Invité
est en ligne
Invité
Elle me plait. J’avais déjà prononcer ces mots, les dire les avaient rendu si réels. Aujourd’hui encore je me sentais l’âme de le penser, de le croire, de m’en convaincre. Elle s’approchait dangereusement de mon coeur, alors qu’elle ne savait rien encore que mon prénom et mon adresse. C’était, il me semblait, ce qui pourrait être considérer être un coup de foudre. Si doux qu’il paraît innocent d’abord, puis d’un baiser pour les fondations s’ébranle. On croyait presque qu’il s’agit d’amour... et pourtant. Le temps trouve encore le moyen de me déjouer, je regarde dans ses yeux et il me semble l’avoir toujours connue, je la repousse en l’ayant si prêt de mes sourires. Elle s’était assise sans broncher, me regardant de là-bas alors que je me retrouvais ici, à ne plus partager mon airs, à ne plus craindre de perdre mes moyens. Ses traits semblèrent se déplaire à l’idée de ne plus m’embrasser, elle n’était pas aussi bonne pour cacher ses émotions. Bien. « Je n'ai pas le droit de t'embrasser? » Elle répéta mes dires comme s’ils n’étaient pas logiques, comme s’ils n’avaient pas leur place. « Pourquoi? » Je plissai les yeux. Sérieusement? Ce qu’elle avait fait démontrait que j’avais raison en tout point, je me ferais une joie de lui expliquer mes réserves... une peine plutôt, tout pour lui ouvrir les yeux. « Donnes moi une seule et unique raison valable qui m'empêcherait d'y goûter à nouveau. » Je l’affrontai du regard avant de répondre sans même avoir à y réfléchir. «Et bien, parce que j’en meurs d’envie.» Et ça c’était mal, pour les mêmes raison qui faisaient de moi un homme célibataire encore à ce jour. «Je suis comme tous les hommes Orlane, une femme qui ose s’approcher, qui ose voler, c’est incroyablement attirant... et ce baiser me hantera encore ce soir et tous les jours d’après. Mes lèvres portent encore ton parfum, j’essaie d’économiser, juste au cas.» Ma langue glissa de nouveau sur ma lèvre inférieure, goûtant, trouvant, n’économisant en rien. «Mais je suis aussi bien différent, tu ignores juste à quel point.» Je levai un sourcils, tentant de l’effrayer peut-être, je ne sais plus. «As-tu déjà été amoureuse? Si oui... qu’as ressentie ton coeur quand il subit sa première fissure?» J’étais curieux, curieux de savoir si elle avait cette même cicatrice, si elle pouvait être effrayé aussi, tout comme moi à l’idée d’être vulnérable à nouveau.
(Invité)