DUNLY ❥ Live without you, isn't a life

Une fois dans la cuisine, j'avais commencé à nous faire nos deux boissons chaude, faisant le café dans la machine, puis en allant cherche le lait au frais. Duncan se prenait quelques petits gâteaux et il avait bien raison, il devait reprendre des forces. Déjà qu'il n'avait pas voulu de l'aide de l'hôpital, autant qu'il se nourrisse. Il semblait aller tellement mieux. J'étais vraiment heureuse qu'il soit encore là et que j'ai réussi à lui retirer cette idée horrible de vouloir rejoindre sa mère. Il me fit savoir alors que malgré ce que je compter faire à Harvard, qu'importe de la façon dont j'allais agir avec lui, je devais apparemment me méfier de Elia parce qu'elle savait déjà tout. Tout se remettait en place dans ma tête. Elle était donc au courant et c'est pour ça qu'il voulait que je lui demande quand on était à l'aéroport. Faudrait peut-être que je lui dise que je l'ai découvert moi aussi. Enfin, qu'il me l'a avoué plutôt. Je mettais alors le lait dans les tasses de café et alla les déposer sur la table avant de m'asseoir en face à Duncan. Je ne vais pas te rejeter une fois rentrés Duncan. Lui dis-je en prenant sa main Alors si je dois avouer tout ça à Elia pour éviter qu'elle se mêle trop de nos affaires, alors je le ferais. C'est ma meilleure amie après tout, elle est bien placée pour me comprendre. J'avais l'impression d'essayer de me convaincre là, parce j'avais peur de sa réaction au final, elle était l'une des personnes avec qui je suis très proche et je ne voudrais en aucun cas la décevoir. Je finis alors par lâcher ma main, et me perdre dans ma tasse, parce que je me sentais toujours aussi gênée par tout ça, ne sachant pas trop où me mettre ni quoi penser.

Tout est arrivé tellement vite, ses sentiments se sont peut-être amplifiés avec la peur de me perdre, lui faisait ressentir, dire ou faire des choses qu'elle regrettera peut-être de retour à Harvard, alors je ne me faisais pas de fausses illusions ne voulant pas avoir mal en la voyant s'éloigner malgré ce qu'elle me promet. Je voulais être avec elle, d'une façon ou d'une autre, même discrètement, je m'en fiche du moment que je suis avec elle, mais une fois entourés de ses amies et de son train train quotidien les choses changeront certainement pour elle. Enfin j'en sais rien et ça me bouffe d'imaginer une suite tellement dure pour nous deux. Elle approcha sa main de la mienne, la touchant en m'avouant qu'elle ne me rejetterait pas une fois rentrés, j'espère sincèrement qu'elle dit vrai. Mon regard s'enferma une nouvelle fois dans le sien lorsqu'elle toucha ma main, l'écoutant me parler d'Elia. Je peux vraiment pas la voir cette fille, mais elle est sa meilleure amie alors je dois faire avec. Elle allait s'asseoir en lâchant ma main, j'aurais aimé qu'elle la tienne encore un peu, ne serait-ce que pour sentir sa peau contre la mienne. Elle allait donc lui dire.. Je regardais mon café en trempant un biscuit dedans, lui adressant la parole avant d'amener le biscuit à ma bouche. Si c'est ce que tu veux, je ne t'empêcherais pas de le faire.. Mais réfléchis bien, j'ai pas envie que .. Enfin ça me ferait chier que tu souffres. Sachant tout le mal que j'ai pu lui faire ces dernières années. Elle en méritait pas de souffrir davantage. J'avançais la boite de biscuits vers elle pour qu'elle se serve à son tour, si jamais elle souhaite manger quelque chose. Puis un manque fit son apparition, ce manque qui risque de ne pas plaire à Lily, j'ai besoin de fumer. Pas du tabac non, j'ai envie d'un joint. Comment lui dire sans qu'elle s'énerve ? Sans tout foutre en l'air à cause de ça.. J'ai la tête qui tourne.. Je dois prendre l'air. Et comme ça le café refroidira un peu. Crédible ? J'en sais rien, mais j'ai pas trouvé mieux. Je me levais doucement en la regardant dans les yeux, une nouvelle fois.

Ca le ferait chier de me voir souffrir ? Je crois qu'il ne cessera de me surprendre et de faire battre mon coeur à me parler ainsi. Heureusement que je ne buvais pas mon café à ce moment-là, j'aurais pu avaler de travers tellement je ne m'y attendais pas à celle-là. Il m'avait ensuite poussé les gâteaux vers moi et en avait pris quelques uns pour commencer à un manger, sans pour autant lui répondre tout de suite. Ne t'inquiète pas pour moi, si elle est pas capable de comprendre, ce dont je doute fortement, c'est que c'est pas une si bonne amie que ça ! Disais-je en haussant les épaules tout en souriant doucement. J'ai vraiment foi en mon amitié avec Elia et je sais que c'est pas mes sentiments devenus bien trop puissants qui allaient m'éloigner d'elle. Mais alors que j'étais en train de boire de nouveau, voilà qu'il me sortit une excuse un peu surfaite, surtout pour aller fumer. Je commence à le connaître après tout, et il n'avait pas planer depuis longtemps, il devait sûrement être en manque. Je baissais alors les yeux, déçu qu'il en ait toujours autant besoin et lui répondis Tu ne crois pas que tu devrais attendre d'être totalement rétabli avant de te remettre à fumer ? Avais-je dit en le regardant de nouveau et cette fois-ci d'une façon bien plus sévère. Y'a des limite à ma douceur et gentillesse envers lui. Je m'inquiète bien trop pour être la parfaite ... Parfaite je ne sais quoi d'ailleurs. Mais je savais ce qu'il allait me répondre, alors je finissais mon café aussi vite que l'éclair, prête à m'échapper.

J'ai rarement parlé avec Elia et la dernière ça c'était clairement mal terminé. Elle m'avait mis à bout en agitant son portable devant mon nez, me faisant écouter Lily lui expliquer qu'elle était je ne sais où avec une espèce de crétin. Enfin bref, si elle avait confiance en cette fille je n'allais rien faire pour l'empêcher de lui en parler, bien que je n'étais pas totalement pour, surtout pour elle. Mais qu'importe, j'avais besoin de fumer un joint, de prendre cette fumée à plein poumon jusqu'à ce que ça monte à mon cerveau et elle me connaissait que trop bien pour se rendre de suite compte de mon mensonge. Son regard changea alors du tout au tout, putain pas maintenant, pas après tout ça. Je terminais alors par sortir mon paquet de clope dans lequel je range toujours un ou deux joints au cas où. C'est pas un joint qui va me tuer. dis-je en raleant légèrement, n'ayant pas apprécié ses paroles. Bon ok c'est pas la phrase de l'année pour éviter les conflits, mais elle s'imaginait quoi ? Quand une journée j'allais devenir clean ? Impossible je me drogue depuis bien trop longtemps pour pouvoir arrêter du jour au lendemain. Le truc c'est qu'elle n'allait pas comprendre et que ce sujet restera à jamais sensible entre nous deux. Mais je la voyais boire son café à une vitesse folle pour pouvoir partir et probablement s'enfouir. Je soufflais doucement lâchant mon paquet sur un meuble pour m'approcher d'elle, lui bloquant le passage si jamais elle avait envie de partir. Je veux bien faire des efforts, mais ça .. J'y arriverais pas. J'en ai besoin, je suis accro. Tu peux peut-être pas le comprendre mais ça me fait du bien et j'ai rien pour m'empêcher d'être en manque.. dis-je en restant devant elle, ne la lâchant pas du regard. Me piquer je pense pouvoir arrêter, mais fumer mes joints c'est juste impossible et j'ai bien peur qu'elle ne le comprenne jamais.

Bien sûr qu'un joint n'allait pas le tuer. Mais toujours est-il que j'avais toujours autant de mal à encaisser qu'il soit accro à ça, et je me sentais tellement inutile parce que je ne savais pas comment faire pour l'aider à s'en sortir. Mais s'il ne faisait que fumer, ça pourrait déjà bien mieux passer. Tant qu'il ne se pique plus ... Je continuais de bouder tout de même et étais prête à le laisser lui et son joint, mais il me bloqua le passage et me retrouvais à une distance si proche de lui me faisait déjà perdre la tête. Je ne voulais plus que m'engouffrer dans ses bras et ne plus bouger, mais je l'évitais parce qu'on ne savait pas où en était et surtout que son père n'était pas loin. J'avais donc levé simplement les yeux vers lui pour lui répondre simplement, de façon bien plus neutre que je ne l'aurais voulu Je ne t'en empêche pas, va fumer, tant que tu ne te piques pas ça me va, moi je vais juste ... je vais juste vaquer à mes occupations. Lui disais-je dans un sourire un peu trop forcé. Il fait des efforts j'en suis bien consciente mais je pourrais pas le regarder fumer c'est tout. Faut pas trop m'en demander non plus et sauter au plafond en étant à fond derrière lui pour se détruire le cerveau tout ça parce que je suis amoureuse de lui. Je le suis pour d'autres raisons. Pour tout ce qu'il est en dehors de toute cette merde à vrai dire. Je l'évitais donc et commençais à marcher vers ma chambre, le laissant seul avec son joint, ne sachant plus où était ma chambre le temps de quelques secondes.

J'aimais cette sensation quand je me pique, me sentir tomber en transe, avoir l'impression de planer dans les airs alors qu'on est allongé comme une merde dans son lit. Ça m'aidait, ça m'a souvent aidé à l'oublier l'espace de quelques minutes. Mais pour elle, je suis prêt à arrêter ça ou du moins essayer. Le truc c'est que j'ai peur de lui dire que j'arrête, que plus jamais je me piquerais pour au final tomber de nouveau en plein dedans après la première difficulté. Je la voyais s'éloigner, avec ce sourire forcé sur les lèvres, ses lèvres que j'ai envie de prendre depuis tant d'années.. L'envie d'attraper son bras pour la retenir me tentait vraiment, je voulais pas qu'elle parte, pas sans moi. Je restais debout comme un con dans la cuisine, lâchant définitivement mon paquet pour la rejoindre en marchant rapidement, espérant ne pas tomber sur mon père. Elle était devant sa chambre, j'attrapais son bras d'une vitesse folle pour la traîner avec moi dans sa chambre, fermant la porte derrière nous et lâchant son bras. Je me grattais les cheveux, réfléchissant encore et encore, puis je me tournais vers elle, haussant la voix comme si j'étais énervé, mais ce n'était pas le cas. Ok ! Je sais pas comment tu fais, je comprends plus rien mais ok.. J'arrête de me piquer pour toi. J'arrête de fumer devant toi .. Puis j'arrêtais de parler, m'avançant doucement vers elle, presque nez à nez pour la regarder dans les yeux. Si tu m'embrasses.. T'es la seule à pouvoir m'empêcher d'être en manque. J'ai besoin de sentir ses lèvres se déposer d'elles même sur les miennes, tout comme j'ai besoin d'elle en général.

Après m'être retenue de lui faire une crise à cause de ses addictions, j'étais partie direction ma chambre, ne sachant franchement pas ce que j'allais faire, mater la télé et m'assoupir certainement. Mais à peine était-je arrivé devant ma chambre que je sentais sa main m'attraper le bras en me surprenant. Je le croyais déjà en train de fumer son pétard, mais apparemment pas, et ça m'arracha un sourire du visage. je le fis disparaitre aussitôt parce que je ne voulais pas afficher ma victoire, surtout en sachant qu'il faisait vraiment des efforts, pour moi. Il avait refermé la porte derrière nous et je l'écoutais, un peu éberluée par ce qu'il venait de faire. Mais à ses paroles, mon visage refit surface, mais un sourire doux et agréable, vraiment attendrissant envers lui. J'avais envie de le remercier, mais il rajouta une fin de phrase, ce qui me fit légèrement hausser les sourcils. Je ne m'y attendais toujours pas, il me surprend à tout moment, chose qui ne m'était pas du tout désagréable, surtout si c'est pour me demander ce genre de chose. Je me sentais déjà moins gênée entre quatre mur où personne ne risquait de nous débusquer. Mon cœur avait raté un autre battement quand il me fit savoir que j'étais la seule à pouvoir arrêter son addiction, et j'en revenais toujours pas d'avoir autant d'influence dans sa vie, dans sa drogue. Mais j'étais bien heureuse de pouvoir faire quelque chose pour l'en empêcher. Je n'attendis pas une seconde de plus et m'avançais vers lui, déposant ma main sur son torse et le pousser doucement jusqu'à le faire s'asseoir sur mon lit. Une fois fait je m'asseyais sur lui à califourchon et vint kidnapper ses lèvres, d'abord délicatement, doucement, pour le faire languir, frôlant plus ses lèvres qu'autre chose, tout en souriant de sadisme. Je voulais vraiment sentir son désir pour moi, ça me faisait du bien. Même si je me faisais autant souffrir en agissant ainsi.

Elle est la seule à pouvoir défaire ce manque en moi. La seule à réussir à me faire penser à autre chose que de me piquer ou fumer un joint. C'est quand même étrange quand on sait qu'elle est aussi celle qui m'a fait m'enfermer dans ce cercle infernal. Je sais très bien que je ne deviendrais jamais clean, que j'aurais toujours besoin de mes substances illicites.. Sauf si elle réussit un jour à me faire totalement abandonner ce besoin de me retourner la tête, je sais pas, mais pour elle je suis prêt à faire des efforts. Je l'ai donc suivi jusqu'à sa chambre, me mettant devant elle en lui avouant que j'arrêterais de me piquer et de fumer devant elle, à la seule condition qu'elle m'embrasse. J'imaginais qu'elle viendrait me poser un simple baiser sur les lèvres, mais elle fit bien plus que ça. Mes yeux restaient ébahis devant son sourire tellement magnifique, ce sourire qui me donne à chaque fois envie de manger ses lèvres. En sentant sa main venir se poser doucement sur mon torse, je ne pu que lui rendre son sourire, une atmosphère tellement inhabituelle entre nous .. Mais que j'adorais plus que n'importe quoi d'autre, bien plus qu'un pétard. Je ne saurais décrire ma surprise lorsqu'elle me poussa sur son lit pour venir s'asseoir sur moi à califourchon, j'en croyais pas mes yeux, je ne l'imaginais pas réagir comme ça et j'adorais cette sensation. Elle vint par la suite déposer doucement ses lèvres sur les miennes, les frôlant plus qu'autre chose. Je fermais doucement mes yeux pour profiter de cette douce sensation, qu'est-ce qu'elle me donne envie. J'agrippais d'un seul coup ses fesses pour la lever et la faire basculer sur son lit. J'étais sur elle, la regardant quelques secondes dans les yeux avant de passer délicatement mes doigts sur son front pour dégager ses cheveux qui cachaient son regard tellement hypnotique. Tu n'imagines même pas à quel point tu me rends dingue.. Et à quel point je te désir. Disais-je en approchant une bonne fois pour toutes mes lèvres des siennes, passant ma main sur sa nuque pour l'embrasser avec envie et désir. Comment la résister alors qu'elle est ce que je désire depuis pratiquement toute ma vie ? Elle fait battre mon cœur comme personne d'autre ne l'a fait et comme personne d'autre ne pourra jamais le faire.

J'avais sûrement agi sur un trop violent coup de tête, parce que me retrouver à califourchon sur lui c'était aller trop vite, mais le temps d'un instant j'avais oublié qu'on avait été frère et soeur et il n'était juste que l'amour de ma vie. Mais malgré l'envie et les crampes de désir dans mon ventre, je compris que j'avais fait une erreur, parce que même si je le voulais autant qu'il me désirait, coucher avec mon frère ... Ca me faisait encore bien trop bizarre. J'eus un moment de recul alors qu'il était en train de m'embrasser et que j'allais littéralement fondre. Mais je ne pouvais pas aller plus loin, j'avais peur, trop peur, pour des raison bizarres. Oui tout ça était encore trop bizarre, j'avais besoin de me faire à la situation. Je l'avais laissé faire, je l'avais même violemment embrasser, mais il fallait que ça s'arrêter. Je posais de nouveau mes mains sur son torse pour le repousser délicatement, limite les larmes aux yeux tellement ça m'arrachait le cœur de me l'arracher Je suis désolée Duncan, j'ai été trop loin, ça va ... ça va trop vite. Je me dégageais complètement de son emprise, glissant en arrière pour me retrouver à la tête de mon lit, recroquevillée sur mes genoux, le regardant vraiment avec amour. Mais je suis bien trop perdue, je ne sais plus d'où donner de la tête, et je me rend compte que je suis totalement confuse avec mes sentiments. J'ai tellement envie de lui, mais j'ai l'impression que ma tête n'arrête pas de me l'interdire parce que c'est sensé être mon frère, et par conséquent je n'arrive pas à me lâcher.

Ça va tellement vite, trop d'émotions, trop de sentiments, c'est tellement compliqué. Au fond de moi je n'arrive toujours pas à me retirer cette idée malsaine que nous sommes frère et soeur, mais je l'aime tellement, depuis tellement d'années maintenant. Elle termina même par me repousser avant qu'on ne passe à l'inévitable, est-ce que je lui en veux pour ce geste ? Non pas du tout, elle a raison, c'est trop tôt, bien trop rapide. Je restais allongé quelques secondes sur son lit, l'écoutant s'excuser. Je terminais par me mettre assis à l'opposé d'elle pour tourner mon regard vers ses yeux tellement envoûtants. Quelques larmes venaient se nicher aux creux de ses yeux, un sourire fit son apparition sur mon visage, je montais doucement sur son lit pour la rejoindre quelques secondes, passant tout doucement mon pouce près de ses yeux et caressant délicatement ses joues par la même occasion. Dans ce cas essuie-moi ces larmes, t'es tellement plus belle quand tu souris. Puis mes lèvres dévièrent doucement sur son front, j'aurais aimé frôler de nouveau ses lèvres, mais je n'ai pas envie de la faire souffrir encore plus en faisant cela. Elle avait besoin de temps, tout comme moi dans un sens. Je lui souriais une dernière fois avant de rouler en dehors de son lit, prêt à rejoindre ma propre chambre. Elle me rend complètement dingue, à tel point qu'en ce moment je ne pensais même plus au joint que je voulais fumer quelques minutes auparavant. Seulement à elle, à son sourire quand elle est heureuse, c'est tellement nouveau .. Mais à la fois tellement étrange. J'allais ouvrir sa porte pour quitter sa chambre, avant de la regarder une dernière fois puis donner un léger coup de tête en direction de sa télé. On se fait un film ? Enfin sauf si tu veux rester toute seule, je me trouverais bien un truc à faire. Oui je n'ai pas envie de la quitter, ne serait-ce que rester à côté d'elle, sans rien dire et sans rien faire. Juste sentir sa présence sans s'engueuler comme lors de ces dernières années.