TOPIC DE GROUPE du 10/03 DERNIER EVENT PARTIE 1

C’était tombé sur Andy et Candice… QUOI ? Encore ?! Je les regardais bien attentivement cette fois : c’était plus sauvage plus… bref, plus réel que leur dernier baiser. J’arquais le sourcil en regardant Andy et comprit très vite qu’il avait compris mon message. Je lui souris malicieusement et tournait la bouteille à nouveau. On pourrait quasiment croire que c'est l'amour fou. Je leur souris.

Ce qui me dégoûtait, c’était que j’avais le contrôle. C’est MOI qui tourne la foutu bouteille et c’est MOI qui produit ce bordel. Je sentais ma gorge se nouer alors que je remarquais le bonheur sur le visage de Chuck. J’avais envie de vomir : oh mais ne vous inquiétez pas pour moi, c’est surement les NAUSÉES de cette foutu GROSSESSE qu’Andy avait provoqué.

- J’adore ce jeu. je marmonnais et répétait les même mots qu’elle venait de prononcer avec son petit air de salope. J’étais totalement énervée et j’étais prête à casser quatre gueules au moins pour être totalement rassasiée. Puis… PAF, le chien. Elle embrassait Andy comme une sauvage, comme s’il lui appartenait, comme s’ils étaient dans une chambre. Je repensais au moment où elle l’avait sucée devant ma gueule… berk, ses lèvres sur la bouche de MON homme. C'est toujours aussi hot entre nous, Chou. je craquais mes doigts et callai ma bouteille de bière d’un coup avant de tourner à nouveau. Ça devrait changer ? Mon cœur était brisé.

Je venais d’être dévastée par le baiser d’Andy et Chuck. J’avais déjà la haine contre elle mais rien n’allait pour le mieux. Je sentais mon cœur se déchirer tout comme on lui avait déchirée la chemise… Qu’est-ce que j’avais fait ? J’en ai eu pour mon argent, c’était de ma faute. Puis en tournant la bouteille, elle tombait sur moi… et sur Andy. Maintenant que je n’en avais plus envie, il fallait que ça tombe sur nous. Il se levait et je fis de même à contre cœur.

- Pour la première fois depuis la couche-culotte, fallait bien y remédier. j’hochai la tête et n’ajoutait rien. Alors qu’il souleva mon menton et je baisssais les yeux pour fixer ses lèvres : toujours prise dans ce champ d’attraction, où j’étais forcer à le désirer, à l’aimer. Et finalement le baiser. Notre tout premier en publique. Je restais figée jusqu’à la fin et l’attention ne se portait plus sur nous. Au moins, on a rapidement passé au second plan. Excuse-moi murmura-t-il. Je me retournais sans dire un mot puis m’arrêtait. Finalement, allait chercher sa chemise et lui remis sur le dos, malgré que les boutons aient éclaté. Ça ne m’avais pas plu qu’on enlève la chemise de mon petit ami devant mes yeux et c’était ma façon de lui dire.

Je retournais à ma place et retournait la bouteille…