Splatch...

Et après sa phrase brève elle s'en revient à sa cliente qu'elle tente de convaincre, entend cependant Sheng articuler, « Alors je n’ai plus le droit de discuter, » tout sourire lorsque la quarantenaire se décide à accepter d'aller essayer, elle ne peut pas se retenir de répondre à l'étudiant, l'entrain forcé, " Ce n'est pas ce que j'ai dit. " juste qu'il y prenait trop de plaisir, rien de plus, rien de moins. Enfin... Le reste de ses pensées, elle ne l'a pas vraiment exprimé, à dire vrai.
Des réflexions qu'elle garde de côté parce qu'elle a le plaisir de voir la cliente repartir avec la robe conseillée, et ça, ça lui plait. « On dirait que mon charme naturel n’a pas suffi. » malgré elle, elle en sourit. " Dommage ... " elle continuer à jouer, " Je comptais accoster un homme et devenir conseillère en sous-vêtements. " Sauf que c'est inutile puisqu'elle pourrait revendiquer le citron maintenant.

Oui, c'était dans ses projets, juste pour l'embêter, lui rendre la monnaie de sa pièce, mais la citation semble déjà suffisante, vu l'expression qu'elle peut lire sur sa tête. « Tu sais que tu n’as pas le droit d’aller en cabine avec.. » comme si ça l'intéressait, mais au moins, elle note que lui aussi est atteint de possessivité. « Et je n'en ai pas vu à l’intérieur. » De sous vêtement ? Peu importe, elle est inventive, débrouillarde, elle aurait mettre la main sur quelque chose pouvant l'agacer. « Dommage… » et pourtant, elle entend combien il est satisfait de pouvoir le lui préciser.

Et toujours appuyé sur le présentoir, il commente, « Elles prennent tout leur temps. » possible que son oeil d'expert ne l'était pas tant que ça, finalement. « Du citron alors...» oui, c'est bien le prix qu'elle a remporté dans ce petit jeu improvisé. Cette volonté d'aider un marchand inconnu perdu dans la fourmilière du marché. " T'es jaloux, je le sais. " Du citron, pas des autres hommes qui pourraient l'approcher. Quoi que. A méditer...

Elle voit passer sur son visage, un voile de contrariété, comme si le fait d'être jaloux était une tare, quelque chose dont il devrait avoir honte, à l'inverse d'elle qui assume de ne pas supporter voir d'autres femmes l'approcher. « Mais je sais m’arrêter, » oui, elle ne peut pas le nier, mais elle a bien envie de lui souffler qu'elle, elle ne commence tout bonnement jamais. Non pas par crainte de se fourvoyer, seulement parce qu'elle n'y voit pas un grand intérêt. Jouer avec les autres, feindre un intérêt, elle ne veut que sa peau, son coeur, ses mots ... « Bon, ce granité. » et elle sourit à l'entendre changer de sujet, ce n'est pas qu'une impression alors pour lui c'est difficile d'éprouver de la possessivité. " Enfin, je crois. " qu'il s'agissait d'un granité, elle n'en est même pas sûre, à la vérité. Et ne sachant s'il veut continuer à patienter pour voir ses potentielles clients revenir, elle opte pour le fait de ne pas retourner voir le vendeur, fait mine de s'intéresser de très à l'une des robes suspendues et lui confie, " Ca me plaît, tu sais. " quand jaloux, il l'est.

« Essaye-la avant quand même. » comme quoi, le sujet était bien clos pour lui. Alors elle s'étrangle d'un rire, on ne peut plus spontanée, charmée par l'homme qu'elle aime, comme si elle pouvait encore plus l'être. Haiwee secoue le visage, la robe toujours entre ses doigts, " Je parlais de ta jalousie. " ça lui plaît qu'il revendiquer qu'Haiwee est sienne et que ça ne changera jamais. Qu'il ne supporte pas ne serait-ce que l'idée de la voir lui échapper un jour. " Mais tu as raison, la robe aussi. " pas tout à fait la même que celle qu'il avait conseillé à la cliente, mais elle n'en est pas moins jolie, autant qu'elle l'achète de ce fait ils auront tous deux un souvenir de leur expérience de vente. Lui la chemise, elle la robe, et elle aura le plaisir futile de voir leurs styles vestimentaires accordés. La robe, le citron, et ils pourront reprendre le cours de leurs vies. Flâner ici et là, découvrir Palerme et les secrets d'Italie.