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Kenny & Anastasiya
Plus d'une heure était passée, Kenny regardait par la fenêtre de l'accueil de l'hôtel la pluie se calmer. Derrière lui, la vieille dame lui préparait une infusion parlant d'une douce voix qui le faisait sourire, Kenny se rappelait son enfance ou parfois il avait voir sa grand-mère qui ne trouvait rien d'autre que de lui faire un thé, elle disait souvent : un thé et tout s'en vas. A l'époque, il avait cru que c'était vrai alors souvent Kenny buvait du thé, tout le temps jusqu'au moment ou il avait apprit la dure réalité. Au départ de sa petite soeur Charlie, Kenny avait bu du thé encore et encore espérant que la douleur parte avec lui seulement il n'avait rien trouver dedans dans cette mixture si particulière alors il avait cesser d'en boire pour finalement plus de 10 ans après se remettre à gouter ce liquide chaud qui coulait dans le fond de sa gorge. La dame le fixait, l'oeil souriant et réconfortant, elle lui racontait comment elle avait perdu l'homme qu'elle aimait simplement parce qu'elle n'avait pas su faire des concessions dans sa vie. Attentif, Kenny l'écoutait, elle parlait avec douleur puis soudain elle riait en lui disant que la vie lui avait réservé d'autres surprises par la suite et que finalement laisser partir ce qu'on aime était un signe d'amour, d'un vrai amour. Son cœur se serrait encore une fois dans sa poitrine, Anya devait être loin à présent, il était persuadé qu'elle avait fuit dès que l'orage c'était calmé car il l'aurait peut être fait... Non enfaite non il ne l'aurait pas fait car même si cette dame était affreusement gentille et qu'il y trouvait un semblant de réconfort, son esprit était ailleurs. Soudain, un autre tonnerre se faisait entendre, plus fort, plus dur, Kenny déposait la tasse de thé sur la table avant de repartir à la fenêtre expliquant que sa vie en ce moment était un labyrinthe que tout le monde attendait quelque chose de lui et qu'il avait envie de dire : non, je démissionne. C'est alors qu'elle déposait sa main sur son épaule et le prit dans ses bras, une étreinte, juste un contact avec une personne inconnue mais si chaleureuse finalement il avait juste besoin de ça, juste d'un câlin. Kenny fit un doux sourire à la vieille dame, payant une chambre qu'il n'allait pas utiliser car il se mit à courir sous cette pluie violente pour rejoindre la voiture. Il ouvrit la portière coté conducteur avant de la claquer derrière lui. Que dire après ses excès ? Que faire ?
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