KOMMACE ✱ Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas

Je me mentais à moi-même si je disais que j'en avais rien à foutre de le voir. Konrad était quand même celui à qui je pensais très souvent, trop souvent même. C'était pas n'importe qui et même si au fond de moi j'avais envie de lui faire du mal, j'en serais incapable. Car si il souffre, je souffre, et ça, ça fait partie des merdes de l'amour. Je comprenais qu'il voulait voir Grace, il voulait voir si son petit cul tenait toujours à lui depuis le bal. J'avais eut des échos comme quoi ils s'étaient encore engueulés après. Moi j'étais près de Briony. Heureusement. Je tenais sa main, mais je n'aimais pas cette image. Ça donnait l'impression que je lui disais au revoir car il allait mourir. Konrad ne voulait pas que je parte, donc Grace viendra quand elle saura, je m'en fous de sa gueule. J'avais montré mes blessures aux bras à Konrad pour qu'il se rende compte que moi aussi je vais mal et pourtant je continue à me battre. « tu n'as aucun droit sur moi Konrad. je fais ce que je veux de ma vie. » je ne l'avais pas dit méchamment, il devait se mettre à l'idée que dorénavant je pouvais faire ce que je voulais de mon corps, tout ce qui me passait par la tête sans qu'il puisse faire quelque chose pour m'en empêcher, même s'il voulait bien faire. Le jeune homme toussa de douleur et je regrette un peu de l'avoir mit en colère. Puis il s'excusa. Encore une fois. J'entendais ça tout le temps. Tout le monde s'excusait auprès de moi. C'était vague, je ne savais pas s'il était désolé pour le fait de m'avoir trompé ou le fait de se retrouver dans un lit d'hosto. Je levais lentement es yeux vers lui. « pourquoi tu voudrais être désolé? tu crois qu'on va redevenir amis comme avant parce que monsieur a joué avec sa vie? c'est une raison pour te pardonner ça?! » là j'étais vraiment en colère. Je me rendais pas compte que j'avais presque enfoncer mes ongles dans sa main. Qu'est-ce que je foutais? Je voulais pas qu'il s’énerve non plus. Je réfléchis pas, je m'assis sur son lit, je me penchai pour attraper son visage et l'embrasser. Je suis vraiment trop conne. Mais c'était Konrad. « tu m'as fait peur... » soufflai-je en ne le quittant pas des yeux. Je ressentais trop d'émotions là, j'allais pleurer, j'allais m'énerver, c'était l'horreur.