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Kommace Հ Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas.
« A la semaine prochaine maman. » Tu déposais un baiser sur son front, quittait sa chambre puis le service psychiatrique tu faisais quelques pas dans ce couloir blanc et vide avant de t'effondrer au sol, la tête entre les mains. Tu ne supportais plus cette vie faite d'absence, de mensonge et de manque. Tu ne supportais plus ton acharnement à te détruire. Cela faisait bientôt dix-neuf ans que ta mère était enfermée ici. Dix-neuf longues années. Son métier était la plus belle chose de sa vie mais il l'a amené à la démence ainsi que ton cher et tendre père qui lui non plus n'est pas présent. Depuis que ta grand-mère est morte tu es jeté dans le grand bain de la vie et tu viens juste de te rendre compte que c'est ça qui te fait le plus peur. Séchant tes larmes tu te redressais afin de quitter ce fichu hôpital. « Konrad Sheffield overdose sévère. On a appelé la famille. » Konrad Sheffield ? Overdose ? Non, c'était un rêve enfin plutôt un cauchemar. Il t'avait humilié c'était un fait mais tu ne pouvais pas le laisser traverser cette épreuve tout seul. Te rendant alors rapidement à l'accueil, tu lançais un petit sourire inquiet à la standardiste. « Grace Sheffield, je suis la soeur de Konrad. » La demoiselle te souriais doucement avant de te présenter la salle d'attente.
Assisse sur cette chaise, tu sentais une chaleur montait perpétuellement. Tes mains étaient moites, ton pouls anormalement long. Les secondes te paraissait des minutes et les minutes te paraissaient des heures. Jusqu'au moment où un médecin fit retentir ton prénom dans l'hôpital. Te levant d'un bond tu accourais à lui. Il t'expliquait alors que l'état de Konrad était stable, qu'il n'allait très certainement pas tarder à se réveiller mais qu'il avait eu chaud. « Je peux le voir ? »
Aquiéçant de la tête, tu te faisais conduire à la chambre du mather. Une fois à l'intérieur de cette dernière, tu restais dans le fond de la pièce attendant patiemment que Konrad se réveille. En fait, tu ne savais même pas ce que tu foutais ici. Le jeune homme n'avait très certainement pas envie de te voir, c'était même sûr enfin pour toi.
Assisse sur cette chaise, tu sentais une chaleur montait perpétuellement. Tes mains étaient moites, ton pouls anormalement long. Les secondes te paraissait des minutes et les minutes te paraissaient des heures. Jusqu'au moment où un médecin fit retentir ton prénom dans l'hôpital. Te levant d'un bond tu accourais à lui. Il t'expliquait alors que l'état de Konrad était stable, qu'il n'allait très certainement pas tarder à se réveiller mais qu'il avait eu chaud. « Je peux le voir ? »
Aquiéçant de la tête, tu te faisais conduire à la chambre du mather. Une fois à l'intérieur de cette dernière, tu restais dans le fond de la pièce attendant patiemment que Konrad se réveille. En fait, tu ne savais même pas ce que tu foutais ici. Le jeune homme n'avait très certainement pas envie de te voir, c'était même sûr enfin pour toi.
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