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Caly & Priape
Caly ne répondit pas plus que moi à la question de ce qu’elle voulait qu’on fasse… Pourtant c’était elle qui avait insisté sur l’importance de trouver quelque chose pour s’occuper, soulignant que sinon cela allait encore mal se passer entre nous. J’avais tenté de la rassurer, dans mes paroles et dans mes gestes. Mais je doutais : cette danse de mes doigts sur sa peau était peut être de trop. Je m’attendais presque à la voir s’éloigner soudain, se dérober à moi et m’envoyer balader. Elle se contenta de rester étendue à côté de moi, frissonnante. Elle me demanda dans un murmure pourquoi rien n’était simple entre nous. C’était une excellente question. Peut être était-ce simplement parce qu’essayer d’être ami avec quelqu’un que l’on désire autant que je la désirais en ce moment même, c’était impossible. J’étais incapable de la lâcher des yeux, incapable de répondre quoi que ce soit à son interrogation, incapable également de m’éloigner et de résister à l’attraction magnétique qu’elle effectuait sur moi. C’était ce que j’aurais du faire pour respecter ce qu’elle m’avait demandé lors de notre dernière rencontre, elle voulait que l’on soit amis et juste amis. Et pourtant ce fut elle qui s’approcha de moi à ma grande surprise, réduisant à néant la faible distance qui existait encore entre nos deux visages. Mes paupières se refermèrent alors que ses lèvres vinrent effleurer les miennes avec délicatesse. Je sentis mon pouls s’accélérer sensiblement. Mais le contact fut bref, trop bref et je sentis avec déception la bouche de la jeune femme s’éloigner de la mienne. Je rouvris les yeux et mon regard se posa sur elle. Ses joues avaient rosies et elle n’en était que plus jolie. Elle allait me rendre dingue. Caressant des yeux ses lèvres tremblantes, me faisant violence pour ne pas m'en emparer, je murmurai simplement son prénom dans un souffle qui trahissait tout le désir qu’elle m’inspirait à cet instant même. « Caly… » Ce furtif baiser avant suffi à affoler mes sens, réduisant ma volonté de résister à néant. Après quelques secondes de torture à dévorer la jeune femme des yeux tout en m’interdisant de m’en approcher davantage, je finis par céder à la tentation. Ma main gauche se posa sur la taille de la jeune femme et d’un geste doux mais ferme, j’attirai la jeune femme contre moi. Après un dernier regard dans l’intensité lumineuse de ses yeux, je refermai mes paupières et mes lèvres s’emparèrent des siennes. Je me laissai aller à cette faim dévorante qu'elle avait éveillée en moi et l'embrassai avec passion.
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