Konrad & Ocyllie ♠ « We'll Be Counting Stars ... »

We'll Be Counting Stars ...

Il avait le don d’arriver à me mettre hors de moi en à peine quelques secondes. Il suffisait d’un mot de travers, d’un regard de travers pour que j’ai envie de me jeter sur lui pour lui arracher les yeux. Par moment, il était adorable, un vrai petit nounours et la minute d’après il était capable du pire. Décidément, je ne le comprendrais très certainement jamais et malgré chacun de ses écarts, je ne pouvais m’empêcher de rester béate d’admiration devant lui. Même son histoire de trafic de drogue ne me faisait pas fuir. Au contraire je restais là, à ses côtés, dans l’espoir qu’il me fasse la promesse qu’il ne recommencera plus jamais ce genre de bêtises. De toute façon, même s’il m’en faisait la promesse je ne croirais sur le moment, enfin j’essaierais de lui faire croire que je le crois, mais j’ai sais très bien qu’il serait capable de le dire uniquement pour me faire plaisir, mais encore faut-il qu’il ait envie de me faire plaisir et surtout qu’il ait la présence d’esprit de me faire ce genre de promesse. Autant le dire, là c’était mission impossible quoi. Je ne comptais pas le quitter d’une semelle, j’étais trop bien en sa compagnie. Du coup, je le suivais jusqu’à une banquette où je me posais à ses côtés et nous commencions une conversation plutôt houleuse. Nous avions l’air d’enfant à nous provoquer de la sorte, à nous disputer ainsi. Oublie l'idée que toi et moi pourrions passer pour un couple, rien que d'y penser ça fait gerber... Je tournais la tête vers lui et posais sur sa petite personne un regard plein de méprise. Il était vraiment sérieux là ? Je venais de rêver où il insinuer, sans le dire haut et fort, mais de façon détournée, que je n’étais pas assez bien pour lui, que je n’étais pas son style de nana ? Sans le savoir, il venait de m’enfoncer un petit peu plus psychologiquement parlant. Je ne répondais même pas, m’enfonçant un petit peu plus dans la banquette, tirant une tête de dis kilomètres de long. Au bout de quelques secondes de silence, je me décidais enfin à prendre la parole : « Rectification, tu n’es pas un gros con, mais un enculé de première. » Oui, je le pensais vraiment. La suite de la conversation n’était pas forcément plus joyeuse pour moi. Je l’ignorais presque tellement j’avais envie de le gifler à cet instant précis. Mais c'est qu'elle boude maintenant.. L’entendre ricaner me donnait des envies de meurtre, mais je ne bougeais pas d’un pouce. Se rapprochant de moi, il ajoutait : Aller rigole un peu... tu m'a fais chier c'est à mon tour, c’est un jeu marrant non ?. Je poussais un soupir d’exaspération avant de rétorquer : « N’empêche que moi, je ne mets pas ma vie en danger pour des trafics à la noix. » Et là, je posais sur lui un regard carrément attendrissant. Après ça, il ne pourrait pas me faire une remarque désagréable ou un truc dans le genre.

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† Kocyllie †

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Je savais comment faire avec elle pour qu'elle m'adore ou me déteste, oui j'avais ce petit don. Et là, soyez sur qu'elle voulait me voir la corde au cou, elle avait des envies de meurtre assez prononcées me concernant juste parce que j'avais dis le mot de travers ou le regard qu'il ne fallait pas faire, elle était du genre susceptible, très susceptible. Avec toutes mes histoire, j'étais encore étonné qu'elle reste près de moi, je suis pas un ange, elle le sait et elle reste là malgré tout ça, je ne la comprend pas, j'ai l'impression que je suis pour elle un modèle d'admiration mais ce serait complètement absurde, trop absurde. Nos culs étaient posés sur cette banquette, je voulais qu'elle me lâche mais hors de question de me lever de là, là laisser seule avec tous ces mecs en manque de cul, jamais de la vie et pourtant je lui faisais comprendre le contraire avec une remarque qui semblait lui avoir déplu et pas qu'un peu, je souriais comme un con Il en faut bien sinon ce serait pas marrant elle faisait la gueule, les bras croiser en dessous de sa poitrine, le regard porté devant elle, elle restait dans le silence alors que je m'étais approché pour la taquiner, la faire chier comme je sais si bien le faire. La voilà qui ouvrait la bouche sur un ton pire qu'attendrissant, bordel je pouvais pas lui gueuler dessus malgré sa remarque Avec ces trafics je gagne ma vie.. c'est vrai sans eux, je ne suis plus rien.

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Il en faut bien sinon ce serait pas marrant Parce qu’en plus il était sérieux avec ses paroles à trois francs là ? Le type, il était fier d’être aussi con par moment. Non, mais sérieusement, il faut avoir était bercé trop près du mur pour être content d’un trait de caractère pareil. D’ailleurs, je ne répondais même pas et je me contentais de poser sur lui un regard de meurtrière. Croyez-moi si mes yeux étaient des mitraillettes, je l’aurais déjà assassiné sur place à ce grand malade. Et en plus, il continuait et s’amusait à m’enfoncer, à me prendre pour l’idiote que je n’étais pas. Par moment, j’avais bien du mal à le cerner et je ne savais pas s’il était en train de le faire exprès ou bien s’il pensait vraiment tout ce qu’il disait sur moi. Je préférais, finalement, ne même pas y penser. J’avais trop peur qu’il me pense réellement aussi niaise, aussi stupide et surtout qu’il en vienne à se poser des questions sur la véritable raison qui me poussait à être comme ça avec lui. Hors de question qu’il sache que j’étais carrément sous son charme, je voulais garder ma fierté encore longtemps. Je finissais par me ressaisir et par prendre un air enfantin auquel il ne pouvait pas résister bien longtemps. D’ailleurs, il ne me hurlait plus dessus tout à coup, même s’il ne restait pas spécialement sympathique avec moi. Avec ces trafics je gagne ma vie.. Une grimace s’emparait de mon visage et ma réaction ne tardait pas à pointer le bout de son nez : « Ouai beh moi je n’ai pas envie de venir te rendre visite en prison un jour, si tu vois ce que je veux dire. »

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† Kocyllie †

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J'étais un connard, je l'assumais et celui qui n'aimait pas, il pouvait aller se faire foutre, j'étais comme j'étais, j'allais resté comme je suis. Là, Ocyllie tirait une gueule du genre "t'es sérieux Konrad", oui j'étais sérieux avec mes paroles, j'avais un peu trop de fierté et ça ne me gênait pas du tout. Elle ne disait pas un mot, juste à me regarder avec ce regard de tueuse, oh oui elle veut me tuer, l'envie l'a prit plus d'une fois j'en suis sur, en même temps je m'amuse à la faire chier quand elle me fait chier, elle pète souvent des câbles et je dois dire que la voir rouge, j'aime, une fille énervé et toujours plus sexy. J'aime particulièrement pas qu'elle fasse les mamans poules avec moi, c’est vraiment énervant mais elle ne se rend pas compte que ces trafics à la noix, c'est juste ma vie, je peux pas en sortir ni vivre sans. Je vois ce que tu veux dire Ocy... je soupirais un coup avant de reposer ma tête contre la banquette Mais c'est comme ça... j'peux pas faire sans.

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Il ne pouvait pas comprendre ma réaction face à ses activités extrascolaire, étant donné que je ne lui avais jamais parlé de mon ex et de la merde dans laquelle il avait foutu notre relation avec cette merde de drogue à la con. Bien entendu, je n’avais pas la même relation avec lui qu’avec Ryad, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir peur pour lui, parce qu’après tout je l’aimais bien le petit Konrad. Peut-être même un petit peu plus que ça d’ailleurs. Je ne cessais de lui jeter des regards noirs. Il m’énervait sérieusement, mais je ne pouvais rien faire de plus, mise à part lui dire que je n’avais pas spécialement envie de devoir lui rendre visite au parloir l’un de ces quatre. Je vois ce que tu veux dire Ocy... J’haussais les épaules tout en poussant un soupir, m’enfonçant encore un petit peu plus dans la banquette tout en levant les yeux vers le plafond. Bien sur que non il ne voyait pas ce que je voulais dire et je n’avais pas spécialement envie qu’il se mette à jouer les mafieux italiens pour pouvoir vivre. Il venait poser ma tête contre la banquette. Mais c'est comme ça... j'peux pas faire sans. Sans savoir pourquoi, je laissais glisser ma tête contre son épaule, croisant mes jambes l’une dessus l’autre, m’ouvrant enfin à toute conversation en décroisant mes bras de dessous ma poitrine. « Et si je te file du cash ? Si ce n’est qu’une question d’argent, je peux t’aider et tu me rembourseras quand tu pourras. » Je le connaissais par cœur, il n’allait pas accepter, mais j’étais prête à tout pour l’aider et le sortir de ça. Je levais très légèrement la tête pour pouvoir observer son visage.

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† Kocyllie †

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Elle me connait bien, elle sait dans quel monde je vis, elle sait que je suis dépendant de cette merde, elle sait que c'est dur d'en sortir pour moi, elle s'inquiète quelque part. Moi aussi j'aimerais tellement me réveiller un matin et dire "stop !" et là plus de deals, plus d'addictions, je suis clean comme pas possible mais justement c'est pas possible, ce Konrad là est mort il y a très longtemps, je peux plus vivre sans cette merde, c'est ma vie maintenant et je me demande si elle le comprend. Elle ne voulait pas que j'aille en taule, je la rassure moi non plus, mais on sait jamais, un deal, les flics, j'me fais coffrer, voilà fin de l'histoire mais j'ai toujours fais gaffes, depuis plus de 4 ans que je suis dans ces trafics de merde, j'ai eu des emmerdes, parfois des grosses mais je suis là, je vais bien. Je venais m'enfoncer un peu plus dans la banquette, bien lui dire que c'était comme ça, on ne pouvait rien faire et je sentais sa tête se poser sur mon épaule, elle se détendait et me proposait de me passer du fric, non, hors de question Ocyllie, non, je veux pas de ton aide, je ne veux pas qu'on m'aide... je sais que tu veux m'aider mais non, je veux pas.

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Ocyllie, non, je veux pas de ton aide, je ne veux pas qu'on m'aide... je sais que tu veux m'aider mais non, je veux pas. J’étais certaine qu’il allait dire cela. J’aurais très bien pu prendre la parole moi-même et répondre à sa place, mais cela aurait était bien trop déplacé de ma part. Alors que j’observais son visage, ses réactions, je baissais les yeux poussant un énième soupir. Je le connaissais parfaitement bien pour savoir qu’il faisait tout pour ne pas se faire prendre la main dans le sac, mais de nos jours les flics sont bien trop rusés et arrivent à choper des petits trafiquants, comme lui, sans aucunes difficultés. J’avais peur pour lui, mais je ne pouvais pas le lui dire haut et fort, je venais déjà de lui faire la morale, je ne pouvais pas continuer. Je décidais de passer outre, d’arrêter de jouer les mères poules et de faire comme si je n’avais jamais rien vu. Levant la tête soudainement, j’attrapais sa main et me tournais très rapidement vers lui. « Bon, on va boire un verre, genre en tête à tête, rien que tous les deux comme ça je vais pouvoir faire rager toutes les nanas qui bavent devant ton côté bad boy des montagnes. » Je lui adressais un sourire, me levant et le tirant vers moi tout en attrapant les billets qui trainaient sur la table. Je comptais l’aider à sortir de cette spirale infernale, mais en changeant de tactique, en le gardant près de moi tout le temps.

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† Kocyllie †

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Elle me proposait du cash, m'aider, me sortir de cette galère mais je ne voulais pas qu'on m'aide, j'étais entré dedans tout seul, si je devais en sortir, ce sera tout seul. Je sais que maintenant les flics sont plus malins et tout, je suis pas non plus un gros dealer mais j'ai mon réseau et il est pas mal important, j'ai déjà eu à faire aux flics, j'men suis toujours tirés et je sais qu'un jour je pourrais être coffrer mais je ne veux pas y penser. D'un coup, la brune se levait et prenait ma main pour que je lève aussi mon cul, l'idée qu'elle me sortait me faisait sourire Tu lâche vraiment rien hein ? S'tu veux va... oui je cédais, j'avais plus qu'à la suivre maintenant.

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Je ne voulais pas créer un malaise entre nous deux et je n’avais pas du tout, mais alors pas du tout, envie de le perdre pour des histoires bidons qui ne pouvaient que nous mener à un clash sans point de non-retour. Je décidais donc de me taire, de ne plus rien dire et de le garder toujours près de moi, du moins ce soir, pour le surveiller et être certaine qu’il ne ferrait de bêtise alors que je me trouvais dans la même pièce que lui. Sans le vouloir, je me faisais comme une promesse, celle de le protéger de ce cercle infernal lorsque je serais là. Je me levais, l’attrapais par la main et le tirais vers moi pour l’obliger à bouger ses fesses de cette banquette. Tu lâche vraiment rien hein ? S'tu veux va... Un sourire s’empare de mes lèvres et je lui adresse même un petit regard provocant. « Et tu sais très bien que lorsque je veux que quelque chose, je l’obtiens. » Ouai, enfin, pas vraiment tout, mais une grande partie. Il était enfin debout et je pouvais ainsi l’entrainer avec moi jusqu’au bar, où je posais mon jolie petit postérieur sur un tabouret de bar, me permettant de prendre quelques centimètres. « Un truc en particulier ou c’est moi qui commande pour nous deux ? »

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† Kocyllie †

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Je voyais bien qu'elle ne voulait plus se prendre la tête, pas ce soir, elle préférait se taire plutôt que de continuer à mettre de l'huile sur le feu et à jouer les mamans poules avec moi. Je la voyais se lever et venir chercher ma main, elle voulait qu'on boivent, juste nous deux, elle avait de drôles d'idées quand même mais la brune semblait insistait, elle me tira même pour que je me lève, j'acceptais sa proposition, elle souriait, je souriais. T'avances pas non plus toi ! je souriais, oui elle était du genre déterminé mais de là à avoir tout ce qu'elle voulait, bonne chance. On venaient alors s'asseoir au comptoir Va y commande pour moi, t'es bien parti là il ne me restait plus qu'a attendre et de voir la boisson qu'elle allait commander pour moi.

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