TG INTRIGUE ► happy hour au 21st amendment

Belle regardait autours d'elle, cherchant désespérément un proche quelqu'un qui pourrait lui venir en aide et à cet instant précis elle s'en voulait d'être venue seule. Elle allait devoir se débrouiller seule, attendre la mort et rejoindre ces cousines la-haut. L'espérance de vie des Tanner ne semblait pas être très élevé. Belle se mit à tousser alors que du sang s'échappait de sa bouche à présent. La balle dans son dos avant touché un poumon, les deux autres s'étaient logé dans son épaule et dans son ventre. Pourtant, la voix d'un homme attira son attention, il semblait aussi dans un sale état et Belle vint poser sa main sur la sienne pour lui dire qu'il n'était pas seul. Elle non plus ne voulait pas mourir seule, pas aujourd'hui, pas maintenant. Elle se sentait défaillir prête à perdre connaissance quand il (Ares) prit sa main dans la sienne. Elle ouvrit les yeux et plongea son regard dans le sien alors qu'une larme coulait le long de sa joue. Elle allait sans doute mourir aujourd'hui et elle réalisait toute ses choses qu'elle n'avait pas faite. Un homme arriva (Hunter) prenant soin de son ami alors qu'il finissait par venir près d'elle. Belle essayait de mettre toutes les questions dans l'ordre, elle était fatigué tout à coup. « Je suis.. Belle.. » Elle tentait de respirer ce qui semblait de plus en plus difficile. « Sauve.. Daniel.. » Belle serra la main de l'homme sur le sol (Ares) et elle ferma doucement les yeux, ça devenait trop difficile de rester éveiller.

Plus je la regardais, et plus mon cerveau faisait une fixette dessus. Comme si dans mes derniers instants, je voulais graver cette image d’elle, comme si je voulais soudainement garder une image intacte des événements. Je levais les yeux vers Hunter, il semble paniquer, et je le vois pleurer. Je vois les larmes dévaler le long de ses joues et moi aussi, je pleure. Je pleure ma vie, je pleure cette douleur intense qui me torture de l’intérieur. Je pleure cette perte, cette vie minable que je traine derrière moi. Je pleure pour lui, pour elle, et pour moi. Je ferme les yeux, comme essoufflé, comme si j’étais bien trop épuisé. Je veux juste fermer les yeux quelques secondes, et je prends une nouvelle fois peur, alors je me force, je me force pour les ouvrir, de les caler sur Hunter, parce que je suis dans l’incapacité totale de parler. Il y a juste ma main qui serre la main de la jeune femme (Belle) Et dans un miracle, d’une voix rauque, douloureuse, déchirante.   « J..J’ve..ux pas mou..rir.. » Parce qu’il est encore trop tôt pour ça, beaucoup trop. Je regarde partout, et je vois l’horreur devant mes yeux. Je cherche un Daniel, je sais pas c’est qui, j’entends juste elle, qui prononce son prénom. Et si c’est son fils ? Son mari ? Et si elle venait de perdre une personne ? Je regarde Hunter, puis la fille. Ma main libre arrive à la hauteur de mon ventre, c’est douloureux, et je perds beaucoup trop de sang.  

Oui, Nora pouvait être chiante quand elle s'y mettait et malheureusement pour Antonio, le nouveau venu, apparemment l'ami d'Agathe, elle avait décidé de l'être aujourd'hui, sans même avoir ingurgité une goutte d'alcool. Elle oublia bien vite cependant à l'offre du brun d'une tournée de shots, un petit sourire en coin aux lèvres. « J'te pardonne, ça va » Sur ce, elle entama son premier shot et enchaîna avec ceux déjà présents, prête à prouver à sa meilleure amie et son presque petit-ami qu'elle était aussi endurante qu'eux niveau alcool. Ce qui était clairement faux. Pour preuve, quatre shots lui suffirent pour être aussi joyeuse qu'un Schtroumph, être plus collante et plus affectueuse que jamais avec Wilhelm et suivre Agathe dans sa nouvelle idée de folie sortie de nul part : monter sur le bar pour danser sur when i grow up, leur chanson. « OH MY GOOD OUUIIII LET'S DANCE ! » Ce fut même Nora qui tirait presque Agathe par la main pour se diriger vers ce comptoir de bar, non sans embrasser Wilh au passage, déjà prête à pousser le monde qui bloquait son passage et à enjamber le comptoir. Elle ne perdit pas de temps avec Agathe pour chanter aussi faux qu'une porte en bois et se déhancher au rythme de leur mélodie peu mélodieuse quand Tommy débarqua dans le groupe. « Tommyyyy, viens danser avec nous ! » Qu'elle lui lâcha en guise de salutations, surexcitée, quasi certaine d'avoir cassé les tympans de la moitié du bar au passage. Elle était parée à réellement descendre pour l'obliger à monter avec eux quand le chaos débuta. Les rires et chants des deux brunes  furent soudainement étouffés par des éclats de vitres, des cris de panique, des coups de feu. Des coups de feu qu'aucune des deux ne virent venir sur elles en priorité, étant perchées. Des tirs en rafales qui résonnaient comme un fond sonore secondaire que son cerveau ne comprenait pas à l'instant T. Elle n'eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit d'ailleurs, de paniquer, d'apercevoir une balle la traverser. Mais pourtant une douleur insupportable se fit ressentir au niveau de sa cage thoracique et sa respiration se bloqua. Par automatisme, elle porta sa main au niveau de la douleur, et sentit ses doigts recouverts d'un liquide visqueux. Elle sentit son cœur faillir, ses poumons s'arrêter et un arrière goût de fer envahir sa bouche. « Wilh... Wilh-elm ? » Qu'elle réussit à cracher dans un dernier soupire avant de s'écrouler sur le comptoir, ses pensées dirigées vers Wilhelm, qu'elle n'avait pas eu le temps de chercher du regard, qu'elle n'allait sans doute plus revoir du tout. Est-ce qu'elle allait mourir ? Non non non, elle refusait de mourir sans revoir Wilhelm.

Tu t’apprêtais a engueuler Daniel ou Liam ou appelez le comme vous voulez. Tu comptais le faire mais t’en a as pas eu le temps. Non parce qu’on a fini par tirer. Ça vient de dehors c’est tout de ce que tu sais. T’as pas compris. Encore maintenant d’ailleurs. Tu ne comprends pas ce qu’il s’en passe auour de toi. T’as mal à l’épaule. T’as la main en sang depuis qu’elle a quitté ta blessure. Tu trembles et tout le monde semble inquiet, affolé, désemparé. Ton cœur bat beaucoup trop vite et ton cerveau est totalement déconnecté. Tu déglutis. Tu tentes de reconnecter. Tu n’entends rien si ce n’est du brouhaha. Lorsque tu tournes les yeux, tu t’aperçoit qu’il est à côté de toi. Tu vois ses lèvres bougées mais, c’est tout. Tu ne peux faire ne serait-ce qu’un mouvement. T’es bloquée. Tu entrouvres les lèvres. Tu aimerais dire quelque chose, n’importe quoi mais, rien n’en sort. C’est ça la mort ? Est-ce que tu es en train de mourir ?

Mais à quelle heure ? A quelle heure ? Y’a-t-il encore des gens fous dans ce monde. Je sais, je peux paraître tellement naïve mais je n’y peux rien, je crois que j’ai toujours vu le monde d’un œil beaucoup trop naif mais en même temps, même si je sais pertinemment que le danger est partout, je n’ai jamais eu peur de sortir et de faire ce que j’avais à faire. Je ne me sens pas très bien, toujours bloquée sous ce tas de débris que je n’arrive pas vraiment à dissimuler. Dans mon malheur, j’ai de la chance car je suis toujours en vie et je sens une vive douleur, ce qui veut dire que tout va bien au niveau de mes jambes. Simplement, je ne sais pas ce qu’il se passe, je ne sais pas si j’ai une plaie sur le corps autre que celles que j’ai sur les bras. t’es certain que t’as rien, tu me le jure ? je ne pense même pas à moi et penserai toujours à mon Dylan avant tout. Il a raison, il ne faut rien enlever, la plaie est toujours mieux avec ce qu’il y a dedans. S’il enlève le débris, je vais finir par saigner et il faudra tout faire pour arrêter le saignement. Je grimace alors qu’il tente de bouger ce qui ressemble à un poteau, le gros poteau qu’il y avait dans le bar, mais j’ai trop mal, il faut qu’il arrête Dylan ! Dylan ! Arrête je l’entends appeler à l’aide mais tout le monde a besoin d’aide ici Arrête, j’ai mal, laisse, il faut attendre les secours je souffre, vraiment beaucoup, je crois que ma jambe est cassée. Il ne faut pas que je m’endorme Appelle Sheryln, vois comment elle va je ne pense pas a beaucoup de choses et pourtant j’ai l’impression que mon cerveau est en train de bouillonner. Je vois débouler mon gros ours. Raleigh je fronce les sourcils, mais d’où vient-il ? il a l’air de ne rien avoir. J’ai du mal à respirer car ce que j’ai sur moi m’empêche de bien respirer. j’ai un peu froid. Mais j’ai connu des jours meilleurs lui dis-je alors qu’il se tient devant moi. je souffre le martyr mais j’essaie de pas y penser… et toi ca va ? une larme perle sur mon visage, et je me rends compte que je suis en train de pleurer. Depuis combien de temps ?

L’endroit est plein à craquer et je me prends la tête avec Kale… Ce n’est ni l’endroit, ni le moment pour ça. Je ne veux pas gâcher cette journée, ce moment que je passe avec lui, mais trop tard. Sans avoir le temps de comprendre, les vitres du bar explosent en mille morceaux, me projetant du siège contre le comptoir. Je peine à me relever et quand j’y arrive, je reste bloqué, tétanisé par ces hommes cagoulés et armé qui tirent dans tout le bar. La peur n’annonce aucune douleur. Je ne ressens pas le bout de verre planté dans mon abdomen. J’ai l’impression de voir le fil de ma vie passer devant mes yeux en l’espace de quelques secondes. La douleur des deux balles que je reçois dans la cuisse et le thorax me replonge dans ce cauchemar que je suis en train de vivre. Impossible de me lever, de bouger. J’essaye de me redresser, mais mes jambes sont coincées sous les débris… Ma main se déplace sur mon abdomen, je me coupe, j’ai mal… Quelques secondes s’écoulent quand mes yeux s’ouvrent de nouveau avec difficulté. « Kale... » J’ai de plus en plus de mal à respirer, c’est le seul mot que j’arrive à prononcer. Me mouvoir, c’est impossible et j’ai peur. Je n’arrive pas à distinguer qui est qui et encore où sont Kale, Phoenix et Jakarta, la famille de Quito. Je sais que je ne vais pas m’en sortir, pas cette fois.

@Kale Manning @Phoenix Lannister @Jakarta Lannister @Tierney 'Spike' Mansfield

Je sais pas pourquoi, mais quand tu vois la panique dans le regard de tous ces gens, tu comprends tout de suite ce qui se passe sans le réaliser réellement. Tu penses juste à mettre Iris en sécurité, tout en priant pour que ta soeur ne soit pas sortie finalement. Qu'avec Maverick ils aient décidé de faire autre chose. Tu tiens Iris derrière toi alors que tu sens les coupûres meurtrir ton corps. Le temps semble se ralentir pour toi alors que l'adrénaline te pousse juste à la protéger elle. Parce que même tu ne le dis pas comme tout le monde avec simplement trois mots, Iris, tu l'aimes, depuis très longtemps. Tu l'admets juste pas et ça t'as jamais empêché d'être attiré par d'autres femmes, mais Iris, c'est une drogue dont t'es pas capable de te passer. Alors tu veux la sentir en sécurité. Et il y a cette détonation et cette balle qui se fraye un chemin à travers la foule pour te toucher toi, au niveau du reins, immédiatement, ton sang coule, tâchant ton tshirt, un peu trop. Quand le calme semble revenir, tu lui fais face à elle alors que le monde se presse autour de vous, tout le monde se pousse et pense à sa survie. Mais très vite, tu perds l'équilibre, te laissant glisser pour t'asseoir par terre, ta main tentant de tenir te plait. Iris se place à tes côtés, elle panique, tu le vois dans ses yeux, elle s'agenouille près de toi attrapant ta main alors que tu ne vois rien pendant un instant. Le noir total. Clio ... Il est arrivé quelques choses à Clio ... Votre lien te le crit alors que tu ressens une douleur qui n'est probablement pas la tienne, du moins pas en parti. Où est Clio ? Où est Coco ? Mael ? Mav ? Iris ? Où est Iris ? Pendant un instant tu sais même plus où elle est ou même où tu es, c'est le choc, je crois. Iris ... tu l'appelles et tu entends sa voix alors que tu mets ton énergie pour la voir. Elle apparait au milieu du noir, pas dinstinctement d'abord, mais plus clairement ensuite, elle est là, elle est près de toi. Tu sers un peu plus sa main alors que tu remarques le sang couler de son épaule Il ... Il faut que tu sorte d'ici Iris ... Tu ... Tu es blessée ... t'es assez réaliste je crois pour savoir que tu ne seras pas capable de faire un pas. Avec l'explosion de la vitrine, un bout de verre à lui trouver place profondément dans ta cuisse Vas ... te ... mettre ... a l'abris ... Iris t'as du mal à parler, probablement à cause de la douleur ou bien parce que tu sens que ta soeur a du mal à respirer, elle de son côté. Je sais que c'est bizarre, mais quand elle souffre, tu souffres. Mais là, pour le moment, tu veux juste savoir ton amour éternel en sécurité, tu veux que ta Bushnell aille se mettre à l'abris, au cas où les assaillants revenaient. Parce que dans ce monde de fou, ça ne serait pas étonnant. Et tu ne supporterais pas d'avoir à vivre sans elle.

Horrifié serait un mot bien trop faible pour décrire cette image de ma sis' Apple aussi mal en point. Je lui confirme que tout va bien, alors que ce n'est pas forcément le cas, que l'ouverture à l'arrière de mon crane me fait souffrir mais que je laisse rien paraître pour ne pas l'inquiéter. Je tente de soulever ce truc merdique qui la coince mais Apple me fait signe de ne pas le faire et d'attendre les secours. Un jeune homme ayant entendus mon appel à l'aide me rejoins, il connait apparemment la jeune femme et me demande si ça va. Je lui réponds par l'affirmative d'un signe de tête avant de venir aux côtés de la demoiselle en pleurs et de prendre sa main dans la mienne. "T'endors pas Apple, il faut que tu restes éveillée sœurette.". Je regarde le jeune homme en face de moi: "Tu peux m'aider à faire en sorte qu'elle reste consciente ?". Je viens déposer un bisou sur le front de celle que je considère comme de la famille avant de continuer à lui parler afin qu'elle ne s'endorme pas: "Serre ma main Apple, continue à la serrer fort.". Sheryln attendra, je m’inquiète aussi pour elle, mais je ne peux que venir en aide à Apple pour le moment.

Quand Wilhelm disait à sa presque petite amie qu'elle ne tenait pas à l'alcool, il avait entièrement raison. Nora, il la connaissait par cœur désormais, assez pour connaitre ses faiblesses. Quand il vit la rangée de shooter qu'on venait de lui mettre sous le nez, il grimaça légèrement. Certes, il allait pouvoir profiter de sa petite amie sans complexe et complètement in love de lui, mais n'oublions pas qu'il allait aussi devoir la ramener à la maison sur son dos en en suant comme un porc. Que dire de la soirée que ça leur réservait ? Si elle se contrôlait pas un minimum, il allait devoir lui tenir les cheveux pour qu'elle vomisse à un moment donné. Est-ce qu'il avait signé pour ça ? non. Est-ce qu'il allait tout de même le faire ? oui. Quand Agathe lui proposa la pire idée du siècle, Nora était déjà assez déchirée pour l’accepter et Wilhelm avait zéro envie de passer pour le pire des connards alors la laissé s'éloigner dans un soupir, faisant un faux sourire pour l'encourager même s'il détestait déjà tous les mecs qui allaient oser poser leurs yeux sur elle. Comme un bon mather, il décida de tuer le temps en enfilant les shoots restant, tout se passait très bien, il gardait un œil sur sa dulcinée jusqu'à ce qu'un souffle le projette au sol. Le bruit avait été tel que ses oreilles se mirent à bourdonner. Il avait senti des petits morceaux de je ne sais quoi lui couper la peau au visage mais aussi sur les mains. Il ne calculait plus rien, il ne comprenait pas une seule seconde ce qui venait d'arriver et des longues secondes passèrent avant que le mot attentat ne vient monter jusqu'à son esprit. Il était en train de revivre le cauchemar qu'il avait déjà vécu par le passé et évidemment, la seule illumination qu'il avait jusqu'ici, c'était le prénom de Nora qui venait habiller toutes ses pensées. Coincé sous des tables, il sortit de sa cachette sans réfléchir, par chance, les rafales avaient cessé. Complétement sonné, il se dirigea vers le bar, l'endroit où se trouvait Nora jusqu'alors et tout son être cessa de fonctionner, se brisant complètement quand il la retrouva inerte sur le comptoir. Tout son corps se mit à trembler et les larmes coulaient déjà le long de ses joues comme par automatisme. Pour la seconde fois de sa vie, il avait, sous ses yeux, la femme de sa vie, sans vie. Et il était immobile à la regarder, comme s'il n'y avait que lui et cette vision d'horreur. Pourquoi ce n'était pas lui qui était mort ? D'ailleurs... Non Wilhelem. Elle n'est pas morte. Elle agonise, ce qui est sans doute pire. Le jeune allemand s'empresse de la tirer vers lui, la prendre dans ses bras pour l'emmener plus loin et l'allonger au sol. « Je suis là » qu'il bredouille à peine pour répondre à ses suppliques. Ses mains tremblantes se posent sur la plaie par balle se trouvant sur la poitrine de la jeune femme. Il pleurait encore et encore et encore, parce qu'il avait juste la sensation d'être impuissant. Très clairement, il ne pouvait en rien l'aider, la soulager ou même la maintenir en vie. Il sentait d'ailleurs que sous ses doigts, son cœur battait à peine, comme si elle était en train de s'éteindre. « Nora, tu dois rester avec moi » qu'il lui disait avec hargne, les yeux brouillés de larmes. « On doit encore sortir ensemble, avoir nos diplômes, se marier et avoir des enfants. On a encore un programme très chargé tous les deux » Sa voix tremblante disait ce qu'elle avait sur le cœur juste pour la retenir. Retenir son attention pour la garder éveiller. « J'ai besoin d'aide » qu'il supplia autour de lui en détournant le regard pour n'observer que le chaos autour d'eux. Personne ne pourra l'aider.

@Nora Avgeropoulos

Le temps est long et en même très court. Il en faut de peu, pour qu'une blessure s'infecte, pour qu'un nouvel impact se fasse entendre. J'espère juste que sa tête ne tourne pas. "C'est pas vraiment le moment idéal pour me draguer, tu sais ?" Je le regarde et souris en secouant la tête, c'est pas franchement le lieu ni l'endroit. "C'est Bob." Je le regarde en me pinçant les lèvres. Est-ce qu'on a le temps, de s'échanger ce genre de regard ? "Je m'appelle John." j'hoche la tête, "Juste John ?" avec un nom de famille, ce sera plus facile de te retrouver quand les camions d'ambulances te prendrons en charge. "Faut qu'on aille chercher tes médicaments." je le regarde et hausse les épaules, "les médicaments feront plus effets, maintenant." j'ai besoin d'assistance médicale, j'ai besoin de bouteille d'oxygène, d'examens. Plus j'attends, plus l'état s'empire. Je tiens encore debout, alors autant en faire autant que je peux maintenant. Je tousse de nouveau, les appels à l'aide se font dans tous les sens, mais j'en entends un plus particulièrement. C'est @Dylan W. Thomas. Je lève la tête, fronce les sourcils et demande à @John Bishop ; "est-ce que tu peux tenir et appuyer ? cinq minutes, j'reviens juste après." je lâche le tissu, faisant attention à ce qu'il le tienne bien et je me lève, marche à travers les gens et les débris. Je regarde Dylan, passe une main sur son épaule pour l'informer que je suis là. Je suis contente de voir qu'il a pas grand chose. Je vois la scène, je me rends bien compte que Apple est bloquée. Je regarde @Apple B. Spector en essayant d'être rassurante, le plus possible, "hey, on va t'sortir de là, okay ?" ce poteau semble impossible à bouger, et en plus de ça, il semble douloureux. "faut qu'on essaye de l'enlever, ce truc doit être méga lourd." imagine sur son corps, elle a pas l'air très épaisse. Je regarde Dylan, "on a aucun moyen de le retirer ? Il lui fait mal si on le retire mais.. c'est quoi le pire ? Qu'on essaie de le retirer ou qu'elle etouffe en dessous ?" je réfléchis à voix haute et c'est pas forcément la meilleure chose à faire.