Spartan Race - TG CITIZ - course facile

Team building, c'est une belle idée à la con, n'est-ce pas ? Pourtant, quand j'ai vu les inscriptions pour la Spartan Race, j'ai inscris toute l'équipe du Nirvana, des barmaids aux danseuses en passant par les videurs, la comptable et moi même ! Après ça, on ira se réchauffer au club qui est exceptionnellement fermé ce soir. Les petits groupes sont rapidement formés et je me retrouve avec deux barmaids. Bon les filles, je compte bien à ce que l'on arrive première. L'esprit d'équipe, oui. Mais l'envie de gagner est encore plus forte. Un clin d'oeil dans leur direction, je me redresse et ferme mon pull en polaire jusqu'en haut et me lance rapidement vers la première étape. Des jumps inclinés, je peux le faire ! Et ça passe, ce qui me fait arriver près de mon colocataire Charles. Mais t'es partout ma parole ! Que je souffle, m'élançant vers le second set de jump inclinés.

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Oubliez le message précédent qui disait que l'important c'était simplement de finir la course. Nan. Maintenant ce qui compte, c'est de finir devant @Gigi Desrosiers sinon je vais en entendre parler pendant vingt ans. « Tu pourrais arrêter d'me suivre s'te plait? » Que je souffle, avant de jeter un coup d'oeil aux filles qui viennent te rejoindre. Un sourire charmeur de mes dents blanches et un « Salut les filles! » prononcé. Le clin d'oeil ne tarde pas mais je n'attend pas ta réaction que mon corps pivote pour se remettre à l'action. Je me met cette pression qui n'annonce rien de bon. Je ne sais pas pourquoi j'ai envie de t'impressionner. Le premier obstacle passé facilement parait maintenant plus corsé. Mais il quand il faut y aller... Faut y aller et ça passe! Je me réceptionne et tourne le visage en ta direction. Pourquoi ne pas t'énerver un peu? « Vas y ma poupée j'te regarde. » La voix haussée pour n'avoir aucun doute sur ta bonne écoute.

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Gagner. Toujours gagner. Finir en haut du classement est la chose la plus importante pour moi. J’ai passé toute mon enfance à concourir pour être élue la plus belle et puis, quand j’ai quitté le Brésil pour les États-Unis, je voulais toujours être en haut du classement. Alors forcément, aujourd’hui ne déroge pas à la règle. Surtout quand je vois @Charles L. Davies à la même étape que nous. On s’en sort  facilement mais mes pieds ont touchés la boue en descendant du premier jump alors j’ai peur de glisser cette fois-ci. Arrêtes de faire le beau gosse, elles ont l’habitude des types comme toi. On en voit tellement au club que les beaux parleurs à la gueule d’ange, ça ne fait pas vraiment d’effet. Enfin, je l’espère parce que sinon, ça ne va pas me plaire. Bien entendu, je n’en dis rien sinon il va le prendre comme une perche. Allez bouges Davies. Et je m’élance, croisant les doigts pour ne pas glisser. Allez, allez, allez ! Et c'est un fail. Tu portes la poisse, trace ta route. Que je crache après que ma main ait claqué contre le troisième jump incliné. J'ai une légère douleur dans le poignet mais ça va le faire.

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La tête qui se secoue à ton insinuation. Qu'est ce que t'en sais du type d'homme que je suis? Je ne préfère pas relever, trouvant qu'il est plus judicieux de se concentrer sur l'obstacle à passer. Que j'enchaine à merveille, bien heureux de ne pas me vautrer. Mais ce bonheur n'est rien à coté de celui que j'ai quand je vois que toi, tu glisses. Et si je m'inquiète de savoir si tu n'as rien de douloureux, je me retiens de le demander au venin que tu viens de me lancer. « T'es juste pas douée. J'pense que tu devrais abandonner maintenant avant de te ridiculiser. » Mes yeux qui reviennent sur les deux filles qui t'accompagne « Si c'est trop chiant de l'attendre, vous pouvez m'suivre. » Un léger rire, je souffle pour reprendre une respiration correcte. C'est le moment d'écarter les bras et de bien positionner les pieds... Quelques petits pas de chat et... La terre sous les chaussures me font rapidement trouver celle du sol. Heureusement que je ne m'éclate pas, j'ai juste de la boue jusqu'au cheville quoi.

@Gigi Desrosiers

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Un pas après l'autre, Taylor, respire, respire. Ne perds pas l'équilibre. J'avance, lentement, avec toutes les précautions du monde car je suis presque à mi-chemin de la poutre et que je ne voudrais pas repartir au point de départ à présent, pas alors que j'ai déjà effectué la quasi moitié. Je continue de me conditionner mentalement, pour ne pas réaliser de trop brusques mouvements, pour me retenir aussi de lancer un regard en arrière afin de connaître la position d'@Hanzo Yoshikawa c'est vrai. Car même si nous ne sommes pas, ici et maintenant, en réelle compétition lui et moi, l'évidence est telle que j'ai toujours ce désir de lui retourner ce qu'il a su me lancer, lorsque nous étions tous les deux dans le salon. Terminer en premier position, avant lui, serait déjà quelque chose de gratifiant, et pouvoir le lui répéter une bonne dizaine de fois lorsque chez nous, ce soir, on se retrouvera.

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