"Docteur, j'ai un problème..." |Billie&Julian|

Allongé sur son lit, en boxer, Julian parlait par sms avec Billie. L'heure tardive était propice aux petites envies pas très catholiques... et les deux jeunes gens n'y échappaient pas. Le portable de Julian afficha le dernier message de l'étudiante "Grr .. La ferme et ramène-toi." qui fit suffit à le convaincre de passer un t-shirt et un jean avant de claquer la porte de sa chambre et de passer comme si de rien n'était devant le groupe d'étudiants qui étaient dans le couloir tandis qu'il lui répondait qu'il était déjà en route.
Dès qu'il tourna à l'angle du couloir, il se mit à courir en direction de la chambre d'O'Connell à laquelle il frappa, impatiemment.

Mon téléphone vibra à nouveau à côté de ma hanche. J'étais allongée sur mon lit, observant intensément mon plafond en attendant que Julian décide enfin de pointer le bout de son nez dans ma piaule. J'attrapai mon iPhone et fixai l'écran illuminé, lisant avec attention le SMS qu'il venait de m'envoyer. « Je suis déjà dans le couloir, un peu de patience, roh ! » J'esquissai un fin sourire et reposai l'objet à côté de moi, sautant de mon lit pour aller un instant devant le miroir. Je retirai mon tee-shirt et me retrouvai ainsi en soutien-gorge, mes cheveux tombant en cascade sur mes épaules nues. J'eus à peine le temps de faire cette petite chose que déjà il frappait à ma porte. Je m'attendais à ce qu'il entre directement, mais il n'en fit rien. Alors je me dirigeai vers la porte et l'ouvris avec un grand sourire placardé sur le visage. « Depuis quand tu attends mon invitation avant d'entrer ? » Je passai ma tête dans le couloir, entendant des voix qui étaient plutôt proches. J'attrapai Julian par son tee-shirt et le fis entrer avant de refermer ma porte et de le pousser contre le mur. Je me mordis la lèvre en lui lançant un regard fiévreux puis m'approchai de son visage pour m'emparer de sa bouche. « Alors, tu t'es pas fait attaquer sur le chemin qui sépare ta chambre de la mienne ? Tu t'es pris des regards douteux ? » dis-je en me moquant, entre deux baisers.

« Depuis quand tu attends mon invitation avant d'entrer ? »

Bille venait de lui ouvrir la porte, en soutien-gorge et avec son grand sourire espiègle. Elle passa la tête dans le couloir, regarda des deux côtés et tira Julian par le t-shirt avant de refermer la porte et de le pousser contre le mur, lui adressant un regard brûlant qui acheva de mettre fin au peu de raison qui lui criait de repartir en courant avant de prendre d'autorité ses lèvres.

« Alors, tu t'es pas fait attaquer sur le chemin qui sépare ta chambre de la mienne ? Tu t'es pris des regards douteux ? »


Julian haussa les épaules pour lui montrer que désormais c'était le cadet de ses soucis. Il posa ses mains sur ses hanches et la repoussa quelque peu, se détachant d'elle le temps d'enlever son t-shirt d'un geste impatient sans la quitter du regard. Une fois ce méfait accompli, il la fit reculer jusqu'à son lit, une main dans le dos de Billie qu'il remonta jusqu'à l'attache de son soutien-gorge qu'il dégrafa d'un geste habile avec un air malicieux sur le visage juste avant de fondre à nouveau sur ses lèvres et d'en franchir la barrière avec sa langue sans demander l'autorisation alors qu'il collait O'Connell contre son torse.

Je me mis à rire contre ses lèvres en le sentant hausser les épaules face à ma remarque moqueuse. Il passa ses mains dans mon dos et dégrafa mon sous-vêtement avant de l'envoyer valser plus loin ; c'est vrai, je ne savais pas trop pourquoi j'avais gardé ça quand je savais pourquoi il venait. C'était un peu une perte de temps. Mais il fallait dire qu'il ne m'avait pas laissé le temps d'enlever grand chose. Je passai le bout de mes doigts sur son torse nu avant de me pencher en avant pour poser un baiser sur ses pectoraux en ancrant mon regard au sien. J'avais le corps en feu ; c'était instantané dès que je me retrouvais à moitié nue tout contre lui. Mes doigts glissèrent jusqu'à la ceinture de son jean et je m'acharnai à en défaire les boutons, m'énervant un peu contre le deuxième. « Pourquoi t'as mis un truc aussi chiant à enlever ? T'aurais pas pu venir en pyjama ? » Je souris mesquinement contre sa peau en sachant pertinemment que mon meilleur ami dormait nu ; donc sans pyjama. Comprenez vous-même le sous-entendu. Je me laissai tomber sur mes genoux face à lui, et m'acharnai sur le dernier bouton qui me résistai avant de pousser son jean jusqu'à ses chevilles avec un petit air victorieux. Je relevai un regard de braise vers lui, et sans lâcher son regard, j'embrassai la ligne qui formait un V délicieux sur son bassin.

Julian sentit les poils de son torse se hérisser au contact des lèvres de Billie sur sa peau et de ses doigts qui glissèrent presque innocemment jusqu'à son jean. Il baissa la tête pour la regarder se battre avec les boutons de son pantalon, un sourire mesquin au coin de la bouche.

« - Pourquoi t'as mis un truc aussi chiant à enlever ? T'aurais pas pu venir en pyjama ?
- Tu voulais que je me fasse violer?», répliqua le brun d'une voix faussement outrée.

Finalement, elle s'agenouilla et parvint à venir à bout du dernier bouton qui lui résistait. A la perspective de la suite des évènements, Julian sentit ses abdos se contracter légèrement. Lorsqu'elle embrassa son bassin, un sourire satisfait apparut sur le visage d'Andrews qui lui laissa les commandes et passa une main sur sa joue.