I will always want you
C’était drôlement silencieux… Jusqu’à ce que je brise ce silence en lui demandant de m’expliquer. Il n’était pas clair, vraiment pas. Comment je faisais quoi ? Plein d’options me venaient en tête… Aucune ne me paraissait juste, ou justement, tout me paraissait plausible. Plus rien ne faisais de sens, même si une seule chose restait évidente : On s’aimait. J’voudrais tellement rentrer à la maison… Littéralement. Retrouver notre appartement, retrouver les bras d’Andy, regarder Coraleen dormir en lui tenant la main… J’voudrais avoir une deuxième chance.
Juste... Tu peux le faire. S’il-te-plait, parle-moi. J’en avais marre de ce silence qui s’est installé… Ça avait beau faire seulement quelques secondes, j’avais l’impression que ça faisais une éternité.
Ne me dis plus avec qui t'as couché... S'il te plaît... Paf. Il m’a enfin dit ce que je voulais entendre. M’a enfin prouvé qu’il était jaloux d’Hendrix… Et ce qu’il ne comprenait pas, c’était comment je faisais pour revenir vers lui-même s’il en aimait une autre. Mon visage se décomposa aussitôt… Il ne s’est donc pas foutu dans l’crâne que je l’aimais plus que tout, que notre amour est plus fort, que mon cœur lui appartenait ? Je restais silencieuse un moment et pris une grande inspiration… Je m’en voulais encore plus maintenant d’avoir couché avec Hendrix.
J'ai juste... Comment lui dire ça ? Comment mettre mes pensées en mot, exactement… ? J’en avais mal au cœur, tellement l’idée de tout foirer –encore- m’angoissait.
réalisé que c'était bien plus douloureux d'être séparé de toi complètement, que d'endurer cette liaison que tu as avec Briony. Quelque chose que tu ne pourras jamais comprendre, Andy. Parce que jamais personne ne t’arrivera à la cheville, tu n’as rien à craindre. Mais putain… comment lui dire ? Je mis ma main sur ma bouche, j’étais toute tremblante… Les mots refusaient de sortir. J’avais peur, j’allais être malade.
Et venir ici ce soir... me l'a confirmé... Je ne pourrais jamais approuver qu’il en aime une autre, mais je pourrais peut-être l’ignorer et me concentrer sur nous. Sur ce qui nous reste. J’avais encore ce lien spécial avec lui… ce petit quelque chose qui me différenciait d’
elles. J’étais sa femme, la seule qu’il aura eu le désire de passer la bague au doigt et essayé de s’engager… La seule qu’il aime depuis le début de l’adolescence, la seule qui a son enfant. Peut-être… que je n’aurais pas l’exclusivité dans tout, peut-être bien qu’il aura une, deux ou trois copines dont il tombera amoureux à l’avenir… Des amourettes qui va, qui viens… Mais j’avais l’exclusivité sur l’éternité. Et ça… Putain… c’est le vrai amour. L’seul qui compte.
Laisse-moi t'aimer Et je le suppliais du regard.