DUNLY ❥ You're not my blood

Qu'est-ce que je croyais sérieusement ?! Qu'il allait me dire que jamais il ne m'abandonnerait, qu'il me prendrait dans ses bras pour me rassurer ? Qu'est-ce que je pouvais être conne ! Au final, lui aussi me détester, et c'était normal après toutes ces années où je l'ai détesté de tout mon être. Mais aujourd'hui, maintenant, c'était tellement différent. Je n'oserais plus être méchante avec lui et le détester et lui demander à tout bout de champs de venir m'aider, parce qu'il ne me doit plus rien. On est plus de la même famille. Mais j'avais cette horrible sensation de vouloir rester coller à lui, malgré les paroles qu'il me répondait. Il avait tout faux mais comment lui faire comprendre que tout avait changé pour moi, que je me rendais enfin compte que je ne pourrais pas vivre sans lui ?! Je n'avais aucun moyen. Je n'arrivais même pas à lui répondre que je ne l'avais jamais aimé. Alors que c'était le cas. Mais là, je suis totalement pommée, et je suis même en train de me dire que cela n'avait jamais été contre lui mais contre notre ... son père, et qu'au fond je l'avais toujours considéré comme mon frère et que par conséquent j'avais du l'aimer. Je n'arrivais pas à y voir clair. Tout s'embrouillait. J'en sais rien. Mais je sais que je t'ai toujours considéré comme mon frère ... Et là ... J'arrivais plus à parler. Trop d'émotion dans la gorge, tellement, que mes paroles n'arrivaient pas à sortir. Pourquoi franchement ? Même moi j'en sais rien, je sais juste que je ne veux pas qu'il sorte de ma vie c'est tout. D'ailleurs, il me posa cette question en quelque sorte. Qu'est-ce qu'il est à présent pour moi ... J'avais encore envie de pleurer, mais je me retenais comme pas possible et plongeais enfin mon regard dans le sien pour lui répondre Tu es toujours mon frère. J'arrive pas à me dire que tu ne l'es plus. Je te mens, je te lance des méchancetés, mais je ne veux pas que tu sortes de ma vie c'est tout. Autant de franchise n'était peut-être pas bon, mais j'arrivais carrément pas à jouer mon rôle que j'avais joué depuis toutes ces années avec lui. Ma barrière était totalement tombée, même si elle pouvait se refaire à tout moment. Je ne savais pas comment il allait réagir. Mais je ne voulais pas qu'il me réponde encore que je l'avais toujours détesté, je voulais savoir ce que lui pensait Et toi ? Tu vas finir par vraiment me détester et ne plus vouloir me voir ? Chose que je comprendrais au final ...


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À quoi elle jouait ? J'étais plus que perdu et ce n'était pas là qui m'aidait. Je ne l'avais jamais vu comme ça, je n'avais jamais vu ce côté de Lily. Je ne voyais que la fille froide, celle qui me détestait et remettait les erreurs de mon père sur mon dos, aujourd'hui je voyais la jeune femme perdue, qui a peur que je l'abandonne. Je n'avais aucune envie de l'abandonner, je voulais la prendre dans mes bras et lui dire la vérité. Mais c'était impossible, impossible de lui dire ce que je ressentais pour elle. Ça me rongeait de l'intérieur depuis des années et aujourd'hui j'avais l'occasion de me libérer une bonne fois pour toutes de ce poids en lui avouant que j'étais attiré par elle depuis le premier jour où j'ai posé mes yeux sur son visage. Mais j'avais peur, peur de la perdre pour de bon lorsqu'elle apprendra cette vérité, mais aussi qu'elle me voit ensuite comme un monstre, je me voyais déjà comme tel, je n'avais pas besoin qu'elle aussi me trouve ainsi. J'avais peur de la vérité et cette révélation sur notre lien venait tout chambouler. Lorsqu'elle m'avoua que je suis toujours son frère, ça me fit plaisir, mais ça me confortait aussi dans l'idée qu'elle ne devait pas apprendre la vérité. Cependant je ne souriais pas, mon visage était toujours aussi fermé, mes yeux fixant les siens, comme rarement ça a été le cas durant toutes ces années. Te détester ? Non .. Enfin .. Je ne compte pas changer. Quand tu avais besoin de moi, j'étais là. Ça ne changera pas, du moins je pense. Bien sûr que je n'avais aucune envie de la perdre et de la détester. Si demain elle aurait besoin de moi pour quelque chose, pour quoi que ce soit, j'irais sans réfléchir comme je l'ai fait aujourd'hui, néanmoins je ne pouvais pas lui dire. Elle attendait que je le dise la vérité, ce que je pensais vraiment, j'avais envie de le faire mais je ne le pouvais pas, pour son bien et pour le mien. Mes yeux se retiraient tout doucement des siens, je fixais le sol à côté d'elle, perdu dans mes pensées. Je reculais doucement, pour partir, mais c'était trop dur, trop difficile. À peine quelques pas fait et je me retournais vers elle, je ne l'avais jamais vu comme ça. Je devais lui faire comprendre qu'elle ne me prendrait pas, sans qu'elle comprenne qu'elle compte vraiment pour moi, qu'il n'y a jamais eu qu'elle et qu'il n'y aura qu'elle. Je n'ai jamais vraiment eu de petite amie, seulement des coups d'un soir, pourquoi ? Parce que la seule qui hantait mes pensées c'était elle, ma soeur, du moins celle qui était ma soeur il y a encore quelques minutes de ça. Je m'approchais de nouveau d'elle, ayant du mal à la regarder en face. Je suis pas magicien, j'ai passé la plupart de moi vie avec toi, je ne pourrais pas te railler comme ça d'un seul coup. Et n'oublie pas, j'ai un pari à gagner, mon linge ne se repassera pas tout seul. Je m'en fichais pas mal de ce pari, c'était seulement un prétexte pour lui faire comprendre que je suis là, sans pour autant lui dire ce que je ressentais vraiment.


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Il fallait sérieusement que je me reprenne et vite. Je me sentais mal, et je sentais que ça allait empirer si je ne faisais pas quelque chose pour dépasser tout ça. Mais je n'eus pas vraiment le besoin de le faire, parce que les réponses de mon ancien frère me soulagèrent. Il ne m'avait pas souri, moi non plus, on était toujours aussi froid l'un envers l'autre, mais dans nos paroles on s'avouait simplement qu'on ne pourrait pas se passer l'un de l'autre. On avait trop vécu ensemble, vécu trop de chose ensemble pour qu'on arrête tout d'un coup. Ça me faisait tout de même vraiment plaisir au fond qu'il me dise qu'il serait encore là pour moi, qu'il ne pourrait pas me refuser de l'aide. C'est tout ce que je voulais au fond, que tout reste comme avant. Enfin, je crois. Même si en faisant ces tests j'étais sûre que tout allait changer. Ouais bon je me comprend pas trop pour le coup. Je me sentis tout de même un peu défaillir quand il commença de nouveau à partir loin de moi. Mais heureusement il se retourna et répondit à ma question. J'allais bien mieux à présent à l'entente de sa réponse, comme quoi il ne pourrait pas me zapper de sa vie non plus. D'ailleurs, il finit par m'arracher un petit rire quand il me rappela le défi. Je lui aurais bien répondu qu'il ne tenait plus vu qu'on était plus frère et sœur, mais pour moi, on l'était encore, qu'on ait des parents différents ou non, alors je ne disais rien à ce propos. Tu peux toujours rêver ! Je tiendrais bien facilement une semaine, j'en suis sûre ! Prépare-toi plutôt mentalement à ne plus rien consommer tes trucs qui te défoncent le cerveau ! Obligée de reprendre les piques, ça me faisait nous sentir normaux, comme avant cette annonce des plus déstabilisantes. Cette fois-ci c'est moi qui commença à marcher, je le rejoignais en quelque sorte, pour qu'on sorte enfin de cette établissement qui ne mettait jamais quelqu'un très à l'aise. On allait pas non plus camper ici. Maintenant que c'était redevenu un peu normal entre nous, on pouvait parfaitement s'éclipser.


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Nous savions tous les deux qu'à partir de ce moment plus rien ne sera jamais pareil, même si aucun de nous deux ne voulait que ça change, plus rien ne sera jamais pareil. Comment le voulez-vous ? Comment voulez qu'une relation comme la nôtre ne change pas d'un poil après une telle révélation ? Mais un détail était certain, ni elle ni moi ne voulons que l'autre nous raye de sa vie, seul l'avenir nous dira comment tout cela évoluera, mais j'étais toujours aussi mal, en colère envers moi, c'était horrible. Cependant un petit rictus s'afficha sur mes lèvres lorsqu'elle m'avoua que je pouvais toujours rêver pour gagner ce pari, bien qu'elle comme moi savait que ce défi n'était que du superflu après tout cela, ça nous donnait une raison de ne pas se morfondre sur les résultats de ce test sanguin. Je lui répondis tout simplement, avec ce petit sourire sur les lèvres, bien qu'au fond de moi je savais qu'il me serait impossible de ne plus consommer de drogue pendant une longue semaine, surtout après tout ça. Ouais, on verra bien. Elle pensait peut-être qu'en arrêtant une semaine de me droguer j'irais mieux, mais je savais que ce n'était pas possible, surtout après ça. Toutes ces saloperies que je consommais me permettaient de me sentir mieux, l'espace de quelques instants et pour dire la vérité, j'en avais besoin plus que jamais. Mais je n'allais pas lui dire cela, je n'allais pas lui dire qu'en rentrant la première chose que je ferais serait de me retourner la tête avec un joint pour oublier que durant toutes ces années je me suis haïs pour rien au final. On commençait tous les deux à partir de ces lieux que nous n'oublierons pas de sitôt, un silence se faisait entendre, un long silence des plus glacial, aucun de nous deux voulait prendre la parole, mais arrivé à la sortie, je ne pouvais m'empêcher de lui demander quelque chose. Et sinon maintenant tu vas faire quoi ? Enfin je veux dire .. Tu comptes chercher ta famille ? 'ta famille' ces deux mots me blessaient en quelque sorte, c'était difficile de me dire que la seule personne qui comptait vraiment pour moi, pourrait m'oublier du jour au lendemain pour retrouver sa vraie famille, malgré qu'elle ne souhaite pas rayer les ponts avec moi. Je ne la regardais pas lorsque je lui posais cette question, trop difficile pour moi. Nous étions enfin dehors, loin de ces longs couloirs remplis d'hommes en blouses blanches pouvant détruire votre vie en seulement un mot, en seulement une révélation comme s'était plus ou moins le cas pour nous.


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Quelque chose me disait que même si je gagnais ce pari, il y avait très peu de chance pour qu'il tienne sa promesse. A moins que je le surveille H24, je ne pourrais l'empêcher de rien. Je voulais lui pourrir la vie oui, mais aujourd'hui je m'inquiétais bien plus que les autres jours. Tout ça parce qu'on venait d'apprendre qu'on n'était plus frère et sœur. Alors pourquoi continuer à m'inquiéter comme jamais pour lui ?! Mais peut-être que lorsque je gagnerais le pari, je serais prête à tout pour l'empêcher d'arriver à ses fins, quitte à ce que je m'attache à lui avec une corde pour ne jamais qu'il ne m'échappe durant cette hypothétique semaine. Mais chaque chose en son temps. Nous étions en train de nous diriger vers la sortie dans le plus grand des silences, pour finalement arriver dehors et qu'il se mette de nouveau à parler. Je me tournais vers lui et l'écoutais Je sais déjà qui est ma famille biologique. Presley et son père. Mais elle n'est plus là, lui non plus et ma mère ... Je ... Enfin, c'est con à dire et ça me fait chier aussi, mais je n'ai plus que toi, donc va falloir me supporter encore juste .... Toute ta vie mon pauvre asticot ! Je finis ma phrase par lui donner un petit coup de poing à l'épaule, chose que je ne faisais que lorsqu'il m'agaçait vraiment trop. Et encore, je ne m'attardais jamais à serrer le poing, je le frappais c'est tout. Avec la main ou avec des magasines (a). Mais te fais pas d'illusions, maintenant qu'on est sorti, la guerre peut reprendre ! Oui ça voulait tout simplement dire que la trêve était terminée et que le temps des vérités étaient terminées et qu'on allait pouvoir reprendre nos légendaires chamailleries, même si je sentais que ça n'allait jamais être aussi violent qu'autre fois.


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Des journées comme celle-ci, je n'aimerais pas en passer souvent. Il y a encore quelques heures de ça, je me trouvais tranquillement dans ma chambre, à mon aise avec un bouquin entre les mains. Et maintenant, je me retrouve face à Lily, avec qui je n'ai plus de lien de parenté. Même si les choses semblaient plutôt claires entre nous, j'avais toujours cette appréhension et cette crainte de me retrouver sans rien, seul sans aucun repère. Mais si jamais je venais à remporter ce pari, j'aurai Lily sous mes ordres pendant une longue semaine, je connaissais Lily mieux que personne, je sais qu'au fond d'elle, devoir répondre à mes moindres désires est inimaginable, mais elle le ferait tout de même, du moins certaines choses. Je me doutais bien qu'elle n'irait jamais faire quoique ce soit concernant ma drogue. Donc même si ce pari semble obsolète après cette journée, j'espérais bien le remporter, seulement pour me dire qu'elle serait encore là pour une semaine. Elle me fit tout de même comprendre que je devrais encore la supporter, même si elle connaissait déjà sa famille biologique. Je regardais Lily toujours d'un air froid, mais un sourire narquois et moqueur s'affichait sur mon visage, les bonnes habitudes commençaient à revenir. Et soyons francs .. Que ce soit Presley ou son père, aucun d'eux ne pourront te supporter avec ton sale caractère, t'es pire qu'un homme de cro-magnon. Il y a que moi qui puisse te supporter ! Le mieux pour oublier cette journée des plus éprouvantes, c'était de reprendre notre petite guerre où nous l'avions laissée, même si ça n'allait plus être aussi méchant qu'auparavant. Celle qui était encore ma sœur il y a quelques minutes semblait du même avis que moi, sentant son coup de poing sur mon épaule et ses paroles, c'est alors que j'ai compris qu'elle partageait mon point de vu. Garde tes forces et arrête de me frapper Rambo, tu en auras besoin pour porter mes affaires pendant une longue, trèèèèès longue semaine. Le retour des surnoms plus ridicules les uns que les autres, certes les choses ne seront jamais plus pareilles, mais les rituels familiaux ne changeront jamais. (a)


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Genre il n'y avait que lui pour me supporter ! Je lui affichais une grimace tout en lui tirant la langue, pas pour rire, mais bien parce qu'il me saoulait de nouveau et que je ne voulais même pas répondre à ça vu que c'était clairement faux. Oui je peux être invivable mais seulement avec les hommes. Avec les femmes, c'était bien différent, elle ne me faisait jamais souffrir. Excepté Presley. J'aurais préféré avoir une autre soeur jumelle, vraiment, je n'arrive pas à la comprendre, à comprendre ses réactions. Elle ne voulait pas que ça s'arrange entre nous et je trouve ça tellement dommage. Elle pouvait être aussi d'un égoïsme à tout épreuve. Mais elle restait ma soeur et je ne pouvais pas la détester, moi. Mais voilà, je n'avais pas grandi avec elle et elle restait tout de même une sacrée étrangère pour moi. Alors que Duncan se rapprochait bien plus d'un frère pour moi. Surtout que lui au moins veut être encore de ma famille. Alors oui, même si je venais de lui tirer la langue, il avait raison quelque part. Cette famille ne voulait pas de moi. J'étais entre les deux à présent et je ne savais pas où devait être ma place. Puis il m'appela de nouveau Rambo, chose qui m'exaspéra de nouveau mais avec ce qu'il venait de me dire, je pensais à un truc particulièrement sadique qui était bien plus intéressant Tu sais quoi ? Finalement, j'ai bien envie de te pourrir la vie tous les jours pendant une semaine et être encore plus invivable ... Oui je sens que je vais avoir besoin de ton aide très prochainement ! J'affichais à mon tour un sourire plus que sadique. M'en foutait de gagner ou non ce pari, dans tous les cas, je lui pourrirais la vie comme j'adore le faire. Et puis je pourrais l'empêcher de se droguer au moins comme ça (a).


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Quand elle me tirait la langue, je faisais semblant d'être touché en mettant ma main près de mon cœur et en faisant une tête de chien battu qui n'avait rien de crédible. Je savais que sa relation avec Presley était assez étrange, surtout lorsqu'elles ont appris qu'elles étaient jumelles. Ce qui était étrange, c'est que moi qui ne m'entendais avec pratiquement aucun Eliot, moi qui aimais leur rendre la vie dure lorsque je n'avais rien à faire, je m'entendais plutôt bien avec Presley. Je venais à croire que Lily et moi étions nés pour être en perpétuel désaccord, nous aimons des choses différentes, nous fréquentons des mondes relativement opposés, nos amis à une exception près n'ont rien à voir les uns avec les autres. Et surtout, la seule Eliot avec qui je m'entendais bien n'était autre que la sœur jumelle de celle avec qui j'ai grandi, celle avec qui j'ai partagé des prises de têtes mémorables, des coups de magasines plus douloureux les uns que les autres (a) et j'en passe et des meilleurs. Alors quand elle m'avait avoué qu'elle pensait à faire exprès de perdre notre pari pour être encore plus invivable que d'habitude ça me faisait sourire. La pauvre pensait peut-être pouvoir me supporter une longue semaine ? Tu serais prête à mettre ton estime de côté en faisait exprès de perdre ce pari? Car oui soyons honnêtes, je ne savais pas ce qu'avait Lily derrière la tête, mais je la voyais mal se rabaisser à réagir à mes moindres désires, je pourrais lui faire tellement de choses qu'elle n'allait pas apprécier, lui faire ranger ma chambre, lui faire faire mes cours à ma place, l'envoyer chercher ma dose à ma place, chose qu'elle détesterait plus que tout. Bref j'avais de quoi la mettre hors d'elle en une longue semaine. Et dis-moi comment tu comptes être encore plus invivable que d'habitude ? Surtout que tu seras sous mes ordres, c'est plutôt toi qui va trouver la situation invivable tu ne penses pas ? Je ne vois pas ce que tu pourrais faire pour me rendre la vie dure. Mais je connaissais bien Lily, même si ce pari n'était plus très important à ses yeux depuis la récente révélation, tout comme moi, je savais qu'elle ne se priverait pas de me rendre la vie intenable, je regardais Lily attendant qu'elle me dise ce qu'elle pourrait bien faire en croisant les bras sourires moqueurs sur les lèvres.


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Ok. Il marquait carrément un point là, tellement que ma mâchoire se serra instinctivement à ses paroles. Qu'est-ce qu'il pouvait m'agacer sérieux ! Mais je pris de nouveau sur moi et lui répondis Mon estime tiendra parfaitement le coup, surtout quand j'aurais fait tout mon possible pour te faire chier jusqu'au bout ! J'en étais à un point où je m'en foutais de perdre ce foutu pari que j'avais lancé. Après tout, je m'en foutais face à lui, ce n'était pas comme si c'était aux yeux du monde. Bon d'accord, quand je vais devenir sa servante personnelle, peut-être que j'en prendrais un coup. Mais qui a dit que j'allais parfaitement exécuter ses ordres. Il y a de milles façons qu'on peut faire ça, et j'étais persuadé que je trouverais des failles énormes à chacun de ses ordres. Alors quand il me demanda comment j'allais me débrouiller pour lui rendre la vie insupportable, je me mis à rire et lui répondis simplement Tout simplement déjà rien qu'en passant toutes mes journées avec toi ! Bon c'était à double tranchant, parce que le supporter aussi était difficile pour moi, mais rien que de savoir que ça l'insupportait de passer autant de temps avec moi, me réjouissais au plus haut point, donc qu'importe. Et pour le reste, tu verras bien en temps voulu mon cher ! Mais pour mon dernier service, ce dont il ignorait, c'est que j'allais en profiter un max, tellement qu'il ne voudra plus de cette semaine de service ! Ou pas justement en fait, ça le motivera encore plus à me rendre la vie dure à moi aussi. Bref, ça risque d'être la plus dure des guerres qu'on a jamais faite.


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Ce que j'aimais plus que tout, c'est de voir le visage de Lily lorsqu'elle se rendait compte que je n'avais pas tout à fait torts. Son estime en prendrait clairement un coup, surtout avec moi, mais je savais aussi qu'elle prendrait un malin plaisir à me mener la vie dure si une idée machiavélique lui venait dans sa petite tête blonde. Du moment que tu ne te mets pas à chanter ou à parler sans cesse, tu ne pourras rien faire pour me mettre à bout. Seule ta voix insupportable pourrait me donner envie de me tirer une balle. C'était définitivement bien repartie entre nous, malgré qu'on ne soit plus vraiment frère et sœur, nous gardions cette envie constant de vouloir avoir le dernier mot sur l'autre. De ne pas donner raison à l'autre. J'allais en plus de ça prendre un malin plaisir à lui rendre la vie insupportable si jamais elle venait à perdre notre pari, que ce soit exprès ou non de sa part. Pour une fois qu'elle allait être sous mes ordres, je n'allais certainement pas laisser passer ma chance de lui montrer à quel point j'étais insupportable et que durant toutes ces années, elle n'avait subi qu'une minime partie de ce que je pouvais lui faire. Je n'avais pas besoin de la frapper avec des magasines pour la mettre à bout. (a) Parce que toi, tu crois que ça ne va pas te faire chier de devoir passer toutes tes journées avec moi peut-être ? Oh ma pauvre, tu ne sais pas ce qui va t'attendre. Lorsqu'elle se mit à rire, je savais que cette prochaine semaine n'allait pas être de tout repos, je connaissais Lily mieux que personne, et jamais ô grand jamais elle n'accepterait de répondre à mes moindres désirs sans rien faire. Mais je craignais tout de même une dernière petite chose, son service. Venant d'elle je pouvais m'attendre au meilleur comme au pire, mais je ne lui fis pas comprendre. Je souriais seulement d'un air moqueur en la regardant avant de me passer ma main sous mon menton en faisant semblant de réfléchir. Tu es assurées par la sécu sinon ? Sait-on jamais, peut-être que j'aurai besoin que tu ailles casser la gueule à deux trois personnes à ma place, mais au cas où tu ne sois pas assez forte pour leur casser la gueule à coup de magasines .. Faut mieux être prudent? Je disais seulement ça dans le but de l'énerver, je n'irai jamais l'envoyer faire quelque chose de ce genre, mais qu'est-ce que j'adorais la mettre à bout avec mes conneries.


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