La vengeance est un plat qui se mange froid, surtout pour les femmes. ∞ Siobban

« Disons que tu aurais pu faire mieux….» Le regardant amusée par la situation, je souriais un peu. Il fallait que je l’avoue mais lui avoir frappé dessus m’avait fait du bien. Et maintenant, je voyais donc la situation dans le bon sens : détendue. Il riait et j’avais juste envie de lui en coller une autre, mais je lui disais : « Je suis certaine que personne n’est passé derrière moi… » Un sourire narquois, l’entendre me dire que je le prenais pour le grand méchant loup me donnait l’impression que je pourrais toujours me brosses ses excuses. Mais bon, parfois, on n’avait pas toujours ce qu’on voulait et donc, il fallait juste attendre qu’elles viennent toutes seules… « Tu es comme tu es, et c’est malheureux à dire, mais tu es un homme. » Je me demandais bien comment est-ce qu’il était donc possible pour moi de continuer le truc. Je lui disais alors : « J’ai l’impression que j’ai une clause de ce contrat qui est étrange. Je l’ai lu et relu, je ne l’ai pas encore signé. J’ai comme un mauvais pressentiment… » Une chose que je n’appréciais pas du tout et qu’il fallait bien que j’essaye de comprendre.

« Et bien…Je les plains…. » Riant un peu plus, je me demandais bien ce qui avait pu lui passer par la tête pour me faire un truc pareil. Il me demandait s’il fallait qu’il s’excuse…Je le regardais surprise. Je lui disais : « Si tu m’aides avec mon contrat cela sera bon. » Je me doutais qu’il ne me ferais pas ses excuses donc, je pouvais toujours aussi me contenter de son aide. Je lui disais alors qu’il riait un peu plus : « Et bien, de toute façon, je ne tiens pas à me faire avoir. J’ai comme l’impression que la clause ne va pas vraiment m’aider. Elle concerne mes parts en pourcentage pour les albums, et je ne comprends pas pourquoi est-ce qu’elle diminue au fil des ans. C’est étrange, elle devrait augmenter et pas diminuer. » Il ne fallait pas me prendre pour une tuile, mais là, je le ne voyais pas trop le truc qui clochait à part mon intuition qui me disait de me méfier.

« Oui, je suis certaine que chacun a ses petites raisons. Je peux t’offrir un diner si tu veux. Juste un plat, je ne sers pas de dessert. » Et puis quoi encore ?! J’étais passée à la casserole une fois pas deux ! Voilà qu’il ne voulait rien mais bon, vu que cela allait durer un petit moment autant essayer de l’aider au mieux pour qu’il puisse donc trouver la solution à mon problème. « Je crois que c’est une petite, elle est toute juste crée. Ils m’ont demandé un album, mais bon, pour ma part, je préférais voir le contrat de la grosse. Si j’en signe un, pendant cinq ans, je ne peux plus changer….Donc, je me demande bien ce qu’il ne va pas avec cette foutue clause. » Continuant mes courses, j’allais prendre un pack d’eau et le mettre dans mon panier à roulette. A force de chanter, je buvais pas mal d’eau pour éviter d’avoir la gorge sèche.

Souriant en l’entendant me dire que je risquais de l’empoisonner, je lui répondais : « Ah tu as été sage au moins ? » Riant un peu plus, je lui disais : « En parlant de dessert, si je prends un truc au chocolat, tu vas aimer ? » Je lui répondais tout simplement : « J’ai une grosse, Epic Records qui me fait de l’œil, avec Capitol Records, je suis déjà bien mais ,bon, il y en a une toute petite qui vient me titiller. J’ai comme l’impression que cela est un nid à ennuis. » Le voyant prendre de la bière, je lui disias : « Prends de l’irlandaise au moins. » Regardant ce qu’il avait mis, je prenais un pack pour moi. Souriant, je le désposais sur mon pack d’eau. Continuant mes courses, je finissais par les fruits et légumes. Je pouvais en mettre dans le frigo dans ma chambre et il me restait un peu de place. Je regardais que je n’avais rien oublié et je m’apercevais qu’il me faudrait sans doute un peu de viande pour le diner. Je demander à Duncan : « Du poulet frit cela te tente ? »

Riant un peu plus, je me demandais bien ce que je devais dire ou faire par la suite. Je réfléchissais, et je trouvais : « Cela doit être prouvé. » Je l’entendais me dire qu’un truc au chocolat ferait donc l’affaire et ayant une cuisine dans ma chambre, il serait donc plus simple pour moi pour le faire. Je disais : « Oui, je vais voir pour prendre celui qui me convient le mieux. De toute façon, je ne compte pas me tromper. » L’entendant me dire en riant qu’il ne voudrais pas en boire, je lui disais : « Tu repartiras alors avec le pack parce que je ne veux pas boire ça. » Le bousculant un peu lorsqu’il me disait que je savais cuisiner même étant blonde, je lui disais : « Et toi, tu sais aller chez le coiffeur ? Tu as une mèche en plein milieu du front. »