VALOUMY ❥ Plus de peur que de mal

Une crampe au ventre, j'étais arrivé dans ce pays vraiment beaucoup trop froid pour moi. J'aime pas skier en plus de ça. Le snow ça passe, mais le ski, on est tellement con sur des skis franchement. Enfin, ce n'est que mon point de vue, et si je suis venu à ce petit voyage, c'est pour passer du temps avec mes potes, que ce soit ceux des Winthrop mais encore plus ceux des Dunsters. J'étais bien plus ami avec la plupart d'entre eux d'ailleurs. Mais la personne que je voulais voir, et qui me donnait des crampes au ventre, c'est Amy. Cette blonde superbe qui m'avait fait totalement tourner la tête en passant cette journée et nuit ensemble. On n'avait pas eu l'occasion de se revoir depuis mais aussi parce que je voulais m'éloigner un peu pour éviter de tomber encore plus dingue d'elle. Mais elle n'avait pas cessé d'hanter mes nuits et mes journées, ne pensant qu'à elle à chaque secondes. Je n'avais eu le temps d'en parler qu'à Priape tellement c'était frais. Après m'être installé dans ma chambre avec lui d'ailleurs, j'étais redescendu dans le salon pour aller retrouver quelques amis. Mais à la place, je tombais sur Amy et mon coeur s'emballa direct avant de me mettre à sourire. Mais elle n'était pas seule.

Qu'est-ce qui m'arrive franchement ? Entre cet accident il y a quelques jours qui m'empêche de skier, me laissant toute seule avec mon petit Peter au chalet, sans oublier ces maux de tête et ces nausées souvent présentes depuis quelques jours. Mais ce qui me travaille le plus ? Mes sentiments, ce que je ressens, tout ce bouscule depuis cette rencontre il y a quelques temps maintenant avec Valentin. Il a fait de moi une femme et m'a fait passer une soirée inoubliable, pourtant je n'ai pas de nouvelles de lui, contrairement à Nolan qui lui veut s'excuser pour son comportement de l'autre jour. Je n'avais d'yeux que pour Nolan ces dernières années, pensant à lui et aucun autre homme, mais depuis cette rencontre inattendue, toutes mes pensées vont vers Valentin, j'ai sans cesse envie de le voir et de sentir ses lèvres contre les miennes. Pourquoi ? Aucune idée, mais il me faisait oublier le rejet de Nolan. Bref j'étais toute seule dans le salon du chalet avec Peter qui dort dans son berceau à côté de moi. Non faut que je prenne une aspirine j'ai vraiment mal à la tête. J'attrapais alors mes béquilles pour m'aider à marcher, mais avant même que je puisse faire un pas je le voyais un peu plus loin au bout de la pièce .. Lui, il était là. Un pied plâtré, des nausées et une mine à faire peur à mort vivant. Je me tournais vite fait pour qu'il évite de me voir dans cet état. Je.. Je m'attendais pas à te voir. Disais-je timidement, tenant sur mes béquilles.

Je rêvais où il y avait un berceau à côté d'elle ? Je n'eus même pas le temps de me poser davantage de questions qu'elle se leva et quand je vis qu'elle avait des béquilles et un pied dans le plâtre, mon sourire disparu rapidement, pour laisser place à l'inquiétude. Je ne bougeais pas jusqu'à ce qu'elle m'aperçoive. Une fois fait, elle se tourna, pour je ne sais quelle raison, et je m'avançais alors vers elle Je l'espérais moi je dois dire ... Mais qu'est-ce qui t'es arrivée ? Ta jambe ... Comment tu t'es fait ça ? J'avais envie de la prendre dans mes bras, de la serrer contre moi, mais elle me tournait le dos et j'avais peur qu'elle m'en veuille de ne pas l'avoir rappeler. Je ne savais plus comment agir tellement elle me faisait perdre toutes notions normales. A croire que je deviens fou, réellement. J'agis même plus comme je le voulais, je n'arrivais pas à regarder une autre fille ou même à en vouloir une autre tellement cette blonde accaparait mon esprit. Il y avait Rosalia aussi évidemment, mais tout s'était tellement empiré que avec elle, ça me semble tellement plus facile et bien plus agréable. Elle arrive à me faire changer les idées sans le vouloir, rien qu'en étant elle-même.

Moi aussi je l'espérais, depuis notre rencontre d'ailleurs. Mais pas aujourd'hui, pas dans cet état. J'étais moche, que ce soit à cause de cette béquille ou de la mine que j'affichais sur le visage. Je lui tournais alors le dos en restant debout avec mes béquilles, pas super pratique j'avoue. Je regardais ensuite mon petit Peter toujours dormir à poings fermés. Valentin me demanda alors comment je m'étais fait ça à la jambe, je pris une longue respiration en repensant à cette voiture m'ayant percuté avant de lui répondre. J'ai traversé la route sans vraiment regarder, je parlais avec l'ex de mon frère .. Et j'ai pas vu la voiture me rentrer dedans. dis-je doucement, cette jambe faisait atrocement mal mais heureusement mes médicaments faisaient diminuer la douleur. Je n'osais pas le regarder - ou plutôt qu'il me regarde – même si j'en avais tellement envie. C'est fou à quel point je ne voulais pas qu'il me voit si moche, je m'en fichais des autres dunsters ou même des rouges, je n'aime pas voir leur regard sur moi mais pas pour les mêmes raisons, j'avais juste peur qu'il me trouve repoussante à cause de ce tint presque blanc que j'affichais sur le visage. Tu devrais pas me voir comme ça, j'ai trop une sale tête, je crois que je suis malade depuis deux trois jours. J'ai vraiment une sale mine. dis-je, sans vraiment vouloir qu'il parte. Il me fait perdre mes moyens, rien qu'en sentant la présence derrière moi.

Mon inquiétude s'amplifia quand elle me fit savoir qu'elle s'était faite renverser par une voiture. Mais heureusement, elle était toujours là. Dire que j'aurais pu ne jamais la revoir. J'imagine pas ce que je serais devenu s'il t'étais arrivé malheur ... Merde, j'avais pensé un peu trop fort. C'était sorti tout seul. Je continuais donc Je veux dire, j'aurais du t'appeler, je suis désolé. Je voulais m'expliquer, mais j'avais peur qu'elle me stoppe, ou même pire, qu'elle n'accepte pas d'entendre mes excuses. Mon regard se voulait intensif, et je me rapprochais d'elle, tellement que je me retrouvais dans son dos, la respirant tout en fermant les yeux, tellement son odeur m'avait manqué. Elle me fit alors savoir que je ne devais pas la voir dans un tel état, parce que quoi ? Elle a une sale tête ? J'avais pas remarqué, j'avais juste vu la femme que j'avais trouvé magnifique d'il y a quelques jours. Je pris alors délicatement ses béquilles Pose ta main sur mon épaule Lui disais-je avant de lui retirer ses béquilles et de les poser contre le mur, pour ensuite la soulever du sol et la prendre dans mes bras. T'es de loin toujours aussi belle qu'à notre rencontre. Rajoutais-je tout en lui souriant tendrement, n'osant pas l'embrasser, bien que j'en avais terriblement envie. Je nous dirigeais donc vers le canapé et m'y installait, pour la faire s'asseoir par conséquent sur mes genoux. Je ne savais pas que t'avais un gosse ... Disais-je posément, presque sûr que c'était pas le sien, le petit qui avait dans le berceau non loin de nous.

J'entendais chacun de ses pas venir vers moi, marcher petit à petit pour me rejoindre, c'est fou à quel point ça faisait battre mon coeur, encore plus lorsqu'il m'avoua ne pas savoir ce qu'il aurait fait si un malheur me serait arrivé. On ne s'était pourtant vu qu'une seule fois, certes on avait partagé un moment intense, mais tenait-il vraiment autant à moi ? Ça me faisait carrément plaisir d'entendre ça, car bizarrement c'était la même chose pour moi. Je ne répondais rien lorsqu'il s'excusa de ne pas m'avoir rappelée, ne sachant pas quoi lui répondre. Ça m'avait brisé le coeur de ne pas avoir eu de nouvelles de lui, mais je n'arrivais pas pour autant à lui en vouloir. Il s'approcha ensuite de moi, attrapant mes béquilles pour les mettre plus loin et me prendre dans ses bras. Ça m'avait manqué, me sentir si proche de lui, voir son visage si près du mien. On était finalement assis sur le canapé, ou plutôt j'étais assise sur lui, n'arrivant pas à retirer mes bras de son cou, l'envie de prendre ses lèvres me démangeait, mais je ne pu m'empêcher de sourire lorsqu'il me demanda si Peter était mon enfant. Doucement et délicatement j'approchais ma bouche de son oreille pour lui murmurer quelque chose. Je dois t'avouer un secret .. J'étais vierge quand tu m'as fait passer la plus belle journée de ma vie. Il avait déjà oublié qu'il est mon premier ? Ou alors il pensait certainement que je l'avais adopté. C'est Peter, mon neveu. Terminais-je par lui avouer. Puis mon regard se bloqua de nouveau dans ses yeux tellement beaux, tellement magnifiques. Pourquoi est-ce qu'il ne m'a pas rappelé ? Tout à l'heure je n'avais pas osé lui demander, mais il me devait bien une explication non ? Pourquoi tu ne m'as pas rappelé? demandais-je d'une petite voix, légèrement blessé de n'avoir eu aucune nouvelle de sa part.

Quand je disais qu'elle me faisait tourner la tête, c'était pas rien de le dire. Le fait de voir un gosse avec elle m'avait complètement fait zappé que j'avais été son premier. Quel con sérieux ! Mais le fait de ne pas s'être tenu à qu'une seule fois cette nuit-là, m'avait fait oublié ce "léger" détail. Exact. Je dis de la merde parfois. Je réfléchis pas vraiment non plus. Désolé. Comment avais-je pu oublié que j'avais défleuré une femme de 26 ans ? Comme si les gosses tombaient du ciel, déposé par des cigognes devant nos portes. Ce que je peux devenir insensé en sa présence, c'est abusé. Elle m'avait fait savoir que c'était son neveu et que par conséquent c'est son petit frère qui avait déjà un gosse. Mais il a quel âge ton frère ? Il est pas un peu jeune pour avoir un gosse ? Et les questions pas indiscrètes tu connais ? De quoi je me mêle, et je comprendrais qu'elle me dise ça, bien que je me doute qu'elle le fasse, vu la gentillesse qu'elle a et qui se dégage de son corps. Puis la question fatidique, alors que je mangeais ses lèvres si proches des yeux, parce que je n'arrivais pas à me retirer cette envie de la tête. Mais elle me ramena à la réalité avec ça. Parce que je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un, et ça m'a fait peur, parce que ça fait des mois que j'évite de m'attacher aux femmes un maximum pour éviter de tomber dans ce gouffre que je veux à tout prix éviter. Seulement, tu n'as pas cessé de me hanter, alors je me suis dis que je profiterais de ce voyage pour venir te parler.

Les rôles s'inversent légèrement on dirait. Lors de notre rencontre j'étais celle qui enchaînait erreur sur erreur, réagissant n'importe comment tellement il me rendait folle, cette fois-ci c'est lui qu'avait l'air de perdre sa logique en oubliant qu'il a été mon premier. Puis en comprenant qu'il s'agissait de mon neveu, il me questionna sur l'âge de Jax. Mon regard se tournait doucement vers Peter qui dormait encore, qu'est-ce qu'il peut être beau ce bout de chou, décidément aujourd'hui je suis entouré de deux beaux-gosses (a). Il a vingt-trois ans .. Enfin il va avoir vingt-quatre ans ce mois-ci. Par contre il n'a pas eu à attendre neuf mois avant de le voir débarquer dans sa vie. Son ex s'est enfouie lorsqu'elle est tombée enceinte sans lui dire. Avant de l'abandonner à Jackson. Enfin c'est compliqué mais ça me brise le coeur pour Peter, devoir grandir sans sa mère .. Enfin bref je te parle de ça mais tu t'en moques un peu. Car oui après tout il m'a seulement demandé l'âge de mon frère, mais moi je lui raconte carrément notre vie. Comme quoi je me sens vraiment bien avec lui. Puis il termina par m'expliquer la raison qui l'avait poussé à ne pas me rappeler. Mon cœur s'accéléra en entendant chacun que ses mots, je le rendais fou ? Comment ça se pouvait car après tout je suis seulement .. Moi. Je ne savais même pas quoi lui répondre, j'approchais alors mon front du sien pour le regarder dans les yeux. Je t'en veux pas. Disons juste que j'attendais sans cesse ton message, ton appel .. Ne serait-ce que pour voir ton prénom s'afficher sur mon téléphone. C'est débile je sais, mais je voulais te voir bien avant.. Sans vraiment savoir pourquoi. Mes mots n'avaient pas de sens, en même temps j'étais bien trop occupé à manger ses lèvres du regard. Je prenais alors mon courage à deux mains pour faire le premier pas, approchant mes lèvres des siennes mais avant même de pouvoir lui déposer un baiser, un nouveau haut-le-cœur fit son apparition, j'avançais alors rapidement ma main devant ma bouche .. Ouf encore un peu et j'allais vomir. Désolée .. Je sais pas ce que j'ai depuis quelques jours ça m'arrive souvent. Dis-je toute gênée et toute timide, toujours assise sur lui.

C'était bête de penser que j'allais être indiscret avec mes questions, mais j'avais peur de tout foirer, déjà qu'en ne l'appelant pas le lendemain, c'était sûrement mal parti. Mais elle semblait être une fille si douce et tellement peu sûre d'elle qu'elle ne devait pas être du genre à me faire toute une scène pour ça. Mais ça me stressait parce que je tiens vraiment à elle et que je veux pas la perdre de vue, ni la lâcher, tout comme je lui avais promis il y a quelques jours. J'avais juste eu besoin de penser à tout ça, de retrouver un peu mes esprits et savoir ce que j'allais faire. Mais tout ce que j'avais été foutu de faire c'était de me remémorer de chaque moment passé avec elle, sans me refroidir pour l'oublier. Mon esprit ou mon cœur ne le voulait clairement pas. Je lui avais donc demandé plus ample informations sur son frère, et je comprenais un peu mieux la situation, ça devait être un accident, même si ça semblait être bien plus compliqué que ça. Je ne m'en moques pas, ça m'intéresse, tant que ça te concerne ça m'intéresse. Elle m'hypnotisais de nouveau en me disant qu'elle avait vraiment attendu de mes nouvelles sans savoir vraiment pourquoi et on se rapprochait de plus en plus, jusqu'à ce qu'elle se rapproche encore plus, et au moment où je croyais vraiment qu'elle allait m'embrasser, elle se recula et posa sa main sur sa bouche, s'excusa par la suite. Je fronçais les sourcils, me demandant pourquoi elle allait si mal. T'es malade depuis combien de temps ? Ouais parce que c'était un peu flippant, et j'avais peut-être pensé à ça de suite, vu qu'on avait parlé du bébé de son frère. Mais j'espérais franchement qu'elle me dise que ça ne fait qu'un jour ou deux.

Comment lui en vouloir ? Déjà en règle générale je n'arrive pas à être méchante avec les gens, suffit de voir comment je suis avec mon frère, je n'arrive jamais à lui en vouloir même quand il m'amène dans des bars bizarres (a). Mais lui, Valentin, impossible d'être en colère contre lui, surtout quand il m'expliqua ses raisons. Ça le rendait encore plus craquant, il tenait à moi et ça me faisait chaud au coeur. D'autant plus quand il m'avoua que mes histoires l'intéresse tant que ça me concerne. Et voilà qu'il réussit à me faire de nouveau rougir, ça devait se voir d'autant plus à cause de mon visage pâle. Mais peu importe, je voulais l'embrasser, sentir de nouveau ses lèvres sur les miennes pour qu'il fasse battre mon coeur à mille à l'heure, cependant un haut-le-coeur vint mettre tout ça en l'air. Je m'excusais totalement gênée, le voyant me regarder étrangement en fronçant les sourcils. Depuis combien de temps je suis malade ? Je collais doucement ma tête contre son torse pour réfléchir, tentant de trouver depuis quand mes nausées ont débuté. Euh je sais plus trop.. Avant d'arriver ici en tout cas, peut-être quelques jours après notre rencontre. Je sais plus trop mais ça fait quand même quelques jours maintenant. Ma réponse n'était pas très claire, mais je n'arrivais pas à m'en souvenir. Je restais collé contre lui, l'air désolée de n'avoir pu l'embrasser. Désolée Valentin.. Oui ça me gênait, j'avais tellement envie de l'embrasser, maintenant en me voyant sur le point de vomir ça l'a sûrement répugné.