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The end of the beginning (TW Sexy)

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The end of the beginning
— with @Alizée Wertheimer

Une bombe venait de tomber dans la chambre et Alejandro vit presque sa vie défiler devant lui. Il se sentait presque à une croisée de chemin. Il a bien saisi Leonel, mais il ne le voyait pas comme une certitude dans cette équation. Alejandro était prêt, prêt à faire ce qu'il fallait, prêt à jouer son rôle, qui sera largement déterminé par Alizée et ça aussi, il était prêt à l'accepter. Il n'avait pas envie de fuir. Mais son amante apporte des précisions et il comprend la réponse, cette fois, sans ambiguïté.

-Je vois...

Il était encore un peu confus quand même. Une part de lui avait envie de prendre Alizée dans ses bras, de lui dire que ça va aller, qu'il peut aider, mais il se sentait comme un dommage collatéral dans cette histoire. Il n'a rien fait à personne, rien demandé et voilà que la bombe lui éclate à la figure. Alejandro pesait encore les différentes pensées et émotions qui l'habitaient quand Alizée sort une nouvelle bombe.

-La mucavi...diose? C'est quoi?

C'est trop d'émotions, trop d'un coup. Il apprend que la belle Alizée est enceinte et... mourante? d'un coup, après avoir fait l'amour en plus, quand il n'a pas toutes les pensées claires? Son cœur bat la chamade, il a chaud, limite étourdi, il doit se calmer. D'ailleurs, il se détache de la jeune femme et se lève hors du lit pour aller enfiler vite fait ses shorts de bain.

-J'ai besoin de prendre l'air.

Alejandro attrape sa chemise, murmure un désolé et quitte la chambre en l'enfilant. Direction la piscine où il se tient au bord, essaies à nouveau de faire le ménage dans ses idées, de récapituler tout ce qu'il vient d'apprendre et ce que ça veut dire. Le regard vite dans l'eau tranquille de la piscine, il s'agenouille, juste histoire d'y tremper sa main, de se mettre de l'eau derrière la nuque. Ah, ça faisait un peu de bien.

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@Alejandro Ortega
je comprends bien que ce soit dur à encaisser... je te lâche une bombe même deux bombes d'un coup sans même que t'as le temps de prévoir quoique ce soit pour ton séjour en france. à peine arrivé je te saute dessus, on couche ensemble et je t'apprends que je suis enceinte et que j'ai la mucoviscidose... ça fait beaucoup quand même... j'aurais dû te prévenir par message peut-être? j'en sais trop rien, j'avais juste envie de te voir et de passer du bon temps avec toi. juste toi et moi dans la villa luxueuse de mes parents à paris, un séjour romantique à souhait et on aurait fais des tas de trucs. déjà rien que le repas de ce soir et même se baigner dans la piscine. je suis égoïste, mais j'avais vraiment envie que tu sois près de moi, pouvoir t'embrasser, te toucher, te sentir... juste oublier cette histoire de grossesse, mais je ne pouvais pas te mentir ou plutôt te cacher ça encore plus longtemps. ta réaction est assez compréhensible, t'es perturbé et je ne peux pas t'en vouloir si tu ne veux plus de moi. tu comprends petit à petit et puis tu assimiles peu à peu. tu ne comprends pas le nom de ma maladie enfin ma maladie tout court... tu t'éloignes et tu fini par te lever, t'as besoin d'air alors tu te mets en short de bain et me laisse seule sur le lit. je lâche un profond soupir. c'est le néant dans ma tête et le bordel en même temps. je suis un peu paumée moi-même dans ma vie. j'avais juste envie de crever, je préfère que d'avoir un enfant qui aura sûrement ma maladie. je reste comme une idiote à pleurer, les hormones c'est ça. tu passes du rire aux larmes en une seconde et je sens que cette grossesse m'agace déjà. j'essuie mes larmes, me lève du lit, je te laisse un peu de temps seul. je remets mon bikini et décide de te rejoindre, j'ignore si c'est une bonne idée en faites. je suis un peu à l'écart et je te vois au bord de la piscine. tu peux bien m'ignorer ou même fuir, il y a aucun souci, je l'accepterais. je suis désolée... j'voulais pas te balancer tout ça de cette façon... comment le dire autrement? je n'aimerais pas que tu t'éloignes de moi, mais j'ai rien à dire là dessus si c'est le cas.
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— with @Alizée Wertheimer

Alejandro serait-il resté au Summer Camp s'il avait su ce qui l'attendait. Ah l'histoire et les si... Difficile à dire, l'appel de sa Alizée, c'est fort quand même et puis tout cela c'était décidé si rapidement, à bien y repenser, il n'avait pas vraiment laisser le temps à Alizée de lui dire quoique ce soit d'autre que "oui, viens vite".

De toute façon, il était trop tard pour revenir en arrière. Pas un, mais deux chats étaient sortis du sac: la maladie au nom imprononçable, probablement l'élément le plus inquiétant et plus frappant peut-être, le fait que son amante et la seule femme avec qui il ait eu des relations sexuelles régulièrement, peut-être même la seule... était enceinte... d'un autre mec. Soulagé? Plus ou moins. Pendant un instant, il avait vu une vie plausible, celle d'avoir un enfant avec Alizée, de réussir à bâtir cette nouvelle relation de parent, d'amants, peu importe... s'évanouir aussitôt sous ses yeux. L'effet de surprise, le fait qu'il n'avait rien vu venir et qu'il réalisait peut-être ne sait rien savoir sur son amie-amante était peut-être ce qui le choquait le plus.

Après avoir encaissé ces deux coups, le beau brun avait besoin de prendre l'air, de s'éloigner, au cas-où un troisième météore menacerait de tomber. L'air de dehors, l'eau de la piscine, le silence, apportaient un peu de calme et lui permettait de ravoir, petit à petit, les idées un peu plus claires. Il avait été à deux doigts de craquer tout à l'heure. Alejandro ne craque jamais... presque. Le jeune homme finit par s'asseoir sur un transat et il réfléchit à tout ce qui venait d'arriver, d'être dit. La question était: qu'allait-il faire maintenant ou peut-être qu'allaient-ils faire?

Une petite voix le sort de ses pensées, il tourne la tête, peu surpris d'apercevoir Alizée, qui lui parlait en français. Son regard la jauge, comme s'il craignait presque une autre "surprise", mais non, c'était sans doute assez pour aujourd'hui. Philosophe, Alejandro se lève et se tourne face à elle. On le sentait un brin fragile, hésitant, sans doute comme elle. La nervosité est parfois une chose mimétique.

-Tu étais maîtresse du moment où tu allais les balancer. C'est fait maintenant.

Elle avait ce poids en moins sur les épaules non? Elle pourra arrêter de se demander quand il devrait le savoir, si elle devait même lui dire. Alejandro se rapproche, remarque que les yeux de la beauté son rougit et devine ce qui est sans doute arrivé quand elle l'a vu partir. Elle a peut-être cru qu'il était carrément parti. Il est près d'elle désormais et l'entoure doucement de ses bras, la serre contre lui, dépose un baiser contre sa tempe avant de rester un petit moment ainsi.

-Je suis désolé si j'ai mal réagi. C'était... beaucoup d'un coup. Viens, on va s'asseoir, si tu veux bien?

Assis, c'est plus facile de gérer ses émotions il parait, debout crée un stress.

-J'aimerais que tu m'expliques ta maladie s'il te plait. Pas obligé de rentrer dans les détails, juste, j'aimerais comprendre. Tu m'en avais déjà glissé un mot quand on s'est texté l'autre jour non? C'est pour ça que tu étais ici et pas au Summer Camp?

À moins que ce ne soit parce qu'elle était enceinte, cela aurait été une autre bonne raison.

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@Alejandro Ortega
en même temps comment dire ce genre de choses? je sais toute de suite que ça va créer un froid entre nous et c'est pas ce que je veux. puis je me voyais mal en parler par message à travers un écran de téléphone, je préférais dire les choses en face. ce genre de choses importantes. je ne veux plus te le cacher plus longtemps, j'aurais pu faire comme si de rien n'était et te le dire à la fin du séjour, mais je ne m'en sentais pas capable. d'autant que t'aurais remarqué mes nausées matinales, ma fatigue intense, ma santé qui flanche. fallait que je te l'annonce alors de vive voix et maintenant que c'est chose faites je ne sais pas trop quoi penser. je sais que ça traumatise, que ça te perturbe et qu'il te faut du temps pour digérer tout ça. ma grossesse, ma maladie. c'était trop pour toi, il te fallait de l'air et quand tu passes la porte de la chambre, je me mets à fondre en larmes parce que je réalise que je pourrais perdre tout ce qu'on a. te perdre, toi et c'est trop dur à l'admettre que tu pourrais bien t'éloigner de moi. il me faut aussi du temps pour essuyer mes larmes et relever la tête qui est actuellement sur mes genoux, recroquevillé comme une enfant. allez, il faut se ressaisir, n'est-ce pas? il faut cesser de se morfondre, de déprimer et de penser à des mauvaises choses qui plombent mon moral tout comme ma grossesse et ma maladie. rien ne va en ce moment. je fini par te rejoindre, me mettant à l'écart parce que je veux en aucun cas te brusquer. juste te dire que je suis désolée et oui, comme tu le dis c'est fait maintenant. j'ai tout dit. qu'en est-il maintenant? allais-tu quitter paris et retourner au summer camp ou je ne sais où? en tout cas je ne m'attendais pas à ce que tu t'approches de moi et vienne me prendre dans tes bras, je serre un peu plus fort ton étreinte. ça faisait du bien et ça me touche énormément d'avoir du réconfort auprès de toi bien que je ne le méritais pas. j'apprécie vraiment ce signe d'affection. tu viens même à me déposer un baiser sur ma tempe et mes yeux plantés dans les tiens, je secoue la tête de gauche à droite. tu n'as pas à t'excuser, c'est compréhensible... d'accord. ça va bien mieux, je suis rassurée que tu veux rester avec moi. ça me soulage, tu ne sais pas à quel point. je m'installe sur un transat à tes côtés. tu souhaites en savoir plus sur ma maladie, des explications que je te dois parce qu'il fallait bien en parler à un moment. ce n'est pas une partie de plaisir, mais soit.je suis atteinte de cette maladie depuis ma naissance. elle touche la voie respiratoire et digestives, pour être plus précise, elle ne se soigne pas et est mortelle... malgré mon suivi médical et mon traitement il est impossible d'en guérir... je dois simplement vivre ou du moins survivre avec ça. je tousse beaucoup, je suis vite essoufflée.. voilà pour résumé la maladie c'est ça. effectivement, c'est à cause de cela que j'ai pas pu aller au summer camp et aussi de ma grossesse du coup. parce que ça me fatigue encore plus. c'est loin d'arranger ma santé.
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— with @Alizée Wertheimer

Il faut beaucoup d'effort quand même pour être proche d'Alejandro. Au premier contact, il peut être froid, distant ou plutôt charmeur si vous êtes une jolie fille, mais pour autant, il y a cet aura de discrétion qui l'entoure, le beau brun ne se confie pas facilement et ne considère que peu de personnes dans son cercle d'amis. Dans ce cercle, il comptait Alizée, d'abord une amie, devenu amante, puisqu'après tout, le beau brun n'avait jamais vraiment cessé de tenter de la séduire et cela avait fini par donner fruit, si on veut. Elle l'avait probablement séduit bien avant qu'il y pense.

Aujourd'hui, avait-il l'impression que son amie, son amante, lui cachait des choses depuis quelques temps? Un peu, mais un minimum d'empathie permettait de comprendre pourquoi ou d'y voir une raison en tout cas. Alizée est un peu comme lui, elle a des principes chers à sa personne et faire parti de son cercle d'intime n'est pas chose aisé. C'est ainsi pour beaucoup d'hériter de grande famille probablement. La belle blonde vient le retrouver à la piscine et ils ont ce moment où il prend la belle dans ses bras. Parfois, un geste en dit plus long que bien des mots. Il avait encaissé le coup, encore, il allait un peu mieux, mais une part de lui se disait que niveau femme, il est un peu damné. Attentif, il écoute surtout Alizée lui donnait plus de détails sur la maladie imprononçable qui la frappe.

-Quelle est ton espérance de vie?

Question très terre à terre, mais devenu assez importante. Visiblement, c'est une maladie qu'elle doit traîner comme un fardeau depuis sa naissance. Cette maladie et ses traitements expliquaient en parti pourquoi elle n'a pas été au Summer Camp.

-Je comprends... et comment vas-tu? Aujourd'hui je veux dire?

Est-ce que sa santé est pire qu'elle n'a jamais été. Un peu plus tôt, elle semblait, comment dire, en forme disons, mais il ne faut pas s'y fier probablement. Après tout, déjà quelques années qu'il se côtoie et Alejandro n'aurait pas cru que son amante était atteinte d'une telle maladie. Comme quoi on ne connait jamais si bien les gens.

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@Alejandro Ortega
Je ne m'attendais pas à ce qu'on soit aussi proches tous les deux lors de notre rencontre. A vrai dire ta présence était bénéfique pour moi et ça me plais d'être en ta compagnie, j'en deviendrais accro, c'est fou, non? Alors oui, j'hésitais longuement à te parler de ma grossesse tout comme ma maladie. Ce n'est pas des choses dont j'aime parler à qui que ce soit, en faites je l'ai appris bien tard pour ma grossesse, mais pour ce qui est du reste j'aurais pu t'en parlé avant. Sauf que j'avais aucune envie de gâcher nos si bons moments et c'était plaisant d'avoir ce regard que tu portes sur moi. Tu ne me vois pas comme une femme malade parce que quand je parle à mes frères et ma soeur ils s'inquiètent sans cesse pour moi, ils me recommandent de me reposer, je ne sais pas me reposer, j'aime être active. Alors oui, c'était beaucoup trop d'informations en un seul coup, mais je me sentais de me confier à toi. Chose rare quand on y pense, c'est un sujet tabou dont je parle à personne hormis mes proches, puis Céleste qui est aussi atteinte d'une maladie. Je suis vraiment touchée que malgré mon annonce de ma grossesse tu sois encore là pour moi, que tu me soutienne, entourant tes bras autour de moi, ça fait du bien de pouvoir compter sur toi, sur ta présence. Dire que je pensais que t'allais fuir, m'abandonner ici, je n'aurais même pas pu t'en vouloir de prendre tes jambes à ton cou. Tu t'intéresses maintenant un peu plus à ma maladie, c'est dur d'en parler, mais je me sens soulagée de le faire et à la fois touchée que tu veuilles en savoir plus. Elle est de 47 ans... Mais une amie est décédée de la même malade et elle avait mon âge, elle a laissé son fiancé et un enfant derrière elle... Carla qu'elle s'appelait, quand j'avais croisé Reyes en Décembre il m'avait appris la triste nouvelle et ça me fends toujours le coeur. En y repensant ça me rends vraiment triste et nostalgique. Malheureusement il y a aucun remède à cette maladie et même à nos jours on peut rien y faire pour guérir. totalement. Disons qu'il y a des moments où ça va aller, où je vais être en forme. Et à d'autres moments où je vais être épuisée et qu'à force de tousser j'ai l'impression que ça sera ma dernière heure à vivre sur terre... Et pour l'instant si je suis autant épuisée c'est aussi la faute de la grossesse.
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— with @Alizée Wertheimer

-47 ans...

Ce n'est rien 47 ans dans une vie. Normalement, à 40 ans, on est à la moitié de sa vie, Alizée se dira de son côté être probablement engagé dans le dernier droit. Bien sûr, c'est une espérance, pas une fatalité, mais tout de même, c'est une épée de Damoclès. Et dans quelle condition aussi? Sera-t-elle déjà branchée à un appareil à oxygène? Alizée parle de cette amie morte à la fin de la vingtaine et qui a laissé derrière elle un mari, un enfant. Impossible de ne pas penser que la jeune femme, enceinte du reste, n'y pense pas en ce moment.

-C'est terrible. Tu vis avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

Puis, il lui demande comment elle va, aujourd'hui. C'est la base après tout et puis il imagine qu'Alizée vit une journée à la fois, sinon, si elle regarde au loin et voit cette route interrompue, ce destin tragique qui se profile à l'horizon. Il y aurait de quoi angoisser, abandonner, deux choses qui ne sont pas tellement dans son tempérament, selon ce qu'il connait d'elle. Alejandro écoute donc son amante se livrer, parler de ses épuisements, ses terribles quintes de toux dont il n'avait pas encore été témoin. Et dire qu'il l'a emmené sur des routes en Afrique... Seulement, voilà justement le genre de réflexion qu'il ne devrait pas faire. De vouloir la préserver ou la prendre en pitié. Alizée vit avec cette maladie depuis longtemps, elle y est résignée, habituée et la dernière chose qu'elle veut sans doute c'est qu'on la prenne en pitié ou qu'on la surprotège. Si les rôles étaient inversés, Alejandro ne le supporterait pas.

-Je comprends mieux pourquoi tu as ce désir de vivre, si fort et qui m'a toujours plu. Selon ce que j'ai vu aujourd'hui, tu es plutôt en forme.

Lâche-t-il avec un sourire en coin. L'effet Alejandro peut-être? Puis, le beau brun observe la piscine, réfléchit un peu en regardant cet eau toute calme, avant de reporter son attention sur Alizée.

-Tu parlais de ton amie, qui a laissé son fiancé, son enfant. On a ce mot, maladroit au fond, puisque la personne n'a pas choisi et elle n'a pas abandonné quoique ce soit. Elle ne les a pas "laissé" derrière elle. Elle a vécu avec son fiancé en connaissance de cause. Elle a eu un enfant, qu'elle a chéri. Puis, la fatalité et c'est triste, bien sûr, mais j'ai beaucoup voyagé et mes voyages m'ont appris ceci: ce n'est pas tant la destination, mais le voyage qui est important.

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@Alejandro Ortega
47 ans quand on y pense j'ai très peu de chance de vivre pleinement ma vie. Déjà personne me verra vieillir et je ne pensais pas mettre au monde un enfant parce que ça serait trop dur de ne pas le voir grandir. De ne pas le voir s'épanouir et fonder sa famille à son tour. Je ne pense pas à l'avenir, je profite juste de chaque moment présent. Comme je profite de ces moments avec toi parce que ça pourrait être les derniers. En y repensant, Carla a quand même vécu une vingtaine d'années et elle a eu la chance de rencontrer le véritable amour. Il l'a soutenu, il connaissait sa maladie et pourtant il ne l'a pas lâché, il était et est encore fou amoureux d'elle. On dit souvent que l'amour n'arrête pas la mort et c'est véridique. Quand j'entends ta voix prononcer les 47 ans c'est comme si que je venais de le réaliser et ça fait boomerang dans ma tête. C'est pourquoi j'ai aucune envie de me prendre la tête et c'est aussi pour cette raison que je ne souhaitais pas m'engager dans une relation sérieuse hormis aussi le fait que j'ai vécu une relation toxique. Tu comprends donc pourquoi je ne voulais pas aussi m'engager dans une relation sérieuse. A quoi bon? Seulement parfois l'amour a ses raisons dont la raison ignore, on ne choisit pas non plus de tomber amoureuse qu'on soit malade ou non. Enfin là je veux juste profiter pleinement de chaque seconde qui passe sans avoir de pensées sombres. Je ne peux pas le permettre parce que je dois aussi m'occuper de mon filleul, Malo. Tu vois, je fais des efforts phénoménales pour partager le plus de moments avec les personnes que j'affectionne particulièrement. Tous ces moments passés ensemble ça m'a aussi permise de ne pas y penser et de vivre à fond, de me sentir en forme comme tu le fais remarquer. Un sourire qui vient s'étirer sur mes lippes tout en te regardant. Il faut profiter de la vie pleinement tant que je peux. C'est grâce à toi que je suis en forme, tu m'aides à faire abstraction de cette maladie. Ma santé est bien meilleure quand t'es dans les parages. Et oui, l'effet Alejandro. Je ne suis sûrement pas la seule prétendante, mais ça vaut le coup d'être ton amante. Peut-être que ça changera maintenant que je suis enceinte d'un autre homme, mais pour l'instant cette complicité me plait bien. Tu viens à parler poétiquement et t'as de sages paroles. Je me mets à la place de Carla et je la trouvais très courageuse et forte parce qu'elle a réussi à être heureuse malgré tout. Mon sourire se dissipe et je me mets à regarder l'eau à mon tour. Wow.... C'est tellement vrai. Je ne devrais pas être défaitiste et me voir mourir demain, je devrais juste voir l'avenir devant moi et me dire : allez, on a qu'une vie. Et juste vivre le voyage sans me soucier de ce qu'il adviendra... Mais on me rappelle constamment cette maladie. Je dois souvent voir le médecin et ma famille s'inquiète pour ma santé. Tout ça pour dire que non elle ne les a pas laissé, elle était heureuse et elle a accompli une belle vie et c'est tout ce qui compte. Quand on parle de ma maladie avec Céleste elle m'engueule souvent parce que je lui ai dis que j'y survivrais pas, que la maladie m'emportera sûrement. Il m'arrive de broyer du noir, mais je sais garder le sourire.
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— with @Alizée Wertheimer

Alejandro pouvait maintenant mieux comprendre plusieurs des choix d'Alizée, dont cette volonté affirmée qu'elle avait de rester célibataire, de n'avoir, au mieux, qu'un amant dans sa vie. Elle-même y fait allusion. Si les rôles avaient été inversés, probablement qu'Alejandro aurait pensé tout le contraire. Ou peut-être que non? Reste qu'il est un romantique dans l'âme, il aspire à l'amour et si on lui dit qu'il ne vivra que 50 ans, il aurait désespéré de trouver. Il ne se dirait pas comme maintenant qu'il peut être patient.

-Je peux comprendre oui. Je ne sais pas ce que je ferais si j'étais à ta place. Si je serais complétement loup solitaire qu'avec des conquêtes ou à l'inverse, dépendant affectif, accro' à l'amour. Il y a sûrement un équilibre.

Après, cet équilibre dépend de la personne. Après une relation passée mouvementée disons, on pouvait comprendre qu'Alizée ne veuille plus s'engager sur le chemin de l'amour. Au début de leur fréquentation, Alejandro ne cachait pas sa volonté qu'ils forment un couple. Après tout, il y avait ce désir, ces valeurs communes et tout le reste, mais il a vite compris qu'il devrait faire avec le choix d'Alizée et s'il était sceptique au départ, maintenant, c'est une relation auquel il a pris goût.

C'est un peu ce qui a mené à la journée d'aujourd'hui et à toutes ces confidences. Le coup qui faisait encore mal à Alejandro était qu'elle soit enceinte de son meilleur ennemi, mais l'Espagnol taisait cette douleur, un peu blessé dans son orgueil, sans trop qu'il ne comprenne pourquoi. Mais ce n'était plus le plus important. Parce qu'Alizée, sa vie, était bien plus fragile qu'il ne l'aurait jamais cru. Quand elle le décrit comme une sorte de remède, il rit gentiment.

-Si tu continues, je vais chanter "Sexual Healing", juste pour voir ce que cela te fait.

Après il se penche un brin en arrière, les bras toujours tendus, il offrait son corps au soleil.

-Je pense que tu me donnes trop de crédit Alizée. Quand je t'ai rencontré, tu étais déjà bouillante d'énergie, une femme de tête.

Alejandro ne pense pas qu'elle a vraiment besoin de lui. Puis il se redresse un peu, observe la piscine, réfléchit, pense, à voix haute. Quand on meurt, on ne laisse pas de proches derrière soi, car ce n'est pas un choix qu'on fait. À choisir, parions que la personne resterait en vie, resterait avec ces proches. Alizée partageait ses pensées. Cette fois, il tourne le regard vers elle, fait en sorte de capter le sien.

-Je te trouve très courageuse Alizée.

S'inquiéter, c'est une réaction humaine naturelle, normale, bienveillante, mais aussi, un peu égoïste quand on y pense. N'est-ce pas Alizée qui a le plus à perdre, le plus de raison de s'inquiéter? Ne s'inquiète-t-elle pas à tout heure, à tout moment? Alors non, Alejandro n'avait pas envie de s'ajouter à ceux qui s'inquiètent, qui le font savoir en tout cas. Quel rôle peut-il jouer alors? Celui qu'Alizée veut bien lui confier, celui d'amant, d'ami, ce lien unique qu'ils partagent. Le beau brun vient embrasser la belle blonde, un beau baiser, pour les apaiser, après toute cette gamme d'émotions, sa main, toute douce contre la joue, le visage d'ange d'Alizée.

Puis, il esquisse un petit sourire, fais tomber sa chemise et c'est certain qu'il se met en scène un brin, pour les beaux yeux de son amante.

-Tu viens te baigner?

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@Alejandro Ortega
Il n'y a pas que pour cette raison que j'ai des craintes de m'engager dans une relation sérieuse... Le regard dans le vide, je repense à tous ces moments que j'ai vécu avec mon ex. Il pouvait se montrer tellement doux et attentionné au début de notre relation, mais il cachait bien une parti sombre en lui. Une facette que je détestais chez lui, il se montrait violent pour rien, rien qu'un mot que je prononçais et c'est comme si je signais mon arrêt de mort. Comme quoi, il n'y avait pas que la maladie qui voulait ma mort. A croire que la vie m'en veut de vivre, que je n'avais pas à décidé de ce que je voulais en faire. Il était jaloux ne serait-ce qu'un homme qui viendrait me demander l'heure, il voyait le mal de partout et pensait à tord et à travers que je le trompais alors qu'il n'en est rien. J'en avais pourtant de nombreuses occasion avec Baker, mais je suis très fidèle et malgré le mal qu'il m'a fait il  était inenvisageable de trahir sa confiance. Lorsque je m'engage, je me donne corps, cœur et âme. Je me suis beaucoup confié à toi dernièrement et je ne voudrais pas en rajouter une couche en te dévoilant les véritables raisons de ma réticence à l'engagement. Je lâche un rire à ta réflexion. Alors je vais continuer juste pour t'entendre chanter "Sexual Healing !" Je suis certaine que tu chantes bien et j'aimerais bien aussi te voir danser. Je te lance un regard provocateur, allez, pas capable de chanter? J'ai le droit à bien des compliments venant de ta part et mes joues se mettent à rougir instinctivement. C'est le travail qui m'a rendu comme ça. Les moments passés avec toi et le sexe aussi me donnent aussi cette force et cette énergie. Tu peux être fier de me rendre en forme, guapo. Je me mordille la lèvre inférieure en repensant à tous ces moments partagés avec toi, ce sourire que tu me rends chaque fois que je suis à tes côtés. Tu te sous-estimes bien trop, Alejandro. T'es vraiment un homme qui en vaut le coup. Tu dois en faire tomber des femmes et je me sens chanceuse d'avoir toute ton attention en ce moment. Mon regard ancré dans le tien, mon sourire s'élargit sur mes lippes. J'essaye de l'être, mais c'est parfois difficile. Et j'ai aussi de la chance d'être aussi bien entourée. Entre ma famille, mes amis, meilleures amies même puis toi à présent. Dorénavant je me sens soutenu, tu m'apportes le réconfort dont j'avais besoin. Encore plus quand tes lèvres se posent sur les miennes dans un baiser passionné et je prolonge avec tant d'intensité. Je ne pensais pas qu'après toutes ces révélations, tu voudrais encore de moi et je me sens soulagée que ce soit le cas. Tu te montres encore plus présent et ça me fait ressentir un bien être à l'intérieur de moi. Des petites palpitations au coeur et ce sont des palpitations qui sont plutôt bonnes, qui laissent place à une forte émotion. A la fin de ce baiser, tu te relèves pour faire tomber ta chemise et j'ai encore droit à un joli show privé. Cette fois je ne te saute pas dessus même si je te dévore du regard, je me lève à mon tour et prends ta main afin de plonger dans l'eau avec toi. Je sors la tête de l'eau, me rapproche de toi et ajoute. Merci... De m'avoir écouté et de ne pas avoir pris la fuite comme je le redoutais...  
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