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A&A ∆ Don't burry me, don't let me down.

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Bon, okay. Andy m’avait carrément ignoré au Housing Day et j’vous jure que ça m’avait foutu en colère au fond. J’ai beau essayer de l’ignorer, me dire que c’est pour mon bien ou je ne sais quel merde qu’on m’a dit de penser… Mais j’n’y arrivais pas. Après tout, on parle bien d’Andy là… J’lui ai promis de ne jamais l’abandonner, promis de toujours l’aimer, de ne jamais l’oublier… Et je ne pouvais pas tout effacer en une nuit, je ne sais même pas si c’possible de tout effacer tout court. Quitte à vivre, autant vivre en souffrant et en me rappelant de tout ce qui a pu se passer entre nous, du début à la fin.

Après quelques SMS échangés avec Elysia, j’ai essayé de voir les choses d’un autre œil… Ça ne me suffisait pas, j’devais l’apprendre venant de lui. J’voudrais qu’il me dise exactement c’qu’il avait sur le cœur, quelque chose qui serait un peu plus à mon avantage que « t’es une salope sans principe pour avoir couché avec Hendrix », quelque chose de plus… hum, vrai. J’sais pas c’que j’espérais en fait, mais j’me suis rendu chez Anastasiya le soir sous une pluie torrentielle, c’était digne d’un film. J’attendais sagement devant la porte après avoir cognée, les bras croisés. J'espérais qu'Anya ou Kenny ne réponde pas... J'me voyais mal leur dire que j'voudrais parler à Andy.
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Il pleuvait des cordes à l'extérieur. Anya et Kenny étaient sortis, je m'occupais de Coraleen dont j'avais eu la garde en attendant le rétablissement d'Apple après son séjour à l'hôpital. Je n'étais pas d'humeur à sortir. Je savais que ruminer mes sombres pensées n'était pas la meilleure chose à faire, mais je n'avais envie de rien d'autre ; repenser à mon appel avec Olympe, aux conseils que m'avait donnés ma cousine... Tout me semblait compliqué. Ou non, en fait... tout me semblait ruiné, surtout. C'était reconstruire sur une vie détruite, qui m'était compliqué. Je devais me reconstruire, c'était ça... à mon rythme, avec de nouvelles personnes. Peut-être bien que ma seule constante, finalement, c'était Coraleen. Penché au-dessus de son berceau, je souriais doucement en la regardant dormir. Elle avait été particulièrement agitée durant l'après-midi, mais voilà que l'aprem touchait à sa fin et elle s'était endormie comme une masse. C'est ça de trop pleurer mlle McDougall. J'entendis alors la sonnette d'entrée et soupirant, associal bonjour, je me levai pour aller ouvrir et découvrir Apple sur le pas de la porte. Elle était bien la dernière personne que j'avais envie de voir en ce moment... Pinçant les lèvres, je lui fis signe d'entrer de la tête et m'écartai du chemin, refermant derrière elle une fois qu'elle fut à l'intérieur. J'sais pas qui tu viens voir mais dans tous les cas ça tombe assez mal... Anya et Kenny sont dehors et Coraleen ronfle dans la chambre.



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Dieu merci, il y avait quelqu’un à la maison. Andy, surtout. J’aurais eu l’air conne qu’il y ait personne, eu l’air conne que tout l’monde soit là sauf lui, enfin bref… J’étais rassurée du coup. Même si Andy m’ouvrit avec un air de cul, mais j’me doutais bien qu’il ne m’accueillerait pas avec un grand sourire. Il m’ouvrit tout de même la porte et j’entrai, en me frottant les bras. Putain d’automne de mes deux, est-ce qu’il est obligé d’faire aussi froid ? Avec de la pluie en plus, rien pour m’aider. J'sais pas qui tu viens voir mais dans tous les cas ça tombe assez mal... Anya et Kenny sont dehors et Coraleen ronfle dans la chambre. Non, au contraire. C’t’ai le mieux que j’pouvais espérer… On pourra parler, que lui et moi, sans être dérangé, sans avoir peur de réveiller qui que ce soit. Je retirais mes chaussures trempées, mon manteau… Ouais, j’faisais comme chez moi, rien à foutre. Non, ça ne pouvait pas mieux tomber. Je fronçais les sourcils. C'est toi que j'viens voir. Il fallait qu’on en finisse. Qu’on s’dise les vraies affaires, qu’on s’engueule s’il le fallait, si ça pouvait ramener le beau temps après l’orage… J’m’en fou de c’qu’on allait faire, j’voulais juste… J’voulais juste pas rester en mauvais terme avec lui malgré c’qu’il m’a fait. What the fuck Andy ? Qu'est-ce qui t'a pris ? Qu'est-ce qui t'a pris pour tout m'cacher ? T'as peur de quoi au juste ? Que j'tombe amoureuse d'Hendrix ? C'est ça ? T'es jaloux en fait ? Non parce que sérieusement ça expliquerait franchement bien ta façon d'réagir et ça m'donnerait d'avantage envie de... Ben d'arrêter ce cirque, d'arrêter d'me poser toutes les questions du monde... Est-ce que tu m'aimes, ou est-ce que tu veux juste m'arracher la tête ? Est-ce que j'devrais vivre ou est-ce que j'devrais partir... Si tu m'disais, une fois, juste encore une fois que j'compte encore pour toi, j'te donne ma parole que j'me tiendrais tranquille. J'te dirais tout c'que tu voudras entendre, j'te promettrais de ne rien faire de stupide... Parce que c'est comme ça Andy. J'tiens à toi, j'tiens au peu qu'il nous reste, j'tiens à c'qu'on a bâti ensemble et je ne veux pas, surtout pas, être ton ennemie parce que j'l'ai jamais été et je n'ai jamais planifié de l'être. Think once, think t… Merde. Je franchis l’espace qui nous séparait pour coller mes lèvres contre les siennes. J’parlais trop, beaucoup trop et c’était la meilleure solution que j’avais trouvé pour me la fermer… Puis je dois l’avouer… j’en rêvais depuis beaucoup trop longtemps.
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J'avais laissé Apple rentrer dans l'appartement, elle retira alors ses chaussures et son manteau, comme chez elle, alors que je lui disais que toutes les personnes qu'elle aurait pu vouloir voir n'étaient pas là / pas disponibles. Et contre toute attente, non, elle trouvait ça parfait parce que c'était moi qu'elle voulait voir. Aïe... J'sentais venir la longue soirée et l'envie de lui remettre ses chaussures et son manteau moi-même me titillait déjà. J'avais pas envie d'un affrontement, pas envie de me prendre la tête avec elle, pas envie de parler. J'étais pas d'humeur et, de toute manière, j'étais pas certains que j'serais prêt pour ça un jour. J'aurais pu croire qu'elle voulait seulement me parler de l'anniversaire de Coraleen mais non... Elle n'aurait pas dit "ça ne pouvait pas mieux tomber". Suspicieux, je refermai la porte en fixant la jeune femme. Il y eut un léger silence de quelques secondes, et puis... elle... explosa ? En quelques sortes, oui. Pourquoi j'lui avais tout caché... ? Caché quoi ? Peur qu'elle tombe amoureuse d'Hendrix ? S'ils avaient couché ensemble qu'une fois y avait pas d'chance qu'elle tombe amoureuse non ? J'étais dans l'tort ? Jaloux pour quoi ? Parce qu'il la baisait ? Une fois, plusieurs fois ? Elle espérait des réponses peut-être, mais au final, elle ne faisait que me pousser à me poser davantage de questions. Je fronçais les sourcils en la regardant dans les yeux, j'essayais de comprendre concrètement où elle voulait en venir, quel était son but en se pointant ici en criant... Si j'l'aimais ou si j'voulais lui arracher la tête ? Les deux. J'avais jamais cessé d'l'aimer, je la détestais juste en même temps parce que j'souffrais, parce que notre rupture avait pris des proportions titanesques et que pour ma défense, j'la rendais pas mal responsable de mes malheurs, même si elle ne l'était pas. C'était plus facile. C'était plus facile de la critiquer elle, et l'enfoncer, pour ne pas accepter les reproches qu'elle-même me faisait. A quoi ça servirait de lui dire que je l'aimais toujours, exactement ? J'suis le trou du cul de l'histoire, le con qui a trompé sa femme, le connard qui a menti, qui a trahi sa promesse d'éternité et j'en passe. C'est tellement facile de me jeter la pierre... j'devais ramper ? C'était ça ? Oui, je voyais les choses comme ça... Seulement voilà. J'entrouvris les lèvres, prêt à l'envoyer bouler, quand elle franchit l'espace qui nous séparait pour m'embrasser. C'était de loin la réaction à laquelle je m'étais le moins attendu, ouvrant de grands yeux sans réagir dans un premier temps. Elle était là. Ma Apple, dans mes bras, j'sentais ses lèvres contre les miennes alors que j'aurais pensé ne plus pouvoir y gouter un jour. Pourtant ça n'allait pas nous sauver, j'le savais, elle aussi probablement. Et ne pas la repousser me faisait probablement passer du stade de trou du cul à celui de trou du cul fini. Fermant les yeux, je finis par lâcher la poignée de la porte pour serrer Apple contre moi en répondant à son baiser, glissant une main dans sa nuque. Évidemment j'tenais encore à elle, et même plus que ça. Suffisamment pour que j'en vienne à penser que ce qu'il se passait n'était pas réel, que c'était la énième fois où je rêvais d'elle, que d'une seconde à l'autre j'allais me réveiller en sursaut dans mon lit et seul sous les draps.



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J’en avais tellement marre. J’étais tellement heureuse avant, j’avais Andy, j’avais notre mariage, j’avais ma petite vie parfaite en famille… J’n’avais rien à me plaindre du tout et aujourd’hui qu’est-ce que j’ai concrètement ? Une haine profonde envers Briony. Elle m’avait tout enlevé, et l’pire c’est probablement qu’Andy n’fasse rien pour ça… Il aurait voulu qu’on voit un conseiller, mais il ne faut pas se voiler la face : Il y a peu de chance que ça fonctionne. Ce n’est pas un thérapeute qui va lui laver le cerveau au point qu’il cesse d’aimer la mather. M’enfin… Bref… Je ne pouvais pas lui donner tout ce qu’il voudrait, mais maintenant… Je ne sais pas. J’ai pris du recul, j’ai vue c’que c’était de vivre sans lui et… Faut dire que j’m’en sors vraiment pas très bien.

Qu’est-ce que ça voulait dire ? Que j’devais accepter d’vivre en couple libertin ? Genre polygamie style. J’sais pas… J’avoue y avoir pensée par après, tellement il me manque. C’est fou et vraiment bizarre d’en venir jusque-là… D’en venir à s’dire qu’on aime tellement quelqu’un, au point qu’on pourrait peut-être la partager si c’était « ça ou rien ». J’avais droit à ses lèvres là, il ne me repoussait pas, au contraire. C’était si bon de le retrouver, tellement bon. Comment est-ce que j’étais supposée de m’arrêter là au juste ? Comment est-ce que j’étais censée d’arrêter, me rhabiller et repartir chez moi ? J’pouvais pas. J’étais collée à lui, dans ses bras et putain que ça me rendait nostalgique. J’avais l’occasion d’essayer d’arranger les choses et j’avais tout lâcher pour lui rendre la vie plus facile… Mais moi alors hein ? Ma vie n’est tellement pas facile sans toi Andy, si on pouvait juste… Trouver un compromis. Parce qu’il est ma raison de vivre, et ça personne ne pourra le changer.

Je glissais mes mains dans son dos et serrai sa chemise… L’envie d’lui arracher était de plus en plus forte (a) J’savais que c’était mal cependant. Que c’était jouer avec le feu. Qu’il y avait risque que ça nous fasse plus de mal qu’autre chose… Quoi que j’sais pas. Pour moi, être dans ses bras c’est plus vrai que n’importe quoi. C’est c’qui fait le plus de sens, hum… Je cessai le baiser et posai mon front contre le sien. J’voulais pas parler… J’voulais pas qu’il parle non-plus. De toute façon avec le temps, j’ai cru comprendre qu’on est nul à chier pour dialoguer et dire c’qu’on pense… J’préférais laisser mon corps lui dire à quel point je l’aime.
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Si j'savais pas ce que je disais dire ou faire après son speech, désormais j'étais totalement sûr de moi. Je devais la garder près de moi. On était pas doués pour se parler, s'exprimer, se dire les choses... Il n'y avait qu'à voir toutes les fois où on s'était mal compris, tous les malentendus, tous les non-dits, les quiproquos auxquels on avait du faire face dès le début et surtout vers la fin... Et puis, j'n'y arrivais pas, à lui dire ces trois mots et huit lettres qui peuvent soulager toutes les douleurs du monde, au moins un peu. Je n'y arrivais pas, à lui dire que je l'aimais... Pas parce que je ne les pensais pas, pas parce que ce ne serait pas sincère, bien au contraire. Juste que... notre relation avait tellement changé... je n'arrivais plus à savoir où on en était, ce qu'on était. L'amour, le manque, la colère, la tristesse et la culpabilité, tout se mélangeait et me faisait tourner la tête. Elle resserra ma chemise dans ses mains, j'étais collé à elle et pour rien au monde je n'aurais voulu me défaire de cette proximité. Elle éloigna ses lèvres des miennes, posant son front contre le mien, sans rien dire, sans rien ajouter... Il n'y avait pas grand-chose qu'on aurait pu exprimer de toute manière, les mots nous trahissaient bien trop, ne correspondaient pas à ce qu'on ressentait. Je relevai doucement la tête, posant une main sous son menton pour lui lever également le visage et la regarder droit dans les yeux, silencieux. J'avais été perdu mais pour le moment je savais ce que je voulais : la retrouver. Je la voulais elle, je voulais retrouver un semblant de ce qu'on avait pu partager ensemble auparavant. Je voulais la sentir vivante après avoir su qu'elle avait tenté de mourir. Caressant ses lèvres du bout des doigts, je regardai sa bouche un moment avant de finalement l'embrasser à nouveau, me penchant pour la serrer dans mes bras et la soulever. Je la portai à travers l'appartement, me dirigeant vers la chambre d'Anya et Kenny. J'espérais bien qu'ils nous pardonneraient pour ça, mais bon, ma chambre était occupée par Coraleen. C'pas grave, on laverait les draps. Poussant la porte avec le pied, je la refermai derrière moi de la même manière et jetai presque Apple sur le lit, grimpant sur elle et la couvrant de baisers, avide d'en avoir déjà plus. Elle me manquait atrocement, beaucoup trop pour que ce soit humainement supportable.



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Il y avait tellement de choses a dire et rien à la fois, ça faisais bien trop longtemps que j'gardais tout au fond de moi. J'aimerais lui dire, lui faire comprendre que je l'aime et que ce n'est pas notre rupture qui changera ça. J'suis venue ici en ne sachant pas exactement ce que j'allais lui dire, mais une chose est sur : c'est que je ne m'attendais pas a lui sauter au cou comme ça. J'savais même pas s'il attendait quelqu'un, peut être même Briony... mais j'en avais franchement rien a faire, rien ne pourrait nous séparer, là.

J'ai pris des distances, posant mon front contre le sien... j'attendais de voir où tout ça allait nous guider, en priant pour qu'Andy ait les mêmes envies que moi... Ma respiration était forte et mon coeur battait rapidement... j'reconnaissais ces symptômes, j'les connais trop bien. J'n'avais jamais ressenti ça pour personne d'autre... c'est de l'amour, c'est la peur de le perdre et de tout foirer... j'veux pas. J'veux pas perdre face a n'importe quelle autre femme... j'veux pas qu'il cesse de m'aimer, ou de s'inquiéter pour moi. J'voudrais même pas qu'il cesse d'être un vrai connard quand il est jaloux.

Il me caressait les lèvres du bout des doigts et vint m'embrasser de nouveau, avant de me soulever pour m'entrainer avec lui jusqu'à la chambre... j'n'avais pas la moindre idée à qui elle appartenait, mais Coraleen n'y était pas donc ce n'était probablement pas la sienne. D'ailleurs,juste le fait qu'il m'emmène dans une autre chambre me donnait une idée de ses intentions... et putain. L'intérieur de mon ventre était couvert de papillons rien qu'à y penser.

Andy me jeta sur le lit et grimpa sur moi pour m'embrasser un peu partout... Je frissonnais légèrement avant de relâcher un long soupir. Ça faisais trop longtemps que j'attendais... et le pire, c'est que j'aurais pu attendre encore plus longtemps que ça... voir attendre pour rien. Je me redressai un peu pour retrouver ses lèvres et remontai mes mains à son torse pour le caresser un peu avant de tirer sur sa chemise pour faire éclater les boutons... oups ?

Je riais a voix basse entre deux baisers, j'étais juste... heureuse. Peut être même que le mot n'est pas suffisamment grand pour exprimer combien j'étais contente de le retrouver.
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C'était probablement n'importe quoi de faire ça. On savait aussi bien l'un que l'autre que ça ne déboucherait pas sur une réconciliation, à proprement dit. Ca ne déboucherait pas sur un back up, un retour aux sources, à Andy et Apple quand tout allait encore bien.. Le divorce tiendrait probablement toujours lui aussi. Mais j'l'aimais. Et c'était réciproque... Elle m'avait embrassé et je ne pouvais tout bonnement pas lui résister. J'étais faible ? Oui, très certainement. Faible, je cédais face à elle, j'éprouvais le besoin de lui montrer que je l'aimais toujours, que malgré notre séparation, malgré nos engueulades de plus en plus fortes, malgré sa tentative... Malgré tout, elle restait toujours aussi importante à mes yeux. Je lui avais pourtant dit quand elle avait rompu... Apple, n'oublie jamais comme je t'aime. Avait-elle véritablement cru que je pouvais l'effacer de mon existence si aisément... ? Alors qu'elle avait marqué mon cœur au fer rouge ? Coraleen avait peut-être été faite par accident, mais tout de même par deux parents qui s'aimaient. Juste trop vite. Et quand je regardais ma fille, je ne pouvais que repenser à tout ce qu'on avait vécu et traversé, à tout cet amour qu'on s'était donné sans condition. A califourchon sur elle, j'embrassais chaque parcelle de sa peau à ma portée, redécouvrant son corps et ses lèvres cherchant les miennes, elle ne tarda pas à les trouver alors que mes mains prenaient le relai pour les caresses. Elle tira alors sur ma chemise, arrachant les boutons qui la fermaient et je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel avant de me mettre à rire, enfouissant mon visage dans son cou. Ça lui avait manqué, de bousiller mes fringues ? Je me vengeai en mordant doucement la peau de son cou, glissant les mains sous son tee-shirt pour le lui retirer rapidement, sentant ma respiration accélérer au fur et à mesure des secondes. Je me sentais bien, enfin... Je repris fougueusement possession de ses lèvres, sentant sa peau brulante contre la mienne et l'aidai à retirer totalement ma chemise.



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Tu veux parler de faiblesse ? Parce que j’en ai long à dire sur le sujet. J’étais faible aussi, sinon plus. C’est bête, d’avoir Andy autant sous la peau. Il me rendait comme ça, c’est mon amour pour lui qui me donnait envie de courir dans ses bras et le retrouver malgré le fait que je sache qu’il est toujours amoureux de Briony… et qu’elle est probablement celle qui l’a consolé après la rupture, hum. Désormais je n’en avais rien à faire… J’veux dire… On est plus ensemble, il fait c’qu’il veut, normalement j’devrais faire c’que j’veux aussi mais ce n’était pas satisfaisant quand même. Je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas perdre le peu qui nous unissait, même si ça voulait dire qu’être amis, ou amis avec des extras A&A ∆ Don't burry me, don't let me down. 2157042859 J’comptais tout de même pas donner Andy tout entier à Briony sur un plateau d’or, ah non. Je ne suis pas aussi gentille j’espère !

Ça m’avait effectivement manqué de lui arracher ses fringues, particulièrement une chemise vu la facilité… Et puis il en portait une, hein. C’est comme si c’était un signe du destin que j’devais l’faire ! Andy se mit à rire en même temps que moi, et plongea sa tête au creux de mon cou pour me mordiller et je fermai les yeux. Putain… Ça aussi, ça m’avait manqué. Sa façon de faire était unique à lui et j’suis certaine que je ne pourrais jamais m’en passer. Y’a qu’à m’bifler demain matin et il aura fait ma nuit quoi A&A ∆ Don't burry me, don't let me down. 2157042859 Qu’est-ce que j’raconte, il l’a fait déjà.

Il retira mon tee-shirt et le laissait tomber à côté du lit avant de m’embrasser de nouveau. Avec son aide, je retirai finalement sa chemise et attaquai directement son pantalon ensuite. Je commençais à avoir vraiment chaud, malgré le haut en moins. Ils vont pas revenir d'une minute à l'autre j'espère ? murmurai-je avant de lui embrasser le cou.
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Si c'était un rêve, au moins, il avait le mérite d'être particulièrement... "réel". Les sensations, tout me semblait tellement vrai, peut-être que ça l'était ? Peu importe. Vrai ou pas, je voulais profiter autant que faire se peut... Que rien ne puisse nous arrêter, nous interrompre, nous empêcher de nous aimer comme avant. J'avais retiré son tee-shirt, elle avait enlevé ma chemise et je savais qu'en moins de temps qu'il ne le faudrait pour le dire, on n'aurait plus rien sur le dos. Je la dévorais littéralement des yeux, mes mains se faisaient plus pressantes sur son corps, caressant sa poitrine et glissant dans son dos pour défaire l'attache de son soutien-gorge. Nope... on a tout le temps. Assez pour plusieurs fois, en tout cas. Elle allait pas s'en tirer si facilement... Je me mordis la lèvre inférieure en la regardant et la poussai pour l'allonger sur le lit, lui retirant vivement son premier sous-vêtement alors-même qu'elle avait encore son pantalon. J'avais trop hâte, et il ne me fallut pas longtemps pour aller embrasser les jumeaux. Bon dieu c'qu'ils m'avaient manqué... Enfin c'est un peu maladroit de jurer au nom de dieu quand j'avais la tête entre ses seins mais, après tout, on était encore mariés puisqu'elle avait pas signé les papiers du divorce. Je soupirai longuement, descendant mes baisers jusqu'à son nombril et défaisant son pantalon, le long baissant jusqu'à le lui retirer totalement. Rapidement, je remontai jusqu'à ses lèvres pour lui voler un nouveau baiser, me collant à elle pour sentir la chaleur et la douceur de sa peau, et... aussi pour qu'elle comprenne que j'avais vraiment très très hâte. Cessant de l'embrasser, je frôlai ses lèvres avec les miennes en rouvrant les yeux et plongeant mon regard dans le sien, un sourire aux lèvres. Incitation à me faire agresser sexuellement, et l'idée me plaisait fortement.



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