ANNENBERG HALL ►

Je commençais à avoir franchement peur ... Tout le monde autour de nous paniquait, moi la première. J'avais une main sur mon ventre, et l'autre sur mon téléphone qui venait de vibrer. Apple également, et celle ci me conseilla de vérifier mes sms. Nous, présidents, vice présidents et personnel de l'université, étions sollicités ... Parce que tout ceci était vrai. Je nageais en plein cauchemar. Ca ne pouvait pas être vrai, pas là ... Apple prit les devants et commença à prendre des décisions... De mon côté, je gardais mon téléphone entre mes mains tremblantes, les yeux écarquillés par la terreur. Je ne voulais pas mourir ici, pas sans Jude, pas avec mon bébé ... Pas maintenant.

« Merci, je veux bien de l’aide. » Je repondais alors avec un sourire pour la rassurer : " Derien c'est normal. " Tant dis que je l'aidais à s'asseoir par terre, je me mis a genoux devant elle j'avais prit son sac si elle en avait besoin c'est alors qu'elle me dit. « J’ai besoin de mes cachets, c’est une plaquette de pilule bleu et blanche toute petite, j’ai pas réussi à les trouver mais j’en ai toujours dans mon sac. » J'equarquillais un sourire comme dans une chanson française le sac des filles était un véritable mystère pour les hommes. Je lui demanda alors : " Veut tu que j'essaye de chercher a mon tour? " En attendant sa réponse je reflechissais a une méthode que j'avais appris pour diminuer le rythme cardiaque. L'un de mes amies de Paris souffrais de la maladie de Bouvray. C'était une maladie qui causait de la Tachicardie au patient. Je pense quand utilisant cette méthode ca calmera la crise de la jeune femme: " Ce qu'il faut tout d'abord c'est diminuer ton rythme cardiaque je connais un moyen rapide et efficace, faudrait que tu es confiance si je ne trouve pas tes médicaments. "

Après avoir demandée aux étudiants de s’occuper des tables, ils se mirent à la tâche. Certains avaient peur, d’autres les rassuraient, ça allait bien. Je descends de la table et m’apprêtait à aider la foule à déplacer les meubles quand Nate me tient par le bras. Je m’arrête pour le regarder… Apple ! Il faut que je te parle ! je fronçais les sourcils et attendait qu’il élabore et qu’il fasse vite, parce que c’était pas le moment de partager à propos de la pluie et le beau temps.

Il met ses mains sur mes joues et s’approche de moi pour m’embrasser. J’étais à vrai dire tellement étonnée que je n’osais même pas le repousser… Plus, je n’avais pas la moindre idée de ce que ce baiser voulait dire. Une fois terminé, je reste immobile. Je ne pouvais pas mourir sans te dire que j'avais des sentiments pour toi... j’hoche la tête, faisant comme si je comprenais ce qu’il me disait alors que… non. J’ai tout de suite compris que ça allait être compliqué une fois qu’on serait sorti d’ici. Je l’attrape par le poignet et me pince les lèvres, j'avais un air désolé... Il pouvait comprendre que les sentiments n'étaient pas partagé. ... Tu ne mourras pas. C’était tout ce que je pouvais dire pour le moment. Je me tournais et couru rejoindre les autres pour placer les tables.

Le jeune homme proposa alors de m’aider à chercher mes cachets.

« Merci, je veux bien. » Lâchais-je.

Je commençais à avoir du mal de respirer, la panique grandissait en moi et voir tout le monde s’agiter n’aidait pas. Je devais me calmer, en tout cas essayer mais je n’y arrivais pas. Il me proposa ensuite de m’aider à me calmer, je ne savais pas s’il était médecin ou autre mais j’avais trop besoin d’aide pour refuser. Je tentais alors d’articuler.

« J’ai vraiment besoin de ces médicaments ... Je … Je veux pas … mourir ! »

Je sentais les larmes monter, je paniquais complètement, je ne contrôlais plus rien, ma tête déraillait et je ne trouvais toujours pas ces putins de médocs’. J’avais déjà eu l’impression de mourir une fois, et je ne voulais pas revivre ça, pas encore ! Les larmes se mirent alors à couler. « Calme toi Joleen, respire et calme toi » je me répétais ça en boucle dans ma tête pour tenter de me reprendre en main.

J'étais au bord de la crise de panique, crispée sur mon téléphone, complètement apeurée, à l'idée que cette bombe explose. J'étais loin de Jude, et donc, ma peur n'en était que décuplée, à vraie dire, je me sentais prête à fondre en larmes d'une minute à l'autre. Alors, que, telle une fourmilière, les étudiants se mirent en mouvement, James vint vers moi, cherchant mon regard pour me rassurer. "Ca va aller Roxy, on va s'en sortir, je te promet, je laisserais rien arriver ni à toi ni au bébé" Je respirais avec difficulté, mon regard rencontrant le sien qui se voulait rassurant. Si cette bombe explose ... On ne sait même pas si ce type est juste derrière les portes .. ! Une larme roula sur ma joue et je me jetais sur mon portable pour envoyer un message. Je dois savoir ou est Jude !

Giulia avait passé sa matinée à plancher sur le sujet de son précédent cours de politiques. Elle avait du mal à tout comprendre et elle n'était plus bonne à rien après 3h00 de travail. Alors qu'elle rangeait ses cours, elle entendit son ventre grogner, signe qu'il était l'heure d'aller manger. Elle envoya un sms à Nate sur le chemin afin de savoir ce qu'il faisait, espérant pourquoi pas manger avec lui. Elle arriva rapidement à la cafétéria qui commençait doucement à se remplir. Pendant que le cuisinier réchauffait son plat, Giulia balaya du regard la salle et aperçut son ami non loin de là. Elle se dépêcha de choisir son dessert afin de le rejoindre. Alors qu'elle hésitait entre le cheesecake et le fondant au chocolat, elle entendit une voix qui semblait ne venir de nulle part *quoi ? Une bombe ? Quelle mauvaise blague !*. Alors qu'elle prit son gâteau, elle remarqua comme un vent de panique notamment, celle qu'elle ne supportait pas, Apple. Alors qu'elle se dirigeait vers Nat pour déjeuner avec lui, elle le vit se diriger vers son ennemie et ... l'embrasser ?! Giulia n'en croyait pas ses yeux, elle fit tomber son plateau sur le sol, choquée de voir une telle chose se produire. Au fond d'elle, elle éprouvait de la jalousie, décidemment cette fille se mettait toujours en travers de son chemin. Elle avança d'un pas décidé en direction de Nat Ne revient même pas me parler toi !. Elle tourna les talons pour aller voir si les autres avaient besoin d'aide préférant ignorer Apple et Nat.

Ricardo se tenait debout à côté des desserts. Il regardait tout le monde céder à la panique et commencer à courir dans tous les sens. Apple se mit debout sur une table et attira l'attention de tous. Elle demanda à ce qu'on empile les tables pour bloquer la porte. Harvard était verrouillé ? Sympa ! Donc si cette histoire était vrai, le doyen préférait qu'un maximum de personne reste bloqué ici histoire qu'il y ai encore plus de morts. Très intelligent... Ric n'y croyait pas une seule seconde. Il se contenta de regarder les gens courir de droite à gauche en bougeant les tables, avec un léger sourire sur les lèvres. Il croqua dans la pomme qu'il tenait depuis quelques minutes et attendit calmement que le doyen arrête cette mascarade

Hey hey et c'est qui le connard qui capte jamais rien à ce qu'il se passe? C'est bibi!!!! Ouais car je vous la résume, en fait, j'étais parti direction la cafèt' car il faut le dire, après un bon pétard bah... On a faim quoi. En plus les cours de ce matin avaient été lourds mais genre d'une force! Enfin bref, donc résultat je m'étais rendu là bas pour manger un morceau, enfin à la base quoi. C'est le casque audio sur les oreilles (si si...), que je m'étais pris un Kinder Burno dans la machine pour me poser tranquille à le dévorer dans mon coin lorsque je vis le visage des gens autour de moi. Sur le coup je grimaçais ne comprenant pas ce qui pouvait bien leur arriver (tous devenu dingo ou bien?), mais très vite je commençais à trouver ça bizarre et donc ENFIN je me décidais à enlever mon casque de ma tête et là... Je n'en cru pas les oreilles. Un mec apparemment complètement fou, criait alerte à la bombe sur le haut parleur du bahut. Sur le coup je cru à une blague seulement... Les secondes défilants, ça devenait flippant là quand même car ça avait l'air plus que sérieux. Et là premier réflexe? Penser "Où est Briony?!"

E. Rory McGillian a écrit:

« Merci, je veux bien. » A ces mots je me mis a la recherche de ses médicament, j'essyais de trouve une plaquette quelque chose... Mais rien je commencais legerement a paniquer surtout quand j'entendis sa phrase: « J’ai vraiment besoin de ces médicaments ... Je … Je veux pas … mourir ! » Elle etait sous le choc, je posa le sac prenant ses mains je la fixais dans les yeux en lui disant: " Hey! tout vas bien! D'accord? Dit moi comment tu t'apelles? Moi c'est Rory... Joleen? Oh c'est un magnifique prénom on dirait le nom d'une Fleur. Ecoute moi n'écoute que ma voix, tout vas bien se passer on essaye de bien respirer? " Je prenais des respirations assez accentué pour qu'elle imite ma respiration instinctivement, je tentais de la rassurer du mieu que je pouvais je ne voulais pas qu'elle fasse une Syncope non plus .