TG1 ▲ Welcome to sweet home

Kenny se retournait quand Anya lui prenait la main. Bien sur il n'avait pas fait attention à la phrase sèchement balancé, il faisait ça pour elle maintenant Anya était une grande fille, elle était libre de faire ce qu'elle souhaitait donc se reposer ou non, Kenny apprendrait à ne plus faire attention à elle tout simplement. La regardant, le brun se mit à soupirer. "je fais pas la gueule !" lâcha t'il en lui laissant son poignet dans sa main. "Je sais pas quoi te dire c'est tout !" Et quelque part, il ne mentait pas, après tout que dire de plus à Anya sur ce sujet. Il n'allait pas lui sortir : et il était mieux que moi ? Ta pas eu trop mal ? C'était ridicule comme situation. "En fait, y a juste rien à dire !" Oui c'était clair. Kenny reprenait doucement son poignet, repensant aussi à sa première fois, une chose était sure dans sa tête, Anya avait honte de quelque chose quand tous les deux ils étaient ensemble maintenant il devait s'y faire.

La bâtisse croulait sous la poussière, sous les tâches de gras et même, parfois, sous les traces de bétadine ou autre médicaments voire produits désinfectants. par endroit l'odeur est simplement intenable et Elsy ne peut résister à l'envie d'ouvrir les fenêtre pour aérer un bon coup, ce qui refroidis les pièces. Mais à bien y réfléchir la jeune femme préfère encore devoir se couvrir un peu plus chaudement la nuit, que de mourir asphyxiée par l'odeur immonde de la crasse, de la vieillesse, de la moisissure et de la pourriture. Alors qu'elle est dans une nouvelle chambre et qu'elle actionne la poignée pour ouvrir la fenêtre, cette dernière s'écroule littéralement, le verre se brisant sur le parquet. Alors la demoiselle se met à appeler du monde, pour trouver de quoi boucher le trou dans le mur et permettre ainsi que la pièce soit utilisable pour le week-end.

Oui j'avais été cash, direct, parce que j'avais pas envie qu'on se prenne la tête, parce que je voulais pas qu'il me voit comme un "ennemi" puisque j'en étais pas un. C'est d'un simple "ok" qu'il me répondit, simple mais qui prouvait qu'il avait compris. Je le regardais continuer en silence un instant avant d'ajouter un dernier "Tout ça pour te dire, que je ne suis pas une menace pour toi, crois moi." oui Kenny, tu n'as rien à craindre de moi, du moins pas vis à vis de ta fiancée, je ne suis pas un danger, je ne te la volerais pas. Je le regardais ensuite s'éloigner pour d'ailleurs aller la rejoindre, continuant mes activité dans mon coin quand j'entendis un bruit de casse non loin, puis une demoiselle (Elsy) appeler à l'aide dans l'une des chambres. Levant les yeux, je vis alors la fenêtre brisée et je me décidais à monter voir ce qu'li se passait l'abordant dans la foulée "Il se passe quoi ici?" remarquant que la vitre avait lâchée.

"- J'ai voulu ouvrir cette porte pour aérer un peu cette chambre, comme je fais dans toutes celles où je passe un coup de balais mais elle est tombé quand j'ai attrapé la poignet. J'imagine que la pierre était rongée par les fissures. Il faudrait trouver de quoi boucher cette entrée pour que l'on puisse tout de même dormir ici cette nuit sans avoir trop froid." répond la jeune femme à l'homme qui l'aborde en commençant à regarder tout autour d'elle pour voir ce qu'elle pourrait bien mettre pour boucher l'issu quand la salle sera suffisamment aéré. "Il faudrait quelque chose qui puisse facilement s'encastrer dans le mur tout en constituant une muraille efficace contre le froid sinon, cette pièce sera inutilisable."

La demoiselle (Elsy) m'expliqua son petit soucis et j'aquiessais d'un moue avant de répondre comprenant son idée "Ok, bah pourquoi pas se servir de planches? Il doit bien y en avoir qui trainent quelque part ou de récupérable. Après si j'arrive à trouver quelques outils se serait bien utile, fin bref je vais voir ça en bas." un petit signe de tête et je me mettais en quête de tout ça, commençant à regardant dans les bureaux et déduisant qu'au final j'aurais plus de chance de trouver ce qu'il me fallait dans une salle qui servirait de débarra, voir dans les étages inférieurs? Une cave, j'allais bien voir. Prenant ma lampe torche je descendais donc en bas à la recherche de la porte qui mènerais au sous sol et bingo... Elle était là. Allumant ma lampe, j'essayais de l'ouvrir sans succès, je fini par y foutre trois grands coups de pieds qui finir par avoir raison de la serrure afin de descendre. Je soufflais donc en descendant ces nouvelles marches "Et bien... Je vais m'amuser comme un petit fou." et s'était rien de le dire, rien que dans l'escalier s'était le bordel.

Un seul lit peut suffire. Nous l’avions déjà prouvé et pourtant, je ne compte pas donner à Walter une raison de mettre sur moi l’entière responsabilité de l’échec de notre potentielle relation. Je ne sais pas vraiment ce qu’il pense, ce qu’il fait, et malgré mes efforts, je ne parviens pas à l’oublier. A oublier qu’il est en ce moment même avec sa petite amie officielle et que nous n’avons pas pris le temps de discuter de ce que nous étions devenus, à présent que New York nous avait fait cédé à la tentation. « Si tu promets de ne rien tenter, ça peut se discuter. Mais j’ai peur que tu aies du mal à résister à mon corps de déesse. » Plaisantais-je sans vraiment plaisanter. Si les autres femmes sont bourrées de complexes, ce n’est pas mon cas. Nous montons à l’étage afin de visiter les lieux et de trouver une chambre convenable, potable. Mais alors que nous cherchons l’endroit qui pourrait nous aller, je découvre une pièce noire, obscure, où aucun interrupteur ne semble fonctionner. Alors qu’AlekseÏ s’enfonce dans celle-ci, je m’empare de sa main, comme pour ne pas perdre contact, rester près de lui, au cas où… Cet endroit me donne la chair de poule et ce même si en réalité j’essaie de me convaincre que nous ne risquons rien. « On devrait peut-être chercher ailleurs… » Dis-je alors qu’un léger filet de lumière se dégage du reste du mur. Je devine qu’une fenêtre dont les volets seraient abimés se trouve non loin et je m’en approche comme pour l’ouvrir. Ma main libre s’empare de la poignée et je ne parviens cependant pas à la tournée. Verrouillée, bloquée. « Cet endroit est pire qu’une prison ! » M’exclamais-je avant de trébucher sur quelque chose de mou au sol. « Alekseï, ça devient vraiment flippant là ! Y a un truc mort à mes pieds. » M’écriais-je brisant définitivement le silence.