Caleb&Thaïs + you didn't ask me to come with you, so don't complain !

Thaïs n’était pas prête d’oublier leur altercation, c’était une certitude. De toute façon, elle n’oubliait jamais quand quelqu’un l’avait blessée et en l’occurrence, Caleb l’avait blessée bien plus qu’elle n’aurait pu le dire. Elle se moquait bien de foncer tout droit dans un mur mais malheureusement pour elle, l’allemand semblait avoir retrouvé son cerveau puisqu’il le lui fit comprendre en l’arrêtant d’une main posée contre son épaule frêle. Elle fut la première surprise qu’il l’emmène au buffet, le maudissant d’entrée de jeu pour avoir su lire en elle comme dans un livre ouvert sur ce coup là, tandis qu’elle gardait les sourcils froncés, encore secouée par son propre accès de colère. « Ça arrive à tout le monde de passer une mauvaise soirée Caleb, mais je suis pas ton punching ball chéri au risque d’enfoncer une porte ouverte ! » rétorqua-t-elle avec froideur, sans aucune trace de mépris, bien qu’elle ait eu fortement envie de le traiter d’un ton méprisant rien que pour lui apprendre la vie. Mais ce serait démontrer par a+b à quel point elle détestait parfois les réactions des richards et autant dire que Thaïs n’y était pas franchement disposée. A la place, elle le retint aussitôt par la main. « Attends… » murmura-t-elle tout en faisant signe à Tommy de leur laisser quelques minutes, la demoiselle ayant à nouveau senti son parfum si particulier se rapprocher. Il s’éloigna volontiers, invitant même une ambassadrice à danser en attendant tandis que Thaïs ne lâchait pas la main de Caleb pour être sûre qu’il ne prendrait pas la poudre d’escampette. « Là c’est pas moi qui fuit… si tu voulais m’inviter, pourquoi ne pas l’avoir fait ? Je ne t’aurais pas envoyé péter ! Je ne crois pas t’avoir déjà donné la moindre raison d’exploser ou même de m’en vouloir alors c’est quoi le souci ? De toute façon j’te lâche pas la grappe tant que tu ne m’auras pas dit pourquoi tu as pété ton câble après moi ! »

« C’était pas contre toi » soupirais-je même si le résultat était le même et que je commençais à m’en vouloir. J’étais ainsi, un sanguin mais après, je culpabilisais. Toutefois, dans un sens, je lui en voulais un peu de provoquer en moi ce maelstrom d’émotion mais que pouvait-elle y faire ? Elle n’avait rien demandé ni même rien tenté alors je ne pouvais que m’en prendre à moi-même. D’ailleurs, cela faisait des jours que ça couvait en moi mais je faisais l’autruche, ne voulant pas voir cette vérité en face mais elle me sautait à la gueule avec la force d’un uppercut. Mon cœur devait vraiment être à l’agonie pour s’éprendre aussi rapidement d’une autre femme mais Thaïs était adorable et à la fois forte et fragile. On peut dire qu’elle faisait écho à la perfection à mon besoin quasiment vital de protéger autrui. Seulement voilà, elle était venue avec un autre homme et ce dernier s’approchait. Je me devais de céder ma place et c’est ce que je comptais faire quand la jolie blonde mit sa main dans la mienne. Aussitôt mes doigts enlacèrent les siens comme pour m’attacher à ce contact. « Tu aimes provoquer des discussions dont je n’ai aucune envie d’y participer » soupirais-je. « Je ne pensais simplement pas que ce genre de soirée te plairait et puis… même si nous avons brisé la glace, nous n’avons jamais parlé de nous voir en dehors des répétitions sauf quand je viens te chercher après ton boulot » marmonnais-je assez mal à l’aise et cela s’entendait dans ma voix. Sous mes allures de macho et d’armoire à glace, j’étais un homme profondément timide. « Tu aurais aimé ? »

« Je t’avais dit que je n’étais rien qu’une chieuse répliqua-t-elle aussitôt en haussant les épaules. « Tu aimes peut-être prendre la poudre d’escampette mais moi, je préfère crever l’abcès illico presto plutôt que de rester des plombes à ruminer chacun sans son coin, c’est stérile et crétin » poursuivit-elle avant de ne le laisser s’exprimer sans rien dire, serrant sa main dans la sienne après qu’il ait lié délicatement leurs doigts ensemble. Thaïs ne souriait pas certes, encore secouée par l’animosité dont il avait fait preuve à son égard mais elle ne comptait pas péter une durite à son tour et être celle qui resterait à peu près dans le contrôle… du moins tant que faire se peut. « Oh je ne suis pas très à l’aise dans ce genre de soirée car ce n’est pas mon monde mais je ne suis pas crétine, je peux me fondre dans la masse et si tu m’avais demandé, je n’aurais pas dit non. C’est ça ton problème en fait Caleb : tu es parfait quand on est au studio de danse, franchement c’est l’éclate et je me sens bien dans mes baskets avec toi mais dès qu’on en sort, alors oui tu es un peu un chevalier servant mais sinon nada, j’existe pas. C’est pas ma façon de voir les choses… moi je t’apprécie, que ce soit dans le studio de répet’ ou en dehors. Je ne vois pas où est le problème que tu m’invites à une soirée surtout si ça peut t’empêcher d’être en mode cro-magnon toute la soirée. M’enfin après je ne peux pas décider à ta place alors si tu veux rester seul dans ton coin, il suffit juste que tu me le dises, c’est pas la peine de t’en prendre à moi. » Hélas, à peine avait-elle prononcé ces mots que déjà, une héritière gloussante la poussait sans douceur, l’obligeant à lâcher la main de Caleb pour mieux émettre une petite moue et s’éloigner. La plaisanterie avait assez duré : Tommy se devait de rester mais pas elle, aussi n’eut-elle aucun scrupule à faire appel à un portier pour qu’il ne la guide jusqu’à l’entrée de la salle de réception où elle attendait un taxi sans manteau, les bras croisés contre son corps élancé de danseuse. Ah elle allait s’en souvenir de cette soirée !

J’avais beau ne pas le montrer mais toutes les paroles de Thais étaient belles et bien enregistrées dans mon cerveau. « Ce n’est pas évident pour moi de montrer ce que je ressens » me justifiais-je avant qu’une dinde au gloussement suspect nous sépara et j’eu bien du mal à m’en défaire pour rejoindre Thaïs. J’allais même jusqu’à demander où est-ce que ma partenaire pouvait être à son cavalier qui m’indiqua qu’elle était en partance. Merde. « Père, Mère, je rentre à Harvard, j’ai une longue route à faire » pris-je congé sous le regard éberlué de mon père et amusé de ma mère mais ce n’est pas comme si j’apportais beaucoup d’importance à leur réaction car à peine mes paroles prononcées, j’étais déjà en train de fondre la foule pour rejoindre ma jolie blonde qui heureusement, n’avait pas encore trouvé de voiture. « Je te ramène à Harvard » décidais-je comme à mon habitude alors que je faisais signe aux voituriers d’appeler mon chauffeur, privilège que m’avait accordé mon père pour la soirée. Je quittais ma veste pour la poser sur les épaules de Thaïs histoire de la réchauffer. « Je n’ai pas envie de rester et puis, tu es de meilleure compagnie que le reste des invités… Thaïs, j’ai vraiment envie de te fréquenter en dehors de nos répétitions car je t’apprécie réellement » lui dis-je avant de reprendre la parole « Je ne voulais pas te blesser. Je suis quelqu’un de possessif en amitié et en.. enfin bref je n’avais pas à réagir de la sorte et de m’en prendre à toi. Je ne sais pas s’il est bon que je le précise mais je te présente mes excuses. Pour être clair » tandis que ma voiture s’arrêtait devant nous. « Viens avec moi… s’il te plait » fis-je l’effort de lui offrir cette formule de politesse. Un exploit pour moi.

Thaïs sursauta en sentant une veste masculine être déposée contre ses épaules mais son visage demeura fermé pour l’instant. Après tout, ce n’est pas exactement comme si elle savait à quoi s’en tenir, à ceci près que pour la beauté de la chose et afin de ne surtout pas l’interrompre, elle s’interdit de préciser qu’elle n’avait pas vraiment froid. Irlandaise un jour, irlandaise toujours ! « J’ai pas vraiment de voiture sous la main, alors… ce n’est pas de refus » expliqua-t-elle tout en pénétrant à l’intérieur de la voiture, lui rendant au passage sa veste car le chauffage était mis et l’habitacle risquait de devenir invivable pour elle surtout que le chauffeur referma la vitre teintée les séparant une fois l’adresse précisée. Thaïs mis docilement sa ceinture, n’ayant pas encore répondu au flot de paroles dont Caleb l’avait gratifiée même si désormais, elle comprenait mieux son comportement. « Tu étais jaloux ? » se permit-elle de demander avant de ne tourner un visage légèrement moins fermé que précédemment puisqu’elle venait de hausser les sourcils. « Franchement ce n’était pas utile… Tommy est comme un frère pour moi. Je le connais depuis des plombes, je vais tout le temps me réfugier dans son bar quand j’ai le cafard pour boire un whisky irlandais et avoir l’impression d’être chez moi. Il n’y a rien entre nous et il n’y aura jamais rien si c’est la question que tu t’es posée, puis je suis sûre que tu as mille fois plus d'amantes que moi d'amants ! » crut-elle bon de préciser en conservant un sérieux ne pouvant être remis en question. « Moi je veux bien te fréquenter, c’est toi qui a toujours mis des barrières entre nous je te signale ! A l’avenir essaye juste de m’expliquer les choses plutôt que de me sauter à la gorge… j’peux même pas te gifler alors c’est un peu inconfortable quand tu déconnes. » Pour prouver sa bonne foi, Thaïs se pencha pour déposer un léger baiser contre sa joue, preuve qu’elle ne lui en voulait pas même si elle ne put décemment s’empêcher de poursuivre sur sa lancée. « Par contre l’autre greluche avec ses gloussements, j’te jure c’est pas possible, me dis pas que tu te tapes ça ! »

Nous étions dans la voiture et celle-ci filait déjà sur la route quand Thaïs me posa LA question que je redoutais. Etais-je jaloux ? La réponse me paraissait tellement évidente que je lui lançais un regard du genre : tu te fous de ma gueule avant de me rappeler qu’elle ne pouvait justement pas me voir. A la place, je la laissais continuer sur sa lancée avant de tout simplement éclater de rire quand elle me demanda si je me la tapais. « Non. Je n’ai jamais été dans les femmes de ce genre à moins d’être réellement alcoolisé. Je préfère ne pas fréquenter des femmes venant de ce milieu, je ne veux pas avoir à l’épouser après avoir couché avec » plaisantais-je à moitié avant de regarder par la fenêtre même si, l’obscurité ambiante ne me laissait guère de chance de me repaitre du paysage. « Oui. » repris-je après un long moment de silence. « Oui, j’étais jaloux. Je ne sais pas pourquoi je ressens ce genre de chose pour toi ni même pourquoi aussi vite. Je sais que j’aime toujours Mary mais je me sens attiré par toi et si au départ, ce n’était pas flagrant, j’arrive de moins en moins à le cacher » soupirais-je car le nœud du problème résidait bien en cet affrontement personnel : je n’acceptais pas ce que je ressentais pour Thaïs parce que j’avais l’impression de trahir la mémoire de ma fiancée et de notre relation. Fallait-il que je sois un monstre pour réussir l’exploit de m’amouracher d’une femme aussi facilement ? « La discussion n’est pas mon fort Thaïs, c’est bien pour ça que je m’entends si bien avec les gens de ma confrérie. On est comme une famille mais nous communiquons bien souvent autrement que par des mots. On a la passion de l’Art en commun et cela permet de faire passer certains messages. Je ne me suis jamais senti aussi bien qu’en leur sein mais avec toi, c’est différent. J’essaie vraiment de m’adapter mais tu n’es pas une Lowell et c’est juste différent… Je ne sais même pas pourquoi je te parle de ça maintenant, tu as sûrement mieux à entendre qu’une éloge à ma confrérie »

On ne pouvait pas dire que la réponse de Caleb lui faisait extrêmement plaisir à entendre mais puisqu’elle n’avait rien d’autre, Thaïs s’en accommoderait. Elle n’émit aucun son, aucune réaction vis-à-vis de sa réponse sur cette riche héritière adepte du gloussement en guise de moyen de communication car son avis était clair sur la question : si Caleb s’était tapé un tel spécimen, c’est qu’il devait vraiment être en manque. « Mais c’est genre une honte d’être attiré par moi, c’est ça ? » coupa-t-elle la poire en deux non sans tourner son visage de porcelaine toujours aussi sérieux à son attention, lui montrant par a+b qu’elle était peut-être aveugle mais pas idiote. Hélas, qui était-elle pour le juger ? Elle n’avait jamais été sur le point de se marier ni même n’avait désiré l’être puisqu’elle n’avait jamais vraiment été amoureuse… hormis un amour de jeunesse lors de son échange linguistique dans une famille allemande mais cela remontait à des années, et c’était pour ainsi dire un amour d’adolescence. « Non, je ne suis pas une Lowell, et quand bien même c’est être un mouton noir que de ne pas être une Lowell vu comment tu le présentes je ne t’ai pas poussé à m’apprécier ni même flanqué le couteau sous la gorge ! C’est toi qui t’es enflammé alors qu’il n’y avait pas lieu d’être… pourtant tu as bien des plans d’une nuit et des amies avec qui tu es super tactile, non ?! Ah mais ouais j’y suis, elles doivent être des Lowell ou alors branchées sur ta fréquence et donc elles te comprennent illico presto. » Il ne fallait pas lui en vouloir, mais Thaïs se sentait quasiment rejetée avec de tels propos. Elle s’en énervait tellement toute seule qu’à force, elle avait l’impression de bouillir, d’où le fait qu’elle en vienne à commencer à ôter sa robe. « Bordel, j’ai trop chaud avec tes conneries mais je vais supposer que tu as déjà été satisfait et donc que ça va pas te déranger, hein ? T’façon j’ai trop chaud donc… point barre. »

Bon sang, elle ne comprenait jamais rien à rien quand je m’exprimais ma parole ?! Nous n’étions effectivement pas du tout sur la même longueur d’onde et cela devenait un brin fatiguant que de toujours devoir s’expliquer en long, en large et en travers surtout que plus je parlais et plus je creusais ma propre tombe. « Je n’ai jamais dit que c’était une honte, où as-tu entendu pareille connerie Thaïs ? Je disais simplement que ce n’était pas évident pour moi que d’accepter le fait que je puisse remplacer aussi rapidement ma fiancée. Désolé de te décevoir mais s’il m’arrive effectivement de coucher avec des femmes, cela ne fait pas de moi un connard insensible » marmonnais-je car j’étais vexé qu’elle puisse penser cela de moi. C’est vrai, je me soulageais dans les bras de quelques femmes mais c’était pour combler ma solitude. Elle n’était pas nonne non plus de son côté car j’étais bien placé pour savoir que de temps en temps, elle se tapait des clients alors elle n’avait aucune leçon de morale à me donner. « Attends, t’es sérieuse ? Tu vas vraiment enlever ta robe ? Bordel, je suis pas aveugle et tu crois que m’agiter ton petit cul va rien me faire, c’est que tu n’y connais décidément rien aux mecs » grognais-je. « Tu gardes ta robe point barre. SI tu as chaud, tu n’as qu’à ouvrir les fenêtres » grommelais-je. « N’empêche t’es chiée de me reprocher de coucher avec des femmes, tu couches avec des hommes de ton côté » contrais-je car je n’allais pas rester là sans rien dire. Et puis, c’était quoi ce reproche ? Etait-elle jalouse ?

Il valait mieux ne rien vouloir comprendre à la logique de Thaïs sous peine de se choper un bon mal de crâne en bonne et due forme. La jolie irlandaise était une femme complexe à tout point de vue : non seulement elle ne connaissait pas son potentiel de séduction mais en prime elle doutait beaucoup de la sincérité des gens. Pourtant, elle ne doutait pas réellement de celle de Caleb, ce qu’elle ne comprenait pas, c’est qu’il se retourne sur une personne comme elle, lui qui pouvait obtenir tout ce qu’il voulait d’un simple geste ou d’un tout petit sourire. Tout le monde lui mangeait dans la main ! Que l’on soit aveugle ou pas, cela sautait aux yeux. « J’ai pas dit que t’étais qu’un connard insensible ! » s’emporta-t-elle aussitôt face au mal qu’elle avait soudainement à s’exprimer et à se faire comprendre. Décidément, leur plus gros problème restait très certainement la communication… « Ouais, je vais ouvrir les fenêtres, choper la crève et après tu vas me démonter parce que j’aurais le nez qui coule ou les bronches prises en plein entraînement, très intelligent ! J’enlève ma robe et t’es pas obligé de regarder, voilà ! » De toute façon, une fois que Thaïs avait une idée en tête, elle ne l’avait pas dans les doigts de pieds. Voilà comment elle ôta cette robe au dos nu lui apportant un tel sens de séductions sans même qu’elle ne s’en rende compte, cachant sa poitrine nue avec et se moquant bien d’être en simple culotte en dentelle. Il n’allait pas en mourir, pas vrai ? « Je te reproche pas vraiment de coucher avec des femmes, t’es juste pas le seul à être jaloux, ça te va ? Sauf que toi elles te mangent toutes dans la main, moi je suis pas forcément toujours le summum du glamour tu vois… merde, ça fait trois semaines que je suis délaissée, autant dire une éternité ! J’suis sûre que toi ça fait mille fois moins longtemps alors vient pas m’emmerder ! »

« ça fait deux jours et pour moi, c’est un éternité » marmonnais-je en essayant d’être un gentleman et de détourner le regard mais je ne pouvais m’empêcher de lui jeter des coups d’œil en biais. Elle était belle, elle était désirable et elle n’en avait pleinement pas conscience du tout. « Si un homme ne voit pas combien tu es désirable, ne compte pas sur moi pour pleurer sur sa connerie. Cela me fera toujours une gueule de moins à casser » grognais-je en commençant à légèrement gesticuler sur la banquette de la voiture car mine de rien, je me sentais de moins en moins bien dans mon pantalon. Il semblerait qu’il ait rétréci par l’opération du saint esprit à moins que ce ne soit tout bonnement la réaction purement masculine due à la quasi nudité de Thaïs qui me mette dans cet état. « Tu es sûre que tu ne veux pas remettre ta robe ? Non parce que tu es peut-être aveugle mais je te soupçonne de ne pas être conne au point d’ignorer ton pouvoir de séduction. Bordel, je suis en train tout simplement de te dire que tu es en train de me faire… enfin tu vois ! » bougonnais-je en tirant légèrement sur mon pantalon, essayant de me concentrer sur la discussion. « Tu es vraiment jalouse ? Je veux dire… Dans le sens où tu aimerais passer à un autre stade dans notre partenariat ? » lui demandais-je subitement avec une certaine timidité tandis que je tournais la tête pour me concentrer sur son profil gracieux. Thaïs était vraiment belle. Je crois même qu’elle ne savait pas elle-même à quel point elle était belle et sans que je ne fasse gaffe, je pensais tout haut.