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TG INTRIGUE ► fête foraine éphémère

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Leandra T. Carreirao
Kaze Faulkner
Jude Montgomery
Imogen Blum
La Doyenne
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Un dernier regard en direction de Basile, un dernier sourire à son attention, et un bruit sourd retentit trop près de toi. Tes oreilles sifflent et tu te sens propulsée en arrière d’une force inhumaine, une force à laquelle tu n’as jamais encore fait face. Ton corps s’écrase violemment au sol que l’arrière de ton crâne heurte subitement. Un cri. Un seul cri et tes yeux se ferment de douleur, les bruits autour de toi se font plus vagues puis disparaissent finalement. Et, incapable de bouger, tu n’entends plus rien. Le choc aura été tel que tu perds connaissance tandis que du sang se répand au sol parmi tes cheveux bruns, tout autour de ta tête. Une quantité de sang particulièrement conséquente que tu perds sans aucun moyen de crier à l’aide, sans même savoir si quelqu’un viendra te secourir ici bas. T’ignores absolument tout de ce qui se passe autour de toi et encore plus de ce qui s’est passé au moment de la détonation…

@basile mulliez
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Lara – il fallait que tu t'occupes de Lara. C'était pas normal qu'elle soit allongée sur le sol comme ça, c'était pas normal qu'elle ai les yeux fermés comme si plus jamais elle n'allait les rouvrir, c'était pas normal qu'elle se soit reçu ce projectile en métal et qu'elle pisse le sang jusqu'à ce qu'il ne lui en reste plus. T'étais en panique à la voir comme ça, et le pire, c'était que tu ne savais pas quoi faire pour l'aider concrètement. T'étais pas médecin, les seules études dans le domaine que tu avais pu suivre étaient durant les épisodes de Doctor House ou de Grey's Anatomy – rien qui puisse te valider un diplôme et te rendre indispensable à l'instant T en soit. Néanmoins, tu tentais de la soulever un peu, de la mettre contre toi, afin qu'elle ne reste pas sur ce sol inconfortable et que ça puisse peut-être l'aider à mieux respirer – chose qui semblait bien compliquée à faire lorsque vous aviez une tige qui vous perforait sûrement un poumon. Tu essayais de te rassurer, de chercher un pouls, mais t'avais du mal à en trouver un, et t'avais peur que les seuls battements que tu sentais contre ton index ne soient que le fruit de ton imagination au bord de la crise de nerf. Tout n'était pas perdu pourtant, puisque un peu plus tard tu la sentais comme convulser contre toi, avant de voir ses yeux s'ouvrir puis sa bouche dégueuler du sang. Il n'y avait rien de tel pour t'angoisser encore plus – elle crachait du sang c'était pas normal, c'était pas le comportement de quelqu'un qui allait bien et qui allait survivre, t'étais censé faire quoi pour la faire tenir ? Tu savais qu'avec le contexte dans lequel vous étiez, des secours avaient sûrement été appelés et étaient en route en ce moment-même, mais comment l'aider à ne pas te claquer dans les bras d'ici-là ? Tes doigts et tes fringues se tachaient du sang de Lara, mais t'étais tellement content de voir ses yeux même dispersé par les informations et le mal dans lequel elle devait se trouver. « Respire, respire, ça va aller... » T'étais pas certains qu'elle puisse t'entendre, mais t'avais besoin toi-aussi de te rassurer, de te dire qu'elle était là, encore en vie, et qu'elle le resterait. Que tout allait s'améliorer, malgré ses blessures, malgré qu'elle ne fasse que vomir du sang. Tu sentais ses doigts contre ton pantalon, ton regard se reposant sur son visage, et un sanglot étranglé sortait de ta gorge alors que tu la voyais qui regardait dans ta direction enfin, avant de sourire faiblement et de tenter de te parler. Il n'en fallait pas plus pour que tes larmes reprennent de plus belles et tu reniflais, entre tes frayeurs et un petit rire de bonheur de la voir là, à te sourire et te parler, dans le pire des instants de ta vie. « Hey.... hey. » Tu répondais bêtement, tes lèvres venant embrasser sa tempe, avant qu'elle prenne un grande inspiration et qu'elle lâche sa peluche devenue rouge sang pour toucher sa poitrine – puis tu voyais ses larmes, ce qui te brisait encore plus. « Hey, calme-toi, respire doucement... Reste avec moi d'accord ? Tu vas t'en sortir mon cœur, ça va aller. C'est rien – c'est rien. Les secours vont bientôt arriver et ils vont vite te prendre en charge et ils vont t'enlever cette putain de barre – et tu vas t'en sortir. J'te promet. Mais en attendant tu dois être forte et tu dois rester avec moi. » Tu débitais, venant frotter tes yeux de ton avant-bras quelques secondes pour écraser les larmes déjà présentes qui coulaient. « Je... Je sais pas comment t'aider. Faut arrêter ton hémorragie mais j'ai peur que si je touche trop je fasse des dégâts irréversibles. » Tu blablatais, en espérant qu'elle ne tourne pas de l'oeil une nouvelle fois. « Tiens encore un peu d'accord ? P-pense à notre prochain rendez-vous. » Tu laissais échapper d'une voix étranglée, essayant de donner un projet, un but, pour pas que tu perdes espoir – et elle non plus.
@lara-jean kim
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Rhys Ackerman

Âge : 23
Lieu de naissance : brighton, uk
Quartier d'habitation / Colocation : matthew hall, sur le campus d'harvard
Situation sentimentale : célibataire
Études / Métier : étudiant en quatrième année d'undergraduate, prépare ses LSATs pour entrer à la Harvard Law School l'année prochaine + bosse à l'administration d'Harvard et revend les réponses des exams
Date d'inscription : 15/03/2013
Pseudo & Pronom(s) IRL : dark dreams. (she/her)
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Faceclaim : kim taehyung
Crédits : romeochamberlain @tumblr (av)
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Description (1) : rhys ackerman ————
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single · bisexual · brighton, uk · future law school student · basketball player · rich guy · korean
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RPS en cours :
04 RPs › 20/10 → 27/10
01 RPs › 27/10 → 03/11
02 RPs › 03/11 → 10/11

OCTOBRE : 12
NOVEMBRE : 02
Warnings : sexe, alcool, drogues (amphétamines), langage vulgaire
RPS : 119
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Rhys Ackerman
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modération & codage | PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t165819-rhys-ackerman-kim-taehyungRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t158086-Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t166603-rhys-ackerman-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t166159-meetsachussets-rackerman
Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, juste qu'une déflagration avait eu lieu juste devant nous. Moi ? J'allais relativement bien, un problème léger avec ma jambe droite et des oreilles qui ont du mal à bien fonctionner. Mais je réussissais à retrouver cette fille qui m'avait tapé dans l'œil, cette fille qui savait rendre plus jolies mes journées quand j'ai passé un moment à ses côtés. Et là, même si c'était le chaos autour de nous, je ne voulais pas la laisser tomber. Je voulais juste qu'on soit loin d'ici et qu'on profite l'un de l'autre. C'était trop demandé ? Faut croire. Putain, si on s'était pas approché de cette putain de grande roue, on en serait pas là. Un mec est venu m'aider pour la libérer de ces débris qui la bloquaient et finalement, c'était le soulagement... ou presque. De ce que je comprenais, sa jambe gauche ne fonctionnait plus du tout et la convulsion se déclenchait, la panique m'envahissait encore plus. Me relevant pour chercher des secours des yeux, je criais en même temps « À L'AIIIIIIDE ! ELLE CONVULSE, À L'AIIIIIIIDE ! » Incapable de respirer correctement, je commençais à avoir une crise de panique. Mais rapidement, les secours arrivaient, la prenaient en charge, me prenaient également en charge, et nos deux chemins se séparaient.

@Naeun Min
(Rhys Ackerman)



“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

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Le pas lent, tu t'aventurais dans la foule. Tentant de te frayer un chemin vers le stand des crêpes et des gaufres. Souvenirs agréables passés avec ta famille qui ressurgissent dès lors que tu poses les pieds dans la fête foraine. Les yeux écarquillés. Pétillants. Avide de te replonger en enfance. Le temps d'un instant. Incapable de rester sur place. Désirant tester toutes les attractions installées. Regard malicieux qui se perdait inlassablement entre les différentes confiseries qui s'offraient à toi. T'étais impatiente, Hae. Sourire espiègle venant se glisser sur tes lèvres. T'avais juste besoin de penser à autre chose. De penser à toi. Uniquement. Tu réfléchissais Hae. A cette vie que t'étais en train de mener. A ce coeur en lambeau qui n'arrivait pas à guérir. Douleur omniprésente qui ne désirait pas s'effacer. Persuadée que Boston n'était plus la solution. Persuadée que tu ne serais plus heureuse ici. Pensées négatives qui te rendaient pessimiste. Alors, vraiment, laisser ton esprit vagabonder à son bon vouloir au milieu d'un lieu presque paradisiaque, c'était presque reposant, et nécessaire. Tu demeurais encore incertaine quant au choix de la friandise que t'allais ingurgiter. Jusqu'à ce que sa tête bien trop présente en ce moment dans ta vie apparaisse dans ton champ de vision. T'obligeant à relever la tête face à ce bon mètre quatre-vingt. T'arrachant un sourire presque narquois sans que tu ne puisses le contrôler. Ravalant ce soupir que t'allais laisser échapper bien trop rapidement. Tel un regret qui te laissait un goût amer en bouche. "Je t'attendais" tu lâches inconsciemment. Juste pour le taquiner. Et surtout parce que tu ne savais pas quoi répondre. Incapable de réfléchir ou de penser correctement dès qu'il marchait dans ton sillage. C'était à ton tour de commander. T'allais ouvrir la bouche mais tu fus interrompue par une violente détonation. Souffle épais qui t'emporta dans son sillon. Telle une poupée vulnérable. Ebranlable. Tableau chaotique. Sentant la terre gronder sous tes pieds. Terre qui tremble. Nuage de fumée qui vient t'obscurcir ta vision. Bourdonnements dans les oreilles qui ne cessèrent de te bombarder. Vive douleur qui t'arracha un cri effroyable. Presque macabre. Chaleur inconnue qui te rongeait ton dos. Incapable de raisonner. Incapable de comprendre ce qui venait de se passer. Corps inerte allongée sur le sol. Ta tête venant heurter violemment le sol. T'avais essayé d'amortir ta chute. Te protégeant impulsivement de cette agonie inévitable à l'aide de ton bras droit. Bras qui se retourna dans un bruit cafardeux à en faire pâlir plus d'un. Souffrance inexistante à tes yeux. Dissimulée. Occultée. Ne pensant qu'à un être en particulier. Ne pouvant t'empêcher de te demander comment il allait. Et surtout, où il était. Alors, tu t'éveilles soudainement, aveuglée. "ZED ?" t'aboie, n'ayant que ce prénom en tête. Presque une torture de te tenter de te lever quand bien même ton corps ne répondait à ton appel. Incapable de bouger. Crachant du sang dès lors que tu retentais de l'appeler. Ne pouvant penser à tes blessures tant que t'étais pas certaine de l'avoir vu indemne.

@Zed Burgess
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c'était facile de se proclamer médecin ou secouriste alors que nos seules bases médicales n'étaient que celles qu'on avaient apprit devant les séries télés américaine quand ce n'était pas Good Doctor en Corée du Sud. et malgré le fait que moi-même sois en médecine et qui plus est en spécialisation urgentiste je ne savais pas trop quoi faire sur le coup. du moins.... je savais mais j'avais du mal à me souvenir de ce que j'avais bien pût avoir apprit durant les quatre dernières années. il fallait que j'arrive à respirer tranquillement. mais comment simplement respirer quand on avait une putain de barre planté là, en plein au niveau de la poitrine et qui vous défonçait littéralement les ripes dès que vous osiez respirer un peu trop profondément ? ça faisait tellement mal de respirer que parler était un supplice et que les seuls mots que j'avais réussit à sortir n'étaient autre qu'un simple hey qui se voulait rassurant bien que moi-même je ne savais que trop si j'allais survivre à tout ça. sauf que Minho se mit à craquer, pleurer littéralement sous la pression. c'était dur à voir aussi. c'était dur à encaisser de voir un être cher dans le mal comme ça parce que vous étiez dans le mal vous même. quelques larmes se versèrent quand il vient déposer ses lèvres délicatement contre mes tempes mais voilà que je venais à tâtonner l'ampleur des dégâts et tenter de savoir où la barre c'était logée exactement. mais c'était plus fort que moi lorsque je comprenais rapidement ce qui se passait et pourquoi je n'arrêtais pas de cracher du sang. j'étais vraiment en train de crever, là, tuée par des gens qui croyaient que c'était logique de déglinguer d'autres personnes en plein amusement. la seule chose que j'avais retenu de son charabia, c'était qu'il m'avait appelé 'mon cœur', chose qu'il n'avait pas fait avant et pour laquelle je pense qu'il n'était pas encore prêt à faire. j'entourais cette barre de fer d'une main pour la tenir contre moi et éviter qu'elle ne bouge trop lorsque je prenais mon air et j'en venais à pincer les lèvres. avant de souffler. "je suis désolée..." de façon tellement faible qu'il aurait sûrement lu sur mes lèvres. pourquoi j'étais désolée ? parce qu'il s'était attachée à moi et pareillement alors que je risquais de le laisser en plan ici, dans cette fête foraine qui pourtant avait bien commencé. je suis désolée parce que j'avais tant voulu lui offrir et que je ne pouvais même pas lui offrir un dernier baiser sans qu'il n'ait un gout de rouille sur les lèvres pour le reste de ses jours. je suis désolée aussi parce que j'avais froid, parce que j'étais épuisée et que la seule chose dont j'avais envie en ce moment, c'était de fermer les yeux et dormir. d'un signe négatif de la tête, je lui faisais comprendre qu'il ne pouvait m'aider en rien. il était impuissant dans la situation actuelle et je tapotais sa jambe doucement pour tenter de le rassurer comme je pouvais. il réussit tout de même à me tirer un dernier sourire avec ses paroles. " je voulais te demander de sortir officiellement ensembles après la fête..." laissais-je en suspend alors que j'avais du mal à respirer et qu'encore une fois je ne tourne la tête pour tousser rouge. " j'ai froid." dis-je au garçon avant de tendre ma seconde main pour qu'il puisse glisser la sienne dans la mienne. au cas où c'était les dernières minutes de ma vie, je voulais qu'il soit là avec moi. mais un question me tramait encore le cerveau et je relevais à nouveau les yeux. "ça va toi ?" parce que je n'avais pas envie qu'il se préoccupe uniquement de moi alors qu'il avait besoin de s'occuper aussi de lui. et voilà que je fermais les yeux, non pas pour dormir mais pour tenter de calmer ma respiration, même si Morphée m'appelait avec insistance et qu'elle me répétait que la lumière était plutôt réconfortante.
@Min-Ho Jo
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Il était désorienté, secoué et probablement en état de choc mais son regard cherchait sa petite amie. Elle ne pouvait pas être si loin! Basile de nouveau sur ses pieds regardait autour de lui , des stands ravagés, des éclats de matériaux partout. Il pivotait sur ses pieds pour apercevoir enfin sous un replis de la tente d'un stand plus loin ce qu'il cherchait. Basile accourait auprès de Louve en se faisant bousculer par des pauvres âmes qui se barrait du lieu de l'accident. '' Louve bébé, faut que tu réveille!'' Il constatait les dégâts bientôt. Le français aperçut la marre de sang et enlevait son manteau pour soulever doucement la tête de Louve. Ses mains était bientôt recouverte du sang de celle qu'il aimait. Basile posa sa tête sur la poitrine de Louve et avec un léger soulagement entendit son cœur battre. Le français se relevait sur ses genoux cherchant de l'aide avec ses yeux.'' BORDEL J'AI BESOIN D'AIDE!'' Il attrapa son téléphone portable et composait le 911 malgré qu'il entendait des sirènes de secours au loin. Il laissait son téléphone près de lui et suivait les indications de l'opérateur pour trouver d'autres blessure possible à Louve. Il n'avait pas d'expériences médicales mais il savait que la bougée serait une mauvaise idée.'' Bébé je t'ai dit que je ne partirai pas alors ose pas me faire le coup!'' Il espérait qu'une bonne étoile le guette et surtout de l'aide.

@Louve Gonçalves
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Tout va vite, trop vite. Ça implose en à peine quelques minutes, brisent les liens, abîment les esprits un peu comme un cambriolage qui tourne mal. Il suffit d'un geste, une phrase, un coup mal mal calculé pour que tout parte en vrille. Tout part en vrille. Lucrezia grille son date, Mila s'enlise dans ses mensonges pervers et finit par perdre son logement, la confiance de Stella et l'enfer dans lequel on aimait sombrer. Ça fait longtemps que j'ai plus rien à perdre moi, que j'ai déjà tout perdu sauf mon secret. La carré italien s'émiette, Mila glisse de son trône, elle se perd encore dans les histoires auxquelles elle aimerait qu'on croit, auxquelles elle aimerait croire elle-même. Mais la vérité est ailleurs, plus bas, elle n'est dans aucun des putains de mots qui sortent de nos lèvres vénéneuses. Alors comme à chaque fois qu'elle se sent piégée, dos au mur, elle l'escalade et prend la fuite. Les nerfs qui lâchent, qui s’effritent de tant vouloir détruire l’hypocrisie des autres mais de tant vouloir protéger la sienne. On le sait, si un seul d'entres nous tombe, tout les autres suivent. Alors, je les laisse partir sans essayer de retenir l'une ou l'autre, parce que je suis pas fait pour retenir qui que ce soit. Même pas moi. Les poings serrés et les yeux vides, c'est comme ça que je tourne le dos moi aussi en abandonnant le décor de nos querelles malsaines.

Les poings serrés et les yeux vide, c'est comme ça que j'vais crever ici. La détonation. Brutale. Meurtrière. Le voile blanc qui glisse devant mes yeux avant qu'ils ne se ferment, avant que tout s'éteigne. Le son. La vue. L'odorat. Y'a plus rien qui fonctionne, plus rien à ressentir, même pas la douleur. Je sens à peine mon corps se faire propulser à plusieurs mètres, les débris qui viennent se planter dans la chair. Une fraction de seconde suffit à tout faire basculer et une ce qui ressemble à une éternité avant de pouvoir rouvrir les yeux. Et puis le silence, lourd, trop lourd. Seulement ce crissement aigu dans les tympans. Y'a plus de musique, plus de fête, plus les rires des gamins. Rien. Le néant. C'est à ça que ça ressemble alors, le chaos ? Après quelques minutes qui paraissent être des heures, ça bouge. Le son lointain des gémissements, des cris de terreur, de la douleur qui se réveille. Partout. Tout autour. Mais même les yeux ouverts, je vois rien. Un épais nuage de poussière chaude. Il faut que je respire, j'aspire un peu d'air, mais il me fait suffoquer. Je tousse. Ça brûle. Le bourdonnement dans mon crâne m'empêche de retrouver mes esprits, les pensées anesthésiées. C'est la voix d'une femme qui me ramène à un semblant de réalité. Je suis là.. Je te tiens.. Je cligne des yeux jusqu'à pouvoir retrouver la vue, chasser le brouillard. C'est pas à moi qu'elle parle, mais à la main inerte qu'elle tient dans la sienne.Putain. Des corps, partout. Endormis, ensevelis, tordus de douleur. Des poussettes échouées sur l'herbe noircie, des membres détachés du reste des corps, des prénoms criés si fort au milieu du silence qu'il est presque impossible d'en distinguer un seul. Stella. C'est le seul qui me vient, qui tourne en boucle dans ma cervelle embrumée. Je vois son regard, son sourire malicieux, sa main à peine égratignée qui vient chercher la mienne. - J'suis désolé.. Les morts sortent, mais je les entend à peine. Je veux rentrer à la maison, maintenant. Je tend le bras pour qu'elle puisse m'aider à me relever, mais c'est le vide que j'attrape. Les morceaux de verre qui se détachent et viennent s'enfoncer dans ma peau. J'essaie d'avancer, mais je peux pas. A chacun de mes mouvements, je sens un peu plus les débris s’empaler dans ma chair. Stella n'est pas là et moi je suis encastré dans le pare-brise d'une camionnette, un clown peint sur la portière. J'ai pas le choix. Je rampe à travers le vitre, serre les dents quand j'aggrave mes plaies, y laisse une manche de ma veste avant de glisser sur le capot et de me laisser rouler jusqu'au sol, les mains pressées sur mon ventre pour empêcher le sang de couler. J'y suis presque, je pourrais presque me relever. Mais je trouve pas d'appui, je sens à peine mes jambes. Mes yeux qui se ferment encore, me laissant tomber dans mes ténèbres habituels. Mais cette fois, juste pour cette fois, je veux trouver un peu de lumière.

@stella cavalero @lucrezia strozzi @mila v. rossi
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Allongée au sol, inerte, ta respiration est faible mais ton cœur bat. Le sang continue de se répandre telle une auréole tout autour de ta tête jusqu’à ce que tu sentes vaguement quelqu’un te toucher. Et tu l’entends. T’entends cette voix qui te rappelle celle de Basile, si peu, si doucement, t’as l’impression de t’en aller. Il te touche, te soulève visiblement, il panique. T’entends seulement quelques mots qui émanent de sa bouche, quelques bribes de paroles. Aucun autre bruit ne t’atteint, surtout aucun bruit autour de vous. T’aimerais lui dire que t’es là, pour l’instant ; que t’aimerais tenir bon pour lui, pour vous, pour tous les autres. Mais t’y arrives pas. T’aimerais bouger pour lui faire comprendre que t’es pas prête de partir, mais là encore, rien n’y fait. Tes paupières ne bougent pas d’un millimètre tout comme ton corps tout entier, si ce n’est les maigres mouvements qu’il t’amène à faire. Tu sais pas ce qu’il se passe, tu sais surtout pas ce qui t’est arrivé et c’est sans doute mieux ainsi. Mais t’es là, inerte, au sol, et t’aimerais juste qu’on t’aide. Qu’on t’aide à bouger, qu’on t’aide à parler, qu’on t’aide à t’en sortir.

@basile mulliez
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C’est souvent dans ce type de situation qu’on prend conscience de nos priorités. La mienne, c’est toi et rien d’autre. Je n’ai qu’une cible, qu’une mission, qu’un désir, c’est de te retrouver dans ce champ de bataille. Je puise alors dans mes ressources. Je me coupe de la peur, mais je sais qu’elle est là, en veille, dans mes tripes. C’est elle qui me booste. C’est elle qui me guide et qui me donne ce courage de parvenir jusqu’à toi. Je ne pouvais pas fuir. Pas après ce qu’on venait de vivre. La fête est finie, mais notre histoire ne l’est pas. Jamais. Tu ne vas pas succomber avant moi, c’est hors de question. Je dois partir avant toi, on se l’est déjà dit. Je ne survivrai pas sans toi. Ta silhouette en ligne de mire, j’accours dès lors jusqu’à toi pour te retourner du sol. Ton visage est entaillé. Je grimace de douleur. Le sang colore ta bouille innocente. J’ose pas imaginer le reste de ton corps, le nombre d’ecchymoses qui doit le recouvrir. Je comprends qu’ils aient tous paniqué, mais j’ai envie de tuer chaque trouillard qui t’a pris pour un paillasson là. « Je ne sais pas Pluton » On le saura dans les prochaines heures j’imagine, si nous arrivons à sortir de cet enfer, à regagner notre cocon et allumer notre télé. Mais là, le seul truc dont j’ai besoin, c’est de sentir la vie qui émane encore de toi. Sentir la chaleur de tes baisers malgré le sang qui se mêle à ma salive. Je peux plus m’arrêter. Mes yeux se gorgent de ce liquide salé qu’on appelle communément les larmes. Elles tombent sur ta face. Elles se fondent à ta peau, l’arrosent et la nourrissent. Les graviers se plantent dans mes genoux, mais je ne ressens qu’à peine la souffrance. Je n’ai qu’une phrase qui tourne en boucle en moi et qui prend toute la place sur le reste : Il faut partir d’ici. T’aidant alors à te relever, je te sers de béquille humaine pour te traîner hors de ce chaos. « C’est parti, je te sors de là bébé, accroche-toi » Un bras s’enroulant à ton dos, l’autre te maintenant le torse, je boite avec toi. Les pas sont longs et laborieux. Je ne sais pas où aller. Le mouvement de foule continue. On se fait bousculer alors je décide de bifurquer dans une ruelle perpendiculaire à la place où se déroulait la fête. Je te traîne jusqu’à un mur et t’y déposes « Tu crois que tu vas avoir besoin de soins ? Genre l’hôpital ? Tu ne sens rien de cassé ? Tu veux que je vérifie ? » J’ai fait médecine grâce à Dr House et Good Doctor, je gère. La blague, j’suis totalement paniquée. Pourquoi tu saignes par la bouche hein ? Peut-être que t’as une hémorragie interne .. Peut-être que t’es en train de mourir sans que je le sache.  Moi je meurs d'inquiétude. Enveloppant fébrilement une de tes joues dans ma paume, je presse mes lèvres contre les tiennes et soupire en captant ton regard affolé « J’voulais t’offrir quelque chose en haut de la roue .. On l’a échappée belle » - @Pluton Westerberg
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Intrigue janvier 2019

Intervention des secours



Le contexte


De tous les côtés, c'est la panique. En raison des trois points d'attaque simultanés, les secours peinent à s'organiser et à se diviser. Les équipes sont insuffisantes en comparaison au nombre estimé de blessés, les pompiers arrivent sur place. On transmet l'information que la police est toujours aux trousses des terroristes présumés responsables, qui ont été aperçus fuyant le 21st Amendment, Pub où de nombreux visiteurs profitaient d'un simple verre. L'euphorie générale s'est transformée en Enfer, alors que les équipes arrivent enfin sur les lieux pour commencer à évacuer les blessés. Une équipe de pompiers se place au niveau de la grande roue pour évacuer dans le plus de calme possible les passagers des nacelles. L'état du maire est à ce jour inconnu, tandis qu'une équipe médicale l'évacue en urgence vers l'hôpital de Boston.

NB : pour les retardataires, vous n'êtes pas obligés de prendre immédiatement en compte l'arrivée des secours. L'intrigue suit le cours que vous lui donnez, mais vous pouvez dès à présent commencer à faire "évacuer" ou prendre en charge vos personnages blessés... et envahir les hôpitaux face


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