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Thélia ღ
« Bon ça va Elia, ça suffit. On va pas débattre sur le sujet jusqu'à décembre. Tu crois que ça me plait de savoir que t'as dormi avec un apollon là ? Ben non. Je suis désolé pour mon comportement vis-à-vis de ton histoire avec Avery et je suis désolé de m'emporter là maintenant tout de suite ! Mais merde, évidemment que ton opinion et ta façon de penser et tout ce que tu veux compte ! Si ça comptait pas, je t'aurai même pas parlé de cette virée. D'ailleurs tu ne me donne même plus d'y aller. » C'était pas si loin que ça décembre alors bon.. Ok c'est pas drôle, non mais c'était nul, juste nul, on s'était disputé à son retour, on c'était pas vu pendant quelques jours et là bim rebelote. Je voulais juste retrouver ce temps où on passait des journées et soirées à rire, dire n'importe quoi, se cherchait l'un l'autre sans se disputer. Quand on était chien et chat et qu'on jouait au chat et à la souris. Quand on était pas encore un nous mais lui et moi. D'un autre si on se disputait c'était clairement car on tenait à l'autre et que certaines choses nous plaisait pas, c'était pas seulement pour le plaisir et ça en valait la peine quand même, malgré qu'à cet instant j'en avais juste marre. Puis la fin de sa phrase, comme quoi il voulait plus y aller par ma faute en gros, me donna comme un coup. Bravo, bravo Elia ! Il s'était levé du lit, je l'avais pas vu faire toujours les mains sur ma tête, mais je l'avais senti et je m'étais aussitôt tourné sur le côté, cachant toujours la moitié de mon visage qui n'était pas appuyé sur le lit. Je loupais cette larme qu'il venait de perdre mais je voulais juste plus le voir, du moins pas l'affronter ou j'allais partir en courant dans la salle de bain pour pleurer sans avoir à lui montrer ça. « Tu peux pas comprendre que si je réagis comme ça, c'est parce que chaque heure de chaque minute de chaque seconde que je passe avec toi, j'ai peur que tu ne me dises que tu veux qu'on arrêtes là. » Alors qu'il avait continué, je l'écoutais mais me cachant et priant pour qu'il en rajoute pas une couche et après le "toi" je levais ma main de mes yeux pour regarder vers lui. Il était appuyé contre la fenêtre et mon coeur se serra totalement quand il termina sa phrase. Ah ben génial, déjà que je voulais me réfugier dans la salle de bain pour pleurer un bon coup il allait juste accélérer les choses. Je me leva alors tout en prenant sur moi pour retenir mes larmes, non et non je vous interdit de sortir de mes yeux où je vous y renvoi illico presto ! Mais tu me fait pas assez confiance ? Oui Avery est peut être beau tout comme d'autres garçons sur le campus, tout comme je suis jolie à tes yeux mais que d'autres filles le sont. & peut importe ces garçons, la taille de leur muscle ou leur gueule d'ange, je m'en moque. C’est toi que j'ai choisi et va falloir que tu te le rentre sérieusement. Je pris le risque de passer mes bras autour de sa taille alors que je continuais. C'est toi qui me rend heureuse, qui me fait peur que mon coeur s'arrête d'un coup tellement il bat vite quand je suis dans tes bras, quand tu m'embrasses. C'est toi que j'ai choisi et personne d'autre et je suis pas prête de te laisser, encore moins pour quelqu'un d'autre. Je suis bien avec toi, vraiment bien et j'ai aucune envie de te laisser filer entre mes doigts, de te voir avec une autre après moi. Je compte bien te garder et te supporter aussi longtemps que tu me laisseras te supporter et non je mettrais pas un terme à ce qu'on a, tu le feras surement toi, moi non, parce que j'aime ce qu'on a. Vous pouvez sortir les violons, c'est bon c'est parti haha. Je l'avais regardé même si son regard était surement perdu ou pas forcément sur moi je l'avais regardé pour lui montrer ma sincérité et une fois terminé je m'approchais un peu plus de lui venant poser ma tête contre son torse pour l'enlacer. Je savais pas sa réaction mais ça serait moins douloureux de me faire repousser que me prendre un vent pour un baiser. Il comptait quand même pas que je cris sur le toit de l'immeuble que j'étais avec lui et personne d'autre ne m'aurait non ?
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