TG INTRIGUE ► happy hour au 21st amendment

T'es là gisant dans cette mare de sang et j'ai l'impression d'être impuissant. De mes mains, je tente d'arrêter l'hémorragie mais cette balle ne t'a malheureusement pas épargné. Je grimace à la vue de ton sang qui se répand sur ma main, à la douleur dans ma cuisse. Mais je sais que retirer ce bout de verre de ma jambe me ferait plus de mal que de bien. Je dois tenir bon pour toi. Je ne peux pas t'abandonner alors que Willa est je ne sais où. Peut être qu'elle aussi est à terre, seule... A cette idée, mes mains commencent à trembler. Mais j'entends sa voix. Une hallucination peut être. Non. Son corps se colle contre le mien." T'es là. " Les larmes coulent sur mes joues." C'est rien. Et toi ? Dis moi que tu vas bien, que vous allez bien ? " Mais comment savoir si notre fille est elle aussi saine et sauve. Tu ne réponds pas, soudainement horrifiée par Braeden qui ne donne toujours pas signe de vie. Tu me demandes de trouver une solution mais je suis tout aussi démuni que toi." Je n'y arrive pas Willa. Y'a trop de sang. Je ne sais pas. Vérifie son pouls. Gifle le pour qu'il retrouve conscience, s'il le faut. " Dis moi qu'il est encore là." Ou trouve un médecin pour lui et pour toi. " Que tu sois en sécurité loin de cette boucherie.

C'est rapide, beaucoup trop rapide. Un bruit, énorme. Mes yeux sur ceux de Bob avant de tourner ma tête. J'ai rien vu, je sais pas ce que c'est, qui c'est, tout ce qui se passe c'est "Couche-toi !" et il me tire vers lui et on fini au sol. Ma tête cogne, mon corps, tout mon corps. Du bruit, des tas de bruits. Indescriptible. Il m'écrase, mais je suppose que le prix à payer est maigre. J'entends des tirs, j'entends des bruits de fusils. Mes sont fermés, plissés. J'ai l'impression que tout est très rapide et en même temps très très lent. Le bruit est toujours présent, bien que différent. Les tirs s'éloignent, ce sont les gens, maintenant. Comme si le bar se réveillait de nouveau, des gens crient, parlent, demandent si ça va. Je sais même pas où je suis. "Tu vas bien ?" je le regarde, je me situe, maintenant. Mes sourcils se froncent, j'hoche la tête, "Je.. je crois.." je regarde autour, fronce les sourcils un peu plus, secoue la tête. Je connais cette douleur, je connais cette toux. Je vois la poussière, dû aux gravas, dû à la bombe qui a levé tout ce qui est mauvais pour moi. Je tousse une fois, deux fois. Mes poumons commencent à se remplir, possiblement dangereusement. Je me suis préparée à ça, à la mort, je pensais juste pas que ça allait arriver aussi vite. "Faut qu'je sorte." ça n'a pas de sens, mais je réfléchis même plus. Tousse de nouveau, comme pris d'un mouvement de survis, je prends mon t-shirt que je met sur ma bouche, respirant à travers. J'ai vraiment besoin d'air, clair, ou de soin. De soins, plutôt. Mes yeux suivent sa main, mes yeux passent de sa main à son corps, je cherche le probloème, je cherche la blessure. "tu.. t'es.. tu saignes ?" je descends ma main à sa taille, lentement pour chercher le sang, tourne dans son dos. Je relève ma main, regarde alors qu'elle est pleine de sang. Je prends une inspiration, ma main tremble, je commence à paniquer mais j'essaie de pas le montrer. "Faut que t'appuie." une première fois, "F-faut que t'appuie dessus." c'est dans son dos. Je glisse ma main où est la blessure et appuie dessus, "Faut pas qu'tu perde trop de sang, okay ?" j'ai mal à la tête, vraiment, mais je me concentre sur sa blessure, qui semble grave. "Tu peux essayer de t'asseoir ?" pendant un instant, j'oublie le monde autour. Je pense comprendre que si c'est lui actuellement qui est blessé, ça aurait pu être moi.

@John Bishop

Je passe par mille émotions. J'ai peur pour moi, j'ai peur pour elle. Pourtant, je la connais pas cette fille. Je ne lui ai même pas dit mon prénom. Et me voilà en train de jouer les héros, à me jeter devant elle pour éviter qu'elle soit touchée. L'instant d'après, j'me retrouve sur elle, pendant des secondes interminables. J'ai une violente douleur au dos, je sais que le résultat va pas être beau. Mais l'objectif, là, c'est que personne ne soit mort. Évidemment, je me doute que certains autour de nous n'ont pas eu cette chance. D'ailleurs, je crains le moment où je vais devoir ré-ouvrir les yeux et affronter la vérité de cette cruauté. C'est pourtant le moment. J'ouvre les paupières, mon regard croise directement celui de Tamsin. Premier réflexe, m'assurer que tout va bien chez elle. "Je.. je crois.." Ça m'enlève déjà un poids du cœur. Sauf qu'elle se met à tousser, assez fortement, et ça, c'est un peu plus inquiétant. "Faut qu'je sorte." Qu'elle sorte ? Elle est folle, avec tout ce qui se passe dehors, hors de question. L'instant d'après, je passe ma main sur mon dos, à l'endroit douloureux. J'ai peur de toucher, j'ai peur de ce que je vais y trouver. "Tu.. t'es.. tu saignes ?" J’acquiesce, puis sens la main de la jeune femme glisser dans mon dos, au même endroit, et une grimace se dessine sur mon visage. "Faut que t'appuie. F-faut que t'appuie dessus. Faut pas qu'tu perde trop de sang, okay ?" Elle appuie alors, et je ne peux retenir un cri. "Putain !" Je frappe du poing sur le sol, comme si ça allait me soigner miraculeusement, ou du moins me faire moins mal derrière. "Tu peux essayer de t'asseoir ?" Et avec tout ça, j'en ai presque oublié que je suis allongé sur elle. Doucement, j'me redresse, me cale sur les fesses, puis tend la main pour aider la jeune femme à en faire de même. "Ça va aller. Ça va aller, t'en fais pas.." J'dis ça, mais j'en sais rien. J'essaye de la rassurer, et me rassurer en même temps. "Pour.. pourquoi tu tousses ?" Y'avait de la fumée, c'est vrai, mais pas au point d'en avoir une telle toux. Ma main reste dans celle de Tamsin.

@Tamsin B. Watts

J'oublie le monde autour, bien qu'il soit important. Je pense à chaque chose en son temps, et je peux pas aider grand monde, de ma position. J'aurais aimé faire medecine, savoir quoi dire, savoir quoi faire, comment agir. Je savais quelques principes de base, c'est tout. Appuyer sur une plaie, par exemple. "Putain !" Je sais, c'est douloureux. En voyant sa main frapper, j'ose un "Désolée.." je me pince la lèvre, lui demande si il peut s'asseoir. Il le fait, et j'hôche la tête. Ses jambes sont pas touchées, c'est déjà ça. J'attrape sa main, m'asseoit lentement. Mon corps me fait mal, dans la chute, certainement. C'est pas aussi grava que lui, fort heureusement. "Ça va aller. Ça va aller, t'en fais pas.." Je sais qu'il en sait rien, même si l'attention est douce. Je tousse de nouveau, ma main devant ma bouche, toujours mon t-shirt relevé. Je sais même pas si ça aide à quoi que ce soit. "Pour.. pourquoi tu tousses ?" je le regarde et secoue la tête, "rien de grave, ça passera." pensons à toi, d'abord. "l'idéal ce serait de faire pression avec un lingue propre.." tousse un peu pour éclaircir la voix, "peut-être l'intérieur d'un t-shirt ou d'une veste.." cherche aux alentours, le soucis de ma main, c'est qu'elle fait pas assez bien le taff, tu vois. J'essaie de tirer sur mon haut pour en arracher un bout, vers le bas. J'ai quelques endroits déjà plus ou moins coupé, j'ai plus qu'à réussir à en arracher un bout.

@john bishop

J'étais avec Dylan, nous profitions de la journée en attendant que le maire nous fasse son petit discours. Personne n'attendait vraiment à ce qu'il dise quelque chose de censé et tout le monde profitait de l'happy hour. Les gens riait, parlait, profitait de l'instant tous ensemble et çà faisait plaisir de voir que tout le monde semblait profiter de la vie malgré le froid qui régnait dehors. Mais tout s'est très vite terminé. Je n'ai pas tout de suite entendu les coups de feu et j'ai vu une masse de personne se précipiter vers nous, sur nous, alors qu'ils étaient apeurés par ce qui était en train de se passer dehors. Je ne me rends compte de rien, mais je sens quelque chose couler le long de mon bras. Des bris de verres ? Je saigne. Et avant même que je comprenne, je sens quelque chose me tomber dessus. Je ne peux pas sortir, j'ai besoin d'aide et je ne sais pas ou est Dylan. J'ai mal, mais c'est bon signe que je sente quand même mes jambes.

Est-ce que je vais crever ? Est-ce vraiment après toute la merde que j’ai vécu, je vais finir ici ? Seul ? Je regarde le sol, je regarde mon propre sang sortir de mon corps, la douleur, presque insoutenable qui me fait gémir à plusieurs reprises, je suis paralysé par la peur. Je n’ai jamais peur, j’ai toujours mon arme d’habitude, mais là, pour ce soir, je me suis dit que personne ne pouvait m’agresser, pas en foule, pas comme ça. Je reste allongé, je me dis que je vais mourir, ouais, je vais mourir seul, et la seule pensée que je vais avoir, c’est est-ce que je méritais tout ça ? Mais je sens une main sur la mienne (belle) je tourne mon regard, elle est blessée, tout autant que moi, je vois son visage, je prends limite en photo pour la garder soigneusement dans ma tête. Je noue mes doigts aux siens. « Rega..Regardez-m..oi » Je veux qu’elle me regarde, je veux surtout pas qu’elle ferme les yeux. Et d’un seul coup, c’est Hunter qui est là, il me prends en charge, je hurle de douleurs, je gémis, je sens plus ma cuisse, je sens mon ventre se vider de mon sang. Je ne peux dire aucun mot. C’est une scène d’horreur, et pourtant, je suis incapable de lâcher la main de la fille. Comme pour se soutenir, comme pour dire, que je suis aussi avec elle dans cette peut-être fin. « H..Va la soigner.. » J’arrive à peine à parler, ce sont les seuls mots que j’arrive à prononcer.

"Désolée.." J'lâche un léger rire, nerveusement. Désolée, alors qu'elle essayait de m'aider. Je me redresse, arrive à me poser sur mon cul. Déjà une bonne chose, je pense pas que la balle n'a de répercussions sur l'usage de mes jambes. J'l'aide à se relever, je ne la quitte pas du regard. J'essaye de la rassurer, de nous rassurer. Mon regard est focalisé sur elle, encore un instant, puis j'ose. Mes yeux se baladent un peu partout autour et j'ai envie de vomir. Voir ça à la télévision, et dans la réalité, ça n'a rien à voir. Je sais pas si y'a des gens que je connais, j'ai vu personne. J'ai pas calculé, et j'ai peur de le découvrir. Je pourrais prendre mon téléphone, passer des coups de fil. Mais là, maintenant, dans mes pensées, y'a que Tamsin et moi. Elle tousse, ça m'inquiète. "Rien de grave, ça passera." J'arque un sourcil. "T'es sûre ?" Parce qu'elle n'avait pas l'air. "L'idéal ce serait de faire pression avec un lingue propre.. Peut-être l'intérieur d'un t-shirt ou d'une veste.." J'hoche la tête. Oui. Peut-être. J'y connais rien. La science, c'est mon frère. Moi, j'suis bon à faire le con. Elle commence à essayer d'arracher son haut. Je pose ma main sur son bras pour qu'elle arrête. Je la regarde dans les yeux, lui souris légèrement. Je retire alors mon propre haut, grimaçant, car il était collé à cause du sang au niveau de ma blessure. Dans tous les cas, il fallait que je le retire. Je le retourne alors, puis le tend à Tamsin. J'vais avoir besoin d'elle, parce que je peux pas voir l'impact.

@Tamsin B. Watts

Il y a des jours, on ferait mieux de rester chez soi. Et aujourd’hui, c'est clairement un jour où tous les gens présent dans ce pub aurait mieux fait de rester au chaud pour regarder le discours du maire dans leurs canapés. Mais que voulez-vous, l'être humain est faible, de l'alcool en promo et une foule se presse dans un pub qui devient une cible parfaite pour des terroristes. Premièrement, une explosion, ma proximité avec la fenêtre alors que je me dirigeais vers le bar pour faire le plein, me projette en arrière et mon crane vient violemment frapper contre le bar. Puis les coups de feu, l'impuissance, les cris, les pleurs, l'horreur. Je rampe difficilement jusque derrière le bar pour me protéger et mes pensées se dirige instantanément vers ma petite sœur Apple ! Pourquoi tu l'as laissé Dylan ? Tu t'en voudras toute ta vie si'il lui arrive quelque chose. Les balles se font de plus en plus rare jusqu'à disparaître complètement. Je tente de me relever en posant une main derrière mon crâne, laquelle se retrouve gorgé de sang et explique cette douleur lancinante. "APPLE !!!", criais-je, doutant que la jeune femme m'entendent dans tout ce bordel. Mon équilibre est précaire et je te cherche des yeux tout en me faisant bousculer de toute part, ignorant les égratignures sur le corps et es petits bouts de verre s'y étant planté. Finalement, e te vois, écrasé par je ne sais quoi dans toute cette poussière et me rue vers toi, m'agenouillant à tes côté. "Apple ! Je suis désolé ! J'aurais pas dû te laisser !", dis complètement paniqué en prenant ta main dans la mienne, horrifié de voir ton bras en sang.

Je regarde pas autour. Je sais que c'est moche, je sais que nombreux sont les gens à terre, mais tout le monde s'entraide, et quelque part, ça me rassure. Je serais pas d'une grande aide, je le sais. "T'es sûre ?" je tousse de nouveau, souris et secoue la tête. Non, je suis sûre de rien. Rien du tout, actuellement. "j'ai une sorte de.. malformation, j'ai besoin de médicaments." c'est pas une partie de moi que j'assume, c'est pas la plus belle partie. Malformation du coeur, c'est drôle pour quelqu'un qui s'amuse à broyer celui des autres. Je pourrais pas faire plus vite que les urgences. Je change de sujet, parle de linge propre, va pour découper le mien. Il m'arrête, me souris et retire le siens. Dans le mouvement, je l'aide, toussant parfois, me mettant à genoux en étant sur le côté mais plutôt face à lui. Je prend son t-shirt, le plie comme ça me semble être le mieux et fait compression sur sa blessure. Je sais que c'est douloureux, mais moins il perd de sang et plus il gagne du temps. "ça va.. ? ta tête tourne pas ?" il peut réellement perdre connaissance à tout moment. Je dois à tout prix le garder éveillé et occupé. Heureusement, la compresse ralentira ce moment, mais on est jamais à l'abris. "Tu m'a pas dis ton nom, au fait ?" le garder occupé et qu'il parle le plus possible.

@John Bishop