La vengeance est un plat qui se mange froid, surtout pour les femmes. ∞ Siobban

« Ah, et bien, et si tu prends ton temps avec elle ? » Oui, c’est vrai pourquoi se précipiter ? Je l’entendais me poser une question, et je ne savais pas trop quoi répondre, mais bon, je tentais de trouver une réponse : « Et bien, je ne sais pas trop…Je ne sais pas s’il veut se caser ou pas, j’aime juste être avec lui…Il est calme, et cela me fait du bien de ne pas me prendre la tête… » Souriant, je l’entendais me dire qu’il était possible que je l’appréciais un petit peu, je lui répondais : « Oui, un petit peu. Tu as l’air sympa si on te connait mieux. » Finissant mon plat, j’allais déposer mon assiette dans l’évier et reprenant ma bière, je buvais un peu de ce liquide. « C’est sympa pour une bière pas irlandaise. » Riant un peu, je me rendais compte que parfois j’avais sans doute y aller un peu fort. Mais bon, j’étais comme j’étais.

« Pour ma part, je crois que je vais profiter plus de sa présence. Il est si gentil avec moi. Je crois que j'ai la trouille que cela devienne officielle...»  Je lui demandais : « Pourquoi tu ris ? J’ai dis un truc de travers ? Plus me passer de toi ? Je rêve ?! » Simulant une frappe, je riais un peu plus : « Tu es incorrigible. » Surprise de l’entendre me dire que cela était infâme, je lui disais en riant : «Eh ! C’est toi l’infâme ogre à femme. Enfin, tu n’as pas été empoisonné.  » Riant un peu plus, je le voyais donc nettoyer son assiette, je préférais alors lui demander : « Bon, alors, un dessert ? Il me reste le gâteau au chocolat du four.  » Pour une fois, je comprenais bien que pour une fois, je devais alors essayer de faire tout comme je le voulais. Je réalisais qu’il fallait que je le sorte du four, me levant doucement, je le sortais : «  Attention, tien, ne t’approche pas, c’est chaud.  » Le posant alors sur la grille et éteignant le four, je prenais donc le temps de le démouler et tout en sortant deux assiettes, je lui demandais : « Une petite part ?  » Pour ma part, je déclarais à Duncan : « Tiens, tu vas rire, mais je vais au club de cuisine. Je trouve cela bien d’apprendre des nouveaux plats.  » Je sortais aussi deux petites cuillères et je patientais pour la réponse de mon interlocuteur.

Je lui répondais alors patiemment : « Oui, tu as sans doute raison…. » Je riais lorsqu’il me disait qu’on se verrait pour faire des trucs, je lui disais en riant : « Et bien, boire une bière ou manger une part de gâteau, et papoter. Des trucs qu’on fait entre amis tout simplement. » Sans doute que notre discussion allait bien se passer, je me demandais bien pourquoi est-ce qu’il avait fallu en arriver là pour se comprendre mais bon. Tout en essayant aussi de faire un effort, je me rendais compte qu’il était bien aussi de faire tout comme il le fallait. Riant en l’entendant cela, je lui disais : « Tu es quoi ? Un Don Juan ?» Je souriais doucement, et je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je continue sur ce thème sans me prendre la tête. « Je vais au club oui, et j’ai le temps pour la musique. Le club me fait une petite pause et je peux alors souffler un peu. C’est bien aussi d’essayer de faire autre chose. Ne pas toujours être dans son petit confort. » J’avais dis cela en souriant, j’espérais bien que pour une fois, je puisse donc continuer sur une bonne lancée.

« Attends, ce n’est pas certain encore…. » Riant en voyant sa tête, je disais : « C’est une blague ! » Je me demandais bien comment est-ce qu’il allait donc le prendre. Mais bon, je ne voyais pas quoi dire d’autres pour le moment. Riant une autre fois, je lui disais : « An oui ? Beau gosse ? Tu es certain ? » Je ne manquais pas de m’étouffer, et tout en essayant de me reprendre, je buvais un peu d’eau. Je rajoutais alors patiemment. « Ah, tu sais ce n’est pas une obligation. Mais tu voudrais faire quoi dans les clubs ? En tous les cas c’est bien pour les points et pour montrer que tu peux aussi faire autre chose que tes cours. » Je prenais alors un peu de ma part de gâteau au chocolat et tout en prenant une assiette en papier, je disais : «Tiens, je t’en coupe un part, comme ça tu pourras en manger chez toi ou dans ta chambre. J’en ai un peu trop, et puis, je mettrais un petit mot pour Jenny. » Prenant un petit cure-dent, je collais dessus un petit mot « Mangez-moi ». Je savais que Jenny rirait en voyant le mot et qu’elle en prendrais sans doute une part ou deux par gourmandise.

« Pourquoi tu serais moche ? Si je pensais cela, on n’aurait pas fait ce qu’on a fait…. » J’avais dis cela en souriant, je me demandais bien pourquoi est-ce qu’il fallait donc que je lui dise un truc pareil mais bon. Je continuais : « Il y a sport, musique, danse, informatique, verdure, cuisine, parrainage étudiant, aide humanitaire. Je crois que j’ai dû en oublier, à oui, astronomie, le journal de l’école. » Je ne voyais pas trop quoi dire d’autre, et sinon, je lui disais : « Et bien si aucun ne te convient, tu peux toujours créer le tien. Après tout, cela est faisable aussi. » Une simple phrase mais qui pour moi serait donc amusant de lui dire. Pourquoi se prendre la tête ? Porter plainte ? Je riais et je disais : « Tu as peur qu’il t’arrive un truc ? » Je me disais que pour le moment, je pouvais bien continuer de le taquiner encore un peu. Je répondais : « Oui j’y vais avec mon homme et toi ? Tu y vas aussi ? »