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I have a dream | Alicia

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Batiste avait retiré sa main quand sa compagne avait tourné ses jambes, il ne dit rien du trajet, se gara simplement dans le garage, avant de couper le moteur et de descendre du véhicule qu’il avait plus ou moins gérer jusqu’ici malgré son plâtre. Davenport attrapa son sac dans le coffre et alla appeler l’ascenseur pour aller dans son appartement, Alicia allait peut-être le suivre ou non, enfaite, il n’avait aucune idée de ce qu’elle allait bien pouvoir faire, elle était la bienvenue dans l’appartement, mais le voulait-elle ? L’ascenseur arriva, mais Mathys décida de prendre l’escalier, il ne voulait pas revoir Alicia s’éloigner de lui, alors autant éviter des positions qui le favorise. Le jeune homme fouilla ses poches pour ouvrir son appartement, il entra en laissant la porte derrière lui ouverte, il lança son répondeur…rien de bien passionnant, juste qu’il avait raté plusieurs visite d’appartement pour son couple, il jeta son sac dans un coin et alla se servir un verre de coca, il y aurait bien mit un peu de whisky mais la bouteille était vide, il le savait… Calmement il alla s’assoir dans le canapé attendant de voir si il allait devoir passer sa soirée seule ou si Johnson allait venir…dans sa petite tête il se voyait au pire des cas faire chambre a part, son bureau avait un clic-clac assez confortable dans le pire des cas.
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S'était tendus dans la voiture, ça m'étonna même qu'il me dise rien pour la clope, j'y mettais absolument pas du mien, et j'en avais aucune, envie. On arriva devant son appartement, à ce que j'avais compris j'avais pas le choix que de monter de toute façon, mais s'était clair que je passerai pas la nuit ici. Je descendis de la voiture, il ne m'attendait même pas, comme s'il me laissait une porte de sortie. Je resta un instant dehors, avant de finalement prendre la direction de l'ascenseur. Une fois à l'étage de que je connaissais que trop bien, je vis qu'il avait laissé la porte ouvert, heureusement que y avait pas de psychopathe avec moi. A peine entrée dans l'appartement, je le vis posé dans le canapé, il fallait que je le sorte de sa rêverie. "Je couche pas ici Batiste, donc si tu veux parlé c'est maintenant, sinon je rentre chez moi."
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Batiste la regarda entrer avant de l’écouter. « Fait ce que tu veux, quoi que je dise c’est mal alors je t’en prie, dors où tu veux ! » Davenport se redressa pour la regarder dans les yeux, ca lui allait loin cette situation en fait, il s’en voulait vraiment de ce qui se passait entre eux. « Alors parlons ! Enfin faut voir si tu es apte a me dire toutes les horaires que tu penses de moi… » Bat savait qu’il devait la provoquer un maximum pour avoir ce qu’il voulait, et ce qu’il voulait c’était retrouver sa compagne chérie et pas un espece de déchet qu’il aurait laissé pourrir bien que cette métaphore était assez proche de la réalité, il avait du mal à reconnaitre Johnson, celle qui lui avait fait quitter Andréa presque naturellement, celle qu’il avait toujours aimé au fond de lui sans l’avouer réellement à lui-même et à sa princesse, mais maintenant qu’il avait tout pour être heureux une ombre venait tout mettre dans une sorte de néant ( je sors des mots vraiment pas mal ce soir) Mais il devait vraiment reconquérir son amoureuse.
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"C'est pas moi qu'est demandé à parlé, c'est toi. Alors je t'écoutes et je te répondrais. J'ai juste suggéré qu'on attende un peu, c'est tout." Je savais bien que j'avais besoin de lui dans tout les cas, mais j'avais pas non plus envie de quitter mon état, j'étais mal et je prenais du plaisir à ça, c'est totalement débile. " Et si les horreurs comme tu dis, c'est le fait que je trouve irresponsable de ta part de vouloir me faire conduire et au final de conduire avec un bras dans le plâtre mais bon, après tout c'est toi qui vois, c'est toi qu'a les idées clairs." S'était pas une bonne chose que je prône mon état non plus, mais de toute façon j'allais y avoir le droit que j'en parle ou pas pas.
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Batiste n’était pas son état à la base mais la ca en devenait Presque chiant. « Arrête avec ton état, je t’ai jamais dit de te mettre la tête en vrac et ça tu le sais au fond de toi…Et non je ne veux pas attendre, je veux pouvoir t’embrasser, te toucher et pas me sentir repoussé » Davenport sauta au-dessus du dossier du sofa avant de venir se mettre en face de la jeune femme en se collant très près d’elle sans la toucher. « Je suis sure que tu peux mieux Ali…Hurle, je suis sure que tu peux mieux…Et l’irresponsable ne t’enmerde pas du tout mais n’en pense pas moins quand il t’entend te plaindre de ton état encore et encore…Assume ton état…moi j’assume mon plâtre, j’assume mon absence parce que je te veux toujours prés de moi et avec moi ! » Davenport la regarda toujours dans les yeux en restant dans l’espace vital de sa belle.
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J'étais là au milieu du salon, le regarder, il voulait pas attendre, il savait peu être ce qu'il voulait, mais moi j'en savais plus rien. "Ah mais je te fais porter aucune responsabilités, soit rassuré, t'étais juste pas là pour m'aider, quand j'en avais besoin." S'étais horrible ce que je lui disais, j'avais jamais été méchante comme ça, surtout pas avec lui, même la dernière fois à l'hôpital. Il s'approcha, je ne savais pas quoi faire, rester là à le regarder. "Pourquoi tu veux que j'hurle? Ça servira à quoi? Ça changera rien du tout! Je tiens à toi mais je sais pas ce que je veux. Tu m'as laissée seule, je pensais même pas te revoir un jour, je commençais à me dire que je te reverrai jamais, vivre avec l'idée d'être sans toi. Et tu reviens comme une fleur, comme si rien ne s'était passé. Comme si t'étais parti juste un week end. Et je dois faire une croix sur tout ce qui s'est passé pendant que t'étais pas là? Comme si parce que t'étais pas là, j'avais pas eu de vie?" Je me retrouvais même plus dans mes mots, ça me ressemblais tellement pas, et le pire dans tout ça c'est que je comprenais rien de ce que je disais. Mais je ne voulais pas baisser ma garde et retomber dans ses bras.
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Batiste l’écouta avant de répondre une fois de plus au propos de la belle brunette. « Tu préfères peut-être tes pullules rose à moi…Qui sait, en tout cas elles ont l’air d’avoir beaucoup d’effet sur toi, tellement que je ne reconnais pas MA compagne, la femme que j’aime est devant moi, son corps est là mais l’intérieur me rejette comme un étranger…Je n’ai pas fait exprès d’avoir une perte de mémoire, je dois le dire comment ? Certes je reviens comme une fleur parce que je n’avais que toi dans la tête, ton parfum, ta voie, toi et rien que toi, mes grands-parents sont totalement sous le charme de ta photo, tu es la bienvenue chez eux…J’en sais rien de ce qui c’est passé pendant mon absence a part une idée de ton état durant cette période… » Une larmes coula sur la joue de Davenport il se rendait compte que sa belle avait peut-être vécu un enfer ici, mais il ne pouvait plus rien faire du tout maintenant sauf aider la belle et la supporter et la sortir de ses problèmes. Il continua de la regarder droit dans les yeux
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Peu être bien que je les préférais à lui, parce que s'était les seules à me faire vraiment sentir heureuse ces dernières semaines. "C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour sourire, c'est pas une bonne chose j'le sais, mais j'arrêterai pas pour autant." S'était étrange cette façon dont j'avais pris de l'assurance, si on peut dire, une assurance que je perdais d'habitude quand j'étais en conflit, et que j'avais tord. Mais la je savais que j'avais tord et je me démontais pas pour autant, à croire que ça me faisait plaisir de le voir souffrir de le voir pleurer. "Eh puis arrête de me parler comme si on était marié, Batiste, on a juste vingts piges..." Je m'arrêtais à la fin de sa phrase, j'allais terminer que s'était pas sérieux entre nous et tout, mais au final si s'était pas important je serai pas là aujourd'hui et encore moins dans cet état là.
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Batiste baissa la tête en regardant le sol, ses mots, cette phrase venait de le briser a l’intérieur et la suite lui aurait fait quitter la terre, son monde s’écroula, il recula d’un pas, la regarda de haut en bas avant d’aller chercher son portefeuille qu’il rangea a sa place sur le meuble de la télé avant de retourner prendre un antidouleur dans la sa veste qu’il prit avec un peu d’eau avant de frôler doucement la jeune femme. « Je pense que ta décision est prise vis-à-vis de tes pillules et que je n’ai rien à dire parce qu’on est pas marié et qu’on a que vingt piges… » Davenport commença a défaire doucement sa valise avant de lancer un petit cadeau à travers la pièce celui-là s’écrasa dans le mur avant de tomber sur le sol, après tout ce n’était rien d’important puisqu’il n’était plus important dans les yeux de sa belle, et puis avec le choc la montre en argent devait avoir explosé, il aurait aimé la prendre dans ses bras et la combler mais il n’était pas de poids a faire face à la dépendance de la belle. « J’aurai juste voulu que tu me dises que je t’avais manqué, que tu me racontes ce que j’ai raté durant mon absence, mais je ne sais pas si tu veux encore de moi au cœur de ta vie… » Davenport alla s’assoir sur son plan de travail en jouant avec ses mains pour attendre la réponse de la brunette.
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✗ Encore ces deux-là.

Je me baladais un peu dans Cambridge et Harvard, car dans ma chambre je m'ennuyais. J'étais seul, les mains en poche à passer devant les habitations. Je vis la voiture de Batiste et décidait d'aller lui rendre une petite visite. Mais en approchant, j'entendais des voix assez haute et pas très agréable à entendre. J'entrais sans même frapper ni quoi que ce soit et m'adressait à la jeune fille. « Qu'est ce que tu fais encore là avec mon pote toi ? » Je lui jetais un regard noir avant de regarder à présent Batiste qui semblait un peu désespéré. Mais qu'est ce qui avait encore eu entre ces deux là. Décidément, rare sont les fois où on les voient ensemble et être heureux. Je m'adressais a présent à Batiste en restant sous le montant de la porte. « Tu semble vraiment pas heureux avec elle, je sais vraiment pas ce que tu lui trouve » Oui, je me devais d'être franc et de les remettre chacun à leur place. C'est vrai que ce ne sont pas mes affaires, mais quand il s'agit de mes amis, je m'en mêle et c'est ainsi.

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