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Il y avait maintenant une havre de personne entourant Poppy, Jasper et Torrey, ce qui n'aidait pas du tout à l'esprit de panique de la Cabot. À chaque fois que quelqu'un s'ajoutait, elle avait l'impression d'étouffer encore plus et son coeur était sur le point de lâcher. L'effet de groupe n'était finalement pas très bénéfique. Jasper la quitta afin d'aller chercher un extincteur, chose qui pouvait toujours être très utile si jamais la bombe explosait par exemple pour éteindre un feu potentiel ou carrément briser une vitre. Lorsqu'il revint,ce fut à son tour de quitter le groupe, elle n'arrivait plus à respirer. Excusez moi. Poppy se leva d'où elle était pour s'isoler dans l'une des rangées de livre vide où elle était autrefois. Peut-être les protégerait-elle ? Peu importe ce qui arriverait, une chose était bien sûre et c'était le fait qu'elle ne supporterait pas de retourner en pleine foule.

Il m'était difficile de penser au fait que le jour probable de ma mort, à savoir aujourd'hui, je ne pourrai pas faire face aux gens que j'aime pour leur dire au revoir et à quel point je les aime. Le pire dans tout ça c'est aussi de penser que je pouvais perdre un proche et moi, au contraire, survivre. C'est d'ailleurs ce qui me retournait le plus le ventre. De ce fait, j'étais obligé de faire mes adieux à travers des sms, des adieux déchirants qui me bouleversaient et qui me tiraient les larmes au possible. Mon meilleur ami Read à l'extérieur ne supportait pas la nouvelle et je me retenais pour ne pas m’effondrer au sol. Comme l'avait dit Soliman nous devions montrer que nous étions forts mentalement et j'essuyais les quelques larmes sur mes joues." Il faut qu’on garde un contact avec l’extérieur et il faut qu’on parvienne à faire entre guillemets penser à autre chose les plus anxieux… J’pourrais faire la spice girls mais je suis pas sûr que je parviendrais à faire rire un peu même si c’est nerveux les plus affolés. " Je rigolais nerveusement. C'est vrai que l'humour et le rire était une bonne arme de défense, mieux vaut mourir en plein fou rire qu'en larmes, j'ai envie de dire. Nael finit par nous rejoindre." Je crois que pour la situation d'une explosion c'est de rester a terre en se cachant derrière une table ou autre. Enfin bon rester en contact avec l'exterieur c'est une bonne idée " J'arquai les sourcils, oui effectivement se cacher était une bonne idée mais est ce qu'il aurait assez de tables pour protéger tout le monde? J'avais du mal à y croire." Oui il faudrait au moins que les personnes les plus faibles se protègent. " Je pensais notamment à Torrey, parce que même si je ne la connaissais pas j'avais énormément peur pour elle et je n'aurais pas aimé me retrouver dans sa situation." Ah et Nael, Read m'a dit de te dire qu'il t'aime et qu'il pense à toi. " J'esquissai un léger sourire à son attention, même si j'étais loin de sourire à la situation.

"Lily c'est adorable !" Je souris distraitement en écoutant Brooke. J’étais contente que ce nom lui plaise même si elle et moi ne nous connaissions pas. Après tout, c’était toujours plaisant je suppose de savoir que l’on n’avait pas affublé notre enfant d’un nom ridicule ou tout simplement laid. Je sortis de mes rêveries en sentant le regard de Brooke se poser un peu plus sur moi, elle semblait paniquée. "T'en fais pas. Tu nous as vu ? On est bien trop jeune et sexy pour mourir maintenant ! Ca ne va pas arriver." J’esquissai un sourire peu rassuré et regardai un instant les gens autour de nous. Ils commençaient à parler de façon de se protéger au cas où la bombe exploserait et tout ça. Ce n’était pas fou, mais où pouvions nous réellement nous cacher dans une librairie? Les fenêtres risquaient de nous exploser dessus, les étagères pleines de livres de nous écraser et les tables de se fendiller et de nous lacérer. Je déglutis, sentant à nouveau mon cœur battre un peu trop rapidement. La fin était proche, je le sentais.

L'explosion
Les dégâts

Les bombes viennent d'exploser, tous vos RPs devront désormais parler des déflagrations.
Pour en savoir plus, rendez-vouc ici.

Nevada commençait à reprendre du poil de la bête, elle ne parvenait cependant pas à masquer les petites larmes qui coulaient le long de son visage, j’en balayais une d’un revers de doigt lui adressant un regard qui se voulait tendre et rassurant. Des événements comme ceux-là ne pouvaient que nous rapprocher les uns des autres et je pense que ça allait être le cas avec Nevada, ce n’était qu’une impression mais si nous parvenions à sortir de cette bibliothèque en vie il y avait fort à parier que nous serions très rapidement amenés à nous revoir. « Je crois que pour la situation d'une explosion c'est de rester a terre en se cachant derrière une table ou autre. Enfin bon rester en contact avec l'exterieur c'est une bonne idée. » Nael nous avait rejoint et nous offrait une idée plutôt intéressante, tout le monde ne pourrait probablement pas avoir une table mais si c’était le cas je laisserais ma place, je n’étais pas le genre de mec qui en laisserait certains dans la panade juste pour sa sécurité. « Oui il faudrait au moins que les personnes les plus faibles se protègent. » Elle n’avait pas tort, je pensais notamment Torrey qui était enceinte et risquait en plus d’être blessée de faire une fausse couche. « C’est une bonne idée, je resterais vers les portes au cas où il soit demandé d’ouvrir les portes rapidement, je dégagerais le passage et les tables qui sont devant... » Soudain de nombreux bruits sourd se mirent à retentir, les fenêtres de la bibliothèque partaient en fumée en moins de deux et nous nous retrouvions tous à terre, je poussais Nael et Nevada dans ma chute sentant quelques coupures entailler mon corps, les morceaux de verre projetés dans l'explosion probablement.

• Un bruit sourd, un espèce de tremblement, j’comprends pas ce qui ce passe, ça doit être l’explosion… putain ça a pété ici, bordel de merde pourquoi j’ai dit à Neva qu’il n’allait rien ce passer ? J’ai pas compris ce qui s’est passé, en à peine une seconde tout venait de péter me faisant entendre un simple sifflement, les voix sont étranges, personne n’est mort, je le vois, mais il y a des blessés, je regarde Roxanna, elle a peur, elle a pas l’air bien, mais elle n’est pas morte, elle est en vie, et je sais que Jude ne va pas tarder à venir la rejoindre, et puis, Apple est à ces côtés, plus rien ne lui arrivera… Alors j’me lève, putain, j’me casse la gueule, j’ai mal à la jambe. J’me touche le front, y’a du sang, j’regarde mon t-shirt, y’a du sang, j’ai envie de vomir, je sais pas ce que j’ai, mais j’suis pas bien, j’ai la tête qui tourne, j’ai envie de dormir, mais je ne peux pas, faut que j’aille voir Nevada, je ne pense qu’à elle, je ne pense plus à autre chose, j’peux plus penser, elle occupe mon esprit, j’ai peur putain, j’ai vraiment peur… Alors je me casse d’ici, j’me tient au mur pour marcher car je galère, j’perds encore pas mal de sang, je sais même pas d’où il sort, je m’en branle de ma vie, j’veux juste que Neva aille bien, alors je marche, je galère mais j’arrive à la librairie, je pousse la porte mais c’est bloqué, putain de merde, fait chier, je gueule des insultes comme pour me sentir en vie. Les fenêtres, putain ouais les fenêtres ! J’fais demie tour et j’arrive au niveau d’une fenêtre, y’a de la fumée et je la vois pas, j’ai encore plus peur… J’m’en branle j’escalade, j’suis prêt à crever pour elle. « Neva ?! T’es ou bordel ?!! » J’commence à sentir une larme coulé, bordel qu’est-ce qu’il se passe, dîtes moi qu’elle n’a rien ! •

Je discutai toujours avec Soliman et Nael de ce qui serait plus à même de nous sauver ou du moins nous épargner légèrement si jamais tout sauter. Ouais se protéger avec des tables c'était la meilleure des solutions, on avait que ça sous la main après tout. Je textotai toujours avec Alek, le seule moyen qui me relier à lui. Soliman avait bien lu ma détresse dans mes yeux et je crois que je ne le remercierai jamais assez d'avoir été là si je réussissais à survivre à cela." C’est une bonne idée, je resterais vers les portes au cas où il soit demandé d’ouvrir les portes rapidement, je dégagerais le passage et les tables qui sont devant... " Je n'entendis même pas pleinement sa phrase lorsque j'entendis des bruits qui paraissaient si loin mais à la fois si proche. Sur l'instant je restai tétanisé par la peur, je sentis juste mon corps touché le sol après avoir été entrainé à terre. Ma tête heurta le sol et là ce fut comme un trou noir. Je planai dans un autre monde, un monde plus réconfortant. C'était peut être ça la mort alors. Au bout de quelques minutes, et appelés par certain bruits de fond, je revenais à la réalité. Ouvrant lentement les yeux, je découvrai l'horreur devant mes yeux. Le verre brisé par terre, l'odeur du sang aussi. J'essayai de me relever mais je n'y arrivais pas. En tournant la tête, je m'aperçus que ma jambe était coincé par une des bibliothèques. J'étais tellement mal que je ne sentai pas la douleur. Des larmes perlaient sur mon visage, moi qui avait promis à Alek de tout faire pour survivre, j'étais en mauvaise posture." Neva ?! T’es ou bordel ?!! " Un écho que j'entends faiblement à travers les cris. J'ai encore toute ma tête pour comprendre que c'est Alek qui est là. Mais qu'est ce qu'il fout là d'ailleurs, je lui avais dis d'attendre dehors. J'ai peur mais je met toutes mes forces pour réussir à parler." Alek, Alek ? C'est toi ? " Putain de bibliothèque, je suis bloquée, je sais même pas si je saigne je vois rien et j'ose pas regarder. La peur anesthésie ma douleur physique. Je veux bouger, partir merde.

S'il n'y avait pas une menace de bombe, on aurait pu croire que ce midi était normal. Candice était avec ses amis, il y avait d'un côté Micah et de l'autre Xaver à qui elle fit un sourire pour tenter de le rassurer et de se rassurer elle-même. Les sms qu'elle avait envoyé ne l'avait pas rassuré, la plupart de ses amis étaient sur le campus et pouvaient à tout moment être gravement blessés ou pire encore. Sans s'en rendre compte, Candy tremblait comme une petite vieille. Elle n'arrivait pas à se contrôler, le stress, la peur de mourir, la panique, rien n'allait. Elle décida de se rapprocher de Xaver afin de trouver un peu de réconfort. Elle lui fit un câlin pas trop fort non plus pour ne pas lui faire trop mal avec ses blessures, d'ailleurs si la bombe se trouvait dans la bibliothèque, elle n'hésiterait pas à tout mettre en œuvre pour protéger ses amis quitte à y perdre la vie s'il le fallait. Alors qu'elle sserrait le prince allemand sans ses bras, elle sentit des secousses puis des bruits forts, assourdissants indiquant que le fou allié avait bien réussi son coup. C'était la panique général, les étagères commençaient à tomber, les vitres explosaient littéralement. C'était l'apocalypse. Toujours accrochée à Xaver, elle ne savait pas si elle allait mourir ou vivre, c'est pour cela qu'elle décida de l'embrasser de manière brève juste avant qu'une étagère ne vienne s'écraser tout droit sur eux Attenti.. Elle eut le réflexe de pousser une personne mais pas deux. Elle arriva à pousser Xav un peu plus loin de manière à ce qu'il ne se prenne pas tout le poids du meuble sur lui même si inévitablement, il serait touché. Candice aura au moins essayé de le protéger comme elle pouvait. D'un coup, elle sentit toute la lourdeur de l'étagère s'écraser sur le côté droit de son corps. Elle ne sentait plus son bras droit, ni sa jambe droite. Elle ne sentait plus rien du tout, étrangement, elle n'avait pas mal, elle avait comme l'impression d'être à part. Ouvrir ses yeux paraissait insurmontable. Elle préférait rester inerte, comme endormie mais ne sachant pas si un jour, elle réussirait à se réveiller.

Il venait de raccrocher. Arwen allait bien, c'était déjà l'essentiel ... Et une boule se nouait dans sa gorge, rendu heureux par le savoir qu'il ne la laissait pas indifférente. Chuck. Luhànn. Chuck. Charlotte. Peut être que cette fois-ci, il aurait plus de chance ? Mais l'heure n'était pas aux interrogations triviale. Les autres avaient besoin de lui. De son coin reculé de la bibliothèque, Eden se mit en marche pour rejoindre le troupeau agglutiné autour de ce qui lui semblait être Torrey lorsque soudainement ... Il le sentit. Tandis que son pied se posa contre le tapis décorant l'une des fiertés de l'université, une force insurmontable, brutale et inattendue le frappa de plein fouet. Avant qu'il ne s'en rendit compte, il s'était retrouvé projeté dans l'une des étagères du fond, légèrement étourdi mais assez lucide encore pour voir que celles devant lui s'étaient écroulées sur une pile de livres brûlants, une pile de livres qui lui barraient à présent la route. Dans le choc, son téléphone tomba de sa poche avant de se faire rejoindre par l'un des plus grands volumes des étagères, et, malheureusement, l'objet ne survécut pas à cette ordalie, sa vitre se fracassant en plusieurs gros fragments. Une odeur de braise émanait de là où la fumée noire s'échappait tandis que de chaudes flammes oranges dévoraient les pages de culture et de savoir qui se trouvaient face à lui. Le reflet des flammes luisait en ses yeux. Puis, une réaction retardée face à l'explosion prit lieu, et Edenshaw se vit heurté par une pluie de livres, tombant, effectivement, au sol.

- Arwen ... murmura-t-il. Puis, le jeune homme perdit connaissance.

Nous étions regroupé autour de Candice pour essayer de taper la discute et oublier qu’une alerte à la bombe paralysait Harvard. Lily se tenait à coté de moi, un peu en retrait dans mon dos. Si la petite héritière que mes parents espéraient que j’épouse n’était pas aussi nerveuse, je l’aurais laissée avec Xaver et me serait mis à l’abri avec la blondinette, mais ce n’était pas encore le bon moment pour lui annoncer que nous devions nous mettre à sécurité… … … Trop tard… … … J’entendis une explosion sourde à l’extérieur. A peine le temps de comprendre ce qui arrivait qu’une deuxième explosion se fit entendre juste devant les portes barricadées. Sans réfléchir plus d’une nanoseconde, j’attrapais Lily par réflexe protecteur et me positionnais entre elle et les vitres de la bibliothèque. A partir de là tout alla trop vite. Candice hurla et sans pouvoir rien faire, je reçu les livres sur la tête avant de me faire écraser par une étagère… Et puis rien. Le noir complet de l’inconscience.