Konrad & Ocyllie ♠ « We'll Be Counting Stars ... »

We'll Be Counting Stars ...

J’avais été bien trop sage depuis le Spring Break et il fallait que je me bouge les fesses pour remédier à ça et le plus vite serait le mieux. Ma mésaventure de l’autre soir, où Jasper m’avait sauvé la vie, ne m’avait pas freiné une seule seconde. Ce n’était pas une bande de macho qui en voulait après ma féminité qui allait me stopper et m’empêcher de vivre ma vie, de faire la fête, de profiter de ma jeunesse. Je rangeais la totalité de mes cours à une vitesse folle avant de m’enfermer dans la salle de bain pour une bonne petite heure et demie. Un maquillage parfait faisant ressortir mes yeux clairs, mes pommettes et mes lèvres, à présent rouge carmin. Une coiffure simple, mais efficace faite de grosses boucles donnant un aspect plutôt sauvage à ma crinière. Pour la tenue ? Rien de plus efficace qu’une jolie petite robe courte, mettant mes formes en valeur et de couleur noire. Je faisais un peu femme fatale ce soir et cela me plaisait. Un trajet de trente minutes plus tard, voilà que je me retrouvais à l’entrée de l’une des discothèques les plus en vogue de la ville. Connaissant bien les lieux, je ne mettais pas longtemps à pénétrer à l’intérieur après avoir joué de mes contacts auprès des agents de sécurités à l’entrée. Bizarre, j’avais l’impression d’être une star ce soir. Je ne vais pas vous mentir, cette situation me plaisait énormément. La boîte était pleine à craquer, mais je ne tardais pas à apercevoir une silhouette masculine que je connaissais bien. Konrad. Mon cœur se mettait à cogner contre ma poitrine. Un sourire espiègle venait se figer sur mes lèvres. Soudainement, j’étais aux anges et je ne tardais pas à m’approcher de lui. Je n’en avais strictement rien à faire qu’il soit en train de discuter avec un mec taillé comme une armoire, j’avais envie de passer du temps avec lui et ce n’était pas sa discussion, apparemment sérieuse étant donné l’expression sur son visage, qui allait m’en empêcher. Mon enthousiasme retombait bien vite lorsque je me rendais compte de ce qu’il était en train de faire. Il ne m’avait pas vu. Parfait. C’était derrière lui que je venais prendre place, les bras croisés sous la poitrine et un regard meurtrier. J’attendais bien cinq minutes avant qu’il ne se tourne, me heurtant presque. « Non, mais t’es sérieux là ? » Autant vous dire que je n’étais pas contente du tout et qu’il risquait de passer un sale quart d’heure. « T’es conscient que si tu te fais choper c’est la prison assuré ou un truc dans le genre et que ça peut mal tourner toutes tes conneries ? » Tout un passé remontait en moi et autant vous dire que je n’avais pas vraiment envie que cela se passe à nouveau.

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† Kocyllie †

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People's Republik, j'y met les pieds depuis 5 ans, ne pas me voir au moins deux fois par semaine c'est signe de bizarrerie. Ce soir, l'ambiance est aussi chaude que celle d'hier et d'avant hier et de la semaine passé, elle ne perd pas de sa réputation, c'est ce qui fait d'elle la plus populaire de la ville. Je ne sais plus trop depuis combien de temps je suis là, j'ai déjà deux ou trois verres dans le nez, whisky ou vodka, peu importe, ce soir je sais que je vais m'amuser, je suis là pour ça de toute façon sinon je serais resté à mon appart, quoique là-bas aussi je peux m'éclater si j'ai ce qu'il faut, enfin bref. J'étais actuellement dans un coin reculé de la boite, pas complètement à l'écart mais assez de distance pour éviter les regards indiscrets, le mec en face de moi, autant dire une vraie armoire à glace, avait besoin de mon aide, oui je savais qu'il n'allait pas me défoncer la gueule ou quoique ce soit d'autre, disons que vu son état il a besoin de moi, il est l'un de mes plus gros clients et vu les liasses qu'il me donne, je ne peux qu'être satisfait et par principe le satisfaire. Va y molo... c'est loin d'être du doux si tu vois ce que je veux dire.. le mec hochait la tête de bas en haut, excité comme pas possible, il en avait besoin alors dès que le sachet était dans ma main, en quelques secondes il se retrouvait dans la sienne et à la place, j'avais une belle liasse de billets dans la mienne, j'avais le sourire aux lèvres, heureux. Je reprenais tout de même mon sérieux, ce regard qui ne déconnait pas Comme d'hab gros.. tu me connais pas c'était juste la phrase la plus importante dans ce deal, il n'avait jamais ouvert sa gueule mais si jamais l'envie lui prenait, il avait beau être une masse, j'allais le lui faire regretter, c'est déjà arriver à certaines occasions où certains connards n'arrivaient pas à la fermer, j'ai fais de la garde à vue mais au moins ils étaient à l'hosto, du genre à les punir, ils ne suivent pas les règles, les conséquences suivent, simple répartie des choses. Le mec part, je reste sur place comptant cette liasse, la recette est très bonne, je la range dans la poche de mon jean et en me retournant je faillis percuter une fille qui était là, immobile, elle m'avait surpris et je me rendais compte que c'était Ocyllie. Sérieux de quoi ? la voilà à me parler sur un ton que je n'aimais pas forcement, elle avait ce regard que j'aimais pas, du genre à me faire la morale et c'est ce qu'elle faisait en poursuivant, je soufflais, me grattant l'arrière du crâne du genre exaspéré Recommence pas avec ça... j'veux passer une bonne soirée ok ? elle avait le don de me gâcher les choses cette fille par moment, je sais qu'elle faisait ça pour mon bien, mais je suis majeur, je suis grand, simplement.

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J’étais sur le cul. Je ne pensais jamais, mais alors vraiment jamais, tomber sur Konrad en train de dealer. Si le voir en train de consommer tout un tas de substances illicites étaient, en quelque sorte, presque habituel, je ne pensais pas qu’il pouvait en arriver à revendre de cette merde. En boîte, j’avais l’habitude le voir en compagnie de demoiselles, toutes plus atroces les unes que les autres – et non je n’étais pas jalouse une seule seconde, il avait juste des goûts de chiotte que voulez-vous – mais j’avais en compagnie de mecs. C’était peut-être cette présence masculine à ses côtés qui avait attiré ma curiosité et mon envie encore plus forte de venir le voir ? Enfin, c’est ce que j’essayais de me faire croire et surtout de faire croire aux autres, à toutes les personnes se trouvant tout autour de nous, même si, en regardant bien, il n’y avait pas grand monde nous entourant. Lui non plus ne s’attendait pas vraiment à me voir d’après l’expression de surprise se trouvant sur son visage, mais il ne perdait pas le nord pour autant, ne tardant pas à me répondre du tac au tac. Sérieux de quoi ? Mon regard se faisait tout de suite bien plus noir. Il savait très bien de quoi j’étais en train de parler et d’ailleurs, je ne pouvais pas garder ma langue dans ma poche une seconde de plus. Me prenant pour une mère poule, voilà que je venais lui faire toute une morale sur ce qu’il risquait à faire ce genre de chose. Là non plus sa réaction ne se faisait pas attendre. Recommence pas avec ça... j'veux passer une bonne soirée ok ? Il semblait n’en avoir strictement rien à faire de ce que je venais de lui dire. C’était comme si cela entrait par une oreille pour ressortir par une autre. J’ouvrais la bouche, avant de la fermer aussitôt. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais plus quoi lui dire. Ou plutôt, je ne pouvais pas me prendre éternellement pour sa mère ou sa copine, au choix, même si, finalement, j’avais des doutes quant à la pression d’un statut féminin, plus ou moins important, sur sa petite personne. Je poussais un soupir d’exaspération, fuyant son regard quelques instants avant de faire un truc que j’allais très certainement regretter par la suite. Je savais exactement où il avait rangé la liasse de billet que son client lui avait donné et sans prévenir, voilà que je glissais l’une de mes mains dans la poche de son jeans pour en sortir le graal. « Et bien si tu veux passer une bonne soirée, commence par me payer un verre. Je crois que t’as les moyens là non ? » Je le fixais, un regard espiègle et provocateur sur le visage. Hors de question que je le lâche d’une semelle ce soir.

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† Kocyllie †

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Je n'aimais pas ça, qu'elle me voit en train de dealer, je sais qu'après j'ai le droit à des putains de leçons de moral et j'aime just epas ça, elle est trop sur mon dos, trop à me coller et elle sait que je déteste ça, j'ai besoin de liberté et avec elle j'ai l'impression que j'échappe à cette liberté, sérieusement, j'ai vraiment l'impression qu'elle se considère comme ma mère, bon une mère aussi jeune et bonne c'est puni par la loi, enfin là on s'éloigne, bref. Je m'étais pourtant mis dans un coin reculé avec ce mec, on pouvait faire ce trafic tranquille, je lui donnais le sachet et lui la liasse, rien de plus, rien de oins, c'était le deal, il repartait tout content et moi aussi, la vie était belle et joyeuse mais non il a fallut qu'elle vienne dans cette boite, se pointer derrière moi et que je m’aperçoive qu'elle était là en me retournant, elle fait grave chier. La voilà lancer dans sa morale mais je voulais pas de sa morale, je voulais passer une bonne soirée et profiter comme toujours mais là c'est plus compliqué, elle ne me lâchera pas, je déteste sa morale, elle aime tellement me la faire pour me foutre une ligne de conduite mais je ne suis pas un gentil garçon et elle le sait. Je n'aurais pas pensé qu'elle fasse une telle connerie, elle avait voulu parler mais on dirait que de me voir dealer lui en ai refuser l'envie, à la place, la voilà à foutre sa main dans la poche de mon jean et à me piquer la liasse que le mec m'a donné contre le sachet, elle était sérieuse là ? Mon regard change du tout au tout, elle n'aurait pas du faire ça, avec moi il y a des limites à ne pas dépasser et je crois qu'elle vient de le faire. Va te faire foutre pour un verre ou quoique ce soit Nicolson.. va te faire foutre je quittais ce coin reculé où elle m'avait pris la main dans le sac et j'allais sur cette banquette que j'avais scouaté depuis que j'étais ici, je ne voulais pas la voir, qu'elle garde la liasse, j'ai suffisamment de sachets dans mon appart pour en récupérer encore et encore, je ne veux juste pas la voir, elle vient de foutre ma soirée en l'air à vouloir jouer les mères poules.

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Le voir en train de dealer me faisait penser qu’il venait d’atteindre un point de non-retour. Celui où seul son fric ne suffisait plus pour sa propre consommation. Pour moi, il venait d’entrer dans un cercler vicieux, vendre pour pouvoir acheter. Il ne pourrait plus en sortir, ou du moins il aurait énormément de mal à en sortir. Je ne pouvais pas le nier cela me faisait remonter tout un tas de sales souvenirs en tête, mais je ne pouvais pas crier haut et fort que je m’inquiétais pour lui en raison de l’échec de ma dernière histoire d’amour avec un trafiquant. Pourquoi ? Et bien tout simplement car mise à part de l’amitié, il n’y avait strictement rien de plus entre lui et non et croyez-moi cette situation me rendait folle, comme elle pourrait rendre n’importe quelle nana aussi proche d’un homme dont elle est éperdument amoureuse. N’y voyait pas là une sorte de déclaration ou quoi que ce soit parce que j’ai bien trop de mal à me voir en couple avec lui, même si au fond de moi, par moment, j’aimerais que notre amitié aille bien plus loin. De toute, on se connait bien trop pour qu’il se passe quoi que ce soit entre nous. Là, par exemple, je savais déjà comment il allait réagir à mes gestes alors que je n’avais encore rien fait. L’une de mes mains glissaient dans la poche de son jeans, s’emparait de la liasse de billet qu’il venait de gagner alors que je lui suggérais de me payer un verre pour se faire pardonner de ce que je venais de voir. Va te faire foutre pour un verre ou quoique ce soit Nicolson.. va te faire foutre Il s’emportait, me disant d’aller me faire foutre, en arrivant même à m’appeler par mon nom de famille. Là, il était vraiment sur les nerfs. D’ailleurs, il préférait s’éloigner de moi et partir s’asseoir un petit peu plus loin, là où se trouvaient quelques verres vides et ses affaires. Je restais sur place quelques secondes sans rien dire avant de reprendre mes esprits. S’il pensait s’en tirer comme ça, il se mettait le doigt dans l’œil et bien profond. D’un pas décidé, je marchais en sa direction, prenant place à ses côtés, les billets toujours dans ma main. « Un, tu me parles sur un autre ton, j’suis pas ta chienne. Deux, je m’appelle Ocyllie et non Nicolson. Trois, pour moi ce sera une coupe de champagne. » Joignant le geste à la parole, j’énumérais chacune de mes paroles à l’aide de mes doigts avant de croiser mes jambes l’une par-dessus l’autre tout en poussant un soupir. « Tu ne vas, tout de même pas, me faire la gueule pendant des heures en raison de ce truc ? » Je désignais d’un signe de la tête les billets que je tenais avant de poser le tout sur la table, m’avançant légèrement pour commencer à compter le nombre de bout de papier que j’avais entre les mains. Je faisais ça avec tellement de professionnalisme qu’on aurait pu croire que j’avais fait ça toute ma vie.

(Invité)

† Kocyllie †

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Ma vie était tellement à chier, bien plus depuis que ma sœur à périt sous les décombres de ce foutu attentat. Je ne peux pas faire sans, elle est mon pilier, celui qui me rattache à cette vie, je vis avec et je vis pour elle, c'est un cercle sans fin, surement mais j'ai choisis de vivre comme ça et Ocyllie ne le comprend toujours pas, la drogue et moi on ne fait qu'un. Elle déteste ça, je le sais et j'évite qu'elle me voit dealer mais là, j'avais beau avoir trouvé un coin reculé de la boite, elle m'avait prit la main dans le sac et j'avais le droit à la Dunster grave chiante et moralisatrice que je hais tant. Elle veut que je reste sur une ligne de conduite pas que je dérape avec cette merde mais si elle savait, si elle savait qu'il y a bien longtemps que j'ai dérapé avec cette merde et qu'encore aujourd'hui je dérape toujours car c'est comme ça que j'ai choisis de vivre, et là encore ce soir elle me le montre, elle ne comprend pas. Son visage était noir, son regard me fixait, j'avais l'impression qu'elle voulait me tuer, c'était surement le cas après tout, je venais de l'envoyer chier, normal qu'elle ai envie de prendre un couteau et de me planter, je comprendrais sa réaction mais je m'égare là. Elle vient passer une de ses mains dans ma poche de jean pour retirer la liasse de billets et la garder dans sa main, sans me prévenir, comme si c'était tout à fait normal et là, elle ne me soulait plus, elle me cassait les couilles, je le lui faisais savoir, et je dégageais de là pour aller poser mon cul à cette table que je scouate depuis que je suis ici, pas mal énervé. Elle voulait pas me lâcher, elle revenait vers moi même jusqu'à poser son cul à côté de moi sur la banquette Tu me les casse Ocyllie, va faire chier quelqu'un d'autre sérieux ! oui je lui faisais la gueule pour ce qu'elle venait de faire, elle comptait les billets mais je venais les reprendre assez vite avant qu'ils puissent revenir dans sa main, une fois de nouveau dans ma poche et j'allais m'assurer qu'ils y restent, je la regardais, toujours autant en colère J'ai pas été clair ou quoi ?.. j'allais me foutre de sa gueule histoire qu'elle comprenne Toi bouger tes fesses de banquette et aller faire chier quelqu'un d'autre compris ? elle me faisait chier mais je voyais bien qu'elle allait encore insister.

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Konrad ? Beh il commençait sérieusement à me gonfler là avec son air de bad boy des montagnes, ses trafics à la noix et à m’envoyer chier comme il était en train de le faire. D’ailleurs, c’était l’une des toutes premières fois qu’il m’envoyait balader de la sorte et je ne pouvais pas le nier, cela me faisait assez drôle. J’étais partagé entre le laisser, finalement, tranquille ou bien lui coller au cul toute la soirée pour l’emmerder et tenir au plus haut mon rôle de chieuse. J’optais pour la seconde option. Cet espèce de lâche prenait la fuite et moi je le suivais l’air de rien. Je ne comptais pas y faire la morale plus longtemps, je savais que si je voulais passer le plus de temps possible avec lui je devrais mettre de l’eau dans mon vin. L’air de rien, je venais poser mon cul sur la banquette dont il était l’heureux propriétaire pour la soirée. Je venais à peine de finir de parler qu’il ouvrait le bouche pour continuer à me blâmer : Tu me les casse Ocyllie, va faire chier quelqu'un d'autre sérieux ! Non, mais il était sérieux là ? Je tournais la tête vers lui d’un air complètement choqué. Il y avait des limites à ne pas dépasser tout de même. « Et si j’ai envie de rester là toute la soirée, on fait comment ? » Chieuse jusqu’au bout. Il n’avait pas encore compris que plus il continuerait à m’envoyer balader, plus je voudrais rester à ses côtés le plus longtemps possible. Je terminais de compter les billets avant de croiser mes bras sous ma poitrine et de l’observer tout en arquant un sourcil. « Il y a en a pour une petite fortune tout de même là. » Je lui adressais un sourire. J’essayais de me montrer sympa, mais non rien de rien. J'ai pas été clair ou quoi ?.. Là, je ne savais plus vraiment quoi dire. Je venais d’user la totalité de mes arguments. Toi bouger tes fesses de banquette et aller faire chier quelqu'un d'autre compris ? Parce qu’en plus me prendre pour une conne l’amusait. Je fronçais très légèrement les sourcils avant de m’enfoncer dans la banquette tout en tirant la gueule. « T’es qu’un gros con Sheffield. » J’aurais très bien pu partir et l’abandonner, mais je n’avais pas envie de lui faire ce plaisir-là. Et puis, j’aimais bien être en sa compagnie, même lorsqu’il me parlait sur ce ton.

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† Kocyllie †

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Je l'envoyais chier, j'en avais rien à foutre de ce qu'elle pouvait penser de moi ou de la situation, je voulais juste profiter de la soirée et elle venait d'être casser par cette jaune qui aime jouer les mamans poules avec moi, c'est simplement énervant. J'allais m'asseoir à la banquette qui était mienne pour la soirée et la voilà à ramener encore son cul, elle s'asseyait elle aussi sur cette banquette, elle était vraiment décidée à me coller au cul toute la soirée mais je lui faisais comprendre que je ne voulais pas la voir à l'heure actuelle, qu'elle pouvait aller jouer les chieuses ailleurs mais elle semblait insister J'me casse sur une autre banquette ? proposition simple, elle pouvait rester le cul ici mais j'allais bouger le mien si elle ne se décidait pas à partir. Elle comptait les billets de la liasse puis elle me regardait les ranger avec un petit sourire et une petite remarque mais qui ne semblait pas marcher dans le sens qu'elle aurait souhaiter, j'étais toujours énervé contre elle ce soir tu sais compter c'est bien. bam ! envoyé et assez sèchement et j'enchainais en la prenant pour une véritable conne, lui parler comme si elle était autiste ou je ne sais quoi mais je me foutais d'elle, histoire qu'elle comprenne qu'elle devenait vraiment lourde à me coller. Elle s'enfonçait un peu plus dans la banquette, me traitant de gros con, bizarrement ça me faisait sourire et je la regardais J'ai un prénom tu sais... je m'enfonçais moi aussi dans la banquette et je tournais ma tête vers elle, je ne la quittais pas d'un instant, elle regardait droit devant elle, elle avait l'air déçue mais je m'en foutais, elle m'avait casser les couilles, à mon tour.

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J'me casse sur une autre banquette ? Alors là, j’avais envie de rire. Il pouvait m’envoyer chier autant de fois qu’il le voulait, je savais très bien qu’il n’était pas capable de m’abandonner, de me laisser seule dans une boîte de nuit où je pouvais me faire sauter dessus par n’importe quel type, à n’importe quel moment. Il pouvait bien parler autant qu’il le voulait, j’étais certaine qu’il m’aimait bien. Après tout, nous avions passé énormément de temps ensemble et jusqu’à présent tout avait eu le don de rouler comme sur des roulettes. J’avais décidé de le faire chier et je le ferais jusqu’au bout. « Oh tu peux toujours essayer de partir poser ton cul sur un autre banquette, mais je te suivrais et si tu pensais pouvoir choper ce soir, c’est mort je ne compte pas te lâcher de la soirée, quitte à me faire passer pour ta nana. » Ouai, j’étais capable de tout un tas de chose complètement folle pour le rendre fou ce soir et puis je pouvais très bien joindre l’utile à l’agréable et me faire plaisir. Il continuait à me descendre en flèche. tu sais compter c'est bien. Et là, il commençait sérieusement à me taper sur les nerfs, à m’énerver. Je n’avais une très grande patience et il valait mieux pour lui qu’il arrête son petit manège de drogué capricieux avant que je ne m’énerve pour de bon. D’ailleurs, je ne répondais pas et je préférais me caler dans la banquette avant qu’il ne se foute ouvertement de ma gueule. Là, il venait de dépasser les bornes et je le lui faisais comprendre en l’insultant. Sa réponse ne tardait pas à se faire entendre : J'ai un prénom tu sais... Parce qu’en plus il avait besoin de reprendre mes phrases pour exister cet idiot ? Je posais sur un lui un regard méprisant avant de rétorquer assez sèchement : « Et bien je t’appelle comme j’en ai envie et si t’es pas content c’est le même tarif. » Ah oui, tout de même, j’étais assez énervé contre lui là.

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† Kocyllie †

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J'avais parler sans réfléchir, pas une seule seconde je l'aurais laisser toute seule, je sais pas mais je peux pas m'imaginer qu'un mec ou des mecs lui sautent dessus juste parce qu'ils voient qu'elle est seule, j'avais dis une connerie, mon cul allait rester là et si je devais bouger, elle aussi avec moi. Ce soir elle avait vraiment décidée de jouer les emmerdeuses et les chieuses de première, et quand elle faisait quelque chose, elle s'y donnait à fond et elle me le prouvait là actuellement Oublie l'idée que toi et moi pourrions passer pour un couple, rien que d'y penser ça fait gerber... je souriais légèrement, un sourire moqueur et je ne me gênais pas du tout pour l'enfoncer encore plus, lui faire comprendre que ce soir elle me faisait grave chier et que je ne me laissais pas du tout faire. Elle en venait à ne plus rien dire, elle s'enfonçait dans la banquette, regarder droit devant elle, mademoiselle était vexée, dommage. Et je la faisais chier à mon tour, reprenant sa petite phrase qu'elle m'a sorti juste avant et elle me répondais assez sèchement, c'est qu'elle avait un sale caractère dis-donc Mais c'est qu'elle boude maintenant.. je riais avant de me rapprocher d'elle Aller rigole un peu... tu m'a fais chier c'est à mon tour, c’est un jeu marrant non ?.

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