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Cette tendresse qui t’anime, ton regard qui se pose sur ces multiples cicatrices, tu envisageais déjà le pire. Ton cerveau en ébullition qui t’envoyait une multitude d’information aussi tordue les unes que les autres. Tu gardais pour toi chacune de tes pensées, un jour il viendra peut-être te parler de tout ça, quand il se sentira prêt. Tu n’allais pas lui forcer la main après tout ce qu’il venait de te raconter sur sa vie. Il venait de te parler à coeur ouvert, chose que tu appréciais, ce n’était pas évident de se livrer surtout à une personne qu’il ne connaissait que très peu. « Je me doute bien. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, quittant son dos du regard pour le laisser se rhabiller, ce n’était pas le moment que tout le monde l’observe au milieu de ce chemin. Ton ventre commençait à crier famine, tu n’avais pas mangé depuis ton départ de Boston, ce qui remontait à plusieurs heures. Tu haussais les épaules « C’est que ce n’est pas les bonnes personnes. » il fallait savoir se mouiller, se battre pour y arriver dans un couple ou dans ce genre de relation. Tu n’allais pas fuir dès la première complication, ce n’était pas ton genre. C’était son passé, il avait maintenant une vie plutôt stable de ce que tu avais compris, avec un métier très important, une carrière toute tracée. Tu appréciais cette sensation de sentir sa main glisser le long de ta joue, décrochant un léger sourire au passage, quelques frissons parcouraient le reste de ton corps. « Nous sommes peut-être fait l’un pour l’autre. » un petit brin de malice dans ton regard, tu attrapais de nouveau sa main pour y glisser tes doigts, reprenant ta marche à ses côtés. « Parler de moi ? » chose que tu détestais faire et que tu évitais en permanence. « Il n’y a pas grand chose à savoir, fille d’un grand PDG fortuné, l’une des plus grandes fortunes du Royaume-Unis. J’ai beaucoup bougé quand j’étais petite entre l’Angleterre, la France, la Suisse et même un peu l’Italie et l’Allemagne. » soufflais-tu doucement, essayant de réfléchir à ce que tu pouvais bien lui sortir d’autre. « Je n’ai pas une bonne relation avec mon père, à l’heure actuelle on ne se parle plus et je ne vois plus ma mère, seulement des contacts par message et très limités. » tu avais coupé contact avec ta famille entière, un besoin vitale. Ton regard se posa sur lui, grand sourire « Voilà ma vie ! » rien de très intéressant.
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