup trop dur. » susurrais-je du bout de ma langue, avant de poser mes lèvres sur les siennes. Me voilà à présent comblée. Je revitalisais ce manque, cette tentation qui me parcourait depuis bien trop longtemps. J'avais l'impression de puiser de l'énergie. Mes yeux ne pouvaient que se fermer naturellement tellement que j'appréciais ce moment. Je m'en décrochais ensuite, avec beaucoup de mal. Si j'avais pu, j'aurais fusionner mes lèvres aux siennes éternellement. « Et toi, tu arrives à les sentir? » lui demandais-je à mon tour. Je ne parlais pas spécialement du contact entre nos lèvres. Je parlais de tout ce qu'il y avait autour. Tout ce que je ressentais personnellement, de cette magie qui planait au dessus de nos têtes.
(c) teenage.dream

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)