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ORLANE & DEXTER ♕ le coeur sensible.

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Je m’adaptais peu à peu à la vie universitaire, plongeant le nez dans mes bouquins quand le devoir y était, jouissant du statut d’un homme de fraternité auprès de mes collègues. J’étais vu différemment depuis que j’endossais le rouge fièrement, comme si j’entrais dans la normalité pour la première fois de ma vie. Personne n’avait encore remarqué mon étrange personnalité, les caractères de chacun diversifiant la masse et obligeant l’ouverture d’esprit de tous et chacun. Je m’endormais toutes les nuits sous un toit familial, chez mes frères, les hommes qui passionnaient mon quotidien depuis les dernières semaines. J’étais heureux, en amitié, mais l’amour était une autre aventure. Je ne pouvais me souvenir d’à quand remontait mon dernier contact humain, si ce n’était de ce fameux soir inoubliable ou j’avais fais la rencontre d’une femme au sourire radieux et contagieux. Orlane de son prénom, la même beauté qui avait finit par hanté mes nuits. Elle m’avait sans doute déjà oublié, entre deux baisers bien placés, sur ses lèvres et puis sans doute partout sur sa peau... sa peau si douce qui se moulait parfaitement à l’arc de mes doigts. Je me souvenais de tout, de sa taille légèrement plus petite que la mienne, de la texture de sa robe, de la couleur de ses yeux, si foncé qu’ils transperçaient mon âme sans effort. Sans le vouloir elle me manquait, elle m’avait volé un morceau de personnalité, une part que je ne voudrais jamais reprendre car c’était bien tout ce que je lui avais laissé pour mémoire de notre rencontre. Le scénario se répétait toujours, je craquais pour celle qui m’émietterait le coeur en moins de temps pour y réfléchir, mais que pouvais-je contrôler avec un coeur aussi sensible? Rien. Je venais de sortir pour courir, user mes jambes jusqu’à ne plus les sentir, juste assez pour étourdir mon esprit et l’endormir quelques heures pour ne plus penser au désastre qu’était ma vie sentimentale. Il aurait fallu courir jusqu’à la frontière canadienne pour m’épuiser assez. Je fis le tours d’une partie du campus une fois, puis deux, une dernière pour la chance, puis rentrai, la peau perlée d’effort. Mon t-shirt me colla à la peau quand je franchis le cadre porte, m’arrêtant juste à temps pour ne pas bousculer la personne qui se trouvait au pied de l’escalier menant à nos chambres. Un regard et puis son identité était révélé. «Toi.» Soufflais-je, les yeux émerveillés. «Me suis-je endormis sans m’en rendre compte?» J’arquai un sourcils, un sourire se glissant sur mes lèvres aux souvenirs que je gardais de la nuit dernière... le goût de sa peau toujours bien en mémoire. Pour distinguer réel et rêverie il n’y avait qu’une chose à faire. « Dans ce rêve, quelle est la dernière chose que tu m’aies dites avant que mes lèvres ne se ravissent des tiennes?» Je scrutai son visage, aussi beau que la veille, peut-être plus même et puis ses yeux... ah, mon âme!
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Je ne me reconnaissais plus. Cette rencontre  m'avait chamboulée, définitivement. Il m'avait changée. Ce mystérieux inconnu qui, entre quelques danses, avait réussi à éveiller en moi une partie que je ne connaissais pas encore. Cette sensibilité, cette nostalgie de notre rencontre, son visage qui hère mes pensées... je n'avais pas l'habitude de ressentir tout ça. J'avais l'impression d'être quelqu'un d'autre. Cette sensation étrange qui me consumait, je ne la connaissais pas, je ne pouvais pas l'expliquer ni la décrire. C'était plutôt agréable au fond. Je n'étais plus sortie en soirée depuis ce soir-là, je n'avais plus passer de nuit de folie avec un homme. J'avais réussi à me défaire de cette routine que j'avais tant l'habitude de vivre. J'étais bien trop préoccupée par lui. Lui, dont je ne connaissais pas le nom. J'aurai voulu le savoir pour pouvoir le retrouver. J'avais ce besoin de le revoir. Un besoin que je devais au plus vite satisfaire. Alors je me suis lancée à la recherche d'un inconnu. Ce n'était pas facile. Comment trouver quelqu'un dont on ne sait rien sur lui? Il avait préféré rester muet sur son identité, sur son histoire. Je ne savais rien à son propos. Comment devais-je faire. Dire que je cherchais après un homme au charme irrésistible, qui avait cette façon de parler qui me séduisait, cette façon de me toucher qui me comblait? Comment pouvaient-ils savoir que je parlais de lui. Je me suis débrouillée, je le décrivais du mieux que je pouvais, faisant le tour des mes connaissances dans l'espoir que quelqu'un le reconnaisse. Puis il y a eu cette fois, où Avery m'a révéler un prénom. Dexter, membre des Winthrops. Voilà comment s'appellerait mon inconnu. Du moins je l'espérai. J'espérai enfin avoir trouver celui que je cherchais. J'espérais que c'était lui, vraiment. Alors autant en avoir le coeur net rapidement et aller le voir. J'étais là, sur le pas de la porte de la maison des Winthrops hésitante à frapper. J'étais à la fois tiraillée par la peur, mais aussi par l'envie. Cette boule au ventre me rongeait. Je ne comprenais pas mon état. Je n'avais jamais connu ça auparavant. C'était bien la première fois que je cherchais à retrouver quelqu'un. Je me sentais faible, misérable, dépourvue de mes armes intérieures. Je m'aventurai dans une zone interdite. Une zone que je m'étais toujours empêché de franchir. Il fallait que je prenne mon courage à demain que me décide enfin à frapper à cette maudite porte. Je n'avais qu'à gravir ces quelques escaliers et le tour était joué. Mais je fis aussi vite sortie de mes pensées quand j'entendit sa voix. Cette voix qui m'avait bercée l'autre soir. « Toi. » Mon coeur ne fit qu'un tour. Il était là devant mes yeux. « Me suis-je endormis sans m’en rendre compte? Dans ce rêve, quelle est la dernière chose que tu m’aies dites avant que mes lèvres ne se ravissent des tiennes? » Très vite, un sourire se dessina sur le bord mes lèvres. Ce sourire qui ne m'avait pas décroché une seule fois durant cette nuit-là. Il ne pouvait que revenir à présent. « Et bien... je ne sais pas... embrasse-moi peut-être? » lui répondais-je, ne sachant pas quoi dire. Le revoir me faisait un choc. J'étais contente de le revoir, assez pour en perdre les mots.
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Le voilà ce sourire qui m’avait tant séduit ce premier soir. Combien de jours c’était donc écoulés entre ici et ce rêve? J’en oubliais comment compter, une éternité tout simplement. Trop d’hommes ainsi avaient dû partager son temps outre moi. Ça me rendait dingue. Et puis pourrait restreindre ses envies devant un tel visage? Une voix si douce qu’elle rendait la banalité des mots juste un peu plus enchantante. Je ne lui trouvais que des qualités, mais un énorme défaut. Elle n’était pas à moi, ne le serait jamais. « Et bien... je ne sais pas... embrasse-moi peut-être? » Ces mots restèrent suspendus dans l’air, je les rattrapais un à un pour les réentendre de nouveau. Elle m’avait manqué, tellement fait souffrir de son silence. Mon rêve me revint en mémoire, elle avait soufflé ses mots suaves contre ma mâchoire et je m’était servit de ses lèvres pour étancher ma soif de tout ce qu’elle était. «Bien essayé.» Murmurais-je, le visage toujours si prêt de la posséder qu’il en devenait impossible de penser. Mes yeux caressèrent ses lèvres un quart de minute avant de se raviser. «Combien les ont touchés avant moi? Juste cette semaine par exemple, dis moi, je dois savoir.» Mon regard valsa entres ses yeux et ses lèvres, ne pouvaient choisir ma préférence. Impuissant devant mes désirs, je levai une main vers son visage, mon pouce seulement osa faire l’entière distance, s’échouant au coin de sa bouche, dans la seule envie de les goûter juste un peu, juste un instant. Puis mes autres doigts suivirent, se glissant dans son cou, les bouts plongés dans la racine de ses cheveux. Fascinant. Sa peau était douce, presque trop. Mon doigt parcourra la surface rosé d’un bout à l’autre sans dire un mot, sans pousser un souffle. «Qu’est-ce que tu fais ici? Tu as réussi à faire craquer un autre Winthrop?» Je parlais sans m’entendre moi-même, les yeux rivés sur cette couleur. Ce rouge, ce rose, ce je-ne-saurais-comment-le-décrire... ce battement de coeur qui m’embrouillait l’esprit. Juste un pas et ...
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Je m'étais lancée à sa recherche, une chose improbable venant de moi et pourtant bien réelle. Il me manquait, d'une manière constante, sans répit. Avery avait vu juste,la description physique que j'avais fait de lui avait été précise. J'avais tout dit, jusqu'au moindre détail en allant de la chaleur de ses yeux jusqu'à sa manière d'être. J'étais heureuse de l'avoir retrouvé, heureuse qu'il soit de nouveau devant moi, que je puisse nouveau réentendre sa voix et me plonger dans ses yeux. A l'instant où je l'ai vu, ma boule au ventre s'en est allé, je n'avais plus peur, j'avais juste envie. Il semblait surpris de me voir là. Sans doute était-ce la dernière chose laquelle il s'attendait. Tout comme moi. Jamais je n'aurai pensé à retrouver un homme que j'avais rencontré lors d'une soirée. Mais il n'était pas n'importe qui. Il m'avait chamboulée. « Bien essayé. » avait-il répondu à ma réponse. Embrasse-moi, je pense que j'en avais envie en ce moment-même. « Combien les ont touchés avant moi? Juste cette semaine par exemple, dis moi, je dois savoir. » Un frisson me parcouru tout le corps lorsqu'il déposa sa main sur mon visage. Je devenais folle, complètement folle, incapable de dire ce qu'il m'arrivait. Je ne contrôlais plus mes émotions et encore moins mon coeur qui s'emballait. « Pas un seul. » répondais-je à sa question. Personne m'avait frôlé mes lèvres depuis ce soir-là, personne, même pas lui. Il savait comment j'étais. En un coup de regard il avait compris que j'étais cette fille sans lendemain et sans histoire. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que cette fille s'était enfuie, par sa faute. Je me laissais envahir par des pensées, la tête embrouillée, le regard figé dans le sien, ce sourire sur mes lèvres. « Qu’est-ce que tu fais ici? Tu as réussi à faire craquer un autre Winthrop? » Devais-je lui dire la vérité? Que j'étais venue ici pour lui, le retrouver, lui dire ô combien il avait changé ma vie, ma faon d'être. Tout ça lui aurait paru ridicule. Ca l'était pour moi, et pourtant, c'était bien ce que je ressentais. Je ne pouvais pas le combattre. « Non, pas du tout. Je... je passais ici par hasard... Enfin, pour venir te voir... » Je n'arrivais pas à lui mentir. Je ne pouvais lui dire que la vérité.
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« Pas un seul. » Je fronçai les sourcils, incapable de percer son mystère. Pour l’avoir vu à l’oeuvre, avoir vu sa beauté en ravir plus d’un à la fois, je me devais d’assumer qu’elle avait fait un choix personnel. «Tu me mentirais?» Finis-je par échapper, pour en avoir le coeur net. Mes doigts embrassèrent ses lèvres comme ma bouche s’interdisait l’affront. Je ne savais rien de cette Orlane mise à part qu’elle m’inspirait les sentiments les plus sincèrement doux. On ne changeait pas une chasseuse en oiseau domestique en un dialogue, il fallait du temps et il me fallait oublier ce que je connaissais déjà, ce qui s’interposait entre son coeur et le mien. Je repris possession de mes doigts, les calants dans ma poche avant, plutôt gêné de m’être laissé emporter. « Non, pas du tout. Je... je passais ici par hasard... Enfin, pour venir te voir...» J’eus un pas de recule, l’air surpris, puis sévère. «C’est impossible.» Soufflais-je à deux doigts de prendre la fuite. Le rêve entier était anéantis par sa visite.  «Je m’étais assuré que tu ne puisses jamais me retrouver, pourquoi as-tu cherché à en avoir plus?» Mon ton haussa d’un cran, je ne tenais pas à alerter l’entourage, mais seulement à capter son attention. Ses yeux me percèrent à nouveau la peau, ça brûlait, ça brûlait de partout.  «Tu sais comment je m’appelle? Tu sais que j’habite ici? Tu sais ce que je fais, ce dont je rêve... tu en sais beaucoup trop!» Je secouai la tête, en plein cauchemar, ce ne devait pas se passer ainsi, elle devait rester cet envie, cette inaccessible qui ne m’allait pas, mais que je rêvais de posséder malgré tout, en bon optimiste. Maintenant c’était trop tangible, elle était si près et j’avais l’envie pressente de la saisir, de la garder. La dérober au monde et l’appeler mienne. Quelle belle pensée délusoire. Jamais, jamais... elle te briserait Dexter. «Non, non, non...» Mumurrais-je en faisant volte-face pour ne plus la voir, pour ne plus la vouloir. Je grimpai quatre à quatre les marches de la maison Winthrop et claquai la porte sur mon passage. Ma chambre n’était pas bien loin, la troisième porte à droite et nous y voilà. Je retirai mon t-shirt d’un mouvement, ma chair collé au tissus, la brûlure m'étouffant en mon centre. Presque douloureux. Je m’allongeai sur mon lit, les paumes cachant mes yeux clos de force. Et je tentai d’oublier, de toutes mes forces.
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Je m'étais forgé une réputation. Tout le monde savait comment j'étais avec les hommes, tout le monde savait que j'avais un coeur de pierre difficile à briser. Lui le savait. « Tu me mentirais? » Je savais qu'il n'allait pas me croire, gober ce fait qui était pourtant bien réel. Pas un baiser, paq un toucher, j'étais restée ce qu'il y a de plus sage. Il me voyait telle la fille sans histoire, incapable de se réserver à un seul et même homme. « Même si je voulais te mentir j'en serai incapable. » Je savais mentir à tout le monde, mais pas à lui. Quelque chose était là, entre nous. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne m'étais jamais comporté de cette manière. J'étais vulnérable, je n'aimais pas cette sensation. Je me sentais en danger. Je n'avais pas pu cacher la raison de ma présence ici. « C’est impossible. » Son visage changea radicalement, prenant un tout autre aspect. « Je m’étais assuré que tu ne puisses jamais me retrouver, pourquoi as-tu cherché à en avoir plus? » Il était affolé, déboussolé par la raison de ma venue. J'aurai mieux fait de lui mentir comme je savais si bien le faire. J'aurai du lui inventer que j'étais venu ici pour voir quelqu'un, que je ne m'attendais pas à le voir ici, que je l'avais déjà oublié depuis cette nuit-là, que j'avais continué à vivre ma vie enchaînant conquêtes sur conquêtes. J'aurai pu, j'aurai du. Mais ces mots m'auraient brûler la gorge, incapables de sortir pour s'évaporer dans l'air. Je me serai menti à moi-même. « Tu sais comment je m’appelle? Tu sais que j’habite ici? Tu sais ce que je fais, ce dont je rêve... tu en sais beaucoup trop! » Mon souffle venait se se couper. La vérité ne me réussissait pas et venait de tout piétiner sur son passage. Je me sentais bête, ridicule, presque honteuse de m'être laissé emporter de cette manière.  « Je... » Je ne savais pas quoi dire. C'était la seule chose que j'avais réussi à souffler avant de le voir s'éclipser, claquant la porte. Je ne comprenais rien. Encore moins ce qui m'arrivait. Pourquoi avais-je agi de la sorte? Pourquoi n'étais-je pas restée bien sagement chez moi, essayant de faire taire ces images qui me torturaient la tête depuis des jours et des jours? Je ferai mieux de rentrer chez moi, faire comme si de rien n'était, reprendre le cours de ma vie. Mais je pouvais pas. S'il m'avait démunie de toutes mes armes intérieures, il me restait au moins celle du courage. Je ne comprenais pas son comportement, et encore moins le mien. Je devais aller le voir et tant pis s'il me refoulait. Il devait bien y avoir une raison à tout ça. Je souffla un bon coup, avant de gravir les marches et de pénétrer dans la bâtisse. Je savais où était sa chambre. Je m'avança alors vers celle-ci restant derrière la porte, la tête posée sur celle-ci. « Pourquoi tu réagis ainsi? Je comprends pas, j'ai besoin de savoir. Tu ne peux pas me planter là, pas maintenant. Si tu ne voulais plus me voir, il suffisait de le dire. » J'espérai le voir arriver, m'accordant quelques minutes de son temps pour me donner des explications.
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« Même si je voulais te mentir j'en serai incapable. » Sa voix ne tremblait pas, son visage restait droit de vérité. Personne n’était capable de mentir à la perfection, il y avait toujours quelque chose pour nous trahir, suffisait de savoir quoi. Je ravalai mes suppositions, tous mes préjugés d’une inspiration, incapable de trouver le courage de lui demander ce qu’elle avait vécue avant moi, la liste serait longue il me semble et déchirante pour mon coeur. Sa venue était trop précipité. Même si mon âme avait pleurer son manque, son envie de la retrouver, je n’avais pas agis, par simple préservation. Je pouvais les voir dans ces yeux, tous ces coeurs qu’elle avait brisée sans remord, le sien même qui ne devait pas être facile à prendre... j’étais trop paranoïaque, trop sensible, trop malade pour me laisser emporter de la sorte par mes envies primaires. J’avais grandit en apprenant de mes erreurs et elle possédait le même visage angélique qui pourtant se venge à la moindre erreur.  « Je... » J’ignore si sa phrase trouva sa suite, mes jambes m’emportaient déjà hors de son champ de vision. C’était tout ce que j’avais trouvé à faire, prendre la fuite pour ne pas avoir à expliquer ce qui chamboulait mon intérieur. Mon coeur bat si fort.

Je m’échouai sur mon lit, le torse à l’air, quelque chose brûlait ma peau d’une étrange manière, m’appelant à grimacer ma douleur. L’oxygène se faisait rare, je regrettais déjà de ne pas l’avoir traîné avec moi. Quelques pas trahirent le silence puis s’arrêtèrent, ce pouvait être n’importe qui, un de mes frères ou une de leur conquêtes, moi je n’avais pratiquement jamais de visite. Je secouai la tête, mais quel idiot!  « Pourquoi tu réagis ainsi? Je comprends pas, j'ai besoin de savoir. Tu ne peux pas me planter là, pas maintenant. Si tu ne voulais plus me voir, il suffisait de le dire. » Cette voix que j’adorais tant voyagea jusqu’à mon oreille, me ravissant d’avoir une seconde chance de la faire rester. Je me levai, oubliant ma partielle nudité, posant une main sur le bois de la porte, alerte à tout nouveau son. «Tu me fais peur.» Dis-je assez fortement pour qu’elle l’entende de là où elle se trouvait. Mon coeur, ça brûle. J’ouvrai la porte précipitamment, la trouvant juste au seuil comme dans un de mes rêves. Ma main se referma sur la sienne sans prendre le soin de le faire délicatement. Je la tirai vers moi, l’obligeant à mettre les pieds dans ma chambre méthodiquement bien rangée. La porte claqua derrière elle alors que son dos rencontra sa surface en un bruit sourd. Tout s’était passé si vite, j’ignorais moi-même ce que je faisais, mais son parfum... son parfum m’embaumait les sens et m’empêchait de la libérer. Mes paumes se collèrent fermement au cadre, la faisant prisonnière de mon être. Rien m’appartenait ne la touchait encore, seulement mon souffle qui s’amusait à faire voler ses cheveux. «Tu sens ça?» Cette électricité qui me brouillait toutes pensées rationnelles, qui piquaient mes lèvres d’une soif que seuls les siennes pourrait étancher. «Qu’as-tu envie de me faire?» Soufflais-je, les yeux déjà rivé sur sa bouche. Dans un dernier acte de folie, ma main droite attrapa sa gauche et la posa sur mon torse, pour qu’elle entende juste à quel point mon coeur battait pour elle.
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J'avais l'impression d'avoir fait quelque chose qui n'allait pas, que me lancer dans cette aventure l'avait plus effrayé qu'autre chose. J'en savais trop à son goût, mais pas assez pour moi. J'avais ce besoin de le connaître, de découvrir qui il était, ce qu'il cachait, ce qu'il voulait. Et ce n'était pas cette scène d'emportement qui allait me freiner dans mes démarches. Je n'abandonne jamais ce que j'ai commencé. Je savais pertinemment que je m'aventurai sur un terrain glissant, où je risquais de tomber à tout moment. C'est la tête suffisamment proche de la porte de sa chambre pour lui parler suffisamment fort que je criais alerte dans l'espoir qu'il me donne accès à ses explications. « Tu me fais peur. » Je pense avoir autant peur que lui. Si lui me craignait pour je ne sais quelle raison, j'avais ce même sentiment qui me dévorait de l'intérieur. Mais c'était grâce aussi à cette peur que j'avais envie de voir plus loin. J'étais rassurée de voir qu'il avait saisi l'occasion pour me parler. Il aurait très bien pu me laisser sur le pas de la porte, ne voulant rien entendre, rien dire de plus. Il me surprenait tellement que plus rien ne m'aurait étonnée. Je me laissais alors entraînée dans sa chambre. « Tu me fais peur aussi. » avais-je dis d'une voix craintive. A vrai dire, ce n'était pas lui qui me faisait peur, c'était surtout ce sentiment qui me consumait de plus en plus et qui me contrôlait. « Tu sens ça? » Je le sentais, au plus profond de moi-même. J'en étais même effrayée, mais pas assez pour fuir. Mon envie était bien plus étendue que la peur. Pas besoin d'une réponse pour lui faire comprendre que cette sensation était partagée. Mes yeux pétillants en disaient beaucoup. « Qu’as-tu envie de me faire? » Il me tentait. Beaucoup trop. Je n'étais plus capable de contrôler mes émotions. Je n'arrivais plus à me retenir de cette envie folle de toucher ses lèvres, ne serait-ce qu'un instant. Je sentais chaque battement de son coeur sous la paume de ma main. Je m'avança dangereusement vers lui de manière à ce que mon visage ne soit plus qu'à quelques centimètres du sien, sentant son souffle me caresser les joues. Je fixais ses lèvres durant quelques secondes. « Ça. » avais-je murmurer. Mes lèvres étaient venues se déposer sur les siennes, sentant la douceur qu'elles détenaient pour ensuite l'embrasser. Je n'avais pu résister, la tentation était beaucoup trop forte. J'étais incapable de lutter contre ça. Ce baiser n'était pas anodin. Il était différent des autres.
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Sa peau était tiède contre la mienne. Mes doigts se moulèrent aux siens une fraction de minute, juste assez pour en avoir conscience, pour me remettre en mémoire ce qu’avait provoqué en moi cette danse cet autre soir. Je la projetai sur l’endos de la porte, ne pouvant la laisser pénétrer plus loin dans ma chambre, le coin le plus intime de ma vie. « Tu me fais peur aussi. » Cet aveu fut à peine audible dans le fracas qu’offrait mon coeur à mes oreilles. J’ignorais si ça peur était provoqué par ma manière immédiate de la bousculer, ou par un sentiment plus profond de vulnérabilité. J’assumai directement la première option, comme je le faisais toujours, sans cesse convaincu que j’étais le seul à ressentir ce que je ressentais. Je la fis captive de mon être en me postant sous ses yeux, en l’obligeant à ne voir que moi. Mes yeux cherchaient la vérité au fond des siens, en trouvant presque un miracle, juste assez d’étoile pour me faire jouir du spectacle. À quoi penses-tu? Son regard miroitait et imitait le mien. Puis, je dû savoir, l’entendre me dire qu’elle me voulait presque autant que je la voulais en retour. L’oxygène manquait à ma salive, mes pensées s’entremêlaient pour ne plus murmurer que son prénom. Elle fis un pas vers l’avant, je restai statique, comme elle semblait me le demander silencieusement. Elle observa mes lèvres, le temps s’arrêta. « Ça. » Sa voix, simple murmure, vibra sur ma bouche avant qu’elle ne la saisisse de la sienne. Je gémis ma surprise contre elle, perdant la tête assez rapidement, trop. Mes mains vinrent retenir son visage au mien, en l’encadrant, le bout de mes doigts se calant dans la douceur de sa chevelure. Mais que suis-je en train de faire? Mes lèvres, ma langue, mon coeur, tout brûla à la limite de se consumer. Elle avait osé alors j’en profitais pour tout lui prendre. Je l’embrassai à lui en voler son souffle, à m’oublier, oublier la stupidité, la vulnérabilité. C’était trop bon. Il me fallut quelques instants avant de reprendre le dessus, de me souvenir de ma maladie, de ce que j’étais, ce que je voulais, ce que je ne désirais pas refaire. Mes dents lui mordirent la lèvre inférieure, assez violemment pour me faire reculer. J’haletai pour trouver mon souffle. «Ne fais plus jamais ça.» Réussis-je à dire entre deux inspirations profondes. Je levai les mains pour les poser sur ces épaules, l’obligeant à m’obéir, je la poussai vers l’arrière jusqu’à ce que ces talons rencontres les pieds de la chaise qu’il y avait dans le coin de ma chambre. «Assis toi.» Lui ordonnais-je. «Et ne bouge plus de là.» Je passai mes doigts sur mes lèvres, reculant de quelques grandes enjambées jusqu’à me retrouver moi-même sur le coin de mon lit. Deux mètres nous séparaient maintenant. «Tu n’avais pas le droit de faire ça, de m’embrasser ainsi.» Ma langue glissa vigoureusement sur mes lèvres, rattrapant son parfum que j’adorais déjà. Hum, j’en voulais encore. «Ne le fais plus, d’accord?» Et en le disant, je dû me faire violence pour ne pas me lever et la rejoindre. Ensorcelé jusqu'à la plante des pieds.
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Je ne contrôlais plus rien. Mes émotions jaillissaient de part et d'autre à l'intérieure de moi, mes pensées s'émerveillaient, mon coeur s'emballait, mon souffle s'accélérait. Qu'est-ce qu'il m'arrive? Je n'avais pas de réponse à cette question qui trottait dans ma tête. Ce sentiment nouveau me consumait peu à peu. J'étais effrayée et à la fois émerveillée. Je me sentais vivre, pleinement, intensément, éperdument. Mon corps s'activait, mes yeux se perdaient dans les siens ou dérivaient sur ses lèvres provoquant cette envie immense de toucher ses lèvres du bout des miennes. J'étais incapable de contrôler cette tentation. En un fragment de secondes, mes lèvres s'étaient échouées sur les siennes sentant leur chaleur, leur douceur, leur fragilité. A ce moment précis, je me faisais pousser des ailes, entraînant toute mon âme dans son envol. Un frisson parcouru tout mon corps, des papillonnements s'éveillaient. J'en avais le souffle coupé, appréciant le moment-même, sentant ses mains se poser sur mon visage, intensifiant l'instant. Mes yeux se fermèrent naturellement, ne voyant que plus lui dans cette obscurité. Je me laissais emporter dans ce tourbillon, le coeur léger, le coeur ouvert. J'aurai voulu que le temps s'arrête à cet instant précis. Je me sentais bien, tout ce qu'il y a de meilleur. Jamais je n'avais ressenti toutes ces sensation au contact d'un baiser. C'était différent, il me transportait loin de tout, créant notre propre monde. Je ne voulais plus que cet échange se finisse, je le prolongeais assez pour le faire durer. Mais très vite, il me ramena à la réalité. Se reculant subitement, me mordillant la lèvre inférieure suffisamment fort pour en ressentir une légère douleur. « Ne fais plus jamais ça. » A peine avais-eu le temps de me remettre de mes émotions qu'il me bouscula, comme pour s'éloigner de moi, garder ses distances. « Assis toi. Et ne bouge plus de là. » Il venait de me donner un ordre, voulant mettre un espace entre nous. Je m'éxécuta, sans un mot, de nouveau surprise par sa réaction alors qu'il s'était laissé emporter dans la danse du baiser que je lui avais volé. Il s'était assis sur le bord de son lit. Nous n'avions jamais été aussi loin l'un de l'autre. « Tu n’avais pas le droit de faire ça, de m’embrasser ainsi. » Mon visage se crispa -tout comme mon coeur- ne comprenant pas une fois de plus. Je gardais la bouche entre-ouverte, les lèvres encore humides de ce baiser indescriptible. Ses paroles s'enchaînaient les unes après les autres ne me laissant pas l'occasion de lui répondre. « Ne le fais plus, d’accord? » Il avait imposé une limite entre nous, que je ne pouvais plus franchir. Ses deux mètres entre nous me semblait de trop. J'avais envie de me lever, de le rejoindre. Il ne me suffisait qu'à faire quelques pas, mais je ne voulais pas le brusquer. « Je n'ai pas le droit de t'embrasser? » lui demandais-je, sans un sourire. Ce n'était pas vraiment le moment d'en avoir un alors que je venais de me faire rejeter. « Pourquoi? » enchaînais-je à la suite. « Donnes moi une seule et unique raison valable qui m'empêcherait d'y goûter à nouveau. » J'étais têtue. Ce n'est pas sa nouvelle mise en garde qui allait m'empêcher de l'embrasser à nouveau. J'étais persévérante quand je voulais quelque chose. Lui. Sa réticence, sa méfiance vis-à-vis de moi m'attirait encore plus. Trop souvent j'avais eu tout ce que je voulais trop facilement. Ce changement me plaisait.
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