Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTG INTRIGUE ► fête foraine éphémère - Page 23
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TG INTRIGUE ► fête foraine éphémère

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Elle avait réussi à ouvrir les yeux. Elle avait le teint pâle et elle crachait du sang et elle n'avait jamais été moins en forme qu'aujourd'hui, mais au moins elle avait ouvert les yeux, et elle avait lâché un petit mot, et elle se battait pour respirer au milieu de ce champ de bataille. T'avais pas meilleure mine, le visage ruiné par les larmes, la terreur ancrée au fond de tes pupilles foncées, et l'impuissance d'un homme qui ne pouvait rien faire pour sauver celle qui était devenue si importante pour lui, et cela malgré toute la bonne volonté du monde. Tu parlais, beaucoup, beaucoup trop. Lara ne t'entendait peut-être même pas mais toi t'avais besoin de ça, une litanie de mots qui te faisait prendre conscience des choses et qui t'aidait à ne pas virer fou et à te calmer. Ça ira, ça ira, ça ira... Clignant instinctivement les larmes qui brouillait ta vue, tu secouais rapidement ton visage, alors qu'elle osait s'excuser. « Arrête... Dit pas de bêtises... » Tu lâchais, ta voix craquant. Désolée de quoi, au juste ? Comme si c'était de sa faute, comme si elle pouvait y faire quelque chose- non, non, tu refusais qu'elle soit désolée alors qu'elle était en train de subir et de souffrir comme ça. Elle te regardait d'ailleurs avec une expression qui te faisait mal parce que t'avais aucune idée de comment l'aider, tu ne pouvais rien faire qui puisse la soulager sans avoir peur d'aggraver son cas, et elle le savait. Alors tu prenais refuge dans les mots, dans l'espoir, parlant d'un futur rendez-vous qui lui arrachait un petit sourire. Tu reniflais à ses paroles, ton front venant se poser doucement contre sa tempe. « J'aurais accepté. » Tu murmurais – parce que si ça te rendait triste de savoir qu'elle souhaitait te demander d'être officiellement ensemble et que ce jour qui devait être si beau s'était transformé en cauchemar, tu pensais au fait que peut-être elle ne s'en sortirait pas, que peut-être elle vivait ses derniers instants avec toi, et que lui offrir une réponse était le minimum de ce qu'elle méritait. Elle te tendait ensuite sa main, que tu attrapais sans réfléchir, alors qu'elle t'indiquait avoir froid. Tu savais que l'une des premières choses qu'il fallait faire pour les victimes était de les protéger des intempéries et du froid, mais t'étais en pleine fête foraine post apocalyptique, avec aucun plaid ni serviette à l'horizon, et l'impossibilité de la couvrir d'une quelconque veste parce qu'elle avait cette putain de barre dans le thorax. Alors t'essayais de la réchauffer comme tu le pouvais, utilisant ton autre main pour faire frictionner ta paume contre son bras, soufflant de l'air chaud contre sa nuque. Elle relevait ses yeux vers toi et tu faillis rouler tes yeux tellement la situation semblait irréelle – il n'y avait que Lara pour te demander si toi t'allais bien alors que c'était elle qui était dans un état critique. « Évidement que ça va. Pense à toi un peu. » Tu répondais, avalant difficilement ta salive. Tu ne te rendais pas compte que toi aussi, tu perdais du sang, étant mélangé avec celui bien trop abondant de Lara. Tu ne te rendais pas compte que tu avais reçu des éclats de métal dans le tibias et la cuisse, et que c'était l'une des raisons pour laquelle t'avais du ramper pour parvenir à Lara. L'adrénaline sûrement, le fait d'avoir cru voir la personne qui comptait le plus pour toi morte. T'avais tellement les nerfs qui lâchaient, et c'était tellement épuisant de devoir faire face au danger, que ton système nerveux prenait le relais pour toi. Puis la coréenne fermait les yeux, et tu venais secouer doucement sa main qui était enlacée à la tienne. « Non non non... Ouvre tes yeux s'il te plaît... Regarde-moi, regarde-moi... » Tu suppliais, voulant l'obliger à se battre, à rester consciente à tes côtés. T'avais trop peur de ce qui pouvait arriver si elle fermait ses yeux, au moins tu savais que l'espoir persistait si elle était consciente contre toi.
@lara-jean kim
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Après avoir fait attendre pendant de longues minutes Morgan par SMS pour finalement d'accepter d'accompagner le petit presque adulte à la fête foraine pour passer du temps en sa compagnie. Marchant à ses côtés, tu avais mis tes mains dans les poches de ta veste pour garder les mains au chaud, n'aimant pas vraiment le froid. Il te demande alors si tu voulais faire des attractions. Il est sérieux le mioche là ? ((emo)) - Je suis venu ici pour faire des attractions pas pour te regarder dans les yeux. Dis-tu en te mordillant les lèvres pour éviter de rigoler. Car même si parfois, tu peux paraître froid - du moins, tu as l'air d'être dur en apparence faisant plus vieux que ton âge - Alors que tu étais en train de pointer le grand huit du doigt, autant commencer fort pour une première attraction. Soudain, une très jeune femme qui devait avoir plus ou moins âgée que Morgan vient vous rejoindre. Elle demandait si elle pouvait rester avec vous. Il y avait marqué baby-sitter sur ton front ou quoi ? Néanmoins, le jeune de 20 ans semblait si heureux d'avoir une jeune de son âge à ses côtés. En sentant son coup de coude, tu hoches la tête de haut en bas pour que Brooklyn puisse rester avec vous. - Je disais à tête de noeud que j'étais partant pour faire le grand huit. A peine avais-tu terminer de terminer la phrase qu'un bruit très sourd se fait entendre. Te trouvant près de la grande-roue avec les deux jeunes, tu sens le souffle de celui-ci te projetant en arrière, te retrouvant avec plein d’égratignures sur le visage plus ou moins graves ainsi que sur le poignet. - MORGAN, BROOKLYN !! Dis-tu en hurlant de toute tes forces quitte à perdre la voix. Putain faites qu'ils soient en vies et surtout pas trop blessés. Quant à toi, tu essayais de reprendre tes esprits, mais tu ne voyais plus rien. Tu voyais flou, peut-être le choc. C'était un miracle que tu sois encore en vie, mais à ce qui concerne ta vue, ce n'était pas gagné. Alors que tu essayais, de te relever tu sens une vive douleur au niveau de ta cheville ainsi que ton poignet.

@Morgan F. Jones @Brooklyn Macfarlane
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j'étais désolée pour tellement de chose en réalité, surtout désolée que nous soyons si attachés l'un à l'autre et que par la faute d'une bombe, je ne survivrais peut-être pas et je n'aurais pas la possibilité de vivre une belle histoire d'amour en sa compagnie. je ne me marierais pas, je n'aurais jamais d'enfants et je ne pourrais jamais avoir la chance de pouvoir observer mes petits-enfants jouer dans le jardin de ma résidence alors que mes cheveux devenaient grisonnants. puis il me demandait de penser à notre prochain rendez-vous puisqu'il voulait qu'il y en ait un autre. un petit sourire et je lui avouais que je voulais lui demander de stopper les rendez-vous pour passer à la vitesse supérieure alors que ce date là serait terminé. parce que c'est ce que je voulais, je voulais pouvoir l'appeler mon petit-ami, lui donner des surnoms tellement cheesy que les gens arqueraient un sourcil à l'entente et que nous, ça nous ferrait plus que plaisir, qu'on en rigolerait parce qu'on aimait être niais as fuck. voilà que lorsqu'il posait son front contre ma tempe, je venais fermer les yeux une demi-seconde avant de les rouvrir, embués, embrumés par les larmes qui montaient encore une fois. je voulais tellement que ça marche nous deux... pardonnes-moi Minho si je n'arrive pas à tenir le coup. pardonnes-moi parce que je t'aurais tout donné pour simplement pouvoir avoir la chance de partager ta vie quelques instants. mais j'essayais sincèrement de tenir pour lui parce qu'il était ma seule perspective d'avenir. et évidemment, altruiste que j'étais, même à l'agonie, je devais me rassurer, savoir qu'il allait bien qu'il n'était pas blessé et qu'il pourrait tenir le coup, lui au moins. alors je lui demandais si ça allait et il me répondit que oui, chose qui me fit soupirer de soulagement avant que je ne finisse par fermer les yeux, fatiguée, épuisée de devoir attendre et surtout, complètement au bout de mes forces. j'avais sommeil, et on savait tous ce que ça signifiait au fond, Minho également. je ne me faisais pas prier pour pencher la tête vers l'arrière, profitant de ces quelques rayons de soleil qui venait à toucher mon visage avant de sentir la main du coréen s'agitait dans la mienne. il me suppliait d'ouvrir les yeux mais c'était compliqué, compliqué de lutter contre cette envie de dormir irrépressible. j'avais fait l'effort d'essayer de les rouvrir, à moitié avant de marmonner. " je suis là... t'inquiètes pas amour, je suis là." bien sûr qu'il fallait s'inquiéter ! je venais à resserrer un peu plus ma main dans la sienne, avec le peu de force que j'avais mais je l'avais fait. ma voix était faible, mes lèvres avaient perdues cette teinte rosée qu'elles avaient habituellement et mon corps commençait à se refroidir malgré les frictions que le brun ne cessait de provoquer sur moi. et au loi, entre les cris et les supplications, on pouvait entendre des sirènes retentir, se rapprochant à tout va et par nombre assez conséquent. les secours étaient enfin sur place, dieu soit loué. mais fallait-il encore tenir le coup jusqu'à ce qu'ils soient vers nous et qu'ils daignent mettre un pronostic sur nos blessures. la main qui tenait la barre en métal devenait de plus en plus lourde et je finis par lâcher cette dernière, la faisant retomber sur le sol comme s'il m'était insupportable de la soutenir quelques secondes de plus et dans ma poche, sonnait mon bipeur, celui qu'on nous avait donné à notre entrée en médecine pour pouvoir être dépêché sur place lorsqu'un grave accident se produisait et qu'ils avaient besoin de renfort. cependant, là, les renforts, c'était moi qui en avait besoin. " ne me quittes pas..." suppliais-je au garçon, comme dans l'espoir de pouvoir être rapidement prise en charge et qu'il vienne avec moi dans l'ambulance mais aussi, qu'il reste à mes côtés à l'hôpital même si il serait soigné pendant que je serais dans le bloc opératoire. je doutais qu'il aille réellement bien mais sa voix était trompeuse, il pouvait bien aller et ce n'était que son timbre tremblotant de peur qui m'induisait en erreur.
@Min-Ho Jo
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Ça empeste la poudre, le brûlé, le sang. Tout se mélange, les odeurs, les sons, les sensations. Je suis incapable de savoir si c'est réel ou si ça l'est pas, si j'suis en train de crever pour de vrai ou si c'est juste un avant-goût de ce qui va nous arriver. Après tout, on mérite peut-être que ça. Souffrir. Mais même la douleur, je la ressens qu'à peine, comme si elle appartenait à quelqu'un d'autre pourtant c'est bien mon sang qui s'échappe de mon abdomen, mon essence qui coule entre mes doigts, souille ma chemise à 1500$. Je sens mon corps qui tremble, mes muscles qui lâchent, ma tête qui s'enfonce dans le sol. J'ai froid. Je peux pas bouger, même pas ouvrir les yeux. C'est à ça que ça a ressemblé alors, la fin de maman ? Je suis entouré de corps qui gémissent, mais le pire, le plus effrayant c'est encore le son des corps qui rampent sans un bruit. Une odeur familière au milieu du chaos, une faible lumière dans l'enfer. Je reconnais sa voix, même faible, même a moitié brisée par la peur et l'agonie. Je dors pas, je suis là. Je crois. Je veux lui dire, mais les mots sortent pas, je reste immobile, baignant dans mon propre sang, prisonnier d'un corps qui s'éteint et d'un esprit qui refuse de s'endormir. Je veux être capable d'être aussi fort que toi, lâcher des mots, bouger les doigts. Je vais aller la chercher. Je vais me relever. "Stella ... elle est ... " Tais-toi Lucrezia. Économises ton souffle, ne le dis pas, ne coupe pas le mien. Morte ? Démembrée ? Perdue ? L'étoile s'est endormie. Ma sœur. Le seul amour de ma vie, mon seul amour tout court. J'entends déjà plus sa voix, seulement son corps qui tombe près du mien, épuisé, impacté. On va tous crever ici alors. Tous. A quoi ça sert de lutter contre un corps qui réagit même plus ? Je veux plus me réveiller, plus ouvrir les yeux au risque de revoir ce que j'ai vu coincé dans ce pare-brise, dans un monde où Stella ne sourirait plus jamais. Alors, j'abandonne avec elle. Je laisse ma respiration ralentir, mes mains abandonner les plaies. Je m'endors, bercé par les sirènes qui hurlent au loin.

@stella cavalero @lucrezia strozzi
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Cette sortie aurait dût être une sortie en famille. Lui. Arizona. Emma. Ils savouraient le fait d’être ensemble. Ni plus ni moins. Heureux de se promener à la fête foraine. Malheureusement leur bonheur ne fût que de courte durée… Une détonation. Par reflexe, Nate se pencha au dessus de la poussette d’Emma qui n’était qu’un fragile petit bébé. Que c’était-il passé ? Il posa son regard sur l’enfant pour vérifier que tout aller bien, mais elle pleurait. Il l’attrapa dans ses bras pour la rassuré, c’était comme si elle avait mal. Du sang coula de ses oreilles. «  Chut Emma je suis là » lui dit-il alors qu’une vive douleur à l’épaule lui fit prendre conscience du fait qu’il avait été touché par un projectile. Il cherchait Arizona des yeux, s’inquiétant plus de son bien être que du sien. C’était la panique la plus totale. Son cœur tambourina dans sa poitrine. «  Oh mon dieu ! » dit-il alors qu’il se rendait compte qu’Arizona était blessé…

@Arizona Harper-Duval @ANTON WITHAKER
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Je fixe le gars qui dit ne pas s'appeler Mike. Pourtant, il ressemble vraiment à Mike. Il se fout de moi c'est ça ? Il fait celui qui ne me reconnaît pas pour ne pas expliquer à son pote qu'il m'a aidé dans un moment ultra embarrassant ? Je ne le pensais pas comme ça pourtant. Il avait l'air sympa l'autre jour. "T'es pas obligé de te faire passer pour quelqu'un d'autre tu sais." J'avoue que je suis un peu vexée. Voir même beaucoup. J'ai l'impression qu'il me prend pour une conne. Puis là il me balance que Mike est son jumeau. Hein ? Je regarde le grand pour voir s'il a l'air d'être en train de rire. Non. Donc je suppose que ça veut dire que Mike/Morgan ne se fiche pas de moi. "Désolée d'avoir confondu." Morgan me dit que sa meilleure amie l'a aussi lâché pour voir le discours du maire avec son copain. Minute minute. Morgan comme le Morgan de Céleste ? Ce serait gros quand-même. "Ton amie, elle s'appelle Céleste par hasard ?" Autant savoir. Ce serait sympa de finalement rencontré le meilleur ami de Céleste. Encore plus en sachant que je connais aussi son frangin pour le coup. Morgan accepte que je reste avec eux, comme son ami, Newt. Voilà une bonne chose. J'ai trouvé deux personnes avec qui passer mon après-midi, c'est plutôt pas mal. Newt propose le grand-huit. Je suis carrément partante. Sauf que je n'ai pas le temps de donner mon avis que je me retrouve projetée vers l'arrière. Je me prends le souffle de l'explosion en plein sur le coté gauche. J'ai mal. Vraiment mal. J'ai l'impression d'avoir le coté en feu. Je me penche pour regarder. J'ai de grosses brûlures un peu partout. Ok, ça aurait pu être pire. C'est super douloureux mais ça aurait pu être pire. Ma jambe me lance, donc j'imagine qu'elle doit être brulée elle aussi. Je me soulève pour regarder et je vois que je suis coincée sous une des poutrelles métalliques qui soutenaient l'écran géant. J'essaye de me dégager sans grand résultat hormis celui de me faire mal. J'entends Newt hurler mon nom et celui de Morgan. Il est où ? Ils sont où ? "MORGAN, NEWT ! JE SUIS ICI." J'espère les voir arriver rapidement et surtout voir qu'ils vont bien. Même si j'ai de sérieux doutes. On était au même endroit et ce n'est plus le cas maintenant. Ils doivent être blessé aussi, quelque part je ne sais pas où.

@Morgan F. Jones @Newton 'Newt' W. Spencer
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La fille avait pas eu l'air de me croire au début et mon sourire s'était assez vite effacé. «Nan, nan j'te jure que j'suis pas Mike.» je lui avais dit en croisant les bras, cherchant l'appui de Newt sans forcément le trouver. Quand il était pas luné, c'était pas trop le moment. Au moins il était là ! Au final la fille qui s'appelait Brooklyn m'avait cru, fort heureusement, je détestais être accusé de menteur. Déjà que j'avais du mal à supporter la fait d'avoir un frère jumeau... Je retrouvais mon sourire avant de l'écouter parler. Elle connaissait Céleste ? Brooklyn ? Cette Brooklyn là ? Nan mais le monde pouvait pas être aussi petit ! «Oui ! Oui elle s'appelle Céleste. Attend tu serais pas... ?» bon on avait pas continué la conversation bien longtemps parce que Newt avait apparemment voulu faire les attractions à sensation le plus vite possible, déjà que j'avais trainé ici le pauvre. Sauf que la détonation qui avait retenti m'avait tout de suite surpris, mes oreilles se mettant à siffler d'une façon impressionnante. Perdant alors totalement l'équilibre, j'avais à peine le temps de voir la panique générale qu'un bout du grand écran dont l'une des poutres s'était détachée et avait sûrement fini sur Brooklyn aussi, m'avait tapé sur la tête. Le noir complet alors que certains bouts de verre avaient dû m'égratigner et que du sang devait s'échapper de mon crâne...

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@Newton 'Newt' W. Spencer @Brooklyn Macfarlane
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T'avais peur qu'elle ferme ses yeux et qu'elle ne les rouvres plus. C'était aussi ce qu'il se passait dans les films, non ? Cette angoisse qui te prenait aux tripes lorsque la victime ne semblait plus arriver à tenir, et cette mission qui devenait tienne de tout faire pour que la personne reste consciente, reste avec toi. Alors quand tu la voyais fermer ses paupières même pour quelques secondes, t'avais cette inquiétude constante, cet état d'alerte omniprésent, l'observant pour être sûr qu'elle ne finisse par dans les bras de Morphée. C'était si dur pourtant de lui demander de rester éveiller, de la faire se concentrer sur ta seule présence : elle avait l'air si fatiguée. Tu sentais qu'elle était faible contre toi, qu'elle était épuisée, et tout ce que tu souhaitais c'était de l'enrouler dans un burrito de couvertures pour la maintenir au chaud et caresser ses cheveux jusqu'à ce qu'elle s'endorme et passe une bonne nuit de sommeil. Mais c'était pas pour aujourd'hui, et il fallait que tu lui en demandes toujours plus, toujours trop, parce qu'il fallait qu'elle se batte et qu'elle ne se laisse pas aller. Tu l'entendais te répondre avec difficulté, essayant de te rassurer, avec ses mots, avec sa petite marque d'affection qui faisait écho à la tienne plus tôt, et ton pouce venait caresser sa main qui resserrait mollement la tienne. Puis tu les entendais. Au début qu'un sourd son, au loin, noyé entre la masse et les cris de la foule, submergé par le chaos que tu avais toi-même choisi d'ignorer pour te concentrer sur Lara. Puis tu les entendais qui se rapprochaient, ces sirènes, dont les appels se faisaient plus forts, plus proches, et qui décuplait l'espoir qui s'éteignait auparavant. « Hey... Ils sont là... Lara, ils sont là... Y a les secours... Tu vas être prise en charge, tiens encore un peu... » Tu la prévenais, pour lui donner quelque chose à quoi se raccrocher, quelque chose pour quoi se battre. Tu savais qu'il y avait sûrement peu de secours pour le nombre de blessés, mais vous étiez proches de la grande roue, vous pouviez être dans la première fournée d'évacués. Un autre bruit se faisait tout d'un coup entendre, insupportable, insistant, et tu venais chercher à tâtons autour de vous, puis dans la poche de Lara, avant de tomber sur son bipeur. Tu savais pas trop si t'avais envie de rire ou de pleurer devant la putain d'ironie de la vie, et tu te dépêchais de l'éteindre – c'était franchement pas le moment. Nouvelle supplique de Lara et tu la serrais un peu plus contre toi sans lui faire mal, cherchant à la rassurer, ta main toujours dans l'une des siennes comme d'un point d'ancrage. « Je suis là. J'serais toujours là. J'te promet. T'angoisse pas pour ça. J'serais jamais loin. » Tu promettais. Tu ne pouvais pas en être sûr pourtant, tu ne pouvais pas dire avec certitude que physiquement tu pourrais l'accompagner de partout, mais t'allais tout faire pour que ce soit le cas et ne pas briser ta promesse. Tu levais ensuite ton visage en voyant les secours en place à plusieurs points, commencer à s'occuper de plusieurs blessés. « S-s'il vous plaît... » Tu appelais l'un d'eux qui passait près, et qui s'approchait rapidement  avec un collègue après avoir vu l'état de Lara. Ils s'occupaient d'elle, l'ôtant de toi, et t'allais pour te lever et les suivre quand tu poussais sur tes bras mais... Que tu n'y arrivais pas. Tu clignais des yeux, confus, peureux, une nouvelle tentative, puis encore une autre, et tu reposais tes yeux sur les secouristes. « J-j'arrive pas à m'lever... » Tu lâchais, ta voix tremblante. Pourquoi t'arrivais pas à te lever ? C'était quoi ces conneries ? T'observais tes jambes sans y voir grand-chose, ton jean imbibé de sang brouillant toute tentative de réponse, et pourtant comme une réminiscence que quelque chose n'allait définitivement pas, tu sentais enfin cette douleur dans tes membres maintenant que tu n'étais plus totalement concentré sur Lara. Oh merde.
@lara-jean kim
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Les bruits s'étouffaient, tu sentais monter en toi l'angoisse. Ça bourdonnait, juste là, au fond de toi. C'était plus fort que la vie, c'était plus fort que tes envies. Ça prenait le dessus sur les cris, ça serrait si fortement la gorge que tu ne pouvais émettre plus aucun bruit. C'était fou, Stella, à quel point tu avais cette manie de ne jamais être au bon endroit au bon moment. Il fallait toujours que tu te précipites vers le précipice, et tu tanguais face à l'étendue du vide, face à ce rien qui était amoindri de moments de vie. Toi t'étais là, t'étincelais face à l'astre solaire et pourtant, plusieurs fois on avait essayé d'éteindre ta lumière. Ils étaient tous autour de toi, à courir, à hurler, à agoniser. T'étais là et tu te recroquevillais, incapable de respirer, saisie par la douleur et l'angoisse qui te berçaient. Et puis tu plongeais, tête la première. Tu sentais ton corps s'immerger dans un flot de vices et de pluies malfamées. T'avais pourtant essayé de te relever, motivée par l'idée de t'assurer que rien n'était arrivé, que rien ne leurs étaient arrivés. Et puis il y avait ce métal qui jonchait là, il était pour toi, c'était ta destinée. Il t'attendait Stella, comme ces balles que tu avais reçu dans ta jambe il y a de ça quelques années, il devait s'y trouver tes initiales avant même qu'elles pénètrent sous ta peau. La faucheuse voulait sans doute te retirer ta vie, et elle avait peut-être bien finie par réussir, Stella. Tu gémissais à la rencontre fastidieuse de l'acier dans ton abdomen, parce que le sang qui coulait sur ton visage ne devait sans doute pas suffire. Tu devais souffrir, Stella. Ton prénom céleste n'était peut-être qu'une fatalité à ce que les astres t'avaient réservé. Et t'entendais par dessus le chaos que tu ne pouvais contrôler des prénoms. Tu pensais à ceux que tu avais laissé, ici, parmi cette entrave à la vie. Lucrezia, Cosmo. Ces deux prénoms qui résonnaient sans cesse, toi aussi tu voulais les crier, toi aussi tu voulais qu'ils te viennent en aide. Peut-être étaient-ils partis, eux aussi, vers les cieux. T'avaient-ils encore abandonné, cette fois-ci ? Tu les voyais s'éloigner, heureux et amoureux. L'illusion serait parfaite si tu ne connaissais pas ton frère, ouais. Le sang te faisait perdre la tête, et tu ne savais plus si la douleur était réelle. Est-ce que t'as encore mal, Stella ? C'était comme si tu te noyais, mais tu étais certaine de pouvoir te regarder. L'odeur de la mort se précipitait pour chatouiller tes narines. Et tu ne te rendais même pas compte que des mots sortaient. C'était une énième bouteille à la mer, pour quiconque pouvait la saisir. Tu ne voulais pas mourir seule, Stella, non pas comme ça. Pas abandonnée, pas mal aimée comme ce que tu ressentais depuis des années. "Je .. Hey ... Lucrezia .. Mamma ...".

@Newton 'Newt' W. Spencer
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Le français sentait son cœur battre à toute vitesse, Il écoutait à peine la voix au bout du fil qui lui donnait des instructions. Basile murmurait pour lui-même et à sa petite-amie que tout irait bien, qu'ils allaient s'en sortir. Il ne sentit même pas la main qui se posait sur son épaule, le français leva la tête pour croiser le regard de deux secouristes qui vint prendre en charge Louve. En un temps record, les secouristes avaient mit Louve sur un brancard et sécuriser ses blessures. Basile refusait qu'un des secouristes l'examine maintenant, il indiquait qu'il se ferait examiner dans l'ambulance. Basile suivit les secouristes et grimpait dans le véhicule d'urgence. Quand les portes se refermaient, il attrapait la main gauche de Louve pendant qu'il se faisait examiner rapidement en direction de l'hôpital.

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