passé présent (naim & lena)

@Lena Castiglia -- lentends déjà les échos de la conversations changer. plus bruts, plus chaotiques. joues sur le terrain glissant. ouais, comme ça. sans provocation dans ta voix, la simple vérité qui s'extirpe. je te l'ai dit, j'ai pas envie de me chercher des excuses y'en a pas. et t'as merdé, avec elle, tu le sais. trop de fois utilisées comme le jouet de drames, nourrir le manque sans jamais lui rendre.

poitrail accuse le coup des mots. visage se durcit, les traits qui s’assombrissent. aucune excuse. je savais et, pourtant, j’avais envie d’en entendre une. que tu me donnes une raison de pas t’en vouloir entièrement. de pas avoir été qu’un putain de jeu tout le long. hoche la tête. répète tes mots dedans. main quitte l’avant bras pour tes doigts, délier la corde. retrouver la liberté. - c’est bon. retrouve carapace. me rappelle de plus jamais la perdre. face à face, relâche tes doigts. - j’ai eu c’que j’voulais.. que tu m’baises. t’utiliser comme tu m’as déjà utilisé. juste pour le plaisir. regard perd son éclat. - j’ai plus besoin d’toi. ça m’intéresse plus. crache les mots à la gueule. contourne ta silhouette, épaules qui s’entrechoquent avant de quitter la terrasse.

@Lena Castiglia -- parce que tu comprends au fond. que n'être qu'un jouet, puise sa racine dans le dégoût. l'envie d'être plus. d'être la différence. retrouves les mots du passé. où tu l'as été, trop cruel. pour t'en protéger toi, alys. scott sûrement. éloigner les vagues du rivage de l'âme. les ébènes désolées, regard qui n'a rien d'habituel. au loin, les onyx insolentes. simplement toi, cette fois. reçois les mots qui écorchent. prends ta pénitence. tu le sais que t'es ce connard. celui qu'on doit fuir, qui fait fuir. la blonde, la brune. reflet du fardeau à porter toute ton existence. ouais c'est mieux comme ca. murmures presque à tes levres. réponse à tes pensées. la laisses partir parce qu'il y a que ça que tu sais faire.