VALOUMY ❥ Plus de peur que de mal

Après avoir parlé de mes exs, de ma famille, il ne manquait plus qu'à lui raconter le plus gros détail de ma vie, mais est-ce que j'allais vraiment réussir à le lui avouer ? Je voulais vraiment pas qu'elle ait peur de moi et qu'elle me demande de partir de sa vie à tout jamais. J'avais enchainé sur le fait que j'étais vraiment heureux de l'avoir rencontré, et évidemment, comme je m'y attendais, elle me retourna le compliment, vu qu'elle n'avait vraiment pas confiance en elle et en son sex appeal. Tout le monde n'est pas capable de le voir, mais moi si (a). Je lui avais donc fait savoir pourquoi elle m'intéressait autant et pourquoi je voulais mieux la connaître. Elle le voulait aussi, mieux me connaître et c'était une bonne chose, même si j'avais vraiment peur de lui avouer mon côté sombre. Seulement il allait falloir que je le fasse un jour ou l'autre, avant que ça ne devienne trop sérieux, si un jour ça devient sérieux évidemment. Je ne veux pas qu'elle ait de mauvaises surprises quelle que soit notre relation, si jamais je perds mon sang-froid. Elle me fit cependant sourire de nouveau en me disant que je la faisais agir comme une gamine, et je me souvenais alors qu'on avait quand même quatre ans de différence, alors qu'on ne dirait vraiment pas. Bien que j'adore les femmes plus vieilles et matures que moi, j'avoue que ton côté gamin et innocent ne fait qu'empirer mon cas pour toi. Mais promis, je me calme un peu avec tout ça ... Je me contentais donc de prendre son visage de ma main, et de venir l'embrasser tendrement mais toujours avec autant de passion. J'avais tout le temps envie de la bouffer c'est trop dingue et ça me rend fou, parce que j'arrive pas à me contrôler. Je finis par mettre fin à notre étreinte sans pour autant la laisser trop loin de moi pour essayer de lui avouer mon plus grand secret Écoute, avant qu'on ne tombe trop vite amoureux, il faut vraiment que je t'avoue quelque chose de vraiment pas beau à mon sujet ... Lui avouais-je en la regardant avec grand sérieux, et surtout avec une pointe d'inquiétude, parce que je me briserais en mille morceaux si elle venait à me quitter, alors qu'on est même pas ensemble.

J'ai tellement peur qu'il se lasse de moi, qu'à force de me voir il termine par en avoir marre, faut dire que je suis pas la fille la plus intéressante du monde. Je passe ma vie à la bibliothèque ou chez mon frère, mais peut-être qu'en fin de compte c'est lui dont j'ai besoin. Lui qui réussira à me faire sortir de ma tanière, certes je ne changerais pas du jour au lendemain, mais si jamais ça devenait sérieux entre nous, il pourrait être celui qui va me libérer de cette timidité maladive. J'en sais rien.. On verra bien. Pour l'instant je profitais toujours de sa présence, il me faisait rougir en seulement quelques mots, quelques petits gestes. Il m'avoua ensuite adorer les femmes plus âgées et matures, mais que mon côté gamine le faisait tout autant craquer mais qu'il va essayer d'arrêter un peu de me dire ce genre de choses, je souriais doucement en le voyant approcher ses lèvres des miennes. Ouais .. Juste un peu alors. Disais-je en lui lançant un sourire tendre, le laissant une nouvelle fois m'embrasser, lui rendant son baisé avec autant que passion que lui. Puis petit à petit je le sentais mettre fin à tout cela, s'éloignant doucement sans pour autant se séparer trop loin de moi. Il termina par m'avouer quelque chose de plutôt étrange, il doit me dire quelque chose d'important et pas vraiment beau sur son sujet. J'ouvrais grand les yeux, me demandant de quoi cela s'agissait-il. Est-ce que je devais avoir peur ? Je ne sais pas, mais quoi que cela soit, j'ai pas envie de le perdre, ça ne fait que quelques jours qu'on se connaît, c'est seulement notre deuxième rencontre, mais je suis terriblement folle de lui. Je t'écoute, tu sais .. Tu peux tout me dire, je suis pas là pour te juger. Non juste l'aimer. Mais chaque chose en son temps, car au bout du compte je ne sais pas vraiment comment qualifier notre relation, du moins pas pour le moment. Je passais doucement ma main sur sa joue, le caressant tendrement pour lui faire comprendre qu'il pouvait tout me dire, bien que cela m'intriguait beaucoup.. Ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre.

Il est évident que je n'arriverais jamais à m'arrêter de lui faire des compliments surtout que je sais qu'elle manque incroyablement de confiance en elle, et quelque part ça me plaît parce que au moins, je peux la faire rougir et j'adore la faire rougir (a) Ca devient de plus en plus nian-nian dans ma tête, je vais devoir commencer à m'inquiéter de ma santé mentale là. Je savais que je n'aurais pas du la revoir parce qu'elle va provoquer ma chute, j'en suis sûr. Mais maintenant c'est bel et bien trop tard. Tellement trop tard qu'il fallait que je lui avoue quelque chose d'important sur ma personne, au risque de la perdre à tout jamais. Mais ça serait pire si elle le découvre toute seule sans que je lui ai dit auparavant. Alors autant se jeter à l'eau. Sa réponse me fit plaisir, même si ce n'était pas vraiment une question de jugement, mais plus de peur de sa part. Je t'ai pas dit pourquoi je me suis fait virer de chez mes parents ... J'ai toujours eu un côté assez violent et quand j'ai eu 13 ans, je me suis retrouvé embarqué dans une sorte de gang et j'ai assez mal tourné. Puis alors que j'avais 16 ans, on a menacé mon ex et j'ai poignardé le type en question. Il s'en est sorti mais je me suis retrouvé en détention pour mineurs pendant des mois. Mes parents ne m'ont plus voulu quand je suis sorti et je suis parti pour les États-Unis vivre chez ma meilleure amie. Depuis j'essaie de me calmer niveau violence, mais parfois je ne me contrôle pas ... Et je comprendrais que tu ais peur de ce que je pourrais te faire et que tu veuilles ne plus jamais me voir, mais sache que je ne te ferais jamais de mal. Disais-je dans un tendre sourire, effrayé et inquiet à la fois.

Je ne savais pas à quoi m'attendre, je restais collée la tête contre le canapé en l'écoutant. Mes sourcils se fronçaient doucement, n'arrivant pas vraiment à croire ce qu'il m'avouait. Est-ce que ça me faisait peur ? Non j'étais juste un peu surprise, mais bizarrement je n'avais pas envie de fuir, pas envie d'abandonner cette relation étrange qui me donne le sourire, qui me donne envie d'être demain pour le revoir et qui me rends heureuse. Je le regardais dans les yeux.. Il veut que je lui prouve que ça ne change rien pour moi ? D'accord.. Je.. Je dois aussi t'avouer quelque chose moi aussi .. Juste après mon accident, je me suis retrouvée à l'hôpital avec mon frère et son ex. Elle a dépassé les bornes en parlant mal de Peter, alors j'ai eu un excès de violence.. Je lui ai balancé mon oreiller dans la figure. Donc je comprendrais parfaitement que tu veuilles me fuir, de peur que je te fasse mal. Disais-je en souriant doucement, il s'attendait peut-être à ce que je fuis, mais non il faut plus que ça pour que je prenne mes jambes à mon cou. Et franchement on ne se connaît que depuis quelques jours, mais je sais parfaitement que je n'ai rien à craindre, pour moi il restera mon bonhomme de neige (a) celui qu'a fait de moi une femme avec la plus grande des délicatesses et surtout celui avec qui j'ai envie d'être. Plus sérieusement.. Je sais très bien que tu ne me feras jamais de mal, c'est pas en m'avouant ça que je vais partir. disais-je en reprenant d'un ton plus sérieux. Revenant me coller contre lui. Je te prends avec tes qualités mais aussi avec ton côté sombre, puis sait-on jamais si j'arrive à te calmer. La seule peur que j'ai, c'est qu'il se batte pour moi. J'aurais bien trop peur que ça se termine mal par ma faute, mais j'ai pas peur.. Et qu'il me fasse confiance à tel point de m'avouer son côté sombre, me donne encore plus envie d'être avec lui.

Avec la boule au ventre, j'attendais sa réponse, sa réaction, et quand elle eut l'air surprise, je ne pouvais m'empêcher d'imaginer le pire. Oui elle allait partir, j'en suis sûr, et je ne pourrais jamais l'en blâmer. Mais contre toute attente, elle me fit savoir qu'elle avait balancé un coussin sur l'ex de son frère, et j'eus du mal à calculer ce qu'elle essayait de me dire, mais à la fin de sa petite histoire, je fus carrément soulagée. Elle ne m'en tenait pas rigueur, elle n'avait pas peur de moi et j'en étais putain d'heureux, tellement qu'un sourire de soulagement s'afficha sur mon visage, alors qu'elle reprenait en me disant bel et bien qu'elle n'avait pas peur, que ce n'était pas avec ça qu'elle allait partir, et que justement, peut-être qu'elle arriverait à me calmer. C'est clair qu'une fille aussi douce, calme et timide qu'elle, ça n'allait pas m'exciter - dans le mauvais sens du terme - davantage. Elle était revenue se coller contre moi entre temps, et sa brève absence de chaleur m'avait manqué, mais sûrement parce que j'avais cru ne jamais la ressentir. Tu peux pas savoir à quel point ça me soulage. J'avais vraiment la trouille que tu ne veuilles plus de moi. J'espère vraiment que tu ne vois jamais ce côté de ma personnalité. Disais-je dans un tendre sourire à son égard. La dernière fois que j'avais été violent, c'était avec l'ex de ma sœur, mais lui, il l'avait amplement mérité. Même si au début, pas vraiment.

En lui répondant un peu à côté de la plaque avec cette histoire d'oreiller, c'était juste pour lui montrer que je n'avais en aucun cas peur. Évidemment j'étais surprise, je ne m'attendais absolument pas à ça, mais au bout du compte je n'avais pas peur. J'ai côtoyée Nolan et sa violence depuis mon arrivée à Harvard, certes je ne pense pas avoir ressenti quelque chose d'aussi fort pour lui, que ce que je ressens pour Valentin, mais ça revient au même. Je n'ai pas peur et je n'aurais jamais peur de lui. Il m'accepte bien avec ma timidité, chose que très peu de monde aurait fait, me trouvant trop chiante et pas assez intéressante, mais lui en fait abstraction. Je m'étais alors remisse contre lui, séparée de son corps seulement quelques petites minutes, quelques petites minutes qui m'ont semblé être une éternité. Puis il m'expliqua que ma réaction le soulageait et qu'il espérait vraiment que je n'ai jamais à voir ce côté de là de sa personnalité. J'avoue que je n'aimerais pas qu'il s'énerve à cause de moi ou par ma faute, mais dans tous les cas je serais présente pour lui.. S'il veut bien de moi à ses côtés. Car j'avoue être encore un peu perdue dans notre relation, ne sachant pas comment la décrire. Tu n'as pas à avoir peur, je resterais toujours à tes côtés même si je te voyais dans cet état. Je sais pas comment te l'expliquer mais.. Enfin je veux dire ce que je ressens pour toi c'est tellement fort, que je serais incapable de te fuir à cause de ça. Pourquoi est-ce que j'ai envie de lui dire 'je t'aime' mais que je m'en sens juste incapable ? Je sais très bien que c'est trop tôt, qu'il se braquera probablement en entendant ces mots de ma part.. Ils ne sortiront pas aujourd'hui de ma bouche, mais tôt ou tard je sais très bien que je ne pourrais pas m'empêcher de lui dire. Mon regard se dirigea une nouvelle fois vers le sien, déposant mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec passion et envie, je m'en fous s'il est violent, je l'aime comme il est.

Elle semblait vraiment amourachée pour me dire ce genre de chose sans avoir jamais vu mon monstre. Ça m'inquiétait un peu. Pas dans le sens où elle est vraiment folle de moi, mais plus dans le sens où elle risque d'être déçue par moi à un moment donné. Plus je deviens fou d'elle, plus j'ai de peur qui font surface. Mais j'espère bien les faire taire pour pouvoir profiter d'elle un maximum, même si avec Rosalia ça risque d'être assez compliqué je dois bien l'avouer. Je me laissais donc simplement emporter par son baisé qui me donnait vraiment envie d'elle encore et toujours. Jamais j'aurais pensé m'accrocher à une femme aussi rapidement, encore moins une fille comme Amy, bien trop timide au premier abord, mais faut bien avouer que si elle avait été comme Rosa, j'aurais été beaucoup moins accro, voire même pas du tout. C'était bel et bien pour ce qu'elle était que je la voulais, et non pas pour son physique carrément avantageux. Mon coup de foudre physique n'aurait jamais autant duré, j'aurais fini par me lasser d'elle, mais qu'elle soit si différente et si angélique, je ne pouvais pas m'en passer, comme une drogue, comme un saint-graal hors de portée qui me fait devenir de plus en plus accro. J'espère juste que je n'aurais pas besoin de l'avoir comme petite-amie pour me la sentir totalement mienne ...