In my head, in my head... ▬ Apple

Je crois qu’on peut se considérer comme tel… se considérer comme étant « en couple ». Après tout je venais tout juste de lui promettre fidélité et exclusivité au lit, malgré le fait que je sois déjà fiancée. Et puis ça me plaisait bien… de me dire qu’Andy était mon petit ami. J’ai envie que tout le monde le sache mais je ne pourrai pas en parler avant un bon moment. Si mes parents venaient à l’apprendre j’serais sans doute rôti sur le grill pour le prochain repas du soir !

- Je prends mon temps... Ton corps a encore plein de choses à me faire connaître, je veux savoir tous tes points faibles.

Je lui souris une dernière fois avant qu’il ne m’embrasse et reprenne ses caresses et introduise ses doigts en moi. Je lâchais un léger soupir et cessais le baiser quelques secondes pour regarder sa main puis reprit le baiser un peu plus sauvagement, en échappant d’autres soupirs de temps à autre.

Je ne pouvais plus rester là à rien faire. Qu’il le veuille ou non. Je cessais à nouveau de l’embrasser et me suis mise à lui caresser le torse avant de descendre cette même main à son bas-ventre où j’ai pu saisir le sexe de mon petit ami.

Je n’étais plus la même Apple. La Apple Kovalevski que tout le monde connait, c’est probablement celle qui est vierge et qui refuse de donner sa virginité à qui que ce soit ; sauf Ocean, une fois l’étape du mariage franchit. Ceux qui me connaissent le mieux, auraient pu deviner que j’allais tourner comme ça une fois que j’aurais goûtée au sexe. Bref.

Ce qui me faisait peur, c’est que la semaine prochaine, deux jours avant l’anniversaire d’Andy, ce sera l’anniversaire d’Ocean et moi. De notre couple, si on peut dire ça comme ça. Je ne sais pas si Andy était au courant mais ce n’était certainement pas le moment de lui en parler. De toute façon je n’en avais pas envie, je préférais largement profiter des caresses qu’il m’offrait.

Je débutais les mouvements de vas-et-viens très délicatement. Ça me faisait toujours bizarre de faire ça, parfois je me disais que je n’arriverai jamais à m’en remettre. J’étais dans les bras d’Andy et ceci était, techniquement, notre troisième fois ; vous savez ce qu’on dit ? Jamais deux sans trois ! Il continuait également ses gâteries jusqu’à nous arrêter, après m’avoir embrassé.

Qu’est-ce qu’il faisait ? Me suis-je demandée avant de deviner alors qu’il se plaçait au bout du matelas en repliant mes jambes. Andy me jetais un dernier regard avant de m’embrasser les cuisses et de me faire languir. Je m’impatientais, il avait bien eu ce qu’il voulait au final. Ça me rendais un peu nerveuse à même temps qu’il reste à ce niveau-là, avec une vue plongeante sur mon intimité sans rien faire. Puis il mit fin à mon calvaire. Je frémis en fermant les yeux, je me sentais déjà légère, puis tremblante. Je n’avais jamais ressentis autant de bien comme ça auparavant. Je posais alors ma main sur la tête de mon amoureux en lui caressant les cheveux, c’était beaucoup trop difficile de rester là à le regarder faire les bras croisés. Je tentais de lutter contre mes gémissements mais en vain.

- P'tain Andy... t'es un D-Dieu... je ris, en gardant les yeux clos.

Lorsque j’étais vierge, je me suis souvent demandé comment c’était, de faire l’amour. Après tout, les gens autour de moi ne parlent que de ça. Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire que ce n’est pas bon ? Hum… peut-être lorsqu’il s’agit d’une personne pas doué, mais en général tout le monde a déjà eu un bon coup. Quand on n’en sait rien de l’effet que ça fait, ce n’est pas si attrayant que ça, de le faire. En fait, le sexe est une drogue : il faut l’essayer pour en devenir accro.

Je n’ai pas eu beaucoup d’expérience déjà, mais on peut dire que j’ai « baisé » et non « fait l’amour ». C’est un peu comme ça que je le vois. Peut-être peut-on compter ce soir comme étant ma « vrai » première fois ? Puisque je n’ai jamais encore fait cela en étant amoureuse, puisque Ocean et moi ça ne s’est jamais produit et pendant que j’y pense… C’est peut-être aussi la première fois pour Andy ? À cette pensée, je me suis sentie légèrement mieux… légèrement moins coupable d’être « novice ». C’est comme s’il l’était aussi, sans vraiment l’être.

Il poursuivait le cunnilingus en y mettant un peu plus de cœur. Peut-être est-ce mes bruissements qui l’encourageaient à continuer, à me toucher les seins et me prendre la main ? Je tournais la tête sur le côté, je n’en pouvais plus, vraiment plus. S’il continuait comme ça pendant encore longtemps j’allais surement me mettre à crier de plaisir et ce serait peut-être confondu avec un appel au meurtre pour les autres résidents de l’hôtel ; qui sait ?

Je caressais encore ses cheveux un instant avant de plaquer ma main sur le matelas, en serrant les draps. La deuxième caressait sa main et la serrait légèrement aussi. Je me cambrais sous le plaisir et agitait un peu la tête de gauche à droite. Il faisait chaud, de plus en plus, et j’avais énormément envie qu’il me fasse l’amour.

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