No one else like you (Caly)

J’avais passé l’après midi en mer, profitant du temps magnifique pour faire une sortie bateau. Nous avions vogué jusqu’à un superbe spot de plongée. L’unique barrière de corail des Etats Unis regorgeait de poisson et d’êtres marins fascinants. J’avais déjà eu l’occasion de pratiquer la plongée en Floride lorsque j’y avais vécu avant de poursuivre mes études à Harvard et j’avoue que cela m’avait beaucoup manqué. Complètement apaisé par ce moment passé sous l’eau, j’étais rentré à l’hôtel et m’étais directement rendu dans la chambre que nous partagions Valentin et moi. Mon meilleur ami m’avait laissé une note : il sortait prendre l’air. Je compris qu’il avait besoin d’être un peu seul. Ces derniers temps, rien n’était simple pour lui et il essayait tant bien que mal de surmonter sa rupture avec Sateen. Après une bonne douche, j’enfilai un short et un T shirt, version décontracté et je me laissai tomber dans mon lit, télécommande en main. J’étais en train de zapper sans grande conviction, cherchant un programme alléchant lorsque des coups frappés à la porte me firent redresser la tête. Je n’attendais personne, c’était probablement Val qui avait oublié ses clés, pensai-je alors en me relevant. J’ouvris la porte : «Alors t’as oub.. » Je me stoppai net en découvrant Calypso sur le pas de la porte. « Salut » fis-je simplement après un petit moment de surprise. «Euh, entre vas-y.. » l’invitai-je alors en me décalant maladroitement du passage. Je n’étais pas encore tout à fait à l’aise, bien que notre dernière soirée se soit bien passée et ma gène était palpable, d’autant plus que je ne m’étais pas préparé à voir la jeune femme ce soir. Si j’avais su qu’elle me rendrait visite, j’aurais surement opté pour un choix vestimentaire un peu plus classe.

La brune se tenait tranquillement dans sa chambre, elle revenait d'un jogging sous le soleil de la Floride qui lui avait manqué. Elle avait vécu des choses fortes ici, de bons souvenirs lui remontaient au visage tout comme les mauvais. Puis elle pensa à Valentin, à Priape. Valentin.. Sateen. Tout cela était insensé, ils étaient fait l'un pour l'autre et son meilleur ami devait être dans un état à faire peur. Sur cette pensée, Calypso brisa le souhait de son ami de vouloir rester seul pendant un petit moment. Après une douche en vitesse, la brune enfila un short en jean ainsi qu'un débardeur échancré. Sous cette chaleur, les habits légers étaient de sorties. Après ça, la grecque alla directement frapper à la porte de chambre de son meilleur ami, espérant qu'il si trouverait. Être venu à l'improviste était la meilleure solution, sinon, il aurait sûrement refusé de la voir. Après avoir toqué, une porte s'ouvrit sur un autre brun, Priape. La dernière fois qu'elle était venue c'était également lui qui avait ouvert, la différence avec aujourd'hui était que la brune était contente de le voir malgré tout. Elle lui souriait, surtout qu'il ne s'attendait pas à la voir. Elle non plus d'ailleurs. « Salut Priape. » C'était encore difficile de le regarder et de se dire que c'était la dernière chance pour une amitié, cette amitié... Mais ce n'était pas le moment d'y penser, alors Caly entra et regarda partout dans la chambre pour y apercevoir Valentin. « Tu vas bien ? Val n'est pas là ? » Après un dernier coup d'oeil la brune se tourna vers le beau Zacharias. En rependant à sa tenue, la jeune fille regrettait presque son débardeur échancré qui laissait apercevoir ses sous-vêtements.

Caly entra dans la chambre et sembla la parcourir des yeux. Je profitais que le regard de mon amie soit occupé à détailler la pièce pour l’observer avec intérêt sans qu'elle ne le remarque : elle était ravissante, comme à son habitude. Sa tenue dévoilait ses longues jambes dorées alors que son haut laissait entrevoir une partie de la dentelle de ses sous vêtements. Je me tournai un instant vers la porte pour la refermer derrière elle mais surtout pour échapper aux pensées peu saines que la vision de mon amie commençait à peine à éveiller en moi. Une chose était sure, elle m’inspirait bien plus que de l’amitié. Mais le deal était d’essayer d’être amis, c’était ce que la jeune femme avait souhaité et je devais m’y tenir. Son regard se posa finalement sur moi alors qu’elle me demandait distraitement comment j’allais avant d’enchainer aussitôt en demandant si Val était là. Bien sur, c’était lui qu’elle était venue voir. La rupture de mon meilleur ami et de Sateen avait du inquiéter Caly, supposai-je en voyant son petit air inquiet alors qu’elle m’interrogeait sur ce dernier. « Il est sorti prendre l’air. C’est pas facile pour lui tu sais… » avouai-je alors en rependant à la longue discussion que nous avions eu lui et moi après qu’il m’ait appris sa séparation. « Je sais pas quand il va rentrer mais tu peux rester l’attendre ici si tu veux.» fis-je avant de me diriger vers mon lit où je repris la place que j’occupais avant son arrivée. « J’étais en train de chercher quelque chose d’intéressant à la télé. » expliquai-je en désignant l’écran sur lequel était diffusé une émission de variété sans grand intérêt. « Tu te joins à moi ? » proposai-je alors.

La brune regardait Priape, il était bronzé, comme avant lorsqu'ils habitaient encore en Floride. D'un t-shirt et d'un short, cela reflétait parfaitement ce qu'il était, simpliste. Quand elle y repensait, Caly n'avait jamais vraiment vu le Zacharias dans des tenues plus compliqué, dans un style particulier. Et ça lui plaisait, oui, ça lui plaisait. Mais sa voix ramenait la Dunster à la raison de sa présence ici. Valentin. « Oui je me doute que ce n'est pas facile.. Mais il a dit préféré être seul et ça m'inquiète tu vois.. » Calypso acceptait plutôt mal le refus de son meilleur ami, même si c'était déjà arrivé, elle se sentait rejetait ou mise à l'écart alors qu'elle savait très bien que ce n'était pas le cas. Mais c'était plus fort qu'elle. Puis Valentin était comme son frère, ça la touchait d'autant plus. Puis Priape lui proposa de rester jusqu'au retour du bouclé. Il ajouta par la suite qu'il regardait la télé, et l'invita à se joindre à lui. Caly lui souriait, c'était sûrement un bon moyen pour renouer doucement mais sûrement. Même si d'un autre côté, être à deux sur un lit n'était peut-être pas la meilleure idée. Cependant, on dit souvent que les meilleures confessions se font sur l'oreiller. La brune secoua la tête pour arrêter de penser à ça, penser trop à lui pour finalement accepter l'offre de son "ami". Il fallait s'y habituer, se connaître à nouveau l'un et l'autre pour ... mieux avancer dans ce départ. Après s'être installé aux côtés du Zacharias dans le lit, Calypso se mis en tailleur pour ne pas prendre trop d'aise, encore gêné par la proximité. C'était difficile pour elle, trop de choses refaisaient sans cesse surface. « Bon, tu nous trouves un truc de bien à regarder ou je dois le faire ? » La grecque rigola légèrement en voyant que Priape ne trouvait pas de chaînes. Pour rigoler, elle se pencha vers lui pour s'emparer de la télécommande qu'il tenait entre ses mains. En essayant de tirer dessus, Caly fut déstabiliser par la force avec laquelle son ami tenait celle-ci. C'était ainsi qu'elle s'étala comme un oeuf sur le lit et commença à rire.

Parler de Valentin, qui était notre meilleur ami commun, le lien qui nous avait constamment reliés même lors de nos plus terribles disputes, voilà qui nous faisait toujours tomber d’accord. Calypso semblait inquiète pour lui. Normal, moi même je l’étais. Cependant, il s’était confié à moi le soir suivant leur rupture et je savais qu’il voulait aller de l’avant. Je tachais donc de me montrer rassurant. «Tu sais ce n’est pas contre toi, il t’adore. Il a tenu le même discours à tout le monde. » fis-je pour essayer de tranquilliser la jeune femme. «Il a besoin de temps mais il est fort et on va l’épauler dans cette épreuve. » terminai-je avec une note d’optimisme avant de me diriger sur le lit et de reprendre ma séance de zapping tout en invitant mon amie à se joindre à moi. Une soirée télé entre amis, puisque c’était ce que nous étions, cela me semblait un bon plan. Je l’avais d’ailleurs invitée à se joindre à moi de manière décontractée. Il n’y avait aucun calcul de ma part. Le début de notre conversation s’était plutôt bien déroulé et je n’avais pas vraiment envie de la voir s’en aller tout de suite. D’ailleurs, elle me sourit et vint s’asseoir en tailleur sur le lit à côté de moi. Je lui jetai un petit regard avant de me tourner vers l’écran, télécommande en main, continuant de faire défiler les chaines à la recherche d’un programme intéressant. La voix moqueuse de Caly brisa le brouhaha qu’émettait le téléviseur. Je me tournai vers elle, prêt à lui répondre que j’étais justement en train de chercher et que ce n’était pas ma faute si durant l’été les programmations étaient spécialement nazes, mais avant que je ne dise quoi que ce soit, la brune s’était penchée vers moi et avait saisi la télécommande. Je resserrai ma prise sur l’objet, résistant et tachant de la garder dans ma main. « Tu vas te faire mal petite… » fis-je avec un petit air de défi alors qu’elle essayait de me dérober la télécommande. Elle força néanmoins mais ne fit pas le poids, elle fut déstabilisée et s’étala sur le matelas. Je ne pus me retenir de rire d’elle gentiment avant de lui tendre la main pour l’aider à se redresser. Le contact de la paume de sa main contre la mienne m’électrisa quelque peu et troublé, je cessai aussitôt de me moquer. Mon regard croisa le sien puis mes yeux détaillèrent le reste de son visage, s’attardant particulièrement sur ses lèvres. Un instant déroutant où je crus que j’allais céder à la tentation d’y gouter. Mais finalement je relâchai sa main et me repris, confus. Je me tournai pour tasser mon oreiller et m’allongeai de tout mon long. Je lâchai ensuite la télécommande en abdiquant : « Allez je suis galant, je te laisse les commandes… » fis-je en reportant mon attention sur l’écran comme si soudain la dobe qu’il diffusait à la tv était le plus intéressant programme du monde.

D'un côté cela blessait la jeune femme que Valentin ne lui parle pas de ce qu'il ressentait, c'était rare et Calypso était tout présente pour lui, peut-être le collait-elle trop ? Non, elle se faisait des films. Pour cette raison elle se laissait aller, aux côtés de Priape, elle se sentait bien. La situation était étrange mais pour le moment tout se passait pour le mieux entre eux et c'était une chose bien rare depuis quelques années. Après s'être étalé sur le lit en essayant d'avoir la télécommande, la grecque rigola sincèrement. Même si Caly était sportive, Priape l'était également et niveau force, il la battait largement. « Même pas un défis équitable, tricheur » disait-elle alors qu'il l'aidait à la relever. Puis ce petit courant, quelques secondes, main dans la main, des yeux qui pouvaient trahir l'amitié fausse qui régnait et tout se coupa. Le beau Zacharias s'allongea finalement de tout son long dans le lit puis laissa la télécommande à la brune. Essayant d'adopter une position plus correct, Calypso se remis en tailleur et se concentra sur la télévision. Après avoir trouvé une chaîne avec une série qui semblait plutôt comique, elle se détendit. De temps en temps, la brune regardait discrètement du coin de l'oeil Priape, celui-ci ne semblait pas forcément plus emballé qu'elle par la séirs. Le silence régnait pour le moment entre les deux amis. Finalement, avec épuisement à cause de la chaleur, la Dunster se résigna à s'allonger à son tour à côté de Priape. Ils étaient amis après tout, rien de tout cela ne pouvait causer de problèmes entre eux. Puis la brune lâcha finalement quelques mots. « C'est nul... Il n'y a rien »

Calypso prit les commandes et opta finalement pour une sitcom médiocre mais après le moment de trouble que je venais de ressentir, je fis mine de m’y intéresser regardant d’abord l’écran avec un intérêt feint. Un silence s’installa entre nous, comme si l’on était en train de regarder le dernier film primé aux oscars. Mais bien vite, mes yeux refusèrent de regarder davantage cette série inintéressante. Caly capta probablement mon manque d’attention et elle s’exaspéra de la programmation lamentable. « Je vois que t’es pas plus douée que moi en zapping. » la taquinai-je alors en me tournant vers elle. Elle s’était finalement allongée à mes côtés et le simple fait de la savoir si près de moi faisait papillonner mon ventre. Elle était vraiment belle dans cette tenue échancrée qui en dévoilait juste assez pour la rendre irrésistible. Mes yeux se tournèrent nerveusement vers l’écran, essayant de chasser cette envie qu’elle faisait naitre en moi. -Caly te laisse ta chance, ne gâche pas tout- me répétai-je en boucle dans ma tête. Le regard à nouveau tourné vers le téléviseur, je ne tins néanmoins pas longtemps. Je soupirai : « T’as raison, c’est nul. T’as qu’à éteindre… » Après tout nous étions censés être amis, on pouvait passer un moment ensemble sans avoir besoin de la télé pour meubler nos silences. Reportant mon attention sur la jeune femme et tachant de faire abstraction de ce que sa tenue laissait entrevoir de ses sous vêtements...

Caly observait la réaction de Priape qui faisait sûrement semblant de s'intéresser à ce qui se passait à la télé. Et puis la brune pensait, un peu trop même. Le voyant là allongé, ça la faisait réfléchir à leur relation. Et si cette seconde chance en amitié n'était pas une bonne idée. Peut être que la jeune femme ne pourrait jamais s'habituer à devoir rester neutre et insensible à ses conquêtes d'un soir. D'ailleurs la jeune femme se posait la question, que faisait-il depuis le début du summer camp ? S'amusait-il avec les belles filles de Floride ? Tout ce sujet restait sans réponse mais c'était sûrement mieux ainsi. Pour lui. Pour elle. Pour eux.. Puis le beau Zacharias proposa d'éteindre ma télé.  Ce n'était pas une mauvaise idée mais qu'allaient-ils faire ? Même s'ils sont censés être amis, Caly doutait de ce qui allait combler le silence qui semblait plutôt vainqueur pour le moment. Alors après avoir éteins la télé, la brune lui demanda. « Tu veux faire quoi alors ? » La jeune femme semblait presque oublier qu'elle était venue ici pour son meilleur ami Valentin et non pour Priape. Puis sa tête se tourna vers le brun qui était toujours allongé à ses côtés. La grecque fut saisie par l'intensité du regard de son ami. Il la regardait également et la jeune femme fut violemment attirée par les lèvres de Priape. Elle observait ensuite le visage du bun. Il avait vieillis depuis le départ de Floride. Il était de plus en plus beau, ses traits devenaient plus dur, plus intense. Calypso était folle de lui, c'était indéniable. Puis sans vraiment s'apercevoir que la proximité entre eux devenait de plus en plus réduite, la brune avoua « Il faudrait trouver un truc sinon ca risque de mal finir,  comme à chaque fois.. »Le regard de Calypso se faisait envieux, un peu trop. Elle détestait toute cette emprise qu'il pouvait avoir sur elle. Cette attraction qui la poussait sans relâche vers Priape. Et la proximité des deux visages se réduisaient un petit peu plus, comme si c'était bien plus fort qu'elle,  plus fort que tout.

Après avoir appuyé sur le bouton off de la télécommande, l’écran devint noir et le silence s’installa dans la pièce. Nous étions seuls, allongés sur un lit et j’avais du mal à ne pas penser à l’envie qui grandissait en moi de m’emparer des lèvres de mon amie. Calypso me demanda ce que je voulais faire. J’ai envie de t’embrasser, de te serrer contre moi et de passer une nuit merveilleuse à tes côtés… Non, ce n’était définitivement pas la réponse que fournirait un ami, songeai-je. Mon regard la détailla alors que je faisais mine de réfléchir. « Qu’est-ce que tu veux faire toi ?» Lui retourner la question me sembla la meilleure solution. Caly souligna qu’il fallait qu’on trouve un truc pour s’occuper puisque sinon les choses allaient mal finir entre nous, ajoutant « comme à chaque fois » à la fin de sa phrase. Allongé sur mon côté droit, mon regard plongé avec intensité dans le sien, je tachai de la rassurer : « J’ai aucune envie de m’engueuler avec toi ce soir Calypso…» Nous nous étions inconsciemment rapprochés, réduisant peu à peu la distance entre nous malgré la largeur confortable du matelas. Je tendis ma main gauche vers l’épaule de la jeune femme et la fis glisser un instant le long de son bras en une lente caresse, comme pour appuyer mes paroles. Non je n’avais définitivement pas envie de me disputer avec elle ce soir, pensais-je en laissant mes doigts danser sur sa peau. Mon regard voyageait de ses yeux à sa bouche, alors que je prenais sur moi pour résister à la tentation d’y poser mes lèvres…

Caly pensait à ce que Priape venait de dire, que voulait-elle faire ? L'embrasser, plus fort que jamais, plus tendrement et passionnellement qu'il avait pu connaître avec n'importe quelle autre fille. Cette idée lui traversait l'esprit, il était là, si proche, sûrement trop proche. Alors pour rester des amis, pour que cette dernière chance ne foire pas comme toutes les autres, la brune le mettait plus ou moins en garde. Il ne fallait pas que ça se finisse mal, parce que la jeune femme en souffrirait beaucoup trop. Après le bal, elle commençait à se faire à l'idée qu'elle devait passer le cap, arrêter de l'aimer un peu trop chaque jour qui pouvaient passer. Non, elle ne supporterait pas. Cette amitié devait fonctionner, parce que malgré tout ce qu'elle pouvait dire ou penser, Calypso ne pourrait jamais se passer de lui. Qu'importe la haine, qu'importe la joie, qu'importe la raison de sa présence à ses côtés, elle avait besoin de lui. Oui, même si cela la détruisait à chaque instant. Et ses yeux, ses yeux qui pouvaient la rassurer, sa voix qui l'apaisa en lui disant qu'il ne voulait aucunement se disputer avec elle. C'était parfait, ils étaient deux. Mais lui, que ressentait-il en sa présence ? Était-ce avec toutes les autres filles la même chose ? Non, Caly doutait de toute façon de l'attirance qu'il pouvait lui porter. Encore une idée folle de la grecque avec un bandeau devant les yeux. Mais toutes ses pensées s'envolèrent quand le brun déposa sa main sur sa peau, un peu trop tendre, un peu trop présente qu'il était le Zacharias. Sous la surprise, la dunster frissonna. Il était gentil, doux, attentionné. Ce geste était bien surprenant, mais il réchauffait le coeur de la brune. L'attention que Priape lui donnait à ce moment même la faisait sourire, elle était joyeuse. Puis il continua, provoquant à nouveau des frissons qui envahirent le corps de Calypso. Peut-être que ça lui faisait trop de bien, plus qu'une amie devrait ressentir. Mais qu'importe, il la regardait et c'était la seule chose qui pouvait compter. « Pourquoi rien n'est simple entre nous ? » chuchota-t-elle, épuisé par les sentiments qui la traversait. La brune s'approchait un peu plus de Priape, souhaitant se blottir contre lui. Mais ce qu'elle souhaitait par dessus tout, c'était les lèvres du brun. Incapable d'y résister plus longtemps, sous le contact apaisante de Priape, Calypso approcha dangereusement celui du grec. Hésitante, lente, envieuse, la jeune femme toucha légèrement les lèvres de Priape. Les frôlant pendant quelques secondes tout en fermant les yeux pour savourer ce moment. Elle soupira d'aise, elle venait de faire une erreur. A cause d'elle, tout allait encore foirer. Alors la brune se recula pour ensuite ouvrir les yeux et avoir les joues qui rougissaient. Ce n'était pas la première fois qu'elle pouvait les toucher, les sentir, mais c'était toujours aussi parfait à chaque fois. Puis la jeune femme le regardait, observant sa réaction qu'elle redoutait plus que tout. Elle était stupide quand il s'agissait du Zacharias, complètement stupide oui, mais follement amoureuse.