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Les retrouvailles + Bohème.

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Un voyage à Bora Bora qui t’avait vendu du rêve, tu n’avais jamais pensé y aller une fois dans ta vie et finalement sur un coup de tête, tu y avais été avec Novel. Une petite semaine, mais tu avais profité un maximum, tu revenais totalement bronzée. Retour rapide à Boston pour revoir deux trois personnes et te revoilà, fin de la semaine les fesses dans l’avion. Encore la tête en vrac, avec tous ces changements horaires, c’était compliqué de gérer, tu avais profité pour dormir durant ces longues heures de vol. Tu savais qu’en arrivant, tu allais pouvoir retrouver une personne : Bohème. C’était prévu ainsi et à vrai dire, tu avais hâte de le retrouver, la dernière fois que tu l’avais vu, il s’était passé beaucoup de choses. Depuis, tu avais échangé avec lui à distance par message et tu lui avais fait comprendre qu’il allait devenir ton colocataire, ce besoin de pouvoir le surveiller au vu de ce que tu avais entendu lors de la visite du médecin. Peut-être qu’il n’acceptera pas, mais dans ce cas, tu allais certainement venir chaque jour toquer à sa porte pour vérifier qu’il prenait bien son insuline. Tu pouvais être une tête brulée dans ces moments-là et fortement têtue, et c’était le cas. Il allait certainement te détester et voilà te fuir, mais c’était pour son bien-être que tu faisais ça. Les heures défilaient petit à petit et tu lui avais donné rendez-vous à l’entrée de l’hôtel pour vingt-heures, tu comptais bien visiter la ville et aller manger en-dehors de l’hôtel. Une fois sur l’île, tu prenais les clés du logement et direction ta chambre pour y déposer tes affaires. Une bonne douche, tu enfilais une belle tenue, certainement pour lui plaire un peu plus que la dernière fois. Du maquillage, une belle coiffure, il était l’heure d’y aller, il était certainement déjà en train de t’attendre. Tu descendais les marches de l’hôtel, arrivant telle une fleur sur le devant de l’hôtel le retrouvant, là, toujours aussi beau. « Salut toi. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, ce grand sourire, déposant tes lèvres contre sa joue. « Tu sais que tu m’as manqué ? » tu attendais cette journée avec impatience.
@Bohème Chatelain
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Difficile de pallier à un véritable manque. Il suffit d'une rencontre originale, de l'attendu et hop, l'esprit se projette dans autre chose. Sans mettre de mots dessus, mais un besoin se fait néanmoins sentir : quelques jours et je ne peux déjà plus plaisanter comme avec elle de ce qui s'est passé en pleine forêt. Prendre mon mal en patience n'ayant jamais été bon que dans le cadre de mp' métier d'avocat, autant dire que le jour et l'heure de son retour son gravés à l'intérieur de mes neurones comme au fer rouge. Pour la peine, d'ailleurs, j'admets avoir volontiers y mettre du mien afin qu'elle me trouve attirant, séduisant, aux antipodes de cette pauvre chose en pleine crise de démence en pleine forêt Amazonienne. Hello, jolie plante que j'entame sans attendre avant d'approcher habilement la paume de mes mains, sans pour autant la toucher ou la frôler... Simplement dans le but de faire apparaître une belle rose rouge que je lui offre d'un geste galant la seconde qui suit. Avoue que sans mes pansements oursons, la fête est moins folle ! Si mon ton laisse pleinement entrevoir mon humour et ce besoin manifeste de légèreté, mes Iris d'ébène, eux, brillent de mille éclats sérieux et inquiets d'un même temps. Tu dois avoir toute une Cour masculine aux petits soins, mais... Dis-moi juste si tout va bien. Alors que je lui tends le bras, espérant qu'elle s'en empare, je ne peux m'empêcher de m'enquérir de son bien-être. D'elle, tout simplement. C'était longuet et profondément ennuyeux sans toi. L'idée de coloc allait revenir sur le tapis, nul ne le savait mieux que moi. Mais, dans un élan de douce naïveté, je m'appliquais à protéger encore un peu notre bulle de légèreté.[/color]
@Elöa Barclay
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Perchée sur tes hauts talons, tu avais décidé d’enfiler une magnifique combinaison dans les tons rougeâtres. Une couleur qui se mariait absolument avec ta couleur de cheveux et ton teint. C’était bien différent de l’autre soirée où il t’avait vu en tenue plus ‘sportive’ et après en pyjama et même en soutient-gorge. En une soirée, il s’était passé énormément de chose, mais tu avais envie de passer une soirée tranquille en tête à tête avec lui, en espérant ne pas terminer dans une embuscade et risquer ta vie, une seconde fois. Tu descendais les escaliers rapidement, ton regard se posant un instant sur ta montre, tu étais légèrement en retard, mais c’était pour la bonne cause. Alors que tu arrivais près de lui, tu retrouvais cette proximité, finalement tu ne te posais pas la question de ce que tu devais faire ou ne pas faire avec lui. « Je suis une plante, pas une araignée ? » soufflais-tu en rigolant. La piqure commençait à disparaitre petit à petit, mais elle laissait toujours une petite trace rouge. « J’avoue ! Mais j’ai voulu faire plus discret. » il te taquinait, comme toi tu le faisais également, c’était tellement mignon. Ce binôme qui s’était créé si rapidement et si naturellement ! « N’abuse pas quand même ! J’ai beaucoup d’amis, mais ça s’arrête là. » tu n’avais pas non plus beaucoup de prétendants, jamais rien de sérieux, juste quelques soirées par ci et par là. « Mais je vais bien et toi alors ? Tu fais attention à toi ? » laissais-tu glisser entre tes lèvres, le regard posé sur le jeune homme. Tu attrapais son bras, te collant un peu plus à lui, marchant à ses côtés pour se rendre près des restaurants. « Maintenant, tu vas regretter que je sois de retour dans ta vie. » tu ne comptais pas le lâcher d’aussitôt. « D’ailleurs, tu viens quand dans ma chambre ? » tu attaquais déjà le sujet délicat, mais à vrai dire, tu ne lui laissais pas le choix. « Tu sais que c’est non négociable. » petit sourire sur tes lèvres, tu déposais un instant ta tête contre son épaule.
@Bohème Chatelain
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A peine Elöa ouvre-t-elle la bouche que déjà, un petit rire s'échappe de mes lèvres. Oh mais si tu préfères le surnom 'belle araignée' il suffit de le dire ! Autant je respectais les fleurs et leurs beautés, autant les bestioles et moi n'étions pas forcément copains, à peine forte raison lorsque l'un des membres de ce genre d e commun faisait prendre des risques à une demoiselle commençait à prendre une certaine place dans mon existence. Les sourcils se froncent d'ailleurs de façon quasi automatique face à l'aveu de la jolie rousse, ce dernier me prenant par surprise. Tu n'es pas poursuivie par les ardeurs des mecs de Harvard blindés à la testostérone ? J'ai du mal à le croire, belle comme tu es... Sans doute cet élan de franchise risquait-il de me coûter cher mais en attendant, et comme à chaque connerie énoncée en cas de joute verbale, je botte en touche grâce à un clin d'oeil. Bras attrapé par les bons soins de ma cavalière de ce soir, je me raidis aussitôt et ce alors que nous nous trouvons finalement en pleine rue, à chercher un restaurant qui puisse nous plaire à l'un comme à l'autre. Une jolie retour à la civilisation après la jungle ! Donc j'avais raison tu ne comptes pas lâcher l'affaire ! Et tu peux m'expliquer ce revirement de situation alors que tu ne connaîs pas les problématiques actuelles ? Elo... t'es trop jeune pour t'enchainer avec moi et puis tu ne me doit rien du tout ! Que dalle ! C'est toi qui est venue me sauver et non l'inverse...
@Elöa Barclay
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Cette semaine à Bora Bora t’avait permis de souffler un peu et de remettre les choses dans leurs contextes. Tu n’avais pas retrouvé ton amitié avec ta meilleure amie, mais tu avais tenté. Tu ne t’en voulais plus pour ça et ça t’avait enlevé un énorme poids. La conscience plus libre, tu pouvais maintenant t’occuper de toi et de ta vie, plus besoin de te prendre la tête pour d’autre chose. Alors que tu retrouvais cette personne qui te plaisait tant et qui avait occupé une partie de ton temps ton esprit, les taquineries reprenaient rapidement. « Spider Woman, c’est pas mal non ? » tu montrais ton bras musclé, car oui, tu faisais régulièrement du sport, minimum trois fois dans la semaine. Il faisait allusion a ces hommes, tu n’avais pas tant que ça d’hommes à tes côtés, enfin si mais en tant qu’amis. Tu n’avais pas un tableau de chasse long comme ton bras, tu ne te donnais pas à tout le monde, tu avais encore un énorme respect pour toi, même si tu appréciais t’amuser. « J’en ai eu quelques uns, mais ce n’est pas non plus un harem. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, le regard posé sur lui. « Tu es mal placé pour me dire ça, tu dois avoir toutes les étudiantes à ta recherche. » tu lui tirais la langue, car il était magnifique et super sexy, il devait avoir toutes les nana qu’il voulait en claquant des doigts. Tes talons claquaient le sol, heureusement que le centre n’était pas trop loin, sinon tu allais terminer le chemin pied nu. Tu lançais les hostilités en parlant de la chambre et de la collocation. Tu t’arrêtais d’un coup, lâchant soudainement son bras, tu sentais la contrariété monter. « Les problématiques actuelles ? Tu as une meuf c’est ça ? » tu n’appréciais pas d’être prise pour une conne et encore pire s’il était en couple. Tu croisais les bras contre ta poitrine « J’ai une question, donc finalement il faudrait qu’on arrête de se voir ? Vu que tu veux pas qu’on s’enchaine, donc si je m’attache, ça sera que dans un sens. » soufflais-tu froidement, le sourire effacé.
@Bohème Chatelain
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Pour être honnête, je comptais répondre et reprendre sur ce même ton léger au moment-même où Elöa s'écarte physiquement pour croiser les bras contre sa poitrine. Ce revirement manifeste me laisse un instant pantois, ne l'ayant clairement pas vu venir. J'ai dû louper quelques épisodes... Sans rentrer dans le jeu de la provocation et à celui qui lancerait la pique la plus venimeuse, je croise à mon tour mes bras contre mon torse et la contemple, toute à une colère que je ne lui connais pas. Un silence nous entoure et ce petit moment de paix m'offre l'opportunité de ne pas faire grimper la tension et risquer bêtement une nouvelle crise. Pourquoi penser tout de suite qu'il y a une autre meuf ? Si je ne l'approche de quelques pas, ce n'est que pour qu'elle n'ait aucun doute sur la sincérité de mes mots, de mon ton, de mes gestes et, pour finir, de mes prunelles sombres. Tu es partie à Bora-Bora. Je suis resté avec mon équipe pour la suite de la compétition. J'aurais eu le temps quand pour dragouiller et ramener femme dans mon lit ? Si je suis ton raisonnement je pourrais t'envoyer la même chose dans tes gencives. Je m'abstiens et me contente de faire un nouveau pas dans sa direction, jusqu'à placer un doigt sous son menton afin de la forcer à me regarder. Tu es... jalouse ?
@Elöa Barclay
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Ton cerveau ne fonctionnait certainement pas comme ceux des autres, il faisait des liens où il n’y en avait pas forcément. Mais ses paroles te donnaient un froid, un réel froid, et tu te demandais d’un seul coup, s’il ne se moquait pas de toi ? Après tout, tu ne connaissais pas toute sa vie et tu ne savais pas s'il était vraiment seul… Mais le fait de ne pas voir que tu t’enchaines à lui, te paraissait tellement bizarre, surtout maintenant, après avoir échangé autant de message et après avoir échappé au pire lors de cette visite en plein forêt. Tu essayais de te calmer, d’arrêter toutes ses paroles que tu avais dans ta tête qui s’enchainaient, ces nombreuses questions. « Je ne sais pas, bizarrement tu n’as pas envie qu’on partage notre chambre. Donc peut-être parce que tu n’es pas seul. » après tout, ça pouvait être ça, c’était cohérent, même si tu espérais au fond de toi, que tu te trompais totalement. « Ok si tu le dis. » tu te braquais, oui, c’était ton mauvais caractère. Tu commençais à te refermer et la soirée allait être compliquée, une fois que tu étais braquée, il était toujours difficile pour changer la tendance. Ton regard se posa de nouveau sur lui, est-ce que tu étais jalouse ? C’était une bonne question, mais c’était peut-être le cas, mais tu lui donnerais pas la réponse « J’ai une raison de l’être ? » tu reprenais la marche à ses côtés, mais tu laissais une distance entre lui et toi, déçu de la tournure de cette soirée. « Enfaite, désolé de m’inquiéter de ton état au vu de ce que le médecin t’a dit dans ma chambre. » ton regard qui se posait sur lui. « Oui j’ai entendu à travers la porte, j’ai entendu ce qu’il te disait. » la froideur dans tes paroles, la colère parlait à ta place. « Alors oui, je tiens à toi et j’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose. » soufflais-tu toujours en marchant dans la direction du centre et des restaurants.
@Bohème Chatelain
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Pour ces retrouvailles, je m'étais imaginé divers scenarii dans lesquels on passait une superbe soirée. Rire d'être simplement en vie, s'empiffrer éventuellement, bref un moment aux antipodes de ce que nous vivions actuellement. Elöa semblait remontée comme un coucou contre moi et le pire, c'est que mon esprit logique ne parvient pas à en démêler la raison. Aussi je reste ainsi, bras croisés en face de la jolie rousse, à espérer que cette dernière me donne une raison objective à ce revirement de situation. Tu prends mon envie de ne pas être un poids mort pour une absence de désir d'être avec toi ? J'ouvre alors deux grands yeux à l'attention de la demoiselle, iris blindés d'incompréhension. J'en viens même à relâcher l'étreinte formée par mes bras contre mon corps encore fragilisé afin d'approcher, doucement, précautionneusement, sans oser aller jusqu'à ne serait-ce que l'effleurer. Techniquement parlant tu ne m'as jamais dit que je t'intéressais donc je ne suis pas certain que tu aies des raisons de l'être... à moins que tu saches des choses que j'ignore ? Okay je n'apaise probablement pas les choses avec une phrase pareille mais ma franchise demeure et cette situation flanque un sérieux coup de pied au cul de ma patience. Elöa finit par reprendre le mouvement, manifestement muni d'une colère qui la rend hors d'atteinte. Ma folie furieuse me pousse à l'attraper par le bras, sans la forcer à me regarder, simplement pour qu'elle arrête de s'éloigner. Tu as tout entendu et tu es en rogne parce que je ne prends pas mon traitement, si je comprends bien... pourquoi ruer dans les brancards alors que tu n'en n'as rien dit avant ? Je lâche mon emprise sur son bras, un brin perdu. Personne ne s'inquiète réellement pour moi, d'habitude, Est-ce que tu t'es demandé une seconde si j'en voulais moi, de cette vie ? Puisque tu as entendu de quoi il retourne, je suppose que tu sais ce qui m'attends...
@Elöa Barclay
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Les retrouvailles sont bien différentes de celles que tu avais imaginé, mais il avait laissé glissé quelques mots que tu n’avais pas forcément pris comme il l’imaginait. Tu avais suffisamment d’amis, tu ne cherchais pas forcément à en avoir plus et vu le feeling de la dernière entrevue, peut-être que tu imaginais plus. Finalement, cet homme recherchait peut-être rien de plus qu’une belle amitié, plutôt étrange vu qu’il t’avait dit que tu lui plaisais physiquement. Ton cerveau tournait à plein régime mais pas forcément dans le bon sens. « Peut-être bien. » laissais-tu glisser entre tes lèvres, fronçant tes sourcils. Le silence reprenait, tu n’avais rien d’autre à ajouter, il s’approchait de toi et tu ne reculais pas pour autant, tu restais là, plantée au milieu du chemin. « Des choses que tu ignores ? Genre tu ne savais pas que tu me plaisais et que tu m’intéressais … » tu levais les yeux au ciel, pinçant tes lèvres. Il ne te plairait pas, tu n’aurais pas forcément attendu ce moment avec impatience, tu ne lui parlerais pas autant. Tu reprenais la route direction le centre, mais tu ne restais pas à ses côtés, légèrement boudeuse et froide, mais il t’attrapait le bras pour t’arrêter dans ton élan. Ton regard se posa de nouveau sur lui, tu tentais en vain de calmer ta colère, au moins, il avait une vision de ton caractère, tu n’étais pas la femme parfaite. « Parce que je tiens à toi et que j’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose, tout simplement. » lâchais-tu légèrement froidement, mais au moins, tu étais franche et tu disais les choses. Ce qu’il venait de te dire lança un gros froid, encore plus que précédemment. Tu t’arrêtais de nouveau, te plaçant face à lui, les yeux plantés dans les siens « Tu as pensé à tes proches ? Alors je peux comprendre que tu ne veuilles pas de ça, mais tes proches, ils voudraient te voir quitter ce monde ? » soufflais-tu sérieusement. « J’ai pas envie de continuer à m’attacher, si tu ne veux pas te battre. » finissais-tu par avouer.
@Bohème Chatelain
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Je m'apprêtais à sortir la chose la plus désagréable auquel mon cerveau m'aurait donné accès si les mots d'Elöa, et la portée de ces derniers, ne m'en empêchaient pas là, tout de suite. Curieusement, d'ordinaire on prenait ce que l'on voulait de moi et on disparaissait sans laisser ni adresse ni mot. On passait un bon moment entre mes bras, puis terminé, au revoir rideau. Le simple fait de me trouver devant quelqu'un qui commence à s'attacher à moi me boucle le clapet plus efficacement qu'un sparadrap placé contre ma bouche, et ce silence m'est profitable, d'une certaine manière. Il évite que je ne me lance dans une crise de colère qui ne mènerait à rien d'autre qu'à de la souffrance mutuelle. A la place, je contemple un moment son visage, dans le plus grand des silences. La jolie rousse est en face de moi, solide, fière, sublime. Un seul mot et je traverse cet espace qu'elle met clairement entre nous pour se protéger... mais je ne le fais pas. A la place, j'esquisse un soupire et me lance, bien malgré moi, dans un monologue que j'aurais préféré nous éviter. Mes parents ont été assassinés il y a quelques mois. Je cherche actuellement le responsable, moi, l'avocat qui suit pourtant émotionnellement impliqué dans l'affaire. Mon père m'a renié à quatorze ans, pour n'avoir pas choisi la voie des Chatelain, celle de la Justice Internationale. Je suis venu ici accompagné d'une tante plus occupée à draguer tout ce qui porte boxer qu'à s'occuper de ma petite sœur et moi. Car oui, j'ai une petite sœur de vingt ans, Mia. Pour son anniversaire, il y a deux mois, elle a envoyé en l'air tout le travail effectué au cours de sa quatrième cure de désintox pour se faire un shoot d'overdose à l'héroïne. Depuis, elle est dans le coma... tu veux savoir quelle est ma vie, Elöa ? Me partager entre mes clients et l'hôpital. Craindre que, dès que le téléphone sonne, ce soient les soins intensifs pour me dire que ma sœur a cessé de se battre. Cette solitude qui ne m'accable pas d'ordinaire semble peser une tonne alors que mes mots sortent tous seuls, sans que je ne les retienne. Jusqu'ici... c'est moi qui aies toujours été responsable des choses. Qui ait pris chaque poids sur mes épaules. Alors... non, je n'imaginais pas que tu t'attachais à moi. A mes yeux, c'était impensable, je n'osais même pas l'envisager. Tu sais, si je dois être totalement honnête avec toi, Elo... si ma sœur disparaît, je suis seul. Seul pour combattre une maladie qui me bouffe. Alors non, avant de te rencontrer, je n'avais aucune raison de prendre tout ça au sérieux.
@Elöa Barclay
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