ANNENBERG HALL ►

Le matin même, Natanael s'était levé tard et par conséquence, n'avait pas eu le temps de manger avant d'aller en cours. C'est pourquoi après une longue matinée, il s'était empilé une quantité de frites, sans compter le sandwich, les yaourts et les fruits. Il mit trois à se rendre compte que la panique s'installait dans le self, et c'était Apple qui réveillait le morfale en criant à la bombe. Nate se levait automatiquement en faisant tomber un camarade. Il regardait autour de lui, un peu perdu. Le mot "bombe" résonnait dans tout le lieu, il ne savait pas quoi faire. Peut-être partir non ? Nate s'approchait de la sortie mais il voyait que des étudiants essayaient de sortir, impossible. Ils allaient vraiment ... mourir ? Il s'approcha d'Apple et de sa meilleure amie, la saisissant par le bras pour la regarder droit dans les yeux. Il était paniqué, ce mot résonnait dans sa tête.« - Apple, ça va, calmes toi... » Au ton de l'homme, il se doutait que c'était pas une blague...

J’avais entendu un mec crier par tout qu’une bombe allait exploser et j’étais vraiment terrorisée, je courrais partout cherchant quelqu’un que je connaissant, j’avais peur, terriblement peur. J’espérais trouver ma sœur ou même Rory, je traversais la cafeteria, j’espérais y trouver quelqu’un y avait toujours du monde à cet endroit. Je parcourais la cafet’ des yeux y cherchant un visage connu, je m’arrêtais sur un mec qui dessinais, c’était lui j’en étais sure « Rory, rory qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’as pas entendu, il y a une bombe, faut pas rester là ! » J’étais totalement paniquée, mon cœur battait à cent à l’heure.

« Rory, rory qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’as pas entendu, il y a une bombe, faut pas rester là ! » Je levais la tête je vis Cheyenne completement paniqué, j'arquais un sourcil je me releva posant mon crayon derrière mon oreille et je lui dit d'un ton assez calme pour pas montrer ma detresse car oui j'en avais: " Ecoute ca sert a rien de s'enfuir, on c'est pas où il est dans Harvard. Autant rester dans un endroit ou on sait qu'il n'y pas... T'en fais pas je connais ce genre de personnage j'en ai vu plein à Dublin. " Je tenter au maximum de la rassuré mais je savais que cela ne marcherait pas alors je lui dit: " La meilleur chose a faire et rester là et d'attendre calmement. " Un sourire confiant sur les lèvres, je ne voulais pas lui faire peur car je savais que quoi qu'il arrive il y a 15% de chance qu'on se soit pas blesser dans cette histoire

Une bombe ? La demoiselle avait du mal à le croire. Elle savait que c'était une chose plutôt courante aux Etats-Unis, mais ne penserait pas que c'était possible à Harvard. Les choses se brouillaient dans sa tête. Elle n'arrivait plus à se concentrer surtout quand Apple se leva et se mit à crier, "J'crois que c'pas des blagues... PLANQUEZ VOUS TOUS, ÇA VA PÉTER !". Tout le monde se leva et se mit à paniquer. Arwen se leva à son tour et en faisant de son mieux pour garder son sang froid. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire. "C'est .. C'est pas possible, faut qu'on sorte d'ici !" dit alors Roxanna à la suite. Elle aussi commençait à paniquer. Elle se leva à son tour, dévoilant son ventre déjà bien rond. Arwen se leva doucement à son tour et regarda les personnes qui se trouvaient autour de la table à tour de rôle. "Il faut garder son calme... et trouver une solution pour sortir d'ici et se mettre en sécurité". La brune se mit à regarder autour d'elle pour trouver une solution, mais c'était la panique et elle n'avait vraiment aucune idée de comment se mettre en sureté.

Alors que je regardais Cheyenne je vis la présidente des Cabot peter son cable et perdre son sang froid, je m'approchais d'elles accompagné de Cheyenne et j'écoutais se que disais Arwen: " Je suis d'accord avec Arwen, il ne faut pas paniquer c'est ca qu'il recherche... Restons calme. On est plus en sécurité ici que dans les couloirs. On ne sait même pas où il est attendons les renseignement de la police si ils viennent. " je decidais donc d'intervenir ce n'etait pas mon genre de laisser les choses s'enveunimer c'est comme ca que cela c'est mal passer le jour du dimanche Sanglant. J'étais en compagnie de ma presidente, de Arwen une des lowell et de deux personnes que je ne connaissais pas tant que ça

- C'est quoi ce délire ? T'es pas sérieuse là ! Je tourne la tête et voit Joleen accroupi près de moi. J’avais vraiment semé une panique générale dans la cafeteria. Plusieurs avaient choisi de courir en dehors de la cafetaria pour s’enfuir et c’était pas le but que je voulais. C'est... C'est pas possible, faut qu'on sorte d'ici ! Je regarde Roxanna, apeurée et ferme les yeux pour tenter de réfléchir. Apple, ça va, calmes toi... La voix de Natanael, j’aurais pu la reconnaître parmi milles. J’hoche la tête et sent mon téléphone vibrer.

- Il faut garder son calme... et trouver une solution pour sortir d'ici et se mettre en sécurité Je baisse les yeux pour regarder mon portable, c’était le doyen. Roxy, t'as vue tes messages ? Faut qu’on fasse quelque chose. Je prends le temps d’échanger quelques SMS avec Andy et une fois la conversation terminé, je trouve un plan. Non, on a pas l'temps d'sortir, la bombe peut éclater à tout moment. Je monte sur la table et siffle un bon coup. Écoutez-moi ! On va tout empiler les tables sur le côté et bloquée l'entrée. Les portes d'Harvard ont été verrouillées, c'est impossible de sortir d'ici de toute manière ! La seule chose qui nous reste à faire c'est de nous protéger des débris et ondes de chocs !

Il se sentait vraiment mal, tout prenait des proportions auxquelles il ne s'attendait pas du tout. Il espérait qu'Apple reste calme car il tenait à elle. Mais évidemment, elle semblait mieux, elle prenait les choses en main. Natanael la regardait, et comprenait qu'il y avait de grandes chances qu'ils y restent. Il attrape Apple par les hanches quelques temps après son discours. « - Apple ! Il faut que je te parle ! » Il se sentait très inquiet de ce qu'il faisait mais il ne voulait pas mourir avec des regrets. Il posa ses mains sur les joues de la présidente Cabot et décida de déposer ses lèvres sur les siennes. C'était clairement pas le moment mais au moins, il pouvait mourir en paix. Il s'écarta d'elle quelques instants après... « - Je pouvais pas mourir sans te dire que j'avais des sentiments pour toi... » Il déviait son regard sur le coté, sentant son portable dans sa poche. C'était un message mais il ne s'en préoccupait pas tout de suite.

Tout le monde commençait à paniquer, ça devenait incontrôlable. Après quelques minutes Apple fit une annonce, le campus était fermé, on ne pouvait pas sortir …

« C’est un cauchemar … » Lâchais-je de plus en plus paniqué.

Le médecin m’avait dit d’éviter les situations stressantes, surtout depuis mon récent malaise et voilà que je me retrouvais coincé à proximité d’une bombe …
Mon cœur s’accélérait, à cause de mes opérations mon cerveau interprétait régulièrement de travers ce que je ressentais ou alors amplifiait les effets, résultat la panique qui s’emparait de moi devenait de plus en plus incontrôlable. Je me mis alors à fouiller dans mon sac à la recherche de mes médicaments, je devais réguler mon rythme cardiaque, je ne voulais pas faire un malaise maintenant ! Je tremblais comme une feuille, je n’arrivais pas à trouver ces cachets, je commençais à trembler tellement fort que j’en fis tomber mon sac … Je devais absolument trouver ces médocs’ !

Je regardais Apple faire son discours, j'en était presque ému tant dis que je laissais le groupe baliser la porte de la cafet, je remarquais au loin une jeune fille qui semblait faire un malaise, je ne pouvais pas laisser faire ça. Je connaissais les malaise comme ma poche en ayant fait plus jeune a cause de ma croissance mais surtout a cause de mon anémie. Je m'approchais d'elle laissant Cheyenne un instant, je m'approcha d'elle doucement: " Mademoiselle, vous voulez de l'aide? " Je la regardais elle était pâle... Je glissa mon index et mon majeur sur son poignet pour analyser son poul: " Ai confiance, j'ai fait du secourisme pendant un temps, Tu devrais t'asseoir. " Je regardais autour de moi un endroit un peu reculer ou Joleen pourrait s'asseoir et etendre ses jambes: "Si tu veux tu devrait aller t'asseoir labas. Je peut t'aider si tu veux... "

J’avais survécu à une tumeur au cerveau et 4 opérations, alors je n’allais surement pas mourir à cause d’un taré qui veux tout faire péter ! Un jeune homme s’approcha de moi pour me donner un coup de main, vu la situation ce n’était pas de refus, je n’arrivais même pas à me relever.

« Merci, je veux bien de l’aide. »

Il m’aida à m’asseoir dans un endroit un peu plus calme. Je tentais de respirer régulièrement comme j’avais appris.

« J’ai besoin de mes cachets, c’est une plaquette de pilule bleu et blanche toute petite, j’ai pas réussi à les trouver mais j’en ai toujours dans mon sac. »

Ça n’allait pas mieux, sans ces saletés de médoc’ je ne pouvais rien faire.